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Municipales : Guy FEREZ jaillira-t-il bientôt des starting-blocks et avec quelle étiquette ?
août 28, 2019La teneur de la conférence de presse, concoctée par le service communication de la Ville et mettant en scène l’édile d’Auxerre ce mardi n’avait pas pour objectif d’évoquer le sujet de sa candidature aux futures échéances municipales. Un thème qui est en substance déjà fort brûlant dans l’actualité du territoire icaunais. Toutefois, l’élu de l’Auxerrois sans avoir à occulter cet item de sa prise de parole a pu y faire une brève allusion. Il devrait se prononcer sur sa volonté ou pas de tenter la passe de quatre mandats entre la mi-septembre et la mi-octobre. Voire avant si le besoin s’en fait ressentir. Reste une question en suspens qui brûle toutes les lèvres des observateurs : avec quelle étiquette le maire actuel se représenterait-il puisqu’il n’est plus membre du Parti socialiste ?
AUXERRE : Trop tôt, mesdames et messieurs les journalistes ! Ce n’était ni le moment approprié ni l’objet de cet exercice oratoire de rentrée. La conférence de presse, prévue par le service communication de la Ville mardi après-midi, n’avait pas pour vocation de s’épancher davantage sur une thématique (les municipales) qui fait déjà couler beaucoup d’encre dans le microcosme.
Ira-t-il ou n’ira-t-il pas ? La sempiternelle question ne cesse de tourner en boucle auprès des esprits chagrins qui ne disposent, il est vrai aujourd’hui, que de bien peu d’indices à se mettre sous la dent quant aux réelles intentions du maire. Celui-ci aime cultiver l’art du secret…
Maître du temps et prince du suspense (le film « Les Oiseaux » d’Alfred HITCHCOCK demeure son long-métrage préféré), l’édile d’Auxerre fera connaître sa décision ultime à l’amorce de l’automne. Plus exactement dans une période comprise entre mi-septembre et mi-octobre selon ses desiderata.
« Peut-être, pourrais-je avancer quelque peu la date de cette annonce si le besoin s’en faisait ressentir…, précisera-t-il un brin évasif.
Un maire attentif à la conduite de son mandat jusqu’au bout…
Un bail où les prétendants à la chaire municipale devront donc s’armer encore de patience en attendant d’y voir plus clair dans la configuration de la future joute électorale qui s’esquisse à l’horizon de mars 2020.
Pour autant, Guy FEREZ a martelé qu’il saurait être un maire attentif et mobilisé jusqu’au terme de son mandat, au vu des nombreux dossiers déjà engagés, voire en projet.
Il profiterait alors, à l’instant de son choix, d’un nouveau point presse qui servirait d’état des lieux non exhaustif à son bilan, avant qu’il ne se déclare ou pas candidat à sa propre succession.
D’ici là, Guy FEREZ se contentera d’observer, comme il a pris soin de le faire avec célérité depuis plusieurs mois, une situation qui évolue chaque jour.
Mais, l’une des informations marquantes que le maire d’Auxerre aura consenti à lâcher au plan politique, avant qu’il n’égrène la présentation d’une douzaine de gros dossiers liés à l’aménagement de la ville (voir article complémentaire), est son départ définitif du Parti socialiste (PS).
Une formation à laquelle il appartenait depuis 1981. Date de l’avènement d’un certain François MITTERRAND au pouvoir suprême. Las des turpitudes politiciennes habituelles, ce radical modelé à la sauce Jacques DELORS se définit comme un homme d’ouverture en sa qualité d’ancien professionnel de la communication qu’il a été jadis.
Une candidature, s'il y a, sous le prisme de LREM ou libre et indépendante…
S’il se décidait à se lancer dans l’arène d’ici quelques semaines, subsisterait alors la question cruciale concernant son appartenance à une fratrie politique pour prétendre à ce nouveau mandat.
