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« Ignorer l’Intelligence Artificielle, c’est prendre le risque de la subir… » : Vanessa DEPRET-BIOUT l’affirme…
février 07, 2020L'intelligence artificielle ne remplacera pas les managers mais les managers qui l'utilisent remplaceront ceux qui ne l'utilisent pas. Résolument optimiste, cette jeune femme a été élevée à la culture de l'utopisme. Débutée dans le domaine de l'événementiel, sa brillante carrière se poursuit aujourd'hui dans celui de la communication. Lorsque le groupe BNP PARIBAS l'encourage à nourrir son potentiel d'innovation, Vanessa saisit l'opportunité de s'immerger au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas. Avec l'idéalisme et la modestie qui la caractérise, elle revient vers notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44) sur ce voyage décisif.
TRIBUNE : Ce voyage modifie-t-il votre vision du management. Comment ?
En effet, certaines présomptions que j'avais sont devenues des certitudes pour moi. D'abord, j'ai vraiment compris à quel point les innovations vont vite, et que ce monde-là n'attend pas. La délégation chinoise présente à Las Vegas était la quatrième en termes de représentativité. Signe de la place prépondérante qu'elle a acquise. Airbnb est devenu le premier provider de chambres sans hôtel et Uber le premier transporteur sans voiture. La capitalisation des NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber), inexistants il y a quelques années, est aujourd'hui supérieure au PIB de la France. BlackBerry, premier sur le créneau des smartphones professionnels il y a quelques années, a quasiment disparu de la scène.
Tout le monde peut être disruptif. Innover est une nécessité pour survivre sur le marché. Nous n'avons pas conscience de la façon dont les choses évoluent, en termes de direction comme de rapidité.
Je croyais savoir, je connaissais par exemple la loi de Moore selon laquelle la puissance des ordinateurs double chaque année, tandis que leur coût diminue. Mais comme dans la légende de « Sissa », on n'appréhende pas assez le caractère exponentiel des choses. Selon cette légende, Sissa aurait demandé au Roi des Indes, pour le récompenser d'avoir inventé le jeu d'échecs, d'être payé un grain de riz pour la première case, deux pour la deuxième, quatre pour la troisième, etc. Le roi aurait accepté sans mesurer l'importance de la récompense, ruinant ainsi son royaume, la 64ème case valant plus de 9 milliards de milliards de grains de riz !
Des perspectives d’innovation incroyables se sont-elles faites jour lors de ce salon international ?
Oui. IBM, par exemple, travaille sur Watson, un logiciel auto-apprenant impressionnant. Son premier ordinateur quantique réalise en une seconde ce que nos ordinateurs font en 10 000 ans ! Et que nous réserve la puce quantique d'Intel ? Face à Huawei, inexistant il y a quatre ans, l'Iphone va-t-il subir le même sort que BlackBerry ? S'installer dans une voiture électrique et autonome fait prendre conscience que des évolutions qui semblent hypothétiques font en fait déjà partie de notre monde.
Dans le domaine médical, l'évolution en termes de prédiction des pathologies pourrait constituer un progrès majeur. Une start-up vient d'inventer des chaussettes dont les capteurs préviennent le diabète !
Enfin, j'ai compris que l'intelligence artificielle est inéluctable.
Justement, qu’est-ce que cela va changer dans notre quotidien ?
Son potentiel est immense. L'ignorer, c'est prendre le risque de la subir, alors que bien contrôlée, elle favorise l'intelligence, libère du temps pour créer, pour imaginer, pour écouter les autres... Elle sera positive. Elle peut être à notre service et ne pas servir qu'à nous remplacer. C'est notre responsabilité de nous y intéresser. Elle est inéluctable mais ne peut pas tout : l'Homme n'est-il pas le plus doué pour émouvoir ou donner des frissons ?
Quels sont les souvenirs marquants de ton passage au CES ?
Il y a eu la rencontre avec le patron de NISSAN, qui explique comment la data va modifier la communication. Il est persuadé que la capacité à faire ressentir et à projeter le client dans les usages à venir est une clé de réussite. Quand tu peux faire vivre et ressentir ce que sera la voiture dans deux ans, tu as pris une avance, décisive. Et celle avec un manager de Google qui a montré comment la data sera reliée aux émotions. Voir une start-up expliquer comment, à partir d'un simple fichier Excel de cinquante noms, elle peut créer en quelques minutes cinquante vidéos personnalisées. Est-ce effrayant ou génial ?
