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Claude VAUCOULOUX prêt à revêtir son habit de lumière pour éclairer le monde de l’entrepreneuriat…
octobre 23, 2019Il y pense déjà ! Parce que ce rendez-vous représente à ses yeux une remarquable opportunité de lancer de manière idéale la nouvelle année et de présenter les grandes lignes directrices des douze prochains mois. L’évènement animé par le délégué général de l’UIMM et du MEDEF de l’Yonne se prépare déjà dans les alcôves effervescentes de la Maison de l’entreprise. Le 23 janvier 2020, le sérail économique icaunais ne manquera sous aucun prétexte ces échanges de vœux célébrés autour d’un rituel cérémonial de qualité en présence d’un invité de référence…
AUXERRE: Il est encore trop tôt pour connaître le patronyme et, de facto l’identité sociale, de la future personnalité qui apportera sa solide caution à l’un des premiers évènements économiques de l’année 2020.
Même si les choses sont d’ores et déjà actées, voire les modalités pratico-pratiques bien arrêtées, rien n’a filtré ou presque lors de l’annonce faite par le délégué général de la Maison de l’Entreprise de l’Yonne, Claude VAUCOULOUX, ce mercredi 23 octobre de la reconduction évidente de l’un des événementiels les plus courus par la caste économique régionale : la célébration des vœux.
Il est vrai que la prise de fonction de ce haut défenseur des droits et valeurs de l’entrepreneuriat sur notre territoire en 2013 aura coïncidé avec un déroulé successif de séances de vœux pour le moins exceptionnelles. Et de très belle facture quant à la qualité d’intervenants au pédigrée rare.
L’évènement est prisé chaque année par les développeurs de projets qui y ont leurs habitudes. Notamment celle de pouvoir applaudir et disserter, deux heures durant, avec une figure emblématique de notre univers sociétal grâce à un débat public que Claude VAUCOULOUX anime avec élégance et ce zeste d’humour qui le caractérise si bien.
Luc FERRY, Elie COHEN, Christophe BARBIER…ces pointures et exégètes dans leur domaine de prédilection n’ont jamais refusé de prendre part à ce rendez-vous intellectuel riche et passionnant, conçu dans le grand amphithéâtre plein comme un œuf avec ses deux cent-cinquante spectateurs.
Une thématique qui placera le chef d’entreprise au cœur des préoccupations…
La prochaine édition de cette animation dont il est judicieux d’ores et déjà de biffer la date sur son agenda ne devrait pas déroger à la règle.
Si le nom de la vedette « américaine » n’a pas encore été divulgué bien qu’elle ait accepté de se rendre à Auxerre, une chose semble un peu plus claire dans les esprits autour de la thématique retenue.
La place du chef d’entreprise dans le contexte environnement actuel prendra ici toute sa dimension. Le conférencier s’en inspirera pour lancer ses arguments, avant de pouvoir en débattre et les confronter avec le public.
Comme à l’accoutumée, la soirée des vœux, assortie d’un cocktail, se déroulera, certes, sous l’égide de la Maison de l’Entreprise mais elle y englobera la présence de l’UIMM, le MEDEF, le Pôle Formation 58/89 et la Fédération départementale du bâtiment de l’Yonne.
« C’est toujours une véritable joie de recevoir 250 entrepreneurs dans le cadre de ce moment privilégié, confie Claude VAUCOULOUX, nos équipes qui concoctent cet évènement sont fières de travailler en connivence avec ces divers acteurs dans la proximité et permettre à celles et ceux qui entreprennent de se retrouver le temps d’un échange tout en s’interrogeant… ».
Preuve, une fois de plus, que la Maison de l’Entreprise de l’Yonne possède cette foi inébranlable de vouloir vivre avec un grand V et partager ces grands moments de pur bonheur intellectuel et relationnel avec autrui. Vivement janvier prochain !