La République en Marche (LREM) pourrait-elle être raisonnablement celle-là ? Le Comité national d’investiture du mouvement présidentiel n’a pas encore tranché sur la désignation de l’élu(e) qui bénéficiera à Auxerre de l’adoubement officiel de la majorité.
D’autant qu’une noria de candidats est déjà bien présente sur la ligne de départ de cette course d’endurance.
En cas de non-investiture de LREM, Guy FEREZ aurait aussi, seconde hypothèse, l’opportunité d’y aller en qualité de candidat libre et indépendant.
Pour mémoire, au printemps, le délégué national de LREM, Stanislas GUERINI, en visite dans la capitale de l’Yonne, avait pris soin de s’entretenir publiquement avec le maire d’Auxerre. Une prise de contact qui s’était avérée chaleureuse et détendue entre les deux hommes à la terrasse d’un café. Une convergence d’intérêts qui augure de la mise en place d’une nouvelle stratégie à Auxerre ?
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Le déclic tant espéré par les supporters était-il au rendez-vous de la précédente journée. Celle qui a vu l’équipe de Jean-Marc FURLAN recoller aux basques des Bretons de Guingamp en partageant les points. Le destin de ce match a été forcé de très belle manière. En tordant le cou à une défaite assurée après une première mi-temps complexe où le score était en défaveur des Icaunais (0-2). La rencontre en terre auvergnate face au premier du classement de Ligue 2 ne sera pas une promenade de santé ce vendredi soir.
AUXERRE : Un match nul faisant office de victoire ? Après la prestation de ses joueurs face à l’En Avant Guingamp (2-2), le coach auxerrois ne peut se montrer au final que satisfait. De bon augure juste avant de tenter de vaincre le « Puy-de-Dôme » de ce championnat : le Clermont Foot sur ses terres.
Une formation que l’ex-entraîneur de Brest connaît bien. D’autant que de nombreuses analogies existent entre les deux équipes, proches l’une de l’autre en matière de possession et de stratégie.
La prudence demeure toutefois de rigueur. « Nous sommes dans l’observation, précise Jean-Marc FURLAN, la question est simple : quelles sont nos capacités d’adaptation face à ce genre d’adversaire qui possède déjà dix points au compteur alors que notre besace n’en accueille que quatre ? ».
Depuis le début de la saison, Auxerre est confronté à un manque de réussite chronique malgré une domination constante sur le terrain.
« Le travail est la réponse idéale à cette malchance, assure le coach, il n’y a ni scoumoune ni malédiction au-dessus de nos têtes. Transmettre l’enthousiasme et l’envie à mes joueurs est une priorité avant chaque rencontre… ».
Il est encore trop tôt pour se faire une réelle opinion de la méthode FURLAN sur l’équipe. Mais, une chose est sûre : tout cela progresse dans le bon sens.
« Je n’ai pas encore assez de recul vis-à-vis de mon effectif, concède le responsable de la team, mais au vu des CV de certains, je sais qu’ils peuvent faire beaucoup mieux… ».
Ne pas se mettre la pression…
Patient, Jean-Marc FURLAN ne se met pas la pression. Il possède la parfaite maîtrise de l’exercice, lui qui a disputé 300 matches de Ligue 1 en qualité de coach.
« Laissez-moi un peu de temps avant de faire des analyses analytiques, ajoute-t-il, on reparlera de tout çà au bout de quinze journées… ».
Si l’on parle de philosophie de jeu, l’idéal serait de pratiquer une possession du ballon durant les quatre-dix minutes de la partie. Sans trop se livrer et en espérant glaner quelques points de manière éparse.
« C’est totalement utopique dans le milieu du football, affirme-t-il. Souvent la différence de jeu ne se fait pas au niveau de la technique mais bel et bien avec le cerveau. En France, on sépare le corps et l’esprit dans la pratique du sport. Ce qui est une hérésie. Il faut bien au contraire utiliser ses capacités intellectuelles au maximum et prôner l’art du dépassement de soi pour réussir… ».
