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Deux leaders du monde agricole (FNSEA et GROUPAMA) se rencontrent : rien que du positif au menu !
décembre 06, 2019Ce n’est une surprise pour personne. Ni un secret de Polichinelle à enfouir dans les alcôves! Entre le monde de l’agriculture et l’assureur mutualiste, les liens sont ténus, pour ne pas dire plus. Et ce, de manière séculaire. Aussi, inviter la présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) Christiane LAMBERT au siège auxerrois du spécialiste de l’assurance et de la prévoyance n’avait rien d’incongru en soi. D’autant que l’origine de cette invitation revenait aux duettistes en charge de la responsabilité de la caisse départementale, le président Pascal MAUPOIS et le directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT. Explications…
AUXERRE : A y regarder de plus près : la visite de la présidente du syndicat majoritaire du monde agricole dans l’Yonne était préparée sous le prisme de l’astuce. Voire de l’audace !
Christiane LAMBERT, présidente de la FNSEA, sortait en effet de la manifestation paysanne nationale qui avait bloqué le périphérique deux jours auparavant. Un acte social fort, marqué par de vives contestations populaires qui débouchèrent sur la présence de plus de mille tracteurs (1 086 engins pour être précis) à quelques encablures du cœur de la capitale. Une insolite image, en vérité.
Alors, comment se mettre « au vert », histoire de souffler quelque peu, avant de retourner à Paris pour y rencontrer le Premier ministre, Edouard PHILIPPE, et le ministre ayant la charge de la filière, Didier GUILLAUME, dans d’âpres négociations indispensables à la survie de ce secteur d’activité ?
C’est là que Christiane LAMBERT a dû en son for intérieur véritablement apprécier et bénir l’invitation faite, il y a déjà plusieurs semaines de cela par la Fédération départementale des caisses locales de l’assureur mutualiste de l’Yonne.
Une invitation qui était destinée sur le carton à réunir, au-delà d’une simple rencontre de football, la dame à la tête de la plus importante entité défenderesse des droits des agriculteurs, et ses coreligionnaires locaux. Objectif : valoriser une corporation en souffrance qui n’a pas été épargnée par les soubresauts impulsifs de l’actualité et positiver autour de ces femmes et ces hommes qui en défendent chèrement les valeurs.
La « Piste aux étoiles » de l’agriculture départementale…
Bien sûr, il y aura le temps consacré à la conférence de presse. Un exercice oratoire et complet, décliné dans l’une des salles de réception de l’assureur. Là, Christiane LAMBERT, comme nous l’avons relaté dans un précédent article, détaillera la vision stratégique de cette actualité sociale, riche en atermoiements et en doutes pour celles et ceux qui tentent de survivre comme des funambules aux aléas du climat et des marchés internationaux.
Cette conférence de presse avait la saveur d’une « Piste aux étoiles » avec une représentativité agricole éclectique intéressante : Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA de l’Yonne, le président de la chambre consulaire de l’agriculture, Arnaud DELESTRE, Maxime BOUCHER, élu à la tête des Jeunes Agriculteurs de l’Yonne depuis bientôt un an à l’âge de 23 ans et Hervé MIVIELLE, directeur exécutif de la chambre départementale.
Il faut dire que Christiane LAMBERT a été reçue avec les honneurs dû à son rang de chef de file d’une fédération qui demeure la force de frappe syndicaliste de la corporation.
Aussi, du côté de l’invitant, la mobilisation des responsables étaient de rigueur. Présence du président de la Caisse régionale Paris Val-de-Loire, Daniel COLLAY, du directeur du groupe, Eric GELPE, accompagné de son responsable des relations publiques, François DELAISSE.
Pascal MAUPOIS, président de la Fédération départementale des caisses locales de l’Yonne et le directeur d’établissement, Jacques BLANCHOT, fermaient le ban de ces personnalités.
Plus de 1 700 agriculteurs ont convergé vers le stade…
Instigateur de cette visite, ce dernier s’est dit très satisfait de la tournure de l’opération, placée dans le cadre d’un partenariat avec l’AJ Auxerre. Bénéficiaire de deux soirées de gala annuelles, l’assureur mutualiste a pu profiter du derby footballistique opposant les locaux à l’US Orléans pour convier plus de 1 700 agriculteurs à l’Abbé Deschamps.
