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La Puisaye « outragée », Daniel GRENON « libéré » : le député RN adresse une banderille écrite à « Libération » !
août 25, 2022Décidément, l’article rédigé par nos confrères de « Libération » (« Sur les routes du Rassemblement National ») publié dans leurs colonnes au cœur de l’été ne cesse de faire des vagues dans le landerneau de l’Yonne. Après la conseillère départementale Irène EULRIET qui s’en est émue via les réseaux sociaux, c’est au tour du principal intéressé, le député bleu marine de la première circonscription, de réagir aux écrits du média national qualifié de partisan et d’objectivement contestable…
AUXERRE : Serait-ce un brûlot qui a mis le feu aux poudres, ce fameux article évoquant le choix des électeurs lors des récentes législatives qui a vu le Rassemblement National rafler la mise sur deux des trois circonscriptions dans l’Yonne ? En tout cas, depuis sa publication dans les colonnes du quotidien « Libération », les internautes du cru ne cessent de réagir en multipliant les commentaires et en fustigeant les écrits de nos confrères parisiens.
Des réactions très courroucées qui sont bien naturellement revenues aux oreilles de l’un des acteurs de ce scrutin, le principal intéressé en personne Daniel GRENON qui devait l’emporter sur tous les pronostics inimaginables au soir du 19 juin !
Furieux contre les journalistes de « Libé » et leur travail d’investigation, le parlementaire de l’Yonne a adressé un courrier plutôt virulent au directeur de la rédaction du média national le 17 août.
Une missive façon « règlement de compte à OK Coral » que l’élu a décidé de rendre publique, plus d’une semaine après son envoi, demeurée lettre morte côté réponse.
Les Poyaudins ? Ni alcooliques, ni consanguins, ni xénophobes…
Se disant « indigné » par ce reportage à charge et au mépris des habitants de la circonscription, l’ancien commerçant de Toucy qui réside à Charny-Orée-de-Puisaye depuis un quart de siècle, précise dans sa lettre qu’il n’a jamais constaté aucune des tares avancées par le journal national.
« Je puis affirmer avec légitimé, ajoute de manière épistolaire le représentant du RN que nous ne sommes pas des alcooliques, nous ne sommes pas des zoophiles, nous ne sommes pas des racistes ou des xénophobes, nous ne sommes pas des déséquilibrés affabulateurs, nous ne sommes pas des consanguins, etc. ».
N’en jetez plus, la cour est pleine ! Plus loin, le politique rédige ces mots : « Si ce territoire était aussi infréquentable et lugubre, que feraient parmi nous les nombreux « parisiens » avec leurs résidences secondaires ? » s’interroge-t-il. A croire que tous les habitants de la ruralité seraient des sous-citoyens ?
En guise de conclusion, Daniel GRENON termine son propos en invitant le quotidien de la PQN à « traiter les problématiques de fond de la ruralité plutôt que de stigmatiser ses habitants ».
Décochant au passage une ultime flèche et ironique sur le positionnement du média qui serait « grassement subventionné par les Français via leurs contributions fiscales » !
Enfin, un brin pédagogue, l’élu de la première circonscription livre ses conseils personnels à la direction de « Libération », pour que ses journalistes pratiquent un « vrai travail » en découvrant la réalité de l’Yonne, avec ses paysages, son patrimoine, sa gastronomie et la chaleur de ses habitants.
Il n’est pas sûr qu’ils daignent revenir de sitôt en Puisaye Forterre, non ?!
Thierry BRET
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Des élus de l’Auxerrois et les éboueurs grévistes se sont parlés : vers une porte de sortie honorable dans le conflit ?
août 23, 2022L’attente, de prime abord. Déjà fort longue au bout d’une demi-heure à faire le pied de grue sur le parvis ensoleillé et chaud de la salle des fêtes à Augy. La petite localité, à l’initiative de son maire Nicolas BRIOLLAND, est donc le théâtre de ces discussions, proposées sans doute à bâton rompu. Rien ne filtre pour l’heure de ce que peut être la nature de ces entretiens entre des élus de l’Agglomération et les grévistes, les premiers depuis le début de ce conflit social qui empoisonne l’existence des Auxerrois...