Gageons que ce raisonnement soit nourri d’efficacité lors de cette cinquième joute du championnat.
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Financement de l’apprentissage : Bernard STALTER (CNAMS) ne lâchera rien pour obtenir gain de cause…
août 22, 2019Le milieu de l’apprentissage est en proie à une grande effervescence à l’amorce de ce mois de septembre. Surtout depuis la promulgation d’un texte de loi (05 septembre 2018) qui a visiblement embrouillé les pistes du pragmatisme en matière de formation. Notamment, au sujet du financement des CFA où les enjeux sont d’importance. D’autant que les régions vont être dessaisies de leur compétence au 01er janvier 2020. De passage à Auxerre, le président de la CNAMS (Confédération nationale de l’artisanat des métiers de service et fabrication) Bernard STALTER n’aura pas manqué de s’entretenir de cet item ô combien capital en marge de sa visite au centre de formation de l’apprentissage de l’Yonne, le CIFA, qui l’a accueilli ce mercredi en fin de matinée…
AUXERRE : Le postulat est simple. L’apprentissage se situe aujourd’hui à la croisée des chemins en France. Ignorée, voire le plus souvent galvaudée durant plusieurs décades par les pouvoirs publics, cette approche didactique fondamentale de la jeunesse en quête d’une intégration rapide dans la vie active retrouve enfin grâce aux yeux de la gouvernance de l’ère MACRON. Il était grandement temps, pourrait-on dire !
Et l’importante période, vécue par le prisme de sa réforme, n’apparaît nullement comme une mauvaise chose. Confirmation de ce positivisme par Bernard STALTER, double président de la CNAMS et de l’UNEC (Union nationale des entreprises de la coiffure). Ce dernier effectuait une courte escale ce mercredi dans l’Yonne en découvrant l’un des fleurons pédagogiques régional, le CIFA d’Auxerre.
« Cette réforme votée par le législateur, nous l’attendions déjà depuis vingt ans, concède sans ambages ce haut personnage de la filière artisanale, pensez donc : l’artisanat enregistre depuis une nette carence de ses capacités en matière d’attractivité et d’emplois. Surtout depuis une décision arbitraire prise il y a cinq ans par Bercy (le ministère de l’Economie et des Finances) qui a tout bonnement cessé de distribuer une manne financière essentielle à la filière s’élevant à l’époque à 550 millions d’euros. Le résultat ne s’est pas fait attendre : l’artisanat a enregistré une perte sèche de 20 % du nombre de ses apprentis dans les années qui ont suivies… ».
Un déficit de 700 000 emplois pour l’artisanat par manque d’apprentis…
Un constat au goût amer que le président de la CNAMS n’a semble-t-il toujours pas eu le loisir de digérer. Et pour cause : du fait de cette coupe sombre et irréfléchie dans son budget de fonctionnement, l’artisanat tente vainement de combler depuis un manque abyssal de 700 000 emplois !
Une équation aux multiples inconnus qui n’est pas prête d’être résolue d’autant que d’autres motifs d’inquiétude se sont rappelés au bon souvenir du président STALTER. Celui-ci assure mordicus qu’il se battra pied-à-pied pour obtenir gain de cause quant au financement du coût contrat.
« Je travaille à la mobilisation générale de l’ensemble des métiers de service que je représente pour que le nombre d’apprentis augmente dans des filières qui en manquent cruellement : les métiers de bouche, le bâtiment, la coiffure. Certes, il y a eu par le passé quelques ersatz de mesures distillées par l’Etat pour tenter de remédier à la situation (des aides destinées aux petites entreprises qui s’octroyaient les services d’apprentis âgés de moins de 18 ans) mais cela n’aura guère eu d’effets à terme... ».
Muni de multiples cartes de visite corporatistes (il a été élu en décembre 2016 président de l’ACPMA, c’est-à-dire l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat), Bernard STALTER dispose de plusieurs atouts dans sa besace. Pour faire entendre sa voix, au sommet de l’Etat. En qualité de porte-parole légitime des différentes filières professionnelles dont il est un précieux ambassadeur.