Une façon de placer sous le feu des projecteurs le positivisme de son action adressée à ce public de fidèles et de permettre ainsi à la dirigeante de la FNSEA de faire d’une pierre deux coups : vivre pleinement sa passion du football même si son cœur de supporter penche davantage pour les deux pensionnaires de Ligue 1 que sont les « meilleurs ennemis », Lyon et Saint-Etienne, et saluer celles et ceux dont elle défend les intérêts grâce à sa mission syndicale.
Le dieu du football était de la partie. Car au terme de cette rencontre, le score paritaire de deux partout au coup de sifflet final, ne pouvait que contenter les dirigeants de GROUPAMA Paris Val-de-Loire, venant du Loiret, et ceux de l’Yonne !
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L’Aillantais dispose désormais de sa maison de santé : des soins à la portée de tous…
décembre 05, 2019A la base, l’équation était simple. Pour que ce projet de construire une infrastructure pluridisciplinaire accueillant un univers de soins soit conforme au cahier des charges, la présence d’un généraliste était requise. Or, in fine, ce sont quatre médecins qui ont investi les locaux. Un cinquième, interne, devrait les rejoindre dès le terme de ses études d’ici un an. De quoi satisfaire l’instigateur du projet, le président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR…
AILLANT-SUR-THOLON : Né à l’issue d’une concertation réunissant tous les praticiens du canton avec les édiles communautaires, le projet de maison de santé aura nécessité près de trois longues années de travail avant d’aboutir à son édification.
Il aura fallu obtenir la confiance de l’ensemble des professionnels de santé du secteur (pharmaciens, masseurs-kinésithérapeutes, infirmiers, ostéopathes, généralistes…) pour arriver à la concrétisation de ce qui représente désormais, et ce depuis le 15 novembre, comme une nécessité.
Lutter contre la désertification médicale intègre les priorités de bon nombre d’EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale) aujourd’hui. Or, l’une des parades préconisées par tous les acteurs institutionnels et ceux de la filière de santé passe par cette concentration de compétences en un même lieu. Eriger une maison spécifique devenait donc une évidence.
Plusieurs subventions furent accordées à ce concept fédérateur. Le Département, la Région, mais aussi l’Etat et l’Europe ont apporté leurs contributions financières : soit une enveloppe de 940 000 euros sur un budget total s’élevant à 1 640 000 euros.
Le reliquat relève de l’organisme communautaire, lui-même, en sa qualité d’exécuteur exclusif du projet. Il continuera de s’acquitter des charges à hauteur de 15 000 euros de manière annuelle.
Recherche dentiste coûte que coûte…
Répondre aux desiderata des thérapeutes représentait aussi une obligation. Ainsi, les plans de l’édifice ont été quelque peu modifiés de la configuration originelle avec l’ajout de deux bureaux.
Côté confort et praticité, un appartement a été également envisagé : il accueillera deux stagiaires ou leurs remplaçants.
Outre, les cinq généralistes cités précédemment, deux psychologues complèteront cet effectif de professionnels des soins. On notera aussi la présence d’un pneumologue, d’un masseur-kinésithérapeute, d’un podologue, de deux ostéopathes, d’infirmiers libéraux.
Un panel médical d’une rare ampleur que l’équipe constituée autour de Mahfoud AOMAR a réussi à rassembler avec beaucoup de réussite et opiniâtreté.
Seul bémol à souligner avant de rendre ce tableau idyllique : il reste encore à trouver un dentiste. La nouvelle structure dispose déjà du nécessaire en matériel et en équipement pour pouvoir l’accueillir dignement.
Parmi les évolutions possibles inhérentes à ce site new-look, l’accueil de consultations modernistes, via la pratique de la télémédecine (celle du travail et celle assurée par des spécialistes).