J'ai été étonnée de la place majeure de la France, malgré la taille modeste de son marché, et enfin, impressionnée par la qualité des présentations, par l'usage systématique de la vidéo et par le talent des orateurs lors des présentations. À importer chez nous !
L'Application
Programmer son benchmark personnel : inscrire dans son agenda deux heures par mois pour aller voir ce qui se passe ailleurs (association professionnelle, TedX, Internet...).
Mobiliser tout ce qui est à portée de clic :
- Copier, adapter avec un œil critique.
- Découvrir de nouveaux modes de management.
Philippe CARPENTIER
www.deciderjuste.com
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La répartition des richesses est loin d’être équitable : c’est à celui qui en veut le plus !
février 05, 2020Penser l’économie et partager les richesses ne sont pas des idées nouvelles. D’abord, en Mésopotamie vers 4000 avant JC. Puis, avec le Code d’Hammourabi (1700 av JC). Enfin, en Inde, grâce au Chânakya (340 av JC). Ces principes abordent la répartition des richesses et parlent du bien-être (précurseur du B.N.B., le Bonheur national brut). A travers l’histoire, n’oublions pas aussi les dogmes religieux et philosophiques : Ancien et Nouveau Testament, le Coran, Xénophon et Aristote, Pline l’Ancien, Marx, Keynes, Friedman…L’argent et sa répartition, le patrimoine, le travail, la production : ce sont autant d’éléments qui focalisent l’attention des responsables des états depuis les toutes premières civilisations…
TRIBUNE : Aujourd’hui, la répartition des richesses et les inégalités sociales conduisent aux discussions et autres revendications. La stratégie économique et financière des états en dépend. Des chiffres qui sont proprement vertigineux : 83 % du patrimoine mondial est détenu par 8,4 % de la population. Tandis que les 1 % des plus fortunés contrôlent 46 % dudit patrimoine…
Pour la France, la fortune de Bernard ARNAULT (101 milliards de dollars US) pourrait financer deux fois le déficit de la Sécurité sociale. 10 % des plus riches détiennent 50 % du patrimoine de l’Hexagone…
Ces chiffres étonnants soulignent les inégalités dans le monde, sans aucune volonté de stigmatiser les plus riches !
La richesse créée et à partager se définit via le fameux P.I.B. (Produit intérieur brut, généré par les agents économiques). Chaque activité (sociétés, commerçants, artisans…) rédige tous les ans une déclaration fiscale. Le but de la comptabilité en France est de calculer le montant de l’impôt à payer. Entre le chiffre d’affaires déclaré et le bénéfice imposable, on met en valeur quelques soldes intermédiaires de gestion.
Le plus important de tous demeure incontestablement la valeur ajoutée. La somme de ces valeurs ajoutées équivaut au P.I.B. Celle-ci correspond au total de la production vendue – le total des consommations (matières premières consommées, achats marchandises…).
Ensuite, vient la répartition de la valeur ajoutée. Qui « profite » de cette dernière et qui la finance ? Qui en réclame le plus ? Il s’agit d’un rapport de force pour déterminer ce qui est le plus important !
L’implacable règle de l’euro investi et de l’euro gagné…
La suite de la liasse fiscale nous éclaire sur la répartition. Les salariés déclarent que sans eux, l’entreprise n’existe pas (salaires, charges sociales, formations, participations…).
Quant aux actionnaires (dividendes versés), ils justifient leur rémunération : sans le capital qu’ils investissent, il n’y a pas d’entreprise ! L’Etat (impôts) édicte ses règles. Les banques, quant à elles, pratiquent les agios, les intérêts d’emprunts. Parfois, les investissements sont impossibles si elles ne suivent pas.
Enfin, du côté de l’entreprise, il y a la part des bénéfices non distribués, les dotations aux amortissements et les provisions : sans une structure juridico-sociale à la clé, l’activité n’est pas envisageable.
Le débat reste toujours ouvert : il n’est d’ailleurs pas prêt de se refermer. Aujourd’hui, la priorité est donnée aux actionnaires.
Dans certains modèles de calculs, le taux de croissance des dividendes futurs est réputé constant sur un horizon infini. De plus, afin d’encourager les actionnaires, le délai de retour sur investissement (pay-back) court sur une période de douze mois.
