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« Accompagner, quelqu’un, c’est être à ses côtés… » : 11 stagiaires sont fin prêts à décrocher le titre pro de CIP
avril 23, 2024Un groupe de onze apprenants, venus d’horizons professionnels différents, s’est formé durant huit mois, ceci avec un objectif commun : l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP). Une formation qui a débuté le 23 octobre 2023. Elle est financée par France Travail et portée par l’AFPA, en collaboration avec le GRETA 89.
AUXERRE : Pour cela, il aura fallu pour tous ces apprenants, faire preuve d’adaptation, de patience, d’écoute active et surtout d’empathie ! Autant de qualités, de compétences et de valeurs qui seront les fondements d’une posture professionnelle d’un CIP.
L’humain est au cœur de leurs préoccupations. Ils auront pour vocation l’accompagnement de bénéficiaires cherchant à réaliser ou consolider un projet professionnel.
Pour mettre en application la théorie acquise durant les cours, ils ont effectué deux stages d’une durée de trois mois dans différentes structures du bassin d’emploi de l’Yonne. Ceci pour renforcer et valider les compétences nécessaires pour la validation des ECF (évaluation en cours de formation) ainsi qu’au final pour l’obtention du titre pro de Conseiller en Insertion Professionnelle (CIP).
Pour développer leurs réseaux, outil essentiel de l’accompagnant à l’emploi, ils ont eu l’opportunité de rencontrer des intervenants et acteurs majeurs de l’insertion tels que la CCI, GEIQ BTP, la BGE, ou encore Presse Evasion.
Force de proposition, ils sont aussi allés à la rencontre de leurs futurs partenaires au Forum de l’emploi à Sens où ils ont pu échanger avec France Travail, la Mission Locale ou encore l’ADIE et le Conseil départemental de l’Yonne.
Une formation qui touchera à sa fin mi-juin. Onze stagiaires qui sont d’ores et déjà à la conquête de leurs futures structures où ils pourront s’épanouir et continuer de développer leurs savoir-faire.
Ce qu’ils retiendront : « accompagner quelqu’un, c’est se placer, ni devant, ni derrière, ni à la place, c’est être à côté. » Joseph TEMPLIER
Sonia DAOUAH, Océane LECLERC, Siham KHABOUZ, Laurine SOMMET et Joanna MAILLARY
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300 000 sociétaires, + 4,7 % de résultat net : le modèle mutualiste du Crédit Agricole CB gagne encore en solidité
avril 23, 2024C’est un cap n’ayant rien de fatidique fort heureusement qui vient de tomber ces jours-ci ! La barre des 300 000 sociétaires a été franchie, fin mars, au sein de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. L’information, divulguée par son président Jean-Yves REMILLET, lui a procuré de la joie. Logique ! « C’est pour nous une très grande fierté ! ». Une belle preuve d’utilité, en tout cas, pour les clients, qui sont ainsi engagés dans le soutien aux actions concrètes menées par la Banque Verte sur le terrain…
DIJON (Côte d’Or) : Trois cents mille ! Bing ! Voilà un chiffre qui résonne dans les oreilles ! Un brin abrupt, il a été annoncé par le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, Jean-Yves REMILLET, lors d’une rencontre avec la presse il y a quelques jours dans la capitale des ducs de Bourgogne.
Il correspond au nombre de sociétaires qui composent désormais et ce, depuis le mois de mars, l’ossature mutualiste de l’entité bancaire régionale. L’une des premières de sa zone de chalandise puisque finançant 30 % de l’économie locale, à cheval, rappelons-le sur la Champagne avec deux de ses départements (Haute-Marne et Aube) et la Bourgogne, avec la Côte d’Or et l’Yonne.
Toutefois, que l’on ne se méprenne pas ! Trois cents mille sociétaires ne signifient pas systématiquement autant de clients ! Ces derniers sont bien plus élevés encore en nombre, sur les quatre territoires de prédilection travaillés par la structure financière. On en dénombre plus de 605 000 aujourd’hui ! Plutôt révélateur de l’état de bonne santé d’un Crédit Agricole CB en belle progression à l’issue de l’exercice 2023 !