Le digne successeur de Pierre MARTIN, figure emblématique de la vie économique bourguignonne (le Tonnerrois a été l’ancien président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Yonne), ne s’en laisse pas conter en bon alsacien pugnace qu’il est face à la ministre du Travail Muriel PENICAUD. Voire lorsqu’il est reçu à Matignon par le Premier ministre Edouard PHILIPPE comme ce sera le cas d’ici une quinzaine de jours.
« L’inquiétude que nous éprouvons n’est pas d’ordre politique, précise-t-il, mais elle est de nature technique. Les ministres que nous rencontrons comprennent les difficultés qui sont les nôtres. Sur le financement de l’apprentissage, il est anormal que de grands groupes (certains issus du CAC 40 et qui redistribuent de forts dividendes) ouvrent des centres de formation en bénéficiant d’un coût contrat qui soit nettement supérieur au coût préfecture que nous avons tous, les CFA existants, aujourd’hui… ».
Et le président STALTER de se poser légitimement la question : est-ce que l’on veut octroyer davantage de moyens financiers aux grands groupes entrepreneuriaux en fragilisant de facto de petits CFA qui ont perdu des subsides par simple arbitrage budgétaire ?
La mobilisation des acteurs économiques contre la morosité…
« L’apprentissage ne peut pas être un facteur politique, ajoute le prolixe président, on ne peut pas avoir un conflit entre les régions et le gouvernement sur ce sujet. Ce mode d’enseignement correspond à une priorité pour l’emploi et les entreprises de l’Hexagone. N’oublions pas que nous avons 25 % des chefs d’entreprise de notre pays qui sont âgés de plus de 55 ans…Ce serait un véritable drame social si ces entreprises ne se reprenaient pas lors d’une cession d’activité, faute de candidats qualifiés... ».
85 % des jeunes qui passent par l’apprentissage trouvent un emploi à l’issue de leur cursus. 50 % des chefs d’entreprise de notre territoire national viennent de l’apprentissage. Bernard STALTER entend bien resservir ces données statistiques majeures à ses interlocuteurs ministériels lors de ces futurs entretiens.
Reste que le sémillant personnage à la moustache abondamment fournie pousse ses réflexions intellectuelles encore plus loin. Il en appelle à la mobilisation générale contre la morosité ambiante qui grève ce pays. Et surtout à l’aide des médias !
« Supprimez toutes les pages de faits divers qui garnissent à longueur d’édition la presse et mettez plutôt en valeur le vécu de cette jeunesse qui est en réussite sociale et professionnelle grâce à l’apprentissage ! Communiquez sur la valeur travail que nous devons répandre autour de nous ! L’avenir de notre pays passe par cette valeur travail et non pas par des histoires sordides et cruelles qui n’intéressent personne… ».
Curieuse invitation faite à la presse, en vérité. Mais, la démarche pour le moins insolite traduit l’optimisme et l’envie de changer la donne de notre société d’un président dévoué avec passion à sa mission.
« Croyez-moi, conclut-il, on peut vivre heureux en France. Si tous les acteurs économiques et institutionnels collaborent ensemble à l’amélioration de notre pays, chacun y trouverait son compte… ».
Et sans doute en premier lieu, la jeunesse en quête d’un avenir meilleur et les apprentis, visiblement…
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L’AJ Auxerre à l’abordage de Guingamp : elle se doit de faire trembler les filets des Bretons…
août 19, 2019Après les trois premiers rounds d’un championnat qui n’aura rien d’une partie de plaisir, l’AJA pointe à la seizième place. Mais ce positionnement n’est en soi guère significatif au plan comptable. L’équipe bourguignonne pourrait en cas de réussite profiter de la venue de l’ancien pensionnaire de Ligue 1 ce soir à l’abbé Deschamps pour marquer les esprits durablement. Il suffirait pour cela que les protégés de Jean-Marc FURLAN affolent enfin le compteur du nombre de buts inscrits (seules deux réalisations pour l’heure) pour que la dynamique et la confiance reverdissent enfin dans le cœur des supporters.