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Le site de GERMIGNY devrait être opérationnel en 2020 : CERES a le vent en poupe pour promouvoir le gaz propre…
octobre 21, 2019Intervention remarquée lors du dîner de gala, proposé par le réseau Entreprendre à Auxerre en milieu de semaine dernière. Celle d’un jeune dirigeant de société, Maxime VIAUT, dont le projet CERES (Centrale d’énergie renouvelable écologique et solidaire) prend forme à Germigny avec les bases d’une première unité. Expert de la méthanisation de déchets organiques depuis une quinzaine d’années, cet ingénieur agronome entend bien apporter sa pierre à l’édifice de la transition énergétique dans le microcosme icaunais. Avant de conquérir l’Hexagone. Explications…
AUXERRE : Fruit d’une réflexion parfaitement mûrie il y a deux ans à peine, le projet CERES arrive à mi-parcours de sa conceptualisation définitive aux dires de son instigateur, Maxime VIAUT.
Alors que son usine de méthanisation est en phase de construction à quelques kilomètres de Saint-Florentin, le porteur de projet a précisé devant un parterre d’une quarantaine d’entrepreneurs réunis par le réseau Entreprendre que le bio-méthane y sera injecté dès le début de 2020.
L’objectif de la SAS est de promouvoir très largement cette énergie propre, issue de la transformation des cultures agricoles, dans le but de baisser l’empreinte écologique totale.
Soutenue depuis 2006 par l’Etat, la filière enregistre un bel essor depuis plusieurs années. En l’espace de quinze ans, ce sont plus de cinq cents centrales de méthanisation qui ont ainsi éclos à travers l’Hexagone.
Toutefois, les chiffres sont à relativiser car ils demeurent encore faibles et très éloignés de la réalité que connaissent depuis longtemps nos voisins allemands. Ils ont déjà installé plus de dix mille centrales de méthanisation !
Mais, qu’importe ! Le souhait de Maxime VIAUT est précisément de pouvoir développer autant que se peut des structures analogues à CERES dans la majeure partie de l’Hexagone, Yonne et Bourgogne Franche-Comté comprises.
Un projet bénéficiant de précieux auxiliaires…
Le jeune entrepreneur ne s’aventure à la légère sur ce chemin. Le projet a été créé en lien avec plusieurs partenaires issus de l’agriculture locale. Cette alliance favorisera la production du biogaz qui sera ensuite injecté dans le réseau de GRDF.
Son rapprochement avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, mais aussi les pouvoirs publics et surtout le réseau Entreprendre lui aura donné des ailes. Cornaqué par l’un des stratèges de cette structure, l’expérimenté Alain BOUNON, le dirigeant de la SAS a pu faire une formation de cédant repreneur d’affaires profitables pour parfaire ses connaissances en matière de gestion.
Au passage, il aura pu glaner auprès d’une douzaine de chefs d’entreprise, membres du réseau bourguignon, de précieux renseignements lui permettant de garder le cap et de conserver toute l’humilité requise pour mener à terme la feuille de route.
Sa rencontre avec Christophe CHARBONNIER, patron de la société de transport PICQ ET CHARBONNIER, aura été déterminante à plus d’un titre.
Ce dernier est déjà très investi dans l’approche de la transition énergétique des poids lourds, de la mobilité et de la sauvegarde de l’environnement. Avec son appui (Christophe est associé au projet), Maxime VIAUT a espoir de développer à brève échéance une filière de biocarburant spécifique pour alimenter les camions.
D’autres soutiens, et de taille, sont déjà dans les starting-blocks : TOTAL, ENGIE, AIR LIQUIDE, GRDF/GRT.