Le Crédit Agricole, première coopérative au monde ? Certes !
D’ailleurs, ce premier palier franchi de 300 000 sociétaires n’est pas une finalité en soi. Comme devait le rappeler le président de la caisse régionale, très satisfait des résultats et ému par cette mobilisation mutualiste. « Tout client a pour vocation d’être un jour sociétaire de notre établissement, justifia-t-il, nous allons donc continuer sur cette voie… ».
Des sociétaires qui jouent un rôle très important dans ce modèle économique solide que représente la banque. S’ils sont plus de 15 000 nouveaux sociétaires à avoir dépassé le Rubicon au terme de l’exercice 2023, il n’en demeure pas moins que les clients (sociétaires ou non) contribuent à faire vivre l’écosystème de leur contrée à leur manière.
« De cela, ajoute Jean-Yves REMILLET, on ne peut que les remercier ! Une banque comme le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne qui est détenue par 300 000 sociétaires qui en sont les propriétaires, c’est unique ! ».
Pour mémoire, ils sont aujourd’hui, aux quatre coins de l’Hexagone, près de 12 millions (11,8) à être dans la même position stratégique, ce qui fait du Crédit Agricole la première coopérative au monde !
Du côté du nombre de nouveaux venus à avoir choisi le réseau « vert », la tendance est également à la hausse avec 21 834 contacts certifiés de plus à ajouter dans les registres de la clientèle régionale.
« C’est grâce à cette manne de clients, anciens et nouveaux, que l’établissement de Champagne-Bourgogne est aujourd’hui une banque solide, dans un environnement soumis à de nombreux chocs, qu’ils soient climatiques, géopolitiques, économiques, sociétaux… ».
Un environnement néfaste qui se répercute par la hausse de l’inflation et la remontée des taux, comme chacun le sait.
Une progression du résultat net de + 4,7 % !
Nonobstant ces aléas, la caisse régionale affiche pourtant un résultat net de 91,1 millions d’euros, soit une progression de 4,7 % sur un an. Son PNB (produit net bancaire) tutoie les 360 millions d’euros (358,6 exactement), fruits de la vente de produits d’assurance (24,9 %), de services bancaires (19,1 %), de collecte et de crédits (34,9 %), de titres (2,1 %) et de revenus financiers (19 %).
Directeur général de la structure, Emmanuel VEY apporte ensuite des compléments d’information, notamment sur les résultats de l’exercice écoulé.
« La caisse montre sa résilience et voit ses chiffres augmenter, souligne-t-il, grâce à la dynamique commerciale du réseau et de ses équipes, nous avons pu maintenir nos parts de marché dans le domaine de l’habitat et de l’immobilier, à 29,02 % tout en enregistrant une belle progression sur la collecte monétaire pour atteindre 28,93 % ».
Mais, ce n’est pas tout ! Les bonnes nouvelles tombent comme à Gravelotte pour l’établissement ! Du côté des nouveaux financements, le CACB a pu réaliser en 2023 et malgré les contours tarabiscotés de la conjoncture, plus de 2,2 milliards d’euros dans des opérations diverses et variées.
Ce qui permet à Emmanuel VEY de renchérir : « même si l’année a été marquée par le ralentissement du marché immobilier, nous avons réalisé 1,1 milliard d’euros de crédits dans le domaine de l’habitat : l’accès à la propriété occupant une place importante dans la vie de nos clients… ».
Dans les faits, ce sont plus de 22 300 foyers qui ont ainsi financé leur projet de vie en bénéficiant des crédits de la « Banque verte ». Quant à la collecte, elle aussi aura profité de cette poussée haussière, avec une progression de 2,1 %, soit 21,3 milliards d’euros.
Etre en soutien de « toutes les agricultures »
Pourvu de 84 caisses locales et de 930 administrateurs, le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne décline via des pactes territoriaux un certain nombre d’actions où élus de l’institution et collaborateurs (1 755 salariés) agissent en symbiose en se rendant « utile » au territoire. Ce qui en fait la deuxième plus grande caisse régionale de France. Les exemples se multiplient tant dans le domaine de la santé que du tourisme, que celui de la jeunesse ou de l’environnement.
