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Elections consulaires : Jean-Pierre RICHARD accumule les kilomètres pour convaincre la grande "famille" des artisans
septembre 13, 2021Il s’est extrait à toute vitesse des starting-blocks, le président de la CAPEB de l’Yonne. Porte-étendard de la « Voix des Artisans », l’une des deux listes en course pour ravir le Graal suprême au terme des élections aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat (du 01 au 14 octobre), Jean-Pierre RICHARD se fait le chantre de la démocratie, de la proximité et de l’indépendance. Une profession de foi qui fleure bon l’esprit de famille, chère à la filière…
AUXERRE : A l’estampille de l’U2P (Union des entreprises de proximité), la liste « La Voix des Artisans » se présente aux élections de la chambre consulaire durant la première quinzaine d’octobre (la Chambre de Métiers et de l’Artisanat). Localement, elle est conduite par le président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment Jean-Pierre RICHARD sur le département de l’Yonne.
Cette figure professionnelle connue et reconnue dans le landerneau officie également au sein de la sphère nationale de la vénérable institution CAPEB.
A la tête d’une liste composée de trente-six candidats, le représentant de ce syndicat professionnel a débuté sa campagne officielle depuis une dizaine de jours. Optant pour les vertus bienfaitrices de la proximité et la concertation.
Depuis le 01er septembre, celui qui est à la tête de la CAPEB Yonne depuis une décennie a commencé un cycle de rencontres, ciblant les artisans et commerçants de notre territoire. Ces derniers lui réservent un accueil que l’intéressé qualifie de « très qualitatif ».
Opposé à toute idée de fusion entre les CCI et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat…
« Les contacts que j’ai pris sont enchantés de voir quelqu’un s’intéresser à eux, à leurs problématiques après la pandémie qui nous a mis à rude épreuve, explique-t-il, je fais partie intégrante de leur famille professionnelle. C’est le plus important… ».
Lors de ces échanges, le candidat leur explique la stratégie déclinée par l’U2P. Leur évoquant ses combats (limiter la fiscalité nationale et locale, améliorer la protection sociale et le pouvoir d’achat des artisans, placer l’artisanat au cœur des politiques publiques, lutter contre les difficultés d’embauche, encadrer davantage le travail détaché et les plateformes de commerce en ligne, etc.).
Opposé à tout rapprochement fusionnel entre les CCI et les Chambres de Métiers, Jean-Pierre RICHARD plaide pour la conservation des particularismes qui permettent de faire le distinguo entre l’artisanat et le commerce.
La préservation du personnel au sein de la chambre consulaire revient en boucle parmi les leitmotivs qui expliquent l’engagement chevillé au corps de ce personnage ne pratiquant jamais la langue de bois.
Chantre de l’indépendance et de la liberté d’esprit, d’action et de parole, la tête de liste de « La Voix des Artisans » veut faire entendre la sienne en multipliant les approches personnalisées au gré de pérégrinations qui le conduisent à travers le département.
A date, Jean-Pierre RICHARD a déjà parcouru plus de deux mille kilomètres avec son véhicule, sillonnant méthodiquement chaque commune de l’Yonne pour y croiser sur sa route les membres de sa filière professionnelle. Sa « famille », comme il se plaît à le dire. La grande famille des artisans et commerçants dont il souhaite obtenir les suffrages face à la liste concurrente qu'il présente à l'estampille du MEDEF et de la CPME. Ce qui est inexact puisque la CPME s'est ralliée à la Fédération française du Bâtiment (FFB) sur le département de l'Yonne...
Thierry BRET
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L’école inclusive pour favoriser le bien vivre ensemble de demain : Sophie CLUZEL appuie sur l’accélérateur
septembre 13, 2021Après la Dordogne, les Yvelines et les Bouches-du-Rhône, la secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées a choisi de se déplacer une matinée dans l’Yonne. Elle y a expliqué la stratégie du gouvernement concernant l’ouverture des établissements médico-sociaux vers le milieu scolaire traditionnel. Une révolution de palais pour les familles qui ne peut se faire sans la mutualisation de tous les services de l’Etat et des élus locaux…
VINCELLES : L’école, c’est le creuset de la République ! La formule déjà usitée est connue de tous. Mais, elle n’en est pas moins une véritable réalité pour assurer le brassage des populations et des savoirs en faisant accepter les différences. Et, c’est par ce prisme naturel et obligatoire vécu par tous les individus jusqu’à l’âge de 16 ans que le gouvernement entend bien raffermir sa politique du vivre ensemble à l’avenir. Notamment grâce à l’ouverture des établissements médico-sociaux vers le milieu scolaire traditionnel.