AUGY : Rongeant leur frein devant l’une des entrées de la salle des fêtes de la commune, les journalistes attendent avec une relative impatience – c’est le propre de la profession ! – que les choses se décantent à l’intérieur de l’édifice. L’une consulte sa montre pensant sans doute à l’heure stressante du bouclage. L’autre pianote avec maîtrise un court texte sur son portable, annonciateur d’un futur rendez-vous. Tandis que les deux jeunes femmes de France 3 vérifient l’état de leur matériel, prêt à fonctionner.
Votre serviteur discute le bout de gras avec l’un des élus locaux qui espère en croisant les doigts que les choses vont enfin bouger au sortir de cette initiative dans l’intérêt de ses concitoyens. Ironiquement, et comme pour rappeler la pertinente réalité de la problématique vécue dans l’Auxerrois depuis le 07 juillet, deux sacs poubelles jonchent le sol à nos pieds avec insolence. Ont-ils été déposés là sans qu’il n’y ait de pur hasard juste avant la fameuse rencontre ?
Dix-sept élus de toutes obédiences politiques enfin réunis…
A l’intérieur de l’édifice aux fonctions polyvalentes, on sait déjà que 17 des 29 élus qui composent le conseil communautaire de l’Auxerrois ont pris place autour de la vaste table de réunion. Ils entourent, on le saura après coup, la petite délégation d’éboueurs grévistes. Une chose est certaine : tous ont accepté de se rencontrer en répondant favorablement à l’invitation de Nicolas BRIOLLAND, édile d’Augy, et porte-fort de cette réunion plus ou moins formelle. Une réussite à l’actif de l’instigateur de ce rendez-vous ayant pour vocation d’accélérer le processus de sortie de crise.
Nicolas BRIOLLAND le confirme lui-même, « face à un conflit qui dure, voire qui perdure depuis le début de l’été, l’idée était de mobiliser un certain nombre d’élus afin de confronter nos points de vue par rapport à la situation actuelle ».
Avec en filigrane, évidemment, l’ébauche de plusieurs pistes de réflexion, pouvant mener vers la sortie de crise ? Toutefois, prudent, le maire demeure un tantinet réaliste : « les dix-sept élus présents à cette réunion ne sont pas décisionnaires en tant que tels… ».
Des élus de toutes obédiences politiques confondues qui, selon le maire d’Augy, soutiennent en règle générale les décisions prises par le président de la communauté auxerroise, Crescent MARAULT, qui lui était absent.
Un échange nécessaire et inédit qualifié de constructif…
En revanche, Lionel MION, neuvième vice-président de l’Agglomération en charge précisément de la gestion des déchets et des déchetteries, a bien assisté à ces entretiens.
« Nombre d’élus ont pu mieux mesurer la problématique existante en écoutant les doléances des éboueurs grévistes, ajoute Nicolas BRIOLLAND, il était donc nécessaire de réunir tous les acteurs de ce dossier autour de la même table… ».
Une réunion qui aurait pu se dérouler beaucoup plus tôt dans le temps, selon le maire d’Augy qui avait déjà dès le mois de juillet souhaité une rencontre avec les élus pour examiner le contexte et les possibles solutions.
Prenant sa part de sa responsabilité, le maire d’Augy a finalement décidé d’agir en appuyant sur l’accélérateur, conviant les représentants des vingt-neuf communes à se retrouver ce lundi 22 août dans sa commune pour cet échange inédit, qualifié de « constructif ».
Un relevé de conclusion va être établi au terme de ce premier échange sans animosité aucune –celui-ci se serait déroulé dans un état d’esprit convivial - qui en appelle d’autres nécessairement de l’avis du maire. L’objectif étant de mobiliser le président de l’Auxerrois le plus rapidement possible autour d’une table avec les agents grévistes du service collecte des déchets afin de réfléchir sur un protocole d’accord qui serait ensuite validé à la date du 05 septembre. Une échéance que Crescent MARAULT avait fixée afin de retrouver lors d’une réunion les éboueurs grévistes.
