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Silvana VUCIC se dévoile à l’espace MOUV’ART à Auxerre : les confidences d’une artiste qui aime se mettre à nu…
mai 30, 2022Fichtre ! Elle ne craint pas d’étaler son intimité et ses pensées artistiques, un tantinet grivoises, à la vue de tous, et dans les formes d’expression créative qui restent les siennes, la photographe plasticienne de l’Yonne, au suave prénom serbe qui évoque ses racines ancestrales. Chantre de l’érotisme « bon chic, bon genre » - ne sombrant jamais dans l’obscène ni la vulgarité mais naviguant toujours à la limite de la gentille provocation et du suggestif -, Silvana VUCIC s’effeuille sur pages d’un vieux « Larousse » interposé !
AUXERRE : Il y avait les « Cinquante nuances de Grey » aux circonvolutions livresques un brin sulfureuses ; place désormais aux « 300 confidences de Silvana », dans leurs versions les plus intimistes ! Mais, pas trop, tout de même ! Juste les épanchements créatifs d’une artiste insolite (et insolente à bien des égards) qui est bien dans son corps, et surtout bien dans sa tête. Et qui ose !
Une habituée de ces rapports à l’intime, fleurant bon l’ambiguïté et l’effervescence imaginative absolue où le « quand dira-t-on n’a plus sa place » - un grand coup de pied au c…à la fausse pudibonderie, sans pour autant tomber dans l’escarcelle du vice.
Que ce soit de la peinture enduite sur la moindre partie de son corps – le body painting dont elle est une pionnière dans la septentrionale Yonne ! – ou ses troublants clichés, composés de montages et de prises de vues photographiques additionnés, jouant avec l’ombre et la lumière autour de silhouettes dénudées, voire le galbe de jambes longilignes, la plus serbe des artistes icaunaises n’hésite jamais à lever le voile sur ses intentions…d’artiste !
De l’érotisme à l’ésotérique, il n’y a qu’un pas…
Cette fois-ci, la « belle » qui ose aussi jouer les cracheuses de feu le temps de spectacles estivaux à la nuit tombée, offre un panorama éclectique de cette poésie érotique dont elle éveille les sens. En grande prêtresse de rituels interdits ?
Il y a un côté ésotérique fortement prononcé dans ces nouvelles créations. Suspendues telles des mobiles tournoyants sur eux-mêmes, au fil d’un souffle de vie éthérée qui passe, elles prennent la forme d’illustrations, de lettres manuscrites, de réalisations calligraphiques amusantes, de dessins et esquisses coquines où l’imaginaire fait le reste, mais aussi de messages sensuels, voire très mystérieux.
L’univers de cette exposition originale s’articule en petits espaces que l’on cheminerait presque nez au vent à l’intérieur de la galerie.
S’il y a bien l’un des cinq sens qui est mis en exergue totale durant cette balade dans le moi profond de Silvana, c’est bien la vue. En haut, à côté, sur les murs, aux cimaises, au-dessus, ou en dessous : les trois cents confidences de cette « accrocheuse d’âmes par le verbe » s’étalent partout et se distillent au rythme doux, voire envoûtant de la contemplation sans fard qui se présente au visiteur.
Ici, il y a l’espace dédié aux sorcières avec ces entrelacements de balais qui vous invitent à regarder de plus près les œuvres. On y retrouve des symboles, on y aperçoit des allégories. On y observe d’étranges figurines, dessinées à qui l’on pourrait prêter existence si Silvana, la rebelle, jetait un sort. L’envoûtement de tant de choses à dire, à lire, à partager aussi sans doute fait son œuvre.
Un chemin initiatique pour retrouver notre raison d’être…
La rencontre avec l’intime pousse le curieux à se rendre à l’autre bout de la salle d’exposition de la galerie MOUV’ART, toujours à la pointe de la qualité dans ses choix artistiques. Là, se trouve un paravent à la blancheur immaculée. Une mention en barre l’accès. Interdit au moins de 18 ans et aux…cardiaques !
N’y tenant plus, les visiteurs veulent lever le voile sur ce mystère où la pudeur est retenue et pénètrent dans cet antre de la sensualité frémissante. Un nouveau voyage dans une autre dimension, où le cœur ne l’entend plus sur la raison ou l’inverse. L’humour, lui, s’invite à outrance avec désinvolture y compris sur les dessins. Il suffit d’en apprécier l’une des œuvres, faisant référence aux légendaires personnages américains, « Bonnie and Clyde » pour comprendre. Tiens, tiens, l’air sulfureux interprété jadis (1968) par Brigitte BARDOT, incarnation absolue de la femme fatale, et du ténébreux, voire irrévérencieux, Serge GAINSBOURG, aurait servi de source inspiratrice à la troublante Silvana ?