Avec toutefois, une subtilité : le déploiement d’unités d’enseignement externalisées s’inscrit comme une priorité inéluctable pour y parvenir. A l’image de ce qui se pratique déjà à l’école de primaire de Vincelles, bourgade située au sud d’Auxerre.
Là, dans cet antre de la pédagogie distillée aux têtes blondes effectuant leurs premiers apprentissages dans la vie scolaire, l’EPNAK (Etablissement public national Antoine KOENIGSWARTER) gère deux unités d’enseignement spécialisées. Elles y accueillent vingt-deux enfants, atteintes d’un handicap.
Construire un grand service public de l’école inclusive…
« Je veux que l’on accélère vraiment cette transformation de l’école, souligne la secrétaire d’Etat Sophie CLUZEL lors de son point presse devant ponctuer sa visite de l’établissement scolaire, d’ailleurs, je tiens à saluer l’exemplarité de l’élu local de s’être impliqué à la réalisation de ce projet de société inclusive… ».
Du petit lait à déguster sans modération pour l’intéressé Guido ROMANO, placé sous le feu des projecteurs et qui a pris les rênes de la municipalité aux élections de 2020.
Apprendre à mieux se connaître entre valides et personnes non valides passe naturellement par l’école.
« C’est l’endroit de la compréhension et de la confiance, ajoute la ministre, on vit ensemble, on grandit ensemble en parfaite cohésion… ».
Travailler ensemble, c’est aussi y associer tous les partenaires qui agissent dans ce domaine. Les services de l’Etat, en premier lieu. Via l’Education nationale. Mais aussi, l’Agence régionale de santé (ARS) ou la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
« Nous sommes en train de construire ce grand service public de l’école inclusive, rappelle Sophie CLUZEL, en développant la qualité de la coopération entre ces différents acteurs pour outiller et former les enseignants, les accompagnants d’enfants et les professionnels du secteur médico-social… ».
Ce parcours de l’école inclusive ne se cantonne pas uniquement au primaire. Il suit le schéma de scolarisation légitime en y englobant le collège et le lycée. Bref : une refonte de l’école de la République de fond en comble et à tous les étages de la fusée ! Sans omettre le périscolaire. Il était temps !
« Il nous faut travailler le droit commun, ajoute la secrétaire d’Etat, ces enfants doivent être regardés et considérés comme n’importe quel enfant. Cela passe par l’accès facilité aux centres de loisirs, à la culture, à la pratique des activités sportives, à la vie sociale et plus tard, à la politique du logement... ».
Sillonnant l’Hexagone depuis plusieurs semaines pour apprécier la pertinence du concept déjà testé par endroit, un projet bâti en accointance avec le ministère de l’Education nationale, la représentante du gouvernement veut essaimer avec toutes les associations gestionnaires de droit privé.
« Nous avons aujourd'hui près de 13 milliards d’euros de financement des établissements médico-sociaux et des services. Je souhaite que cette enveloppe budgétaire soit au service des prestations directes auprès des enfants et non pas affectés à la réhabilitation de murs vieillissants. Cet argent sera réutilisé pour bâtir des écoles, collèges et lycées de demain… ».
Des recrutements en perspective pour accompagner les enfants…
Le pays observait-il un réel retard sur le sujet depuis tant d’années ? Ce n’est pas la vision même de la secrétaire d’Etat.
« Ce n'est pas un retard en soi. C’est plutôt un fait historique que d'avoir travaillé différemment avec le secteur du médico-social dans lequel il y a encore 80 000 enfants. Je vous rappelle que 400 000 enfants sont scolarisés lors de cette rentrée. C'est 25 % de plus qu'en 2017. C'est aussi 35 % de moyens d'accompagnement supplémentaires d'aides humaines. Dans le cas des accompagnants d'élèves en situation de handicap, ce sont 2 000 places de service d'accompagnement qui se sont ouvertes cette année. Cette transformation de la vie scolaire grâce à l’inclusion est bien une réalité. Et moi, ce que je souhaite, c'est l'accélérer ! ».
Reste la problématique de l’encadrement. Les témoignages de nombreux parents convergent tous en ce sens : il est compliqué de disposer d’encadrants. Quant à leurs remplacements en cas de soucis de santé ou autres, ils ne sont pas toujours assurés.
Consciente de la difficulté, Sophie CLUZEL a tenu à rassurer les parents d’élèves présents lors de cet échange convivial autour d’un café.