Lorsque l’entreprise investit un euro, elle doit gagner un euro (plus le coût du financement !) au bout d’un an. Avec des taux d’emprunts très bas, le coût bancaire du financement des investissements devient moins coûteux que le taux du dividende versé : c’est à méditer !
Entre alors en ligne de compte, les arbitrages. Coût du capital et coût de la banque. Les salariés attendent alors une hypothétique augmentation de salaire. Les plus pauvres cherchent un abri et les consultants modélisent la répartition des richesses.
Alors à quand, l’instauration du Bonheur national brut ? « La richesse n’est pas la quantité d’argent mais la façon dont on l’utilise… ». Comme l’a si bien écrit l’auteur brésilien Paulo COELHO.
Jean-Paul ALLOU
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« Aidez-nous à recruter pour ne pas mourir ! »… : le cri de détresse des restaurateurs de l’Yonne reçus à Matignon !
février 04, 2020Ils ont pu défendre les intérêts et les valeurs de leur filière. Cette dernière étant plutôt malmenée en termes d’emploi et de recrutement à l’heure actuelle. Reçue par deux conseillers du Premier ministre à Matignon, une petite délégation d’hôteliers/restaurateurs de l’Yonne, accompagnée du député de la seconde circonscription André VILLIERS et de la porte-parole de l’UMIH, Corinne ROGUIER, a eu l’heureuse opportunité, deux heures durant, de pouvoir présenter en toute liberté et sans langue de bois leurs nombreuses doléances au plus haut sommet de l’Etat. Ont-ils été entendus pour autant ?
PARIS : C’est un cri du cœur qui a été prononcé il y a quelques jours par les représentants de la délégation d’hôteliers/restaurateurs de l’Yonne, accueillie à l’hôtel Matignon. Une opportunité unique pour ces dirigeants d’entreprises qui ont pu ainsi, séance tenante, dès leur arrivée et ce, durant deux heures, obtenir une entrevue avec deux proches conseillers du Premier ministre, Edouard PHILIPPE. L’objectif était de faire connaître à la gouvernance étatique leur position quant aux difficultés de recruter dans leur filière de prédilection.
Et à ce jeu-là, celle de la prise parole proposée sous la forme non protocolaire d’un tour de table nourri d’échanges, on peut dire aisément que les professionnels de l’Yonne ont su adresser les messages appropriés à leurs interlocuteurs attentifs.
Certains visiblement étaient déçus de n’avoir pu être accueillis par le Premier ministre en personne.
Mais, l’actualité sociale complexe de ce début d’année ne lui aura pas permis d’honorer ce rendez-vous, pourtant programmé de longue date.
Qu’importe ! Les Icaunais purent deviser sans retenue avec les deux fonctionnaires en charge de collecter les précieuses informations venant du terrain.
Organisée à la demande du député UDI de la seconde circonscription de l’Yonne, André VILLIERS, la rencontre est née d’une invitation faite par le parlementaire auprès de 270 chefs d’entreprise de l’est et du sud du territoire en novembre 2019. Seuls une douzaine d’entrepreneurs avaient signifié leur présence ce qui est proprement dommageable. Toutefois, il résulta au terme de ce rendez-vous conçu avec Pôle Emploi et la Chambre de Commerce et d’Industrie, qu’une initiative insolite allait poindre à brève échéance. La venue d’une délégation icaunaise vers le plus haut degré de la sphère gouvernementale !
Des contrats d’apprentissage qui se résilient à qui mieux mieux…
A la tête de celle-ci, une figure emblématique de l’art culinaire de Bourgogne mena les discussions. Francis SALAMOLARD, éminente toque de « L’Auberge de l’âtre » énonça bille en tête une longue litanie de dysfonctionnements et d’absurdités administratives qui pénalisent quotidiennement les artisans dans l’exercice de leurs fonctions.
Il dénonça au passage l’instauration du revenu universel et l’abondance de contrats de résiliation qui fleurissent désormais çà et là dans le paysage de l’hôtellerie-restauration.
Réduisant à néant tous les efforts d’intégration entrepris en amont.
« Les jeunes restent six mois à peine en entreprise, précisa le chef établi au cœur du Morvan, avant de nous claquer leur contrat de résiliation presque au nez et à la barbe en moins de quarante-huit heures ! C’est navrant… ».