« Mon cœur a parlé, explique l’artiste, je désire toucher le vôtre ! ». A l’aide de quelques confidences – en réalité, il y en a plus de trois cents ! – servies en tranche sur d’étranges supports que sont les feuilles arrachées d’un vieux dictionnaire « Larousse » devenu inutile, Silvana VUCIC pousse les retranchements d’un dialogue espéré entre son public (ses aficionados sont nombreux sur la toile) et elle-même.
Créant au passage un nouvel univers entre l’irréel et le réel, l’utopie et la transgression, l’introspection et la psychologie. La sensualité et l’intimité, enfin. Le désir et le plaisir. La vraie raison d’être de notre parcours terrestre, en somme, non ?
En savoir plus :
« Elle était une fois…300 confidences » de Silvana VUCIC.
Galerie MOUV’ART
2 Rue de l’Yonne à Auxerre
Exposition jusqu’au 05 juin 2022.
Une nocturne sera proposée ce vendredi 03 juin de 16 h à 22 heures.
Entrée gratuite, exposition-vente.
Thierry BRET
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L’emblématique coach de l’AJ Auxerre, victorieuse de l’AS Saint-Etienne au terme d’une rencontre à suspense qui ne s’est achevée que tard dans la soirée dominicale par la sacro-sainte séance des tirs au but, a été longuement ovationné sous un tonnerre d’applaudissements dans la cour ensoleillée de l’Abbaye Saint-Germain. L’occasion pour le maire Crescent MARAULT de lui passer la médaille de la Ville autour du cou…
AUXERRE : La casquette à l’estampille de l’AJA bien rivée sur la tête, sans doute un chewing-gum collé au palais afin de mieux le mâcher, Jean-Marc FURLAN, l’air fringuant et ultra décontracté malgré une nuit écourtée par l’évènement footballistique de la saison, a profité des rayons de soleil matinaux ce lundi matin pour se voir remettre, ainsi que la totalité des joueurs et du staff de l’AJ Auxerre, la médaille de la Ville.
La cérémonie où le protocole fleurait bon l’esprit d’initiative cocardière et l’humour bon enfant se déroulait dans la cour de l’Abbaye Saint-Germain, qui n’était pourtant pas pavoisée aux couleurs du club blanc et bleu. Dommage ! Cela aurait donné une ambiance de théâtralisation encore plus importante à ce moment fort de la vie sportive de notre territoire où officiaient les élus auxerrois, Crescent MARAULT, en tête, accompagné dans cet exercice oratoire par Hicham EL MEHDI, en charge des Sports, et Sébastien DOLOZILEK, adjoint à la Sécurité et à la Tranquillité Publique, qui micro en main, assurait le rôle d’animateur, lors de la remise de médailles aux nouveaux promus en Ligue 1.
Une dynamique collective synonyme de résultats…
Comme à son habitude, Jean-Marc FURLAN, le « monsieur remontée » du football hexagonal – il en est à sa cinquième accession de Ligue 2 en Ligue 1 après les expériences réussies de Brest et de Troyes – évoqua dans un large sourire son émotion intense au coup de sifflet final, soit après le dernier tir au but d’un joueur « Vert » qui devait condamner l’ASSE au purgatoire. Et sans doute dans les limbes de l’Enfer, pour un sacré bout de temps, au vu de la pitoyable démonstration de force de supporters déçus qui envahirent la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, munis de fumigènes et de feux d’artifice balancés au grand dam des forces de l’ordre vers la tribune des officiels. On ne doute pas que les sanctions de la Ligue professionnelle seront terribles…
Puis, se saisissant du micro, l’ancien défenseur de Bordeaux, reconverti depuis avec brio comme entraîneur, devait saluer et remercier le staff du club et l’ensemble de ses joueurs.
« Pour arriver à ce résultat, devait-il ajouter, il faut créer une dynamique collective très importante. Le système de jeu doit être mis en place et être respecté. Les joueurs ont eu du cran hier soir, avec du courage… ».
L’émotion à fleur de peau et le souvenir de ses parents…
En vingt-cinq années de coaching, devait-il souligner un instant plus tard, « c’est la première fois que j’ai vécu autant d’enthousiasme et d’engouement au cours de ces deux derniers mois… ».