Pour produire ce gaz, CERES mobilise environ 700 hectares de terrain et, nous l’avons dit, une vingtaine d’agriculteurs, inféodés au concept. Séduits, ils ne pouvaient que répondre par l’affirmative devant l’ingéniosité de ce programme, similaire au commerce équitable, et réalisé en circuit-court. Cette opportunité heureuse représente à leur échelle de pouvoir valoriser leurs terres à faibles rendements. Tous les ingrédients sont donc réunis pour couronner de succès ce concept CERES qui devrait faire parler de lui dans les mois à venir…
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Le public plébiscite SAUREA : leur moteur solaire reçoit un coup de cœur aux Prix Start-up EDF PULSE 2019…
octobre 19, 2019Un chèque de 50 000 euros dans la besace. Et surtout une campagne de communication à la clé, prise en charge à 100 % par le groupe EDF afin de vanter les mérites de la start-up auxerroise dans son cœur de cible : le domaine du bien-être connecté, du travail 4.0 et des territoires durables. Voilà l’excellente nouvelle qui est tombée au soir du 16 octobre à Paris pour Isabelle GALLET-COTY, lorsque cette dernière, présidente de l’entité, s’est vue offrir l’une des distinctions de la 6ème édition des Prix EDF PULSE 2019 devant le numéro un de l’énergéticien mondial. Elle n’est pas belle la vie ?
PARIS : On le savait déjà depuis quelques semaines, l’entreprise de l’Yonne avait obtenu un premier sésame : le droit de participer à la sélection officielle de ce challenge national annuel. Rejoignant ainsi la douzaine de finalistes qui pouvaient prétendre remporter l’édition 2019 dans la catégorie « Territoires durables » d’un défi porté par EDF.
Plus de 330 candidatures avaient été enregistrées de par l’Hexagone pour concourir dans l’une des trois épreuves existantes. Objectif avoué de l’initiative soutenue par l’acteur majeur de la transition énergétique : la mise en lumière des start-up françaises, voire européennes, qui favorisent à grand renfort d’innovations le développement de nouveaux usages électriques.
Il aura fallu quelques semaines d’évaluation pour que des comités d’expert de l’innovation internes et externes au groupe EDF examinent un par un et avec beaucoup de minutie les dossiers des douze start-up retenues pour disputer la phase finale.
Informée de sa sélection, l’équipe de SAUREA croisa les doigts pour recevoir le maximum de suffrages de la part du grand public, sollicité par les réseaux sociaux, et devant se prononcer sur la pertinence de ce projet.
En cas de vote positif, le jeu en valait vraiment la chandelle puisque chacun des lauréats se voyait gratifier d’une campagne de communication réalisée dans les règles de l’art par des professionnels. Une dotation financière alléchante apportait du beurre dans les épinards. En l’occurrence 50 000 euros pour le coup de cœur (comparable à un sérieux coup de pouce) impulsé par le public !
Une cérémonie présidée par le numéro un du groupe EDF…
Le 16 octobre, entourée des siens et de son époux, Gilles, qui est aussi l’une des têtes pensantes de la structure entrepreneuriale en sa qualité de directeur technique, Isabelle GALLET-COTY, PDG de la structure icaunaise, gravissait les marches menant à l’immense scène pour y recevoir son prix. Sous les applaudissements nourris de l’état-major du groupe EDF et de son président-directeur général, Jean-Bernard LEVY.
Particulièrement adapté aux sites isolés et aux climats sévères, le moteur imaginé par le père de Gilles, Alain, et multi-breveté depuis présente des caractéristiques ultra résistantes à son utilisation.
L’appareil a eu aussi son moment de gloire lors des récentes Rencontres industrielles régionales de Bourgogne Franche-Comté (RIDY) lors de la visite à Auxerre de la présidente de la Région, Marie-Guite DUFAY. Suscitant un vif intérêt de l’élue régionale dont on connaît l’appétence pour tout ce qui touche de près ou de loin à la transition énergétique.
Quant au défi relevé par SAUREA, il est de fiabiliser les installations solaires motorisées dans les zones à fort ensoleillement grâce à ce moteur auto-commuté qui convertit directement l’énergie solaire en énergie mécanique.