Maryline GANDON
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La Caravane de la Francophonie fait étape à Auxerre : Ahmed KALOUAZ, le souffle des mots justes…
décembre 05, 2019Portée par la Maison de la Francophonie de Bourgogne, dont on peut s’enorgueillir que le siège administratif soit implanté dans la capitale de l’Yonne, cette « caravane » culturelle et si cosmopolite a fait une halte très appréciée ce 03 décembre à Auxerre. L’opportunité fut donnée pour un public de fidèles de découvrir les talents oratoires d’un écrivain algérien, Ahmed KALOUAZ. Un esthète en la matière pour jongler avec les mots avec humanisme, en toute limpidité…
AUXERRE: Romancier et poète franco-algérien, l’invité du soir a conquis son auditoire qui a bu chacune de ses paroles avec un intérêt profond. Par sa simplicité. Par la passion de que cet auteur qui possède déjà à son actif la réalisation d’une cinquantaine d’ouvrages (romans, récits, nouvelles…), excusez du peu, dégage autour de lui, tel un halo luminescent, dans le fil de ses souvenirs.
Ceux qui remontent à sa prime jeunesse à travers le parcours cabossé de ses parents, émigrés de la première heure, qui débarquèrent sans coup férir sur le sol hexagonal dans les années 1950.
« Mon père était manœuvre dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, confie-t-il, ma mère, quant à elle, était illettrée à la tête d’une famille nombreuse. Une étoile aux cheveux d’or… ».
A l’évocation de cette fratrie, le temps paraît suspendu dans l’une des salles de la Maison de quartier Confluences. L’écrivain se fait conteur de sa propre vie. Il en embellit de la manière orale la densité de son travail scriptural, si riche et bouleversant. Et répond avec humilité aux questions posées par la présidente du Comité départemental de la Francophonie dans l’Yonne, Marité CATHERIN.
L’après-midi, l’auteur de « Je préfère qu’ils me croient mort » aura un temps d’échange fructueux avec les lycéens de La Brosse à Venoy. Il narrera à ces jeunes apprenants orientés vers les filières agricoles le destin bouleversant d’un jeune Malien, KOUNANDI, qui s’envole de Bamako à destination de Paris avec l’espoir de devenir tôt ou tard un footballeur professionnel de prestige.
Confronté à la dure et triste réalité de l’existence, l’adolescent s’apercevra très vite que les titres de gloire ne lui étaient pas réservés…
Initiée il y a deux saisons avec des artistes de l’univers littéraire venus de Suisse, de Belgique, de Québec ou du Congo, la Caravane de la Francophonie 2019 se poursuit jusqu’au 13 décembre à travers la Bourgogne Franche-Comté.
Cinq artistes en provenance de pays francophones (Liban, Algérie, Tunisie, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso) vivent d’intenses partages émotionnels et culturels auprès de jeunes élèves et étudiants accueillis par les établissements scolaires de la région.
L’opération a reçu le soutien du Conseil régional, de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Bourgogne, du Département de l’Yonne et de la Ville d’Auxerre ainsi que du Club Condorcet…
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ULTERIA accueille la chèvrerie bio du futur : Claire GENET n’en fait pas tout un fromage…
décembre 04, 2019Le rêve de gosse devient donc réalité pour la jeune éleveuse à peine trentenaire. Elle a touché du doigt le « Graal » de l’entrepreneuriat, encouragée par ses pairs du réseau Entreprendre Bourgogne et bien d’autres personnes issues de l’économie participative qui ont cru en elle. Si les fromages blancs et les yaourts égayeront sa gamme de nouveautés à partir de 2020, il n’empêche que les premiers produits à base de lait de chèvres se dégustent goulûment depuis peu dans sa ferme modèle, résolument environnementale…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Le bio, rien que du bio ! C’est l’essence même de cette foi inébranlable qui anime la jeune femme dans sa quête professionnelle, elle qui n’a pas hésité à passer outre son poste de commerciale spécialisé dans la nutrition animale qu’elle tenait à bout de bras depuis huit ans. Elle l’exerçait dans la région de Niort.
Mine de rien : il y a de la pugnacité et une volonté farouches dans ce petit bout de fille qui gère aujourd’hui un troupeau de soixante-dix biquettes ! Sa mûre réflexion qu’elle avait entamée il y a déjà quelques temps s’est muée aujourd’hui en parfaite concrétisation. Son projet, ULTERIA, a donc vu le jour.
