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Addictologie : notre société vit désormais dans une consommation excessive de tout…
janvier 02, 2019Association pluraliste, indépendante de toute idéologie, de tout mouvement politique, syndical et religieux, l’AFDER a pour ambition de représenter les usagers quelle que soit leur dépendance. L’association regroupe des adhérents attachés à la responsabilité et la liberté dans les choix thérapeutiques. Le président national Julien CHARTIER explique la vocation de cette structure qui lutte contre les phénomènes d’addiction en France. Et plus spécifiquement, ceux inhérents à la consommation de cannabis.
TRIBUNE : En 2009, se crée de fait une association d’anciens patients d’un centre de traitement situé dans l’Aisne (APTE). Très rapidement rejointe par les anciens patients de plusieurs autres centres de traitements, l’association se mobilise et crée une structure pour et par les usagers en 2010.
Depuis, nous comptabilisons plusieurs centaines d’adhérents. En tant qu’usagers des services de santé, nous avons accumulé un nombre considérable d’expériences tout au long de nos parcours de santé et nos expériences nous ont servi à survivre à la dépendance active. La souffrance et le besoin de partager cette expérience commune nous ont poussé à créer l’AFDER, pour que les dépendants ne meurent plus de cette maladie.
L’AFDER est une association de citoyens à part entière qui veulent transmettre leur expérience de la dépendance.
Regroupant des femmes et des hommes pour qui l’entraide, le pair aidant, l’ « empowerment » sont devenus une évidence. Nous intervenons en entreprise aussi pour faire de la prévention et de l'accompagnement auprès des personnes qui en font la demande. Nous vivons dans une société addictogène où les consommations à risque ne cessent de s’accroître et nous l’observons au quotidien.
Les jeunes générations expérimentent de plus en plus de substances...
L’alcool, le tabac ou le cannabis sont des substances que l’on expérimente à l’adolescence. Il n’y a donc rien d’étonnant à voir les chiffres avancés par les études progressés : 30 % des jeunes boivent de l’alcool et 24 % fument du tabac au moins une fois par semaine. Notre société vit désormais dans une consommation excessive d’écrans. Concernant les réseaux sociaux, 26 % des 18-22 ans estiment passer plus de cinq heures par jour sur les réseaux sociaux, 10 % plus de huit heures, le phénomène est relativement nouveau. Nous n’avons donc pas encore beaucoup de recul en fonction de données antérieures. Nous savons maintenant que notre société vit désormais dans une consommation excessive de tout. C’est un enjeu à la fois médical, psychologique, psychiatrique et social, caractéristique d’une société addictogène.
Julien CHARTIER
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Qu’est-ce que l’intelligence économique ? L’art d’anticiper son environnement afin d’être pertinent et efficace !
décembre 22, 2018Spécialiste de la gestion des risques et efficience industrielle, ingénieur conseil, Denis MOUGEOLLE est également expert en génie climatique et thermique énergie renouvelable. Dans cette tribune, l’auteur s’intéresse à la démarche de l’intelligence économique en entreprise, démarche structurée et légaliste.
TRIBUNE : Prenons l’exemple des difficultés d’un grand groupe français de l’agroalimentaire, liées à une problématique de contamination à la salmonelle. Elles se traduisent inévitablement par des pertes financières, une atteinte à l’image, etc. Pertes assurées ou non. C’est l’effet négatif de l’événement. Cette éventualité, pour la survie de l’entreprise, aurait nécessité en amont une organisation pour éviter le risque, à défaut en réduire les conséquences. Cependant, pour ses concurrents, l’événement se traduit potentiellement, sans aucun effort commercial supplémentaire, par une croissance du chiffre d’affaires. C’est l’effet positif du risque réalisé.
Toutefois, cette croissance potentielle instantanée n’a rien de magique. Encore faut-il avoir été en veille sur la thématique, avoir anticipé la situation pour être en mesure de faire face, avant les autres compétiteurs, à une augmentation d’activité spontanée à deux chiffres dans des temps très courts.
Et là la démarche d’IE (Intelligence Economique) ne se limite pas à profiter d’une aubaine. Mais bien, à satisfaire ponctuellement cette demande. Peut-être au-delà de ses propres standards, malgré l’urgence, de façon à transformer ce nouveau client d’opportunité en un client récurrent. Il y a dans cet environnement la réactivité, mais aussi l’adaptabilité, l’agilité et la flexibilité de l’organisation qui sont sollicitées. Cela se prépare. Tout comme un pompier ne réfléchit pas aux moyens requis pour intervenir lorsque l’incendie se déclare, ce serait évidemment trop tard.
L’essence de l’IE réside en partie dans ces notions…
Un autre exemple, tout autant d’actualité, et sans entrer trop dans les détails techniques, concerne la réduction, voire l’interdiction, d’utilisation de certains gaz à effet de serre à l’horizon 2020, puis 2030, dans les applications de froid industriel et commercial. Cette démarche est connue sous les appellations internationales de « phase down » et de « phase out ».
Ces obligations, devenues réglementaires, induisent plusieurs effets, dont le changement de nature des risques. Les gaz ayant un impact réduit sur l’évolution du climat (indice GWP en anglais ou PRP en français) sont, pour les installations de faible à moyenne puissance, faiblement, voire facilement inflammables. Ainsi, une bataille normative intense émerge sur la qualification de ceux-ci quant à leur autorisation d’utilisation, et fonction de quantités limites à définir.