Chiffres à l’appui, le nombre de résiliations de contrats d’apprentissage s’élève presque à 30 % désormais. Alors qu’à l’autre bout de la lorgnette, 7 % de contrats d’apprentissage sont signés. Le différentiel se faisant en défaveur de l’employeur…
Ironie du sort : là, où les choses deviennent cruelles dans ce type d’exemple, c’est que les frais de formation sont intégralement pris en charge par les entreprises même quand les apprentis se rendent dans les centres de formation pour y suivre leur période d’alternance pédagogique.
Quant au vivier de jeunes apprenants, il s’amenuise d’année en année. La plupart des centres de formation n’ont toujours pas atteint leurs quotas de remplissage prévus en début de saison scolaire ; ainsi, il manquerait entre 250 et 350 jeunes par établissement. Un paradoxe quand on sait que des milliers de jeunes gens pointent toujours au chômage.
Un autre problème, connexe, fut également abordé : celui des conditions offertes pour rejoindre un établissement situé en zone rurale. Problématiques du transport, du logement, des salaires intègrent le paramètre des difficultés dont il sera nécessaire de résoudre dès que possible afin de pérenniser les futurs emplois sur ces secteurs géographiques dépourvus de candidats.
Alors, l’image renvoyée par « Top Chef » autour de cette profession serait-elle un tantinet galvaudée dans la réalité ?
Changer les clichés, liés à cette filière, entre pénibilité et bas salaire (ce qui est loin d’être le cas parmi les exemples réunis sous le ciel parisien ce jour-là) mettra encore beaucoup de temps.
Les professionnels, par manque de personnel, sont contraints de plus en plus de refuser de la clientèle. Ainsi, une restauratrice d’Avallon s’est même privée de 30 500 euros de rentrée d’argent, faute de main d’œuvre qualifiée ! Un fait préjudiciable, à la limite du scandale pour l’honorable maison.
Quelques pistes à approfondir en guise de solutions ?
Au gré des exemples, abondamment donnés, qu’espèrent au final ces professionnels en proie à de sérieux doutes quant à la pérennité de leur outil de travail ? Quelques pistes furent ainsi glissées parmi cet inventaire à la Prévert de ce qui ne fonctionne vraiment plus en France, côté emplois, et dans cette filière. Faudrait-il accentuer les manifestations qui permettent de sensibiliser les familles et leur progéniture aux vertus positives de ces métiers de bouche ? Faudra-t-il créer une opération pilote que l’Etat viendrait soutenir et appuyer dans l’Yonne afin de revaloriser l’artisanat et ses nobles valeurs autour de métiers ayant un avenir, y compris à l’international ?
Une chose est apparue évidente au terme de ces entretiens : remettre le mot travail au goût du jour semble être aujourd’hui l’impérieuse obligation aujourd’hui.
Sinon, au-delà de cette sonnette d’alarme qui a été tirée à Matignon avec cette visite, la filière peut s’attendre si rien n’est fait à des lendemains qui déchantent. De manière inéluctable…Ce qui n’arrangerait pas les affaires du gouvernement.
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Une sommité de l’urbanisme en conférence à Auxerre : Frédéric HERAN veut nourrir les réflexions de la liste EELV
février 04, 2020Coutumier des interventions radiophoniques sur les ondes de France Culture, l’économiste et urbaniste, qui enseigne à l’Université de Lille 1, donnera un aperçu de son talent oratoire et de ses réflexions abouties, jeudi 06 février, lors d’une conférence-débat, articulée autour du devenir des transports et de la mobilité. Un exercice de style passionnant pour celles et ceux qui se projettent sur la réalisation d’une politique de déplacements urbains en cohérence avec les besoins d’une ville comme Auxerre et sa périphérie. A l’instar de la candidate EELV Maud NAVARRE…
AUXERRE: Maître de conférences pour l’un des centres universitaires de la métropole lilloise, Frédéric HERAN possède la double casquette d’être, à la fois, un économiste et un urbaniste hors pair, reconnu dans le sérail de la recherche et des sciences sociologiques.
Ses travaux portent principalement sur l’étude et l’analyse des déplacements urbains et leur insertion dans le système codifié par la ville selon son schéma traditionnel
Or, ce jeudi soir aux alentours de 19 heures, salle Vaulabelle, c’est bien d’Auxerre dont il s’agira en matière d’exemple de cité urbaine à analyser afin d’en tirer de précieuses suggestions devant alimenter les débats et nourrir le programme électoral. Notamment celui à la cause de la candidate Europe Ecologie Les Verts (EELV), Maud NAVARRE.