Evoquant le dixième anniversaire de la Fondation AGIR, Jean-Yves REMILLET parla du succès de la structure à travers les 84 projets financés en 2023, soit une enveloppe budgétaire de 380 000 euros et un total de 675 réalisations depuis les débuts de l’entité. Des opérations qui sont de plus en plus axées vers la jeunesse, grâce à des ateliers pédagogiques sur la tenue d’un budget ; une nouvelle génération devenue le cœur de cible prioritaire de la fondation au fil du temps.
La ligne « mécénat » 2023 se traduit, quant à elle, par un soutien de 1,2 million d’euros de la part de la banque régionale, dispatché sur de « très belles choses » dira en substance le président de la caisse régionale.
Il fit une parenthèse, naturellement, sur le volet de l’agriculture. « Au-delà du sociétariat, je souhaitai conclure mes propos sur ce monde agricole avec cette situation complexe où le mal être s’est installé… ».
Principale banque du milieu agricole, l’établissement « vert » finance à l’installation neuf jeunes sur dix qui désirent embrasser la filière. « Nous sommes très attentifs au renouvellement des générations, observe Jean-Yves REMILLET, c’est pourquoi nous avons lancé le prêt à taux zéro pour les jeunes agriculteurs en phase d’installation… ».
Un accompagnement qui concerne aussi la transition énergétique, il va de soi, de « toutes les agricultures » !
Récemment, les premiers Cafés de l’installation et de la transmission agriculture/viticulture ont été lancés dans deux départements de la zone de chalandise de la banque. Un modèle qui s’inspire des fameux Cafés de la Création/Reprise d’entreprises ayant fait florès, avec succès, au sein du groupe bancaire depuis pas mal d’années déjà.
Thierry BRET
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L’innovation mise en orbite dans l’Auxerrois : le troisième étage de la fusée de l’Agglo décolle avec « AuxR_Factory »
avril 22, 2024Forcément, il y a de la fierté parmi les élus et les acteurs de l’économie avec la concrétisation de ce nouveau projet favorisant l’entrepreneuriat. Le troisième étage de la fusée auxerroise « AUX R…quelque chose » (en l’occurrence « Factory » dans le cas présent) prend donc son envol vers sa cible de prédilection : la planète « Innovation » ! Un décollage en grande pompe, vers un voyage sans retour, celui menant vers l’industrie du futur et son ultra-technologie. Une étape qui n’est pas un aboutissement en soi, selon le président-maire de l’Auxerrois Crescent MARAULT, plus visionnaire encore qu’auparavant…
AUXERRE : C’est un étage supplémentaire de la fusée qui est parti dans la bonne direction, ce lundi en milieu de matinée ! Celle du rayonnement de la capitale de l’Yonne, bien au-delà de ses frontières, et de l’attractivité du territoire, propice à accueillir un nouvel écosystème avec le monde, parfois très hermétique pour les béotiens, des start-ups !
Le nouveau vaisseau spatial se nomme « AuxR_ Factory ». Ses réacteurs ont été allumés, en présence d’un grand nombre de personnalités du sérail institutionnel et économique du cru, malgré des températures extérieures glaciales et des conditions atmosphériques suffocantes sous un chapiteau réunissant les invités à faire tomber d’apoplexie le moindre convive sujet à de l’hypertension !
Une fusée correspondant à une énième étape et non à un aboutissement de ce programme de « conquête spatiale » vers les technologies du futur qu’encouragent l’Agglomération de l’Auxerrois et son président, le maire d’Auxerre, Crescent MARAULT. Depuis quatre ans, en effet, Auxerre a porté un incubateur de start-up baptisé « AuxR_Lab » et s’est rapproché en y adhérant du réseau national de l’innovation, RETIS.
Avec ce complexe installé dans l’un des bâtiments accueillant autrefois les vestiaires de l’ancienne usine GUILLET, la ville principale de l’Yonne veut proposer une offre de service à celles et ceux qui désirent innover, créer un prototype, voire compléter une formation dans la modélisation de leurs futurs produits. Bienvenu dans le futur ultra moderniste et le XXIème siècle, le vrai !
La gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique
L’endroit est fait de partages, d’échanges, de discussions. Grâce à son espace de coworking, accueillant des appareillages de dernier cri ; ils permettent la modélisation, le prototypage, l’effervescence des idées. Du pur bonheur pour les dirigeants de start-ups !
« C’est la genèse d’une dynamique entre les co-financeurs du projet, c’est-à-dire l’Etat, la Région, l’Agglo et la Ville, constate Crescent MARAULT, qui a opté pour un petit point presse informel afin de faire part de son ressenti après la cérémonie inaugurale, et les acteurs économiques du territoire, la WACANO, la CCI, l’AER, etc. En l’espace de trois ans, on a réussi à mettre en place une démarche technopolitaine à travers un incubateur (AuxR_Lab) et un Fab-lab (AuxR_Factory) et on va continuer à travailler selon différents piliers comme la formation professionnelle, l’industrialisation de ces start-ups à travers ses zones d’activité, un parcours de résidentialisation avec la pépinière de la Chambre de Commerce et d’Industrie…Il y a toute une stratégie globale qui s’est mise en place au service de l’économie dans l’Auxerrois. ».
Un projet qui est loin d’être abouti comme le précise l’édile d’Auxerre car d’autres lieux pourraient accueillir à l’avenir des initiatives similaires en faveur de la créativité, de l’économie et de l’emploi.
« Depuis le début du mandat, ajoute-t-il, on applique la stratégie à la gouvernance économique au lieu de la gouvernance politique. On part d’une vision, d’une ambition et ensuite, on établit un état des lieux pour identifier les enjeux et en face de ceux-ci, on y met des plans d’actions. C’est ce qu’on l’a fait sur l’agglomération dans le cas du développement économique… ».
Ce n’est pas la quantité de start-ups qui prime mais la concrétisation des projets
Dans le cas présent, l’ambition est symbolisée par la redynamisation du territoire. Ses enjeux sont imputables aux effets du réchauffement climatique, sur la baisse constante de la démographie et la raréfaction des ressources, voire la souveraineté de celles-ci. Ainsi est née la stratégie de développement économique en lien avec l’innovation afin de repenser l’économie de demain.
« L’innovation, c’est le relais de croissance de l’économie auxerroise, analyse Crescent MARAULT face caméras et appareils photos, par exemple, l’hydrogène est une des technologies issue du travail de start-ups et si l’on veut amener de nouvelles technologies, il faut investir sur les start-ups. Elles nous donneront les nouvelles filières sur lesquelles investir dans l’Auxerrois ».
Environ 1,5 million d’euros ont été nécessaires à la réhabilitation du bâtiment de près de 500 mètres carrés accueillant le concept technologique haut de gamme, et l’apport d’équipements, comprenant un large parc de machines à commande numérique, d’une communauté et d’un manager de qualité, en la personne de Sylvain HENO, un jeune ingénieur au top arrivé fraîchement de Bretagne. Un investissement ambitieux mais nécessaire pour l’élu auxerrois, « une brique qui s’apparente au tout début de l’entreprise ».
« On est au stade de l’idée, observe-t-il, il faut l’amener au stade de l’industrialisation. Ces outils, Lab et Factory, accompagneront toute la vie de l’entreprise… ».
En outre, ce n’est pas le nombre de start-ups se reconnaissant dans ce nouveau concept icaunais qui intéresse au fond Crescent MARAULT.
« La finalité, c’est la concrétisation des projets portés par cette démarche, assure-t-il, l’objectif est que les entrepreneurs s’approprient l’outil et développent derrière une vraie stratégie de prototypes, de développement des processus, pour améliorer leur compétitivité. ».
Détecter les métiers du futur et anticiper sur les emplois de demain
Faisant référence à la ville de Mayenne, Laval – et pas sous l’angle footballistique, évidemment ! -, Crescent MARAULT compare les similitudes existantes entre les deux cités de moins de 50 000 habitants.