AUXERRE : L’affiche est alléchante. Elle constitue déjà un sérieux test pour la formation de l’Yonne qui l’a appréhendée avec beaucoup de philosophie et de sérénité. Reste à y mettre désormais la manière. Celle de l’offensive car les suiveurs inconditionnels du club ont grand faim de prouesses techniques, de montées d’adrénaline et surtout de buts !
Pourvu de quatre points, l’En Avant Guingamp n’a qu’un seul objectif en tête : retrouver l’élite après sa descente aux enfers après une laborieuse saison. Pas si simple, en vérité car la concurrence est rude dans un championnat qui ne cesse de s’aguerrir d’année en année. Lorient, Lens, Clermont ou le Paris FC ne s’en laissent pas compter. Ces clubs ont des prétentions : ils ne sont pas les seuls.
En s’appuyant sur les qualités professionnelles de leur nouveau coach, qui a, excusez du peu, assurer la montée du Stade Brestois à l’échelon supérieur la saison dernière, l’AJ Auxerre intègre ce maillage de moins en moins hermétique de formations pouvant jouer le titre. Et par effet gigogne l’accession.
Oui mais voilà, malgré les bonnes intentions de leur entraîneur qui ne se formalise pas le moins du monde après seulement trois journées de compétition, les scénarios tournent courts depuis le début du nouvel exercice. Et ils ne s’auréolent que de peu de réussite.
Les « blancs et bleus » possèdent la balle, la font tourner avec une relative assurance tout en occupant le terrain de l’adversaire, parfois avec de la fluidité dans la circulation du jeu. Mais, les offensives demeurent stériles et inquiètent peu les défenseurs adverses.
Bref : hormis la brillance initiale et enthousiaste face au Mans (toujours lanterne rouge du classement provisoire) du premier jour, Auxerre n’a pas encore trouvé depuis son rythme de croisière la menant vers une enfilade de victoires.
Inexpressifs en attaque lors du premier tour de la Coupe de la Ligue face à l’AS Béziers, les attaquants du club icaunais ont ensuite été piégés lors de la séance de tir aux buts (5-6) qui leur aura été fatale.
Un désir de revanche pour les deux formations…
Ce lundi soir soufflera un vent de révolte au-dessus des deux équipes. Du moins, l’espère-t-on ! Entraîné désormais par Patrice LAIR, le team breton aura sans doute à cœur de se refaire la cerise après sa piètre prestation face à Orléans en Coupe de la Ligue (4-1). Malmenés en championnat à l’instar de leurs homologues bourguignons, les défenseurs du maillot rouge et noir breton n’ont d’autres alternatives que de soigner leur image.
La méfiance est donc de mise pour les Icaunais : après une série de six saisons consécutives à l’étage supérieur, Guingamp effectue le voyage dans la cité de Paul Bert avec la ferme intention de glaner les trois points synonymes de succès.
Jean-Marc FURLAN est prévenu. Il lui faudra trouver les mots justes et précis sur le banc pour motiver ses troupes en leur instillant cette envie de vaincre le signe indien du moment. Et de ne plus connaître de mésaventure devant les buts de l’adversaire…
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Guy FEREZ apprécie les vertus des « Vacances sportives » bénéfiques auprès des jeunes…
août 16, 2019Le concept des « Vacances Sportives » décliné pour les enfants de 6 à 15 ans enregistre une hausse significative de sa fréquentation par rapport à l’exercice antérieur. Cet été, ce sont plus de mille inscriptions qui ont ainsi été recensées par la direction du service des sports de la Ville. Profitant de l’ultime journée de l’évènementiel, l’édile d’Auxerre Guy FEREZ a rendu une visite plus que de courtoisie sur trois des sites de la manifestation.