« Nous recrutons quatre mille accompagnants d’élèves en situation de handicap, devait-elle préciser, sachant que tous les enfants n’ont pas besoin d’être systématiquement suivis de près par un encadrant... ».
Une chose est claire dans la stratégie expliquée par Sophie CLUZEL. L’Etat préfère injecter de l’argent vers les missions assurées par les professionnels plutôt que de l’engager dans la rénovation de structures d’accueil immobilières, à l’instar du fameux « château » de l’Institut Médico-Educatif (IME) de Vincelles, devenu totalement obsolète dans sa fonctionnalité.
Le bien vivre ensemble a donc un prix : celui du modernisme dans sa conception pédagogique et de l’inclusion de ces jeunes enfants au cœur du système scolaire traditionnel. C’est le choix du gouvernement. Et certainement, celui des familles qui ne veulent plus que leurs progénitures vivent en marge de la société.
En savoir plus :
Il existe un numéro de téléphone permettant aux parents et aux familles d’obtenir des réponses à leur questionnement :
0 805 805 110
Thierry BRET
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Ce sera un jeu de patience avec les travaux... : la valorisation du cadre de vie se poursuit à Auxerre
septembre 10, 2021C’est vrai : la série de travaux enclenchés depuis le milieu de l’été dans la ville phare de l’Yonne frise parfois avec l’indigestion pour les usagers de la route et les riverains aux heures de pointe ! Mais, comme le précise l’adage, un tantinet humoristique : « on n’obtient pas d’omelette sans casser des œufs ! ». D’autant que la résultante se veut plutôt flatteuse à terme pour l’amélioration du cadre de vie. Alors, un seul conseil : armez-vous de patience et rongez votre frein !
AUXERRE : Au cas où personne ne l’aurait encore remarqué, la capitale de l’Yonne subit une sérieuse cure de jouvence qui se décline en chantiers en tout genre depuis plusieurs semaines ! Un remède curatif administré à dose non homéopathique facilitant in fine l’embellissement de la ville et par effet gigogne, le confort de vie de ses habitants.
Une ambition, certes louable, au plan stratégique et valorisation de l’urbanisme qui occasionne nonobstant quelques grincements de dents et autres poussées d’urticaire aux heures fatidiques de la circulation ! Vive les mobilités douces, en pareille circonstance !
Coordonnées par la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois, la municipalité et le Département, ces travaux concernent la rénovation de l’éclairage public, avec le passage au LED et à la variation de l’éclairage, la création et l’aménagement de squares (Laïcité et Jules Guignier), la réfection des voiries (boulevards Davout et du 11 novembre, rue du 24 août, des Conches, Guynemer, avenue Haussmann…), la finalisation de la Coulée verte. Ce panel éclectique de chantiers par sa diversité se complète par la création d’une zone de maraîchage bio, rue du Colonel Rozanoff.
Réduire la consommation énergétique des sources lumineuses…
Pourtant, au-delà des nuisances évidentes que certaines réalisations occasionnent, il est surtout question d’économie et de rentabilité dans la justification de ces projets.
Ainsi, les travaux de l’éclairage public du centre-ville devraient induire 80 % d’économies à réaliser sur la facture d’électricité.
La Ville a décidé de remplacer son éclairage traditionnel (fort consommateur en énergie) par des ampoules LED, disposant d’un système de variation d’intensité selon les horaires. 50 % de diminution entre 20 et 22 heures ; 90 % observée entre 22 et 05 heures ; enfin 50 % de 05 à 06 heures. Au total, ce sont 1 108 luminaires qui vont être ainsi équipés de ces précieuses ampoules peu énergivores.
Coût de l’opération : une enveloppe de 690 000 euros. Les travaux devraient se terminer pour la fin novembre 2021. Cette mutation énergétique entre dans le cadre du plan de relance : 25 % du budget initial est donc pris en charge par l’Etat.
En outre, l’apport de cet éclairage fonctionnant avec des LED diminuera la pollution lumineuse, tout en améliorant la qualité de l’éclairement en harmonisant la température de ces supports électriques sur tout le centre-ville. Afin d’en limiter l’impact sur la faune. Voilà donc une approche typiquement développement durable qui se concrétise.
Une Coulée verte qui se voit doter de signalisations et de la fibre optique…
Quant au square Jules Guignier, il est sorti de terre entre septembre 2020 et le printemps dernier, en mai plus précisément, période de sa livraison. Comprenant des jeux de boules, une aire de pique-nique, des espaces où les adeptes du tennis de table peuvent pratiquer leur discipline, il bénéficie d’un potager partagé dont la gestion incombe aux habitants du quartier.