A l’occasion de cet échange public, s’inscrivant parmi les rendez-vous rendus nécessaires avec l’amorce de la campagne, les Auxerrois auront l’opportunité de comprendre ce qui pourrait se préfigurer demain en cas de victoire de la liste, « Les Printemps pour Auxerre ».
Ne pas tomber dans le piège du « tout transport en commun »…
Le chercheur au CLERSE (Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques) puisera sans doute parmi le contenu de ses deux ouvrages de référence, « La Ville morcelée, effets de coupure en milieu urbain » paru en 2011 chez « ECONOMICA » et celui de 2014, « Le Retour de la bicyclette, une histoire des déplacements urbains en Europe de 1817 à 2050 », aux éditions « La Découverte » pour brosser les grands axes de sa causerie.
L’objectif étant de ne pas proposer des solutions pour sortir du tout automobile en tombant dans le piège inextricable du « tout transport publics » qui n’est pas plus réaliste.
Au contraire, pour se dégager de cette approche sectorielle, Frédéric HERAN suggère plutôt une approche intelligente et mesurée qui prend en compte l’ensemble des modes de déplacement possibles (transports en commun, cycle, marche, ...), en évitant que certains modes se concurrencent les uns les autres et génèrent in fine des effets négatifs.
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Christelle LOURY disserte avec Mireille MATHIEU : échange au sommet à l’ambassade de Russie…
février 04, 2020Quand deux ferventes dames de la chanson française traditionnelle se croisent, de quoi voulez-vous qu’elles parlent ? De ce patrimoine si riche à la propagation de notre langue à travers le monde et de l’impact que certains interprètes ont eu sur la découverte culturelle de notre pays à l’international ! C’est le cas de la Russie qui, lors d’un récital du Chœur de l’Armée Russe à Paris, a favorisé cet échange inattendu entre deux étoiles de la ritournelle hexagonale : l’indémodable Mireille MATHIEU et notre ambassadrice de l’Yonne, Christelle LOURY…
PARIS : L’échange a eu lieu dans un cadre insolite et d’exception. Dans les travées, puis sous les ors du salon d’honneur du théâtre de l’ambassade de Russie, boulevard Lannes à Paris.
Ayant noué des liens d’amitié avec ce pays-continent qui s’étale entre l’Asie et l’Europe, l’artiste icaunaise voue une admiration sans borne pour cette contrée qui le lui rend si bien !
Plusieurs tournées ont déjà eu lieu dans l’ex-Union Soviétique qui a fait aujourd’hui de la « Marianne » de l’Yonne l’une de ses vedettes françaises préférées. La jeune femme jouit d’une véritable notoriété auprès des instances suprêmes de la nation. Y compris en haut-lieu à Moscou !
Mais, c’est bel et bien dans le cadre d’un concert donné par le Chœurs de l’Armée Russe récemment, auquel la chanteuse était invitée par Son Excellence l’ambassadeur Alexeï MECHKOV, en compagnie de son producteur et manager Pierre (son époux dans le civil) que Christelle LOURY a eu la surprise de pouvoir disserter longuement avec une autre grande dame de la chanson française, Mireille MATHIEU.
Une star éternelle qui brille toujours sous la voûte céleste de la culture francophone aux quatre coins de la planète.
Un théâtre de l’ambassade porte-bonheur pour la vedette de l’Yonne…
Cet échange intergénérationnel aura permis de discuter des valeurs de la chanson française, de l’un de ses pygmalion en la personne de l’inoubliable Edith PIAF, et de cette Russie, si admiratrice de ces talents venus de l’Hexagone.
Ce n’est pas la première fois que Christelle LOURY discute avec des célébrités au détour de ses pérégrinations artistiques. Récemment, la native de l’Yonne s’était entretenue de manière inopinée avec Gérard DEPARDIEU ou le fils de Marcel CERDAN.
La jeune femme a par ailleurs interprété l’un des titres de Mireille MATHIEU, « Paris en colère », par le passé dans l’un de ses spectacles, « Paris Broadway ».
Pour l’anecdote, c’est dans cette même salle, un complexe théâtral accueilli dans l’enceinte de l’ambassade à Paris, que devant cinq cents spectateurs enthousiastes la chanteuse au répertoire composé de standards immortels de la chanson française avait effectué ses grands débuts nationaux. C’était en 2015.
On ne sait en revanche si Christelle LOURY profitera de cette opportunité avec Mireille MATHIEU pour espérer travailler avec elle…
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