Après moult péripéties, il va s’en dire ! Après les instants de doutes inavouables qui sont le lot quotidien de celles et ceux qui entreprennent et veulent porter haut leur projet de vie.
Ces adorables bestioles à la frimousse si maline sont devenues son sacerdoce au jour le jour. Une fièvre s’est-elle emparée de Claire GENET qui cherche à accomplir son chef d’œuvre avec cette réalisation ?
Que nenni : la jeune femme a les pieds bien enfoncés dans la terre. Comme ses chèvres qui se meuvent dans un complexe moderniste à la sauce environnementale.
Ici, comme le dirait Dieu le père, « l’animal est roi dans son royaume ». Rien que la configuration architecturale du bâtiment faisant office d’étable amélioré rappelle que la condition animale n’est pas un leurre pour celle qui doit en produire la quintessence des produits.
Même les chèvres mangent bio !
Ventilé, lumineux, éclairé par des LED automatisés, l’édifice qui accueille le cheptel est conçu pour économiser l’énergie nécessaire à une telle exploitation.
Quant à la nourriture des chèvres, c’est le nec plus ultra ! Au menu du jour, et ce chaque jour, des pois, des lentilles, des tourteaux de colza, du bio et du local. Le meilleur en somme, et quand on aime, on ne compte pas !
La jeune fille n’est pas une idéaliste. Ni une marginale, loin s’en faut. Elle a su s’entourer de solides compétences (celles des chefs d’entreprises expérimentés du réseau Entreprendre Bourgogne) pour l’aider à débloquer les chausse-trappes qui auraient pu entraver son sillage.
D’ailleurs, c’est grâce à deux spécimens rares de l’entrepreneuriat, Alexis NOLLET et Sébastien BECKER, le génial tandem de MOBIL WOOD (concepteur d’ameublement en bois et agenceur), que Claire GENET aura pu mener à terme son projet. Dans l’écosystème ambiant qui l’accueille, seront érigés progressivement le nouveau site de l’usine MOBIL WOOD, une école Montessori, une crèche, une exploitation maraîchère, et une maison éco citoyenne. Bref : tout un programme dédié à la mise en lumière de l’homme dans sa phase la plus subtile de la création et du vivant.
Un sacré patchwork qui n’est pas pour déplaire à la jeune femme qui propose à la vente ses premières productions depuis la mi-novembre.
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Le prix Stars et Métiers livre son verdict : et les vainqueurs de l’édition 2019 sont …les artisans de l’excellence
novembre 17, 2019Porter au pinacle de la réussite et de la reconnaissance les artisans et commerçants qui se distinguent au quotidien dans leur travail est l’une des prérogatives essentielles de ce concours national concocté depuis moult années par le réseau des Banques Populaires. Pour ce faire, celui-ci reçoit l’inconditionnel soutien de partenaires : la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, l’U2P (Union des entreprises de proximité) et de l’organisme de cautionnement, SOCAMA. Quatre entrepreneurs de l’Yonne ont ainsi été plébiscités au terme de cette édition qui aura confirmé leur talent…
AUXERRE : Le cérémonial annuel ne change pas d’un iota d’un rendez-vous à l’autre. Mais, pourquoi en serait-il autrement puisque la formule se veut concise, distrayante et conviviale pour les heureux récipiendaires de ces récompenses honorifiques.
D’ailleurs, on ne compte même plus le nombre d’éditions de ce concours si prisé ; tant le prix Stars et Métiers s’inscrit désormais dans le marbre de ces animations évènementielles qu’il ne faudrait manquer pour rien au monde.
Au vu de la densité de personnes présentes dans la salle de réception du Manoir de HAUTERIVE qui accueillait ce nouveau challenge, le succès était déjà significatif avant même que ne débute le protocole officiel de remise des trophées.
Organisé conjointement par le réseau des Banques Populaires (en l’occurrence localement celle de Bourgogne Franche-Comté qui gère le territoire de l’Yonne) et la chambre consulaire de Métiers et de l’Artisanat, ce prix a pour objectif de faire toute la lumière sur l’excellence et l’innovation dans l’un des secteurs entrepreneurial les plus dynamiques en France, celui de l’artisanat.