Dans l’absolu, l’énergie développée est équivalente à celle d’une femme qui actionne une pompe manuelle. Le moteur assure une pérennité d’usage dans les pays défavorisés, en site isolé car sans maintenance pendant une durée de vingt ans. Fiable et durable, ce processus peu coûteux (environ 3 000 euros) présente, on l’aura compris, un impact environnemental faible.
Depuis le mois de juin, SAUREA commercialise ce produit, qualifié de révolutionnaire auprès d’ONG et de fondations qui développement des zones de captage des eaux au cœur de l’Afrique. Toutefois, d’autres emplois sont d’ores et déjà envisagés à partir de ce concept technologique très poussé : les systèmes de ventilation, d’arrosage, d’humidification,…
Bénéficiant des largesses financières d’investisseurs (une coquette enveloppe de 300 000 euros obtenue en 2018), SAUREA devrait procéder à une nouvelle levée de capitaux dès la saison prochaine. Toujours pour accroître ses perspectives de développement.
L’apport de ces cinquante mille euros supplémentaires est loin d’être négligeable. A l’instar de la campagne promotionnelle qui découle de ce Prix 2019. Quant à l’appui du groupe EDF, très intéressé par la démarche technologique dans laquelle s’est précipitée la start-up auxerroise, il est bien réel.
Surfant sur la vague du succès depuis trois ans, date de sa création, on devrait entendre parler de SAUREA à brève échéance…
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Le maire d’Auxerre tente la passe de quatre pour proroger son mandat : Guy FEREZ siffle la fin de la récréation…
octobre 18, 2019Sans se réclamer ni d’un parti – il a rompu les amarres avec le bateau socialiste en juin – ni d’un quelconque mouvement politique, l’édile de la capitale de l’Yonne, en poste depuis 2001, s’est donc officiellement déclaré candidat à sa propre succession ce vendredi 18 octobre. Juste à la veille des vacances de la Toussaint, enterrant ainsi les vaines illusions de celles et ceux de ses contradicteurs qui ne croyaient pas en la pugnacité et le volontarisme de l’actuel président de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois. C’est donc sans étiquette, mais avec 60 % de colistiers, néophytes dans la gestion d’une collectivité, que Guy FEREZ entend décrocher un nouvel accessit le 22 mars prochain. Tirant un trait définitif sur un secret de Polichinelle qui n’en était finalement pas un !
AUXERRE : « Je suis candidat à ma succession ». Le propos liminaire aura permis d’ôter d’entrée de jeu le moindre doute qui pouvait encore subsister sur les réelles intentions du maire d’Auxerre. Et sur son désir de repartir en campagne en vue d’une quatrième victoire.
Se mettant en scène, aux côtés de quelques-uns de ses colistiers, une garde rapprochée quasi prétorienne, où figuraient, parité oblige, les élues Isabelle POIFOL-FERREIRA et Elodie ROY (Radical), ainsi que deux jeunes pousses du sérail politique en devenir, Mathieu DEBAIN (LREM, représentant Renaissance - AGIR La Droite constructive et le MoDem) et Mani CAMBEFORT (PS), Guy FEREZ n’aura pas tergiversé très longtemps avant de clarifier la situation au cours de la conférence de presse accordée dans l’antre du Silex.
Celle-ci a le mérite d’être d’une rare limpidité. L’actuel édile de la ville phare de l’Yonne se lance à la conquête d’un nouveau sésame. Un bâton de maréchal électoral qui le prolongerait de six années supplémentaires dans le fauteuil de maire. Une déclaration emplie de solennité aux antipodes d’une réelle surprise, en vérité. N’en déplaise aux férus de suspense et autres adorateurs d’Alfred HITCHCOK !
Même s’il s’était tu sur le sujet depuis le début de l’année, balayant d’un revers de la main toute allusion directe à ce scrutin ô combien capital pour notre ville, Guy FEREZ mûrissait patiemment son projet en prenant soin de vérifier, tel un contrôleur de gestion, la pertinence de son envie. Et de ses capacités à rassembler.