L’ensemble profite d’une station de pompage solaire qui a été conçue par la start-up auxerroise SAUREA. Que l’on ne présente plus tant au niveau de ses particularismes technologiques uniques en France que de ses velléités à exporter à l’international.
Une manne de 26 700 euros aura été consentie à la réalisation de cet ouvrage financé par la Ville.
Enfin, la fameuse Coulée verte, connue et fréquentée par bon nombre d’Auxerroises et Auxerrois, gagne en améliorations avec la création d’un chemin de quatre mètres de largeur, la pose de la fibre optique, de barrières de bois le long des voiries (470 mètres), une signalétique d’orientation, la présence de ralentisseurs, le balisage, etc. Toujours en cours, les travaux de cette boucle de 12 kilomètres devraient se clore en novembre.
Financés par la Ville (235 000 euros injectés pour la voirie, 65 000 euros destinés à la signalétique), ces aménagements ont bénéficié de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) de l’ordre de 38 %.
Jeudi, accompagné de sa première adjointe Carole CRESSON GIRAUD, de Nordine BOUCHROU, délégué à l'urbanisme, aux travaux et à l'accessibilité et de Christophe BONNEFOND, délégué communautaire aux infrastructures, à l'urbanisme, à l'habitat, à l'aménagement et aux travaux ainsi que du directeur du patrimoine et aménagement de l’espace public, Laurent BORYCKI, le maire-président Crescent MARAULT a pu s’assurer de visu de l’avancée et de la finalisation de ces différents projets.
Des initiatives qui forcément en appelleront d’autres à l’avenir dans le cadre du copieux « Projet de Territoire », devant s’étaler de 2021 à 2031 sur l’Auxerrois. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… ». Un proverbe que les Auxerroises et Auxerrois devront connaître par cœur et s’appliquer à eux-mêmes pour bien appréhender l’actuelle décennie !
Thierry BRET
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Il souhaite entrer dans le vif des sujets : Gilles ABRY, un mandat électoral pour mieux défendre la cause agricole…
septembre 09, 2021Il ne pouvait rêver mieux, l’ex-responsable de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne. Evincé du fauteuil suprême de président de l’organisme consulaire en novembre 2012, au terme d’élections qui lui seront défavorables, l’éleveur de Leugny effectue un retentissant come-back sur le devant de la scène de la filière. En se parant de la vêture de conseiller départemental en charge des questions agricoles et environnementales. Un formidable pied de nez à l’adversité ?
AUXERRE : Intérieurement, c’est sûr, le binôme d’Isabelle FROMENT-MEURICE, doit savourer l’instant présent. Elu lors des dernières échéances départementales dans le canton de Cœur de Puisaye avec 62,35 % des suffrages au second tour (expédiant ainsi dans les limbes de l’oubli le tandem du Rassemblement national), Gilles ABRY (LR-UDI) retrouve la tribune officielle de la Chambre départementale d’Agriculture, pour sa traditionnelle session de rentrée en cette matinée du 09 septembre.
Il siège aux côtés du préfet de l’Yonne Henri PREVOST, d’Arnaud DELESTRE, le président de l’institution agricole et de François AVEZ, le nouveau directeur qui vient de prendre ses fonctions en remplacement d’Hervé MIVIELLE.
Une estrade que le personnage connaît bien, assurément. D’autant qu’il l’a fréquenté sous un tout autre registre six années durant, entre 2006 et 2012. A l’époque, l’agriculteur-éleveur y tenait la baguette de chef d’orchestre de l’assemblée consulaire. On connaît la suite : les élections de novembre 2012 furent fatales à sa réélection.
« Même si je suis aujourd’hui un élu du Département, annonce-t-il en guise de préambule, je reste surtout un agriculteur… ».
« Les agriculteurs sont là pour travailler la terre et nous nourrir… »…
Le ton est donné. Professionnel dans l’âme, le représentant de la commission Agriculture, Environnement et Alimentation du Conseil départemental sera celui des élus qui suivra l’actualité et les activités de la filière. Cela tombe bien : au moment où celle-ci en a le plus besoin !
D’ailleurs, l’orateur du jour n’a pas attendu très longtemps avant de se rappeler à notre bon souvenir par l’expression de petites phrases où la langue de bois est totalement proscrite du discours.