« La municipalité a commencé sa démarche technopolitaine depuis plus de vingt ans, et aujourd’hui, a minima trois start-ups incubées sur cinq concrétisent un projet économique en entreprise et une sur deux dans le territoire ! Mais, Laval n’a pas su anticiper la récurrente problématique du foncier pour accueillir ces entreprises. Ce qui devient de plus en plus compliqué avec les nouvelles législations (on pense immanquablement au ZAN, Zéro Artificialisation Nette)... ».
L’Agglo de l’Auxerrois souhaite régénérer son territoire via le développement économique en s’appuyant sur les filières du futur à fortes valeurs ajoutées, pérennes de surcroît. Quant à la complémentarité de l’ensemble des morceaux du puzzle – les fameux étages de la fusée à la conquête de l’innovation ! – elle est évidente entre « AuxR_Lab » et « AuxR_Factory ». Cela ne fait aucun doute pour Crescent MARAULT !
« Avec ces deux structures, on est dans l’accompagnement, le parcours du stade projet au stade de l’industrialisation ; c’est pourquoi nous avons choisi la CCI de l’Yonne comme partenaire pour animer cette démarche technopolitaine. D’une idée, et en l’accompagnant, cela peut devenir une start-up, avant de prototyper et d’industrialiser dans l’une de nos zones d’activité… ».
Le volet formation n’a pas été occulté de cette stratégie finement ciselée (autant qu’un laser découpant un morceau de métal). Le travail sur les filières de demain est déjà dans les tuyaux des équipes dédiées sur le développement du concept.
« On pourra ainsi détecter les métiers du futur, ajoute le maire d’Auxerre, ce sont des compétences qui n’existent pas encore mais cela va nous permettre de favoriser l’émergence des formations sur le territoire… ».
Une stratégie déjà payante dans la filière de l’hydrogène avec des formations (bac, BTS et maîtrise). Ou dans la valorisation des déchets avec la création d’une maîtrise. Afin de permettre, en bout de course, aux entreprises du territoire de disposer de leurs futures compétences dont elles auront besoin à l’embauche.
Derrière ce site, on l’aura compris, il existe une kyrielle de symboles. Notamment entre l’histoire du lieu et cette fameuse usine GUILLET et le futur de l’endroit, désormais orienté vers les technologies de l’innovation.
Une logique toute naturelle, en somme, dans ce quartier du Batardeau qui a toujours été au cœur de l’innovation…
Thierry BRET
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« OCTOPUS » dévoile l’un de ses tentacules : le futur centre de formation de la CCI se découvre par l’imaginaire…
avril 20, 2024On le savait au préalable depuis la pose de la première pierre (copieusement arrosée !), le projet « OCTOPUS » porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne est ambitieux. Déjà dans l’appellation, en référence à la pieuvre (terme en anglais) et ses nombreux tentacules ! Ils sont le symbole de la connaissance et de la transmission du savoir, dans le cas présent. Un chantier en effervescence qui avance à son rythme et que quelques élus de la chambre consulaire ont pu visiter, histoire de faire travailler leur imaginaire…
AUXERRE : Admiratif sur l’avancée du chantier, le patron des FESTINS, Didier CHAPUIS, n’en manque pas une miette ! Il écoute avec beaucoup d’intérêt les explications abondantes fournies par le directeur de la CCI Yonne, Jérôme MAYEL, jouant pour le temps de la visite les conducteurs de travaux ! A ses côtés, son président plus disert mais très observateur, Thierry CADEVILLE. Intérieurement, il se félicite de la tournure des évènements, cela se sent.
Une desserte pour la ligne de bus
Coiffé de son casque jaune, le nouveau responsable de la CPME, Didier BARJOT plaisante avec l’entrepreneur Georges CARLIERE sur lequel de ce deux téméraires osera gravir les marches un peu abruptes de l’échafaudage afin de jouir de la très belle vue surplombant l’ensemble depuis le deuxième étage de l’un des édifices en construction. Et pourquoi pas le journaliste ?, dit-il un brin amusé ! Non merci, le plancher des vaches correspond mieux à mes appétences…
Pendant ce temps-là, le petit groupe où Ghislaine MOREAU, présidente de la FNAIM 89 et Tessa CHARVET, l’une des encadrantes de la CCI départementale ferment la marche, progresse à hauteur de la future entrée de cette pépinière d’entreprises newlook devant être livrée si tout ce se passe bien, en novembre 2024.