Un conflit à remiser aux calendes grecques après le 05 septembre ?
Selon Nicolas BRIOLLAND, « tout est négociable en ce qui concerne les revendications des grévistes, à partir du moment où les élus valideront un projet qui pourra s’équilibrer financièrement, l’idée n’étant de ne pas évoluer vers des données qui mettraient en péril les finances des administrés… ».
Toutefois, le maire d’Augy estime que plusieurs de ces revendications sont déjà actées dans les faits, même si la prudence prédomine quant à l’engagement financier réel de la collectivité.
Optimiste de nature, l’élu communautaire de l’Auxerrois se veut rassurant quant à la résolution de crise du conflit. «Autour de la table, nous étions dans un état de construction collective pour résoudre les problèmes qu’il s’agisse de la délégation de grévistes ou les élus… ».
Reste désormais à contractualiser en bonne et due forme toutes ces paroles pavées de bonnes intentions en convainquant les absents afin que ce long conflit social ne soit plus qu’un mauvais souvenir pour les Auxerrois dès les premiers jours de la rentrée. Et pourquoi pas, à partir du 05 septembre, voire même avant ?
Thierry BRET
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Les valeurs de l’Union pour la France au menu du pique-nique des souverainistes de Bourgogne Franche-Comté
août 23, 2022Une quarantaine de représentants régionaux de Debout la France, les Patriotes et Génération FREXIT ont gravi entre deux averses et éclaircies le mont Beuvray dans le Morvan pour y organiser le traditionnel pique-nique, prétexte sportif et convivial pour amorcer leur rentrée politique. Parmi les ingrédients idéologiques à se mettre sous la dent : le retour d’une France Libre, fière de ses valeurs gaullistes, forte et indépendante…
MONT BEUVRAY (Saône-et-Loire): Il y avait jadis la Roche de Solutré que gravissaient gaillardement les militants socialistes – alors en très grand nombre à l’époque des années 80- à suivre le chapeau feutré de François MITTERRAND et sa cohorte de ministres dont l’inusable Jack LANG sur les pentes escarpées de ce promontoire préhistorique près de Mâcon.
Il y a aujourd’hui le mont Beuvray, autre symbole touristique de cette Saône-et-Loire qui regorge de sites chargés d’histoire que choisissent désormais les souverainistes de Debout La France, des Patriotes et de Génération FREXIT pour effectuer leur rentrée.
Dimanche, profitant de conditions météorologiques plus clémentes que la canicule, une quarantaine de représentants de ces trois formations politiques qui prônent les vertus de la souveraineté hexagonale, et surtout le rassemblement fédérateur de l’Union pour la France, se sont donc retrouvés pour un exercice physique et convivial à l’endroit où s’élevait autrefois l’oppidum de Bibracte.
Secrétaires départementaux, référents régionaux, adhérents, sympathisants…tous ont emprunté dans la bonne humeur et une relative allégresse – l’endroit culmine à 821 mètres ce qui n’est pas rien pour un randonneur ! – le chemin menant au sommet.
Sortir de l’OTAN comme l’avait fait le général de GAULLE en 1966…
Naturellement, il y eu des échanges et la prise de parole des représentants régionaux de ces structures politiques : Pascal LEPETIT pour Debout la France, Pascal LAFOND délégué des Patriotes et Jean de ROHAN CHABOT, porte-étendard de Génération FREXIT.
En substance, le message délivré par les trois leaders régionaux était le suivant : « A l'heure où le Président de la République tient un discours belliqueux voire dangereux, il est urgent pour nous de sortir de l'OTAN, tout comme le Général de Gaulle l'avait fait en 1966. Nos convictions sont notre boussole, nous continuerons à nous rencontrer et à œuvrer, convaincus de la nécessité de construire une union à la base, saine, concrète et vivante, afin de ne pas tout attendre des sommets… ».