On sent poindre l’émotion à fleur de peau – l’endroit de la cérémonie matinale, l’Abbaye Saint-Germain lui évoque le souvenir de ses parents -, avant que n’apparaisse sur son visage ce sourire franc qui met un terme définitif à cette prise de parole impromptue.
Lui glissant quelques mots de sympathie, avant qu’ils ne se donnent l’accolade, Crescent MARAULT aura eu le temps de passer au-delà la casquette la médaille de la Ville, sous un flot d’applaudissements nourris. Parce que Jean-Marc FURLAN et sa patte personnelle qu’il a su apporter à l’AJ Auxerre le méritent amplement…
Thierry BRET
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La semaine par monts et par mots…on se prend à rêver pour un retour de l’AJ Auxerre parmi l’élite
mai 28, 2022Allez encore un petit effort pour la bande à Jean-Marc FURLAN. Le coach auxerrois a su trouver les mots justes durant la mi-temps pour remobiliser ses troupes avant la rencontre à couperet de ce dimanche. L’espoir est entretenu et les fidèles supporters du club auxerrois se prennent à rêver. Pourvu que ce moment onirique ne se transforme pas en cauchemar au soir du 29 mai…
BILLET
Lundi
En voilà une idée qu’elle est bonne ! A Grenoble, le rigorisme politico-religieux a eu raison des règles communes et le maire a tranché. Le port du burkini est désormais autorisé dans les piscines municipales de la ville, ainsi que les seins nus. Impossible d’émettre le moindre début de critique visant la première décision sans être taxé d’islamophobie, impensable d’approuver la seconde sans être catalogué de pervers libidineux phallocrate ! Les indécis pourront toujours miser sur un éventuel concours à venir de burkinis mouillés…
Mardi
Il y a tout juste 31 ans à deux jours près, François MITTERRAND nommait pour la première fois de l’histoire une femme Premier ministre en la personne d’Edith CRESSON. A peine installée, celle-ci dut faire face à un flot d’injures plus sexistes les unes que les autres. Surnommée « la Pompadour » par la droite de l’époque, et « Amabotte » dans le « Bébête Show », l’émission satirique qui faisait alors les beaux jours de TF1 où elle apparaissait en panthère lascive se lovant contre son « Kermitterrand » favori, elle devint très vite la cible de la FNSEA. Le président d’alors du syndicat majoritaire agricole, Raymond LACOMBE, n’hésitant pas à déclarer le jour de sa nomination : « on voit le mépris dans lequel le Président de la République tient l’agriculture puisqu’il a nommé une femme à ce poste… ». No comment ! L’on espère simplement que sa présidente actuelle, Christiane LAMBERT, jugera sur les faits et seulement sur les faits, Elisabeth BORNE, nommée ce jour à Matignon à la suite de Jean CASTEX.
Mercredi
Candidat aux législatives dans la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL présentait hier à la presse ses deux colistiers sur le département. L’occasion pour le porte-parole du Rassemblement National, de formuler ce satisfecit : « moi j’ai beaucoup de défauts, sauf que je peux tout faire à la fois, être sur les vide-greniers et sur « CNews »… ». Une présence médiatique qui n’est pas du goût de tous, à en croire les propos tenus quelques jours auparavant par son adversaire principale sur la circonscription, Michèle CROUZET, dénonçant sans le nommer, ces « personnalités qui n’habitent pas le département et passent leur temps derrière les plateaux TV… ». Ambiance, ambiance… !
Jeudi
Mais qui donc peut en vouloir à ce point au magasin situé en face de cette enseigne commerciale de la rue du Temple à Auxerre, pour voir affiché ce cinglant conseil… ? Une chose est certaine : si Emmanuel MACRON a déclaré un jour qu’il suffisait de traverser la rue pour trouver un travail, nul besoin d’aller plus loin pour y rencontrer son pire ennemi !
Vendredi
Au terme d’un match d’anthologie, l’AJA a sorti Sochaux aux penalties dans sa course pour un retour en Ligue 1. Il lui faudra encore pour cela sortir victorieuse des matchs de barrage qui l’opposeront à l’AS Saint-Etienne. Ce supporter croisé dans les allées du parc de l’Arbre-Sec vise déjà plus haut semble-t-il et a déjà décerné le ballon d’or 2022 aux Bourguignons !