Jérôme MAYEL apporte des précisions utiles : « les véhicules arriveront vers la station hydrogène et auront la possibilité de stationner ici – il désigne un espace dédié -, ensuite, ce flux circulera de l’autre côté de la pépinière. Mais, on se garde encore la possibilité de changer… ».
1 800 mètres carrés de bâti réservés à la formation…
Cerise sur le gâteau pour celles et ceux des entrepreneurs, salariés et étudiants qui fréquenteront à l’avenir ce nouvel endroit baptisé « OCTOPUS », ils bénéficieront d’un arrêt pour les bus, selon le nouveau schéma de circulation qui sera proposée par la Ville et l’Agglo dès la rentrée. Idéal pour se rendre au travail ou en cours sans avoir la contrainte de l’automobile à gérer ! Une ligne qui effectuera le trajet pépinière/gare, quartier de Vaulabelle et des Clairions.
C’est en 2022, et ce dans le cadre du plan de mandature 2022/2026 que les élus de la CCI Yonne ont validé la réhabilitation de la pépinière d’entreprises auxerroise. Une stratégie déclinable en différentes partitions dont l’une se rapporte au vétuste bâtiment B02 totalement réaménagé.
C’est précisément en son sein que Jérôme MAYEL emmène le petit groupe ensuite.
« C’est là que seront accueillis dorénavant les étudiants fréquentant le centre de formation, souligne-t-il, la surface totale est de 1 800 mètres carrés… ».
Un projet d’environ 5 millions d’euros d’investissement
Visite imaginaire des lieux : à droite, le bloc sanitaire et espaces techniques ; à gauche, la partie espace d’accueil avec trois salles dont une servant de réception devant mesurer 90 mètres carrés. Pour l’heure, il n’y a que du vide ou presque autour des visiteurs qui remarquent aussi le curieux filet sur les charpentes afin de protéger la dalle de béton au sol. A contrario, il n’y aura pas d’amphithéâtre. Sachant que la salle de réception sera modulable et accueillera du matériel roulant pour en faciliter son aménagement. Au total, une petite dizaine de salles seront opérationnelles pour y suivre les cours. Au coup d’œil, on se sent déjà transporter dans ce qui sera un environnement de travail attractif et novateur, qui intégrera évidemment les ultimes outils et méthodes technologiques.
Sacré chantier que celui-là, d’ailleurs ! Un coût total de 4 millions d’euros dont 1,4 million de subventions qui émanent de l’Etat avec le fonds friches et du Département. Auquel il faut ajouter les aménagements extérieurs. Soit in fine 5 millions d’euros d’investissement. La Région se positionnant sur la partie pépinière et formation.
Thierry BRET
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Une première pour Aureliano LOPES en réunion publique à Auxerre : les Insoumis confiants quant à l’issue du scrutin
avril 19, 2024Candidat sur la liste de l’Union Populaire aux européennes, Aureliano LOPES était entouré d’un plateau de choix pour sa première grande réunion publique avec la venue du député LFI de la Somme, François RUFFIN et de sa collègue à l’Assemblée, Nathalie OZIOL, députée de l’Hérault. Se livrant à une attaque en règle contre une Europe jugée trop libérale, les trois « Insoumis » misent sur une participation élevée le 09 juin prochain pour voir triompher leur programme et construire les bases de l’après MACRON.
AUXERRE : C’était sans doute la première fois qu’Aureliano LOPES avait à s’exprimer devant un public aussi nombreux et de l’aveu même de l’intéressé : « je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai très chaud ! ». Plus de 200 sympathisants étaient présents à Auxerre, obligeant à rajouter quelques chaises en dernière minute. Se refusant à croire que « tout est joué », à contrario des sondages donnant le Rassemblement National sortir grand vainqueur du scrutin de juin prochain, le candidat a rappelé que le premier enjeu de ces élections européennes était bien la participation, soulignant que si la moitié seulement des électeurs s’était déplacée pour les précédentes de 2019, ils étaient 80 % à s’être rendus aux urnes lors des élections présidentielles en 2022. Un delta dont la liste de l’Union Populaire espère bien profiter pour multiplier le nombre de ses députés à Strasbourg et à Bruxelles. Concluant par ces mots que n’aurait pas renié un certain Martin LUTHER KING : « mes amis, je rêve d’un monde meilleur, plus juste, sans discrimination, où les mots liberté, égalité, fraternité ne seront plus bafoués, où l’on pourra vivre dignement de son travail, où chacune et chacun aura accès à l’éducation, à la santé, à la culture, où nous vivrons en paix et ce rêve, il commence le 09 juin… ».