Un sommet, celui du Mont Beuvray que les participants devaient quitter au milieu de l’après-midi afin d’amorcer la descente vers la plaine…
Thierry BRET
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L'élue Farah ZIANI saisit la préfecture : la manifestation « Poubelles devant la mairie » doit être interdite à Auxerre
août 22, 2022Le courrier est daté du 20 août. Son destinataire n’est autre que le préfet de l’Yonne, Pascal JAN. La missive, courte et directe, est signée Farah ZIANI. La conseillère communautaire et municipale d’opposition en appelle au bon sens du représentant de l’Etat pour que celui-ci interdise le rassemblement citoyen prévu à Auxerre le mercredi 24 août, place de l’Hôtel de ville. Une manifestation où il est question de déposer des poubelles devant la mairie…
AUXERRE : Objet de la lettre officielle qui a été adressée par l’élue de l’opposition auxerroise au haut fonctionnaire de l’Yonne ce week-end : une demande d’intervention de la préfecture au respect de l’ordre public et à l’annulation pure et simple du rassemblement populaire – « populiste » comme il est qualifié sciemment par l’auteure de ces lignes -, programmé en fin d’après-midi ce mercredi 24 août.
Arguant que « l’organisation de ce rassemblement (cf : Auxerre Ecologie Solidarités) se sert du mécontentement des Auxerrois afin de provoquer le trouble à l’ordre public », Farah ZIANI ne s’est fait pas prier pour tacler vertement ses « ami(e)s » de l’opposition, requérant l’intervention de l’Etat pour interdire la manifestation protestataire qui survient dans le cadre du long conflit social lié à la non-collecte des déchets sur l’agglomération depuis le 07 juillet.
L’élue de l’Auxerrois qualifie cette future manifestation « d’anticivique », et contraire à l’ordre public, car pouvant provoquer des incidents.
« Les agents de la police municipale pourraient être obligés d’intervenir et d’être pris à parti, ce que nous ne pouvons pas accepter, ajoute-t-elle dans l’un des alinéas de son courrier.
Le fait de solliciter les Auxerrois pour qu’ils viennent déposer leurs ordures sur la place de l’hôtel de ville a provoqué la colère noire de l’élue qui ne comprend pas une telle incitation à l’incivisme.
Thierry BRET
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Un crédit immobilier sur deux est refusé par les banques : la faute en incombe au taux d’usure...
août 22, 2022Le chiffre a été révélé par le sondage Opinion System, commandé par l’AFIB, l’Association Française des Intermédiaires en Bancassurance. Depuis le 01er janvier, 45 % des prêts immobiliers sont refusés – soit près d’un dossier sur deux – à cause du taux d’usure. Une mesure de protection des consommateurs qui bloque l’attribution de ces crédits. Il faut bien l’admettre : les meilleures années pour acheter un bien immobilier sont désormais derrière nous. En outre, il est bien plus difficile d’emprunter de nos jours…
TRIBUNE: En préambule de cet article, un peu de mémorisation ! Qu’est-ce que le taux d’usure ? Il correspond au taux maximum au-delà duquel les banques ne peuvent pas prêter de l’argent. Réévalué tous les trois mois par la Banque de France, il a pour objectif de protéger les consommateurs en empêchant les banques d’appliquer des taux trop élevés. Le taux d’usure est égal au taux moyen appliqué lors du trimestre précédent, augmenté d’un tiers.
Pour comprendre pourquoi ce taux d’usure pose un problème, il faut se pencher sur son mode de calcul. La Banque de France le détermine chaque trimestre en faisant la moyenne des taux pratiqués par les banques les trois mois précédents, puis la majore d’un tiers. Depuis le 01er juillet, il est ainsi fixé à 2,57 % pour les prêts immobiliers de vingt ans ou plus. Ce garde-fou est censé protéger les ménages de taux abusifs : lors de la négociation d’un prêt immobilier, un banquier veille à ce que le taux annuel effectif global (Taeg) de son emprunteur, c’est-à-dire à l’ensemble des coûts du crédit (taux nominal proposé par la banque mais aussi assurance, frais de garantie…), n’excède pas le taux d’usure. Or, le problème que l’on rencontre actuellement est que les taux immobiliers augmentent plus vite que le taux d’usure et ce dernier devient alors un frein à l’emprunt.