On aurait parfois tendance à l’oublier de nos mémoires mais la filière artisanale demeure porteuse en emplois et créé de la richesse avec plus de 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel.
Chaque année, ce sont près de 100 000 personnes qui se lancent dans l’aventure en qualité de chef d’entreprise en exerçant leur savoir-faire dans l’une des centaines de possibilités professionnelles existantes dans ce vaste panel de métiers.
Bref : l’artisanat ne déroge pas à la signification tangible de son célèbre slogan qui en terme de communication, mais pas seulement, en fait encore à l’heure actuelle la première entreprise de l’Hexagone.
C’est aussi pour ces différentes raisons que des représentants de l’U2P (Union des entreprises de proximité) ou de la SOCAMA, l’organisme de cautionnement de la filière artisanale, sont parties prenantes dans cette manifestation permettant de plébisciter la quintessence de la filière.
Un palmarès où les métiers de bouche sont à l’honneur…
Que faut-il retenir, pour autant, de cette édition 2019 vue par le prisme du territoire de l’Yonne ?
Primo, toutes les catégories de cette épreuve n’ont pu être récompensées comme il se doit par un coup de projecteur. En effet, et malheureusement comme un peu trop souvent depuis quelques années, l’une des quatre disciplines (la catégorie export) n’a pu délivrer de vainqueur.
Faute de dossiers de candidature, en amont. Est-ce à dire que les artisans/commerçants du département le plus septentrional de la Bourgogne Franche-Comté éprouvent de réelles difficultés à explorer les marchés à l’international ? Sans doute alors que l’Yonne bénéficie de la proximité limitrophe de l’Ile-de-France et de ses innombrables opportunités offertes en termes de voies de communication.
Secundo : les quatre lauréats appelés à recevoir leur précieux accessit sont issus de la filière des métiers de bouche ! Traiteurs, fromagers et boulangers composent le contenu de ce palmarès, certes de très belle facture qualitative à l’énoncé du pédigrée des gagnants, mais un brin réducteur sur le fond quand on connaît l’éclectisme offert par les métiers de l’artisanat.
Pour mémoire, la filière englobe plus de 250 professions distinctes inclues dans de grandes familles sectorielles que sont l’alimentation, les services et le bâtiment. Secteur qui a lui seul regroupe 40 % des TPE et PME en France !
De belles vitrines pourvues d’un savoir-faire aguerri…
Ceci dit, il n’y a rien à redire sur le choix avisé du jury professionnel qui aura eu à départager en amont les dossiers de candidature.
Le grand prix de l’Innovation revient à la fromagerie LEROUX à Brion, et à son responsable, Pascal LEROUX, fromager affineur que bon nombre d’épicuriens de la région apprécient pour la succulence de ces produits vendus sur les marchés.
Deux prix « Entrepreneurs » ont fait des heureux : la Farandole Gourmande avec Didier BARJOT à Saint-Georges-sur-Baulche qui a développé depuis quelques années son service traiteur et les frères MAGNONI de Pont-sur-Yonne, tous deux charcutiers-traiteurs. Volubiles sur scène, Jérôme et Stéphane qui ne cessent de tester de nouvelles recettes ont eu le loisir de mettre l’eau à la bouche d’un public de connaisseurs.
Enfin, la catégorie « Responsable » a auréolé la boulangerie PARIS de Saint-Bris-le-Vineux et son jeune dirigeant, David PARIS. Un vrai capitaine d’entreprise comme il aime à se définir qui a envoyé l’un de ses apprentis concourir au Meilleur Apprenti de France la saison dernière, avec une quatrième place nationale à la clé.
Précisons, pour être tout à fait complet, que la Banque populaire Bourgogne Franche-Comté accompagne aujourd’hui un artisan sur trois sur son périmètre géographique, dans leur projet de création, de développement et de transmission.
Soit plus de 32 000 professionnels qui ont ainsi pu financer près de 11 000 projets en 2018 pour un montant de 630 millions d’euros.
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