Alors que bon nombre de ses adversaires s’extrayaient avec plus ou moins de bonheur des starting-blocks de cette compétition digne d’une course d’endurance dès le premier trimestre, lui, en renard des surfaces à qui on ne la fait plus, minimisait les choses, se contentant de regarder gesticuler à cor et à cri les prétendants à sa succession.
La liste et le projet seront dévoilés le 18 janvier prochain…
Désormais, avec l’officialisation de sa candidature, Guy FEREZ remet les pendules à l’heure. Avec la précision rigoriste d’un horloger helvétique ! Coupant court à toutes les supputations qui ont pu secouer le microcosme politique local au fil de ces derniers mois.
Le message adressé à la concurrence est, on ne peut plus clair en somme : l’élu de l’Yonne a décidé de siffler la fin de la récréation et de signifier sa présence haut et fort à l’ensemble des prétendants qui devront composer avec.
Se qualifiant d’homme d’ouverture – il a favorisé l’accès à son équipe municipale dès 2008 à des obédiences politiques qui n’étaient pas forcément les siennes -, Guy FEREZ prône plus que jamais le rassemblement et la polyvalence des horizons idéologiques.
Sachant que les négociations sont closes dans l’arbitrage des répartitions des premiers rôles. Bref, le chef d’orchestre tient fermement la baguette. Il entend faire jouer une partition identique à toutes celles et ceux qui vont le rejoindre dans la constitution de ce « philharmonique » municipal, à l’écoute et au service des Auxerrois.
Toutefois, la liste n’aura pas été dévoilée lors de ce rendez-vous avec les médias. Elle ne sera connue qu’en date symbolique du 18 janvier, début de la campagne officielle.
L’incarnation d’une stratégie profitable à la ville…
On sait, que plusieurs personnalités devraient s’exprimer dans les prochains jours pour annoncer leur soutien au candidat-maire. Quant au rajeunissement et l’intégration de nouveaux visages, ils constituent l’originalité de cette équipe qui ira se soumettre aux votes des Auxerrois, au mois de mars 2020. Avec 60 % de nouvelles têtes !
« Ce sera une véritable liste de rassemblement, souligne Guy FEREZ, avec l’expérience qui est la mienne pour la conduire au succès. Aujourd’hui, personne ne conteste ma capacité à défendre bec et ongles mes dossiers et à les travailler. Cette liste portera une réelle vision de ce que seront les projets à appliquer pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens auxerrois… ».
Soucieux de partager avec ses expériences d’élu, Guy FEREZ l’est aussi dans ce besoin de transmettre à de nouvelles générations ces notions viscérales qui l’habitent dans la manière de pratiquer la politique.
« Certes, je représente l’incarnation en ma qualité de maire d’un concept à décliner pour l’essor de la ville, mais je le fais en dépassant le cadre de ma personne. Aujourd’hui, je raisonne bien au-delà de ces considérations en devenant un transmetteur de responsabilité auprès des plus jeunes, en y mêlant l’autorité et l’expérience. Toutes les conditions requises pour présenter ce projet à travers cette liste étaient donc réunies… ».
S’inscrire dans la continuité en y injectant de nouvelles pierres à l’édifice n’est-il pas le propre de ces bâtisseurs qui veulent laisser leurs empreintes immuables une fois que leur temps sera révolu ?