Florilège : « Nous, autres, les agriculteurs sommes là pour travailler et nourrir les hommes, il ne faudrait pas que certains utopistes et extrémistes l’oublient en ne pensant sauver que quelques oiseaux… ».
Ou encore : « Entre le Conseil départemental et la Chambre d’Agriculture, il y a un manque de coordination sur certains sujets ! ». Et celle-ci : « Je pense que l’outil AGRILOCAL coûte dix fois plus cher à son fonctionnement qu’il ne rapporte en terme de chiffre d’affaires… ».
Du sévère servi à l’état brut qui devrait bousculer quelque peu dans les chaumières !
Bref : on l’aura compris, Gilles ABRY n’a pas été élu au Département pour faire de la figuration. Surtout dès qu’il s’agit de défendre les intérêts et les droits de la filière agricole.
Former et anticiper intègrent son credo. Développer, l’esprit d’entreprise au sein de l’agriculture, aussi. « Nous allons travailler à de vrais projets d’avenir… ». Et peut-être, en toile de fond, essayer de résoudre la sempiternelle question de la pénurie de main d’œuvre qui plombe le travail dans les exploitations.
Se projetant vers l’avenir, l’élu spécialiste des questions agricoles évoque Paris et l’échéance olympique de 2024.
« Nous allons mettre une vraie action de communication afin de valoriser nos filières et notre campagne avant les Jeux… ». La proximité avec la capitale hexagonale ne peut qu’induire de réelles retombées économiques pour les filières de production.
Une chose est sûre : au terme de sa première prise de parole dans cette assemblée consulaire dont il connaît le moindre des rouages, Gilles ABRY entend bien ne pas flâner en route et entrer immédiatement dans le vif des sujets.
Thierry BRET
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Pour que l’Yonne rayonne au-delà de ses frontières : Isabelle FROMENT-MEURICE à la tête de Yonne Tourisme
septembre 08, 2021Culture et tourisme dans la pratique ne peuvent faire que bon ménage, il va de soi. D’ailleurs, la vice-présidente du Département de l’Yonne, Isabelle FROMENT-MEURICE, ne s’y est point trompée au lendemain des échéances électorales. Elle avait esquissé le rapprochement naturel entre ces deux items, inséparables. L’élue prend donc les rênes de l’Agence de développement touristique et relais territorial de l’Yonne (ADTY). De la pure logique, en somme…
AUXERRE : Cela n’a pas fait un pli ! A l’unanimité, Isabelle FROMENT-MEURICE s’est installée dans le fauteuil présidentiel de l’Agence de développement touristique et relais territorial de l’Yonne, au terme de l’assemblée générale organisée à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ce lundi 06 septembre.
Un fauteuil qui était suspendu à une nouvelle désignation d’une présidence depuis la non-réélection d’Anne JERUSALEM, aux échéances départementales de juin dernier.
A ce titre, la nouvelle figure incarnant la promotion du tourisme et le rayonnement de la culture sur notre territoire n’a pas tari d’éloges et de remerciements son prédécesseur. L’élue du Tonnerrois avait, en effet, largement rempli ses missions dans le cadre du Schéma touristique départemental qui courait de 2017 à 2021.
Certes, la crise sanitaire a perturbé quelque peu une partie de ce schéma directionnel. Désormais, la nouvelle présidente réfléchit à l’ossature de ce nouveau projet, prenant en compte les cinq prochaines années à venir en y englobant 2024, synonyme de Jeux Olympiques à Paris. Et de ses effets gigognes sur le département le plus septentrional de Bourgogne Franche-Comté qui aura un rôle à jouer dans le cadre de la mission Yonne 2024.
Investie, pugnace, communicante : Isabelle FROMENT-MEURICE n’a éprouvé aucune difficulté à obtenir les suffrages du conseil d’administration de la structure.
Cette figure de proue de la majorité départementale pourra s’appuyer sur une équipe où siègeront trois vice-présidents dont la référence incontournable de l’histoire et du patrimoine dans l’Yonne, Bernard BROUSSE, président de l’Office de tourisme de Sens et du Sénonais, en charge des OT&SI.
En savoir plus :
Composition du bureau de l’agence Yonne Tourisme :
Bernard BROUSSE, vice-président des OT & SI ; Patrick HENRY, vice-président en charge des labels ; Yann COUSIN, vice-président en charge des prestataires commercialisés ; Béatrice KERFA, secrétaire général ; Anne DELMOTTE, secrétaire générale adjoint ; Jean-Pierre VAURY, trésorier ; Patrice HENNEQUIN, trésorier adjoint.
Thierry BRET
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