L’impératif d’aller aux urnes dans deux mois…
Comment convaincre les électeurs de l’enjeu du scrutin européen et de son impact sur leur vie au quotidien ? Rebondissant sur l’actualité du jour, Nathalie OZIOL a pour exemple, cité les tarifs de l’énergie : « c’est à partir de l’Europe que naissent les directives faisant que le prix de l’électricité ou du gaz s’envolent… ». Rappelant la lutte menée par sa formation pour le maintien en la demeure, des tarifs réglementés existants, profitant de l’occasion pour tacler les partis adverses : « aujourd’hui, qui a voté quoi au parlement sur la suppression de ces tarifs ? GLUCKSMANN était absent, TONDELIER et BELLAMY ont voté pour, BARDELLA, grand défenseur des causes populaires était là pour une fois, mais s’est abstenu, seul notre groupe a voté contre… ».
Evoquant elle aussi l’impératif d’aller voter dans deux mois « seulement 24 % des électeurs ayant voté LFI à la présidentielle pensent se mobiliser pour les européennes, là où les autres listes misent sur 70 % de participation… ». Pariant que si un électeur sur deux ayant voté Jean-Luc MELENCHON se déplaçait le 09 juin, le score de l’Union Populaire pourrait atteindre 20 %...
Des portraits au vitriol signés François RUFFIN
François RUFFIN a le sens de la formule, même ses adversaires le reconnaissent… Son principal ennemi ? « La finance ! » (rires), mais par-dessus tout, « c’est la résignation, l’abattement, le découragement qui s’installent dans le cœur des gens », sources à ses yeux d’un mal chronique conduisant à l’abstention citoyenne, « qui nous fait dégringoler sur la pente du pire… ». Dressant tour à tour un portrait peu flatteur de quelques figures politiques, que ce soit Gabriel ATTAL, « qui n’a jamais foutu les pieds de toute sa carrière en dehors d’un ministère et qui nous parle de débureaucratiser… ! », Bruno LE MAIRE « « le pire économiste du pays ! L’homme qui creuse les déficits avec une pelleteuse, il doit avoir un abonnement chez Kiloutou pour aller aussi vite… » ou encore Stanislas GUERINI : « on a une crise de vocation à l’hôpital, pilier de l’Etat social, à l’école, pilier de la République et son objectif est de tout casser et licencier les fonctionnaires ! ».
Sans faire de ses propos une attaque « ad hominem » envers cet acteur majeur de la vie politique française et européenne qu’était Jacques DELORS, « sans doute l’un des hommes politiques les plus intègres et les plus honnêtes que nous ayons eu dans notre pays », le député de la Somme n’en a pas moins dénoncé le virage libéral donné par ce dernier à l’économie française à l’aube des années 80, « ouvrant une parenthèse libérale à gauche qui ne s’est jamais refermée depuis… ».
Un tournant de la rigueur responsable à ses yeux d’avoir fait perdre au Parti socialiste l’électorat populaire « et c’est sur ce terreau-là que le Front National a prospéré… ».
Mais François RUFFIN se veut confiant, allant jusqu’à user de l’anaphore façon François HOLLANDE (sans doute à part un prénom partagé, leur seul point commun !) pour mieux marteler ses propos : « il n’y a pas de fatalité et nous pouvons l’emporter ! Notre cap est clair, la gauche n’est pas morte… ».
Un discours qui a enflammé les deux cents personnes présentes, mais il reste sans doute encore du chemin à parcourir pour faire retrouver celui des urnes au plus grand nombre.
Dominique BERNERD
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