Samedi
Le maire d’Auxerre a semble-t-il gravi un échelon supplémentaire quant à sa notoriété si l’on en juge par cette affiche placardée dans les rues par de zélés détracteurs, où il partage ni plus ni moins la vedette avec le président de la République « himself » ! Pour ce qui est du jeu de mot sur son patronyme, il lui faudra sans doute beaucoup d’humour pour en apprécier le sens…
Dimanche
C’était ce dimanche le grand retour sur les quais auxerrois, de « Fleurs de vigne » après quatre ans d’absence pour cause de COVID. L’occasion pour les confréries viticoles du département de défiler dans un quartier jadis dévolu au vin et à sa commercialisation, comme ici, devant la Maison du Coche-d’Eau, édifiée au XVI siècle, qui conserve la mémoire de ce bateau qui transportait depuis Auxerre, hommes et marchandises jusqu’à Paris. Comme un clin d’œil et un salut fraternel à leurs lointains ancêtres, dont les vins devinrent rapidement des incontournables des meilleures tables parisiennes et de la cour royale !
Dominique BERNERD
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Le Graal de la Ligue 1 dans le viseur de l’AJA : Jean-Marc FURLAN garde sa force tranquille avant d’accueillir l’ASSE
mai 25, 2022Prise de la température, à vingt-quatre heures de la première des deux confrontations qui opposera dès jeudi le dix-huitième de Ligue 1, l’Association Sportive de Saint-Etienne, au troisième de Ligue 2, l’AJ Auxerre. Voilà à quoi servait l’antépénultième conférence de presse de la saison, un exercice où le coach auxerrois à la fameuse casquette rivée sur la tête, Jean-Marc FURLAN, excelle. Que les supporters du club icaunais soient rassurés : « le moral est bon et tout va bien ! ».
AUXERRE : L’échéance a beau être hyper importante pour l’avenir du club bourguignon – son accession parmi l’élite après dix ans de purgatoire et d’attente -, Jean-Marc FURLAN ne déroge jamais à son attitude habituelle en conférence de presse : arborer un large sourire avant que ne démarre la prise de parole et plaisanter comme un gamin fier de ses blagues afin de détendre l’atmosphère.
Pourtant, cela ne l’empêchera nullement de parler technique et de stratégie avec beaucoup de sérieux en pesant chacun des mots employés, d’évoquer le plan de bataille mis en exergue afin que ses protégés soient le plus compétitif possible avant de se lancer dans le grand bain.
Lui, des remontées en Ligue 1, il en a déjà quelques-unes dans sa besace. Avec Brest ou aux côtés de Troyes. Mais, là, ce qu’il vit au contact du public en liesse de l’Abbé Deschamps depuis plusieurs semaines, c’est totalement différent. Il l’avoue lui-même, entre deux commentaires qui encensent la gloire passée de l’équipe adverse, les « Verts » de la prestigieuse Saint-Etienne, ce n’est pas pareil.
A Auxerre, la passion du football se vit à fond, se respire par le moindre des pores, presque en communion.
Moins de tension pour le coach que face à Amiens ou à Sochaux…
« On entend cela toute la journée depuis bientôt dix ans, lâche-t-il un brin amusé devant le micro du pupitre où il dévoile ses derniers états d’âme d’entraîneur avant le rendez-vous du jour J, les Auxerrois veulent que le club fétiche accède à la Ligue 1. Ici, c’est juste fantastique, l’enthousiasme et la joie des supporters… ».
Donc, à l’occasion de ce double rendez-vous, en aller et retour à l’extérieur – la VAR sera requise, tout comme le but valant double -, Jean-Marc FURLAN ne veut pas décevoir ce public de fidèles. Sans trop le marteler, mais cela on le savait sans même lui poser la question, tout sera mis en œuvre pour que les Auxerrois soient au top durant ce long week-end de l’Ascension, qui pourrait se clore par une accession !
L’état des lieux à H-24 est simple : le groupe de titulaires, les tombeurs du FC Sochaux, sera au complet. Donc, tout va bien ! Le coach, lui-même, offre le visage d’une sérénité tranquille à ses interlocuteurs médiatiques. « J’aborde cette rencontre avec beaucoup moins de tension que face à Amiens ou à Sochaux, explique-t-il, les joueurs ont réalisé quelque chose d’exceptionnel cette saison. Leur progression est constante depuis deux ans. Je suis plus détendu avec ce match contre le dix-huitième de Ligue 1 que durant les trente premières journées du championnat ! ».