AUXERRE : Fervent adepte de sport et amateur éclairé de la « petite reine », le président de la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre ne s’est toutefois pas risqué à tenter l’expérience du tour de piste sur cycle. Celle, pour le moins inclinée du vélodrome faite de béton, où l’accueillaient les responsables du Vélo Club d'Auxerre, et le président de l'association du Vélodrome, Gérard CLOUSEAU en tête.
Nonobstant, le maire d’Auxerre a pu apprécier l’excellence de l’initiative proposée dans le cadre du copieux programme d’animations de ces « Vacances sportives 2019 ».
L’immersion sur le vélodrome de la route de Vaux et la découverte du cyclisme sur piste (une discipline plutôt méconnue de l’enfance) représentaient un réel pôle d’intérêt.
Plusieurs dirigeants du club auxerrois encadraient une douzaine de jeunes gens devant dompter à l’aide du matériel adéquat (soit un vélo dépourvu de freins !) cet environnement complexe sur lequel ils s’essayaient d’évoluer pour la première fois.
Sous le regard scrutateur et curieux de Guy FEREZ, les jeunes pousses multiplièrent ainsi les circonvolutions à leur rythme avant de s’élever quelque peu et plus haut dans les virages aux courbes impressionnantes.
Plus loin, d’autres bambins s’affairaient avec enthousiasme sur des VTT en parcourant un circuit peu sinueux et sans aucun dénivelé. Certains ne savaient que faire de leur « monture » une fois l’exercice clôt ! Tandis qu’un petit groupe s’adonnait au tir de précision sur une cible fixe à l’aide d’une sarbacane.
Les vertus d’équilibriste de l’adepte de ski nautique…
Le premier volet de cette visite officielle qui mobilisa l’élu d’Auxerre, son directeur chargé de la culture, du sport et des évènements, Thierry CRETEUR et la responsable de la communication Aurélie LAMBERT, s’acheva ainsi tranquillement sous une température lourde. Satisfaits, les dirigeants du Vélo Club Auxerrois vaquèrent ensuite à leurs occupations pédagogiques auprès de leurs jeunes élèves, laissant la délégation institutionnelle poursuivre sa tournée.
Direction le plan d’eau de la base nautique de Vaux. Là où s’activaient les éducateurs du Motonautique Sporting de l’Yonne, sur l’atelier ski nautique. Une dizaine de gamins n’hésitèrent pas à braver leurs craintes naturelles (un sentiment ressenti pour la plupart), munis de leurs larges spatules aux pieds, avant de s’immerger dans une eau sombre à 19 °.
Malgré la tentative de maintien en équilibre grâce à une barre reliée à l’embarcation, l’exercice s’avéra beaucoup plus délicat que prévu pour se hisser hors de l’eau. Certains gamins n’éprouvèrent aucune difficulté à se mouvoir avec agilité en se tenant bien droit sur le bassin aquatique. D’autres, a contrario, eurent plus de mal à lâcher le filin les reliant au bateau dès que la boucle fut terminée ! Les parents immortalisèrent à satiété ces instants de pur bonheur.
Il ne restait alors qu’un dernier site à découvrir pour l’élu d’Auxerre et ses cadres. Proposé dans une infrastructure à la fonctionnalité remarquable, l’atelier de tir permit à une poignée de gosses de se distinguer armes au poing, mais sous le strict contrôle de leurs éducateurs membres de l’Auxerre Tir Club, en plaçant une trentaine de plombs dans une cible positionnée dix mètres face à eux.
A l’écoute, Guy FEREZ se fit expliquer dans les moindres détails les tenants et aboutissants de cette discipline qui requiert une extrême concentration. Le président de l’association, forte de ses 320 adhérents, Guy THIENPOND ne se fit pas prier de le lui fournir.
Le maire quitta le pas de tir ravi de ces explications et satisfait d’avoir pu faire de petits heureux qui n’auraient sans aucun doute jamais pratiquer ce sport…
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