C’est peut-être que ce désire le chef de l’exécutif auxerrois depuis 2001. Un homme qui prend le temps de lire trois ouvrages à la fois en passionné de lecture qu’il est et qui n’a absolument pas envie de passer la main au niveau de sa passion première : la politique…
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Le stockage : étape prioritaire pour le SDEY dans l’essor des énergies renouvelables…
octobre 17, 2019Produire de l’électricité propre et la convertir, c’est bien ! La stocker en se constituant d’appréciables réserves dans un souci d’anticipation consumériste, c’est mieux ! Voilà l’équation à plusieurs inconnues à laquelle s’attaque désormais le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) en vue d’optimiser le développement des énergies renouvelables auprès de ses partenaires naturels, soit les collectivités territoriales. Par déduction, le stockage de l’énergie s’inscrivait donc comme une thématique majeure, abordée lors des 9ème Assises, où témoignages et analyses d’experts agrémentèrent le flot de réflexions passionnantes…
MONETEAU : Précurseur dans bon nombre de domaines inhérents au développement des énergies renouvelables sur le territoire, le Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne s’est donc attelé lors de son colloque annuel à aborder une piste interrogative, fondamentale et nécessaire à la vulgarisation pragmatique de celles-ci, le stockage.
Partant du postulat qu’un fonctionnement optimal du réseau électrique dépendait de l’équilibre entre l’offre et la demande, l’organe institutionnel de l’Yonne préconise de prioriser des solutions de stockage. Afin de maintenir judicieusement ce fameux équilibre selon les besoins.
Si cela ne pose de problèmes en soi pour contenir dans une structure confinée les énergies gazeuses (méthane de synthèse, hydrogène), il n’en est pas de même pour l’électricité à proprement parlé, beaucoup plus complexe à conserver.
La diversité des sources d’énergies explique ce besoin d’optimisation du stockage. Comme devait l’indiquer le président du SDEY Jean-Noël LOURY dans ses propos liminaires : « nous sommes conscients que nous avons avec le vent, le soleil et la biomasse des outils de substitution qui à terme nous permettront de recouvrer notre indépendance énergétique localement. Mais, nous avons aussi conscience que notre devoir est d’agir pour pérenniser notre confort de vie tout en respectant les ressources naturelles mises à notre disposition… ».
Encourager et accompagner la mutation énergétique…
Le syndicat est à l’origine de la création d’une société d’économie mixte (SEM Yonne Energie) qui à ce jour prospecte et travaille sur des projets d’avenir permettant de créer d’autres ressources naturelles. Parmi lesquelles l’électricité par l’éolien ou le photovoltaïque, l’hydrogène par électrolyse, le méthane de synthèse, un processus développé avec le concours de trois partenaires (STORENGY, AREVA et ELECTROCHAE) sur une décharge gérée par COVED à Saint-Florentin.
Le thème du stockage occupa les congressistes une majeure partie de la matinée grâce à une table ronde où se succédaient les exégètes de la spécialité.
Si la légitimité initiale du syndicat d’énergies de l’Yonne reposait sur la gestion des réseaux d’électrification (un chantier qui est loin d’être abandonné de surcroît comme le rappela le président de l’organisme), le SDEY a pris pour cible les enjeux fondamentaux de la transition énergétique dans sa globalité. Créant une multitude d’outils et actions pour favoriser cette profonde mutation. Ceci étant profitable aux collectivités territoriales dans leur stratégie d’adaptabilité et de changements.
Le SDEY au service des communes dans l’accomplissement de leurs travaux…
Quant à la première table ronde, elle fut programmée un peu plus tôt dans la matinée. Elle sera le reflet de témoignages plus terre à terre, avec l’énumération de ceux vécus par les élus du département qui présentaient leurs multiples actions en matière d’amélioration dans l’emploi des énergies renouvelables dans leurs communes.
Furent ainsi mises en exergue toutes les opérations favorisant la pratique de l’auto-partage, la pose de bornes de charge de véhicule électrique, la rénovation de l’éclairage public ou encore l’utilisation de la connectique dans la gestion de cette même typologie d’éclairage.
La présence des représentants du syndicat donnera l’opportunité à ces derniers de pouvoir expliquer comment les services de la vénérable institution jouaient un rôle de facilitateur qualifié dans la réalisation de ces travaux.
Bref : ce furent des Assises de belle facture par leurs débats riches et nourris, offrant des éclaircissements et des réponses aux élus pouvant encore s’interroger sur les actions à mener pour devenir de véritables acteurs de la transition énergétique.
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