Jean-Marc FURLAN incarnerait-il une nouvelle forme de force tranquille ?
En tout cas, vu de l’extérieur, l’attitude est rassurante et ne peut que mettre en confiance des joueurs qui n’en manquent pas, visiblement.
Bon, c’est sûr, le coach de l’AJA aurait préféré une qualification directe en Ligue 1, en terminant à l’une des deux premières places du classement. Mais, Toulouse et Ajaccio en ont décidé autrement !
Face à de tels adversaires que sont Saint-Etienne (même si la saison aura été particulièrement chaotique), Auxerre ne se livrera à aucun calcul, avant d’aborder ces deux rencontres. L’idéal est de gagner à domicile, dès ce jeudi en fin d’après-midi, et avec la manière si possible, avant de se rendre dimanche dans le « Chaudron » de Geoffroy-Guichard pour y préserver le résultat. Un scénario plausible ?
« Il faut être capable de transcender les joueurs et d’être sur une réelle dynamique de victoire tout en respectant le protocole de jeu propre à notre projet. Celui-ci doit être solide et il ne faut surtout pas rentrer dans des détails de calculs… ». Un trop aléatoire au goût de Jean-Marc FURLAN, plus enclin à déjouer les pièges tendus par les lois du jeu !
Mais, pour le coach, l’abord de ce match repose sur la motivation de ses joueurs qui doivent être capables de gagner à domicile un adversaire même coriace avant de confirmer trois jours plus tard à l’extérieur. L’équation n’est guère aisée, sur le papier, mais l’apport du mental sera de toute façon prédominant dans cette rencontre à vivre comme une finale.
Que les aficionados de l’AJA se rassurent : de l’avis de Jean-Marc FURLAN, les fondations du groupe qu’il dirige sont solides avant cette rencontre de barrage. Pour autant, sont-elles suffisantes pour accéder à la Ligue 1 ?
Sourires du coach qui répond par une pirouette où il évoque la qualité de la cohésion du groupe et l’excellente dynamique qui y règne. « Mais, pour le reste, ajoute-t-il plus sérieusement, il faut encore du travail ».
Un travail répété encore et encore lors des ultimes séances d’entraînement avant que ne se déroule enfin le premier des deux rounds pouvant donner le trousseau de clés, qui mène au paradis. Ce n’est plus qu’une histoire d’heures, désormais…
Thierry BRET
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Voici le temps du joli mois de mai ! Celui qui sourit, entre autres, au nouvel homme fort de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté. Le digne successeur du presque « éternel », Bruno DUCHESNE, aujourd’hui parti vers des aventures, synonymes de retraite de l’activité bancaire, après neuf années de présence dijonnaise. Installé dans la chaire directionnelle de l’établissement mutualiste régional depuis le 03 mai 2021, Jean-Paul JULIA a donné sa toute première conférence de presse, le vendredi 13 mai. Pas de quoi rendre superstitieux ce natif du 05 mai !
QUETIGNY (Côte d’Or) : Profondément humaniste, le successeur de Bruno DUCHESNE, à la tête de l’un des réseaux bancaires incontournables de notre territoire régional ? A n’en pas douter, outre mesure ! Et ce, dès les premières paroles que ce tout jeune quinquagénaire à la tête bien remplie – il est diplômé de l’IRA et de l’ENA - et au look de sportif dynamique aient prononcé.
L’occasion lui en a été donnée lors d’une conférence de presse, accueillie dans le saint des saints de ce temple de l’investissement, de l’épargne et de la finance que représente le siège social de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté (et des Pays de l’Ain – il ne faut jamais l’omettre ! -), situé à la périphérie est de la capitale des ducs de Bourgogne.
Un exercice finement ciselé au plan organisationnel par le service communication qui sait très bien faire les choses. Dans les règles de l’art, avec dossier de presse, communiqués abondamment garnis d’informations et slides à profusion, afin que les béotiens épistolaires de l’art monétaire ne se perdent pas en route dans des dédales intellectuels qu’ils ne maîtriseraient pas !
Côté chiffres, il n’y a pas photo !
De sages précautions, il est vrai, pour mieux cerner et appréhender la stratégie au cordeau de cette entreprise bancaire, poids lourd agissant au cœur de notre environnement économique. Et, excusez du peu, mais il est des chiffres qui sont déjà révélateurs de la puissance et du rôle immuables d’une entreprise dans sa zone d’influence : son PNB (Produit net bancaire) et son résultat net.