Les 30-55 ans sont les plus impactés par les refus de crédit…
Selon le sondage d’Opinion System, la tranche des 30-55 ans est la plus impactée par cet effet de ciseaux entre le taux d’usure et les taux immobiliers puisqu’elle concerne 51 % des prêts refusés dont 71 % pour l’acquisition d’une résidence principale.
Jérôme CUSANNO, président de l’AFIB, s’inquiète non seulement pour les acheteurs mais aussi pour toutes les professions impactées : « Les ventes dans l’immobilier ancien et dans le neuf sont déjà touchées. Les constructions aussi, ce qui risque d’impacter aussi le BTP, premier employeur de France, mais aussi les notaires et les droits de mutation qui tombent dans les caisses de l’État ».
Les refus de prise en charge demeurent massivement répandus chez bon nombre d’établissements financiers, très peu de banques restant disposées à prendre des dossiers. Les banques font toutefois quelques exceptions pour certains clients disposant d’un dossier de qualité supérieure (revenus importants et apport personnel conséquent).
Or, la crainte aujourd’hui, c’est que tout l’écosystème de l’immobilier, toutes les professions et les salariés, soient impactés par ce problème de taux de l’usure si on n’y remédie pas rapidement. C’est non seulement les agences immobilières qui sont concernées mais aussi tout le secteur du BTP qui risque de pâtir de la raréfaction des crédits. Parmi les solutions préconisées, citons la modification du calcul du taux d’usure et placer définitivement l’assurance emprunteur en dehors du calcul du Taeg.
De nombreux spécialistes optent pour cette formule car le coût de l’assurance est totalement déconnecté des mouvements de taux. Il ne dépend que du profil individuel du « risque emprunteur ». Cela génère des injustices en excluant des personnes de la propriété au prétexte qu’elles sont plus âgées ou ont des problèmes de santé.
Aujourd’hui, le marché de l’immobilier est en chute progressive même dans certaines villes où les prix sont de plus en plus élevés. Cependant, l’inflation est sur la table des négociations : de nombreux acquéreurs abandonnent leur achat car aucun bien ne correspond à leur projet. La hausse des prix de l’immobilier, la hausse des taux de prêt, la hausse de l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat vont réduire gravement les projets d’acquisitions immobilières.
Les taux des crédits : une courbe qui grimpe progressivement…
Quant aux taux d’intérêt des crédits immobiliers, ils étaient en dessous ou légèrement au-dessus de 1 % en 2021. Ils ont remonté et la tendance semble s’inscrire dans la durée. En septembre 2021, ils étaient de 0,87 % sur 15 ans, 0,99 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans. En 2022, Ils sont tous repassés au-dessus de la barre symbolique de 1 %, pour se hisser en moyenne à 1,36 % sur 15 ans, 1,49 % sur 20 ans et 1,59 % sur 25 ans. Pour les perspectives, on estime les taux futurs seront compris entre 1,65 % et 2,29 % selon les durées de crédit. Notons également que s’il existe des classements de banques en matière de concurrence sur les taux d’emprunts, il faut préciser qu’il est nécessaire de négocier une demande de crédit en premier lieu avec sa banque et qu’un taux est négociable, quelle que soit la banque…
Y-a-t-il une bulle immobilière ?
Quid des perspectives de marché pour les mois à venir ? « Y-a-t-il une bulle immobilière en France ? Non ! tranche Jean-Marc TORROLLION le président national de la FNAIM. Et pour causes : la hausse des prix est demeurée, en France, plus raisonnable que dans d’autres pays (soit + 20 % sur dix ans), le niveau d’épargne des Français reste élevé, l’endettement correct et le chômage à un niveau relativement faible. « En termes d’alternative de placement, l’immobilier reste toujours très intéressant », remarque le président de l’organisation.
Reste que la FNAIM table sur une baisse du volume transactionnel, en 2022, compris entre 8 % et 10 % par rapport à 2021, pour revenir ainsi à son niveau de 2019. Et d’en arriver à cette conclusion : « Le marché de l’immobilier est entré dans une zone de turbulence… ».
Méditons enfin ce célèbre dicton français : « quand le bâtiment va, tout va ». Tellement, vrai !
Jean-Paul ALLOU
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