Dans le cas présent, il n’y a pas photo ! La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté présente des données affriolantes dont beaucoup d’entrepreneurs, voire de collectivités, aimeraient pouvoir se vanter au quotidien au détour d’une conversation, gougère et Kir royal à la main !
Ici, le PNB s’élève à 395 millions d’euros pour un résultat net de 86 millions d’euros. Cela parle pour les esthètes des comptes rondement menés. En sus, il faut savoir que cet argent est réinvesti sur le territoire ; celui où, via ces neuf départements, la banque mutualiste agit au service de la proximité, pour le bien des citoyens, collectivités et entreprises.
La cible à privilégier : l’humain et la satisfaction de la clientèle…
Mais, au-delà des chiffres, Jean-Paul JULIA s’intéresse à une toute autre priorité. L’humain, nous y revoilà ! A la limite d’un fil d’Ariane où se mêleraient en étroite complémentarité le perfectionnisme des offres et services à proposer au quotidien à la clientèle selon leur envie de praticité, et un sens aigu du relationnel, visant à satisfaire celles et ceux de ces clients (particuliers, collectivités, décideurs économiques) qui fréquentent les vitrines commerciales de la grande maison. Dont certains, par ailleurs, sont parfois sociétaires, selon les usages propres au mutualisme.
L’humain, ce facteur relationnel ô combien stratégique pour une entreprise de services. N’avait-il pas adressé à l’ensemble de ses collaborateurs (1 835 personnes) dès sa prise de fonction ces quelques lignes qui en disaient long sur sa capacité à placer la clientèle au cœur de tout l’édifice : « Nous allons continuer d’assurer l’accompagnement de nos clients et le développement de notre territoire dans le respect de nos valeurs mutualistes, auxquelles je suis particulièrement attaché… ».
Côté chiffre et objectif, cela se traduit de la manière suivante : l’adoption d’un plan stratégique validé par le conseil d’administration où la RSE, la formation des collaborateurs et le développement de l’excellence dans sa manière d’être, tant en interne qu’à l’externe dans la relation à l’autre avec la clientèle, se muera en une nette progression du nombre de sociétaires et clients à horizon 2024. Soit, dans le concret arithmétique, dépasser la barre des 720 000 clients en Bourgogne Franche-Comté et Pays de l’Ain !
Un dirigeant désireux de voir son établissement proche du terrain…
La veille de cet exercice oratoire où Jean-Paul JULIA s’est avéré très pédagogue avec ses auditeurs pour décortiquer au mieux toutes les aspérités de la conjoncture économique ambiante se tenait l’assemblée générale annuelle de l’établissement à Vesoul. Il a eu, à maintes reprises, l’opportunité de prendre le pouls de ces sociétaires pour certains fidèles d’entre les fidèles depuis quatre décennies devant lesquels il a réaffirmé la présence à leurs côtés de la banque.
« C’est dans notre culture, expliqua-t-il, de toujours essayer de comprendre, de proposer davantage de tolérance pour répondre à toutes les attentes… ». Un message sans aucune ambiguïté, adressé aussi bien à la clientèle de particuliers que celle de l’entrepreneuriat et des collectivités.
Ce cercle vertueux de l’humanisme à tout crin se décline aussi avec la présence importante des agences commerciales. Un maillage territorial que la Banque Populaire BPBFC met en exergue dans sa balance relationnelle avec ses prospects et ses clients, disposant en effet à date de 180 points de vente.
« Certes, ajoute Jean-Paul JULIA, quelques-unes de ces agences vont être fermées à terme pour d’évidentes raisons démographiques. Mais, d’autres vont se créer. Notre stratégie, toutefois, est de ne pas fermer d’agences sur notre territoire… ».
Le terme de cette conférence de presse arrive à grands pas. A l’aise, avec le verbe comme avec la maîtrise de ses arguments, Jean-Paul JULIA clôt l’exercice en laissant in fine une très bonne impression.
Celle d’un acteur économique de haute volée (il a exercé ses talents au FMI, à la Banque Mondiale, au CIRI ou au ministère des Finances ainsi qu’à la BRED où il gérait le portefeuille Grands Comptes) qui tombe à pic, grâce à sa nomination en Bourgogne Franche-Comté (et les Pays de l’Ain !), pour tirer à sa manière ce territoire vers le haut ! Personne ne s’en plaindra…
Thierry BRET
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