De même, l’impact effet de serre présente deux dimensions : une sur les qualités physico-chimiques selon cet indice GWP (en gros 30 % de l’effet), et une sur l’efficacité énergétique dudit gaz traduisant pour un effet frigorifique ou calorifique donné, la consommation énergétique (70 % de la contribution à l’effet de serre du gaz). De façon évidente, selon la maîtrise technique des uns et des autres (constructeurs des équipements et producteurs de ces nouveaux gaz), il est souhaitable d’adopter tel ou tel gaz de substitution plutôt que tel autre. L’enjeu est tel que chaque acteur a intérêt à agir auprès des comités de normalisation pour favoriser une solution plutôt qu’une autre.
Les PME/PMI se plaignent souvent des normes abondantes et contraignantes. Il faut savoir que toute entreprise peut volontairement participer à tel ou tel comité de normalisation, pour éditer une nouvelle norme ou réviser des normes anciennes. Les frais de déplacement et éventuellement de logement peuvent être pris en charge sous conditions. Ce pouvoir d’influence est rarement utilisé par de telles structures (évidemment une considération coût/bénéfice de la démarche peut justifier cette situation). Ceci est le second aspect de cette discipline.
Enfin, traditionnellement, la démarche de présentation de cette discipline est axée sur les pertes que peut subir une entreprise, focalisée sur les risques immatériels émergents ou nouveaux risques « à la mode » pour sensibiliser les chefs d’entreprises sur l’importance de la discipline. Notamment, l’assimilation est quasi permanente entre cyberattaque et Intelligence Economique.
Même si cette considération est essentielle à la survie de l’entreprise, et qu’elle peut présenter un intérêt pédagogique, sous l’hypothèse que contrainte et peur égal pédagogie, cette vision reste clairement réductrice. Cependant il s’agit là de la troisième dimension de l’Intelligence Economique.
Pour résumer, la démarche présente trois volets que sont IE Défensive (éviter les atteintes telles que les cyberattaques), IE Offensive (profiter des opportunités) et IE d’Influence, encore appelée lobbying, comme l’exemple ci avant relatif aux gaz à effet de serre.
La démarche vise donc à maitriser les risques immatériels. Quels sont-ils ? Les principaux risques immatériels que l’on peut citer sont par nature :
- Image
- Financier et économique
- Relation clients, relation fournisseurs et plus largement relations avec les parties prenantes
- Autorisation administrative (d’exploiter dans le cadre ICPE, relative aux obligations ERP, réglementation alimentaire, etc.).
- Savoir-faire (organisation, procédés, compétences, etc.)
- Propriété intellectuelle et industrielle (brevet, R&D, marque, logo, …)
- Système d’information d’entreprise (progiciel de gestion, applicatifs métiers, …).
Appréhender la notion de risque…
Mais de quoi parle-t-on quand on évoque le risque ? Il s’agit d’appréhender le risque au sens ISO 31000 « effet positif ou négatif de l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». Le premier exemple cité au début de cet article reflète bien la double approche du risque, qui est une construction intellectuelle (il n’existe pas d’étalon au LNE permettant de mesurer un risque) et affaire de point de vue. Une vision plus populaire de la question du risque est traduite par l’adage : « le malheur des uns fait le bonheur des autres ».
Les objectifs premiers de la discipline sont
- Sécurité économique
- Développement stratégique
- Pouvoir d’influence
Les trois principales définitions successives de l’IE, au gré des événements en France et à travers le monde, sont les suivantes :
- « Ensemble des actions coordonnées de recherche, de traitement et de distribution, en vue de son exploitation, de l’information utile aux acteurs économiques » selon le Rapport MARTRE de 1994, acte fondateur de l’IE en France.
- « Politique publique d’identification des secteurs et des technologies stratégiques, d’organisation de la convergence des intérêts entre la sphère publique et la sphère privée dont le contenu vise la sécurité économique» selon le Rapport CARAYON de 2003.
- « Recherche et interprétation systématique de l’information accessibleà tous afin de décrypter les intentions des acteurs et de connaitre leurs capacités » selon Christian HARBULOT, ancien membre de la Commission MARTRE et fondateur de l’Ecole de Guerre Economique en 1997.
Je compléterais, à titre explicatif, ces définitions par « pratiquer l’Intelligence Economique, c’est percevoir de façon anticipative son environnement pertinent pour évoluer en bonne intelligence fonction des contraintes, menaces et opportunités qui y naissent, se développent et disparaissent ».
La plupart des entreprises pratiquent l’IE, bien que cette pratique ne rende pas nécessairement plus intelligent (le vocable officiel est certainement un frein au développement de la discipline en France, le mot Intelligence ayant des acceptions différentes en français et en anglais).
La démarche IE repose en grande partie sur la captation, l’analyse et le traitement de l’information permettant de décider « vite et bien ». Pour être pertinente et efficiente, elle suppose méthode. L’essentiel de cet aspect réside dans la capacité à transformer de l’information en renseignement utile (via la méthode dite du « cycle de l’information »), à capitaliser le résultat au travers d’une démarche de gestion des connaissances (knowledge management). Ces méthodes relèvent d’une approche d’amélioration continue couplant stratégie, risque et ensemble des veilles susceptibles d’être développées comme pièces de ce puzzle.
Pour conclure, je dirais que la démarche d’IE en entreprise est une démarche structurée et légaliste. Elle nécessite de réfléchir comme un escroc si l’on veut appréhender correctement le volet défensif de celle-ci.
Quelques dates repères (non exhaustif) sur l’IE en France…
- 1967: WILENSKY développe la théorie selon laquelle le recueil, l’interprétation et la valorisation de l’information est indispensable à la poursuite des buts stratégiques.
- 1986 : Michael PORTER créé le concept à la source de l’IE intitulé « Competitive Intelligence » qui fait suite à ses théories précédentes de « Competitive Stratégy ».
- 1992 : Création d’une agence gouvernementale ADIT en charge de l’information économique.
- 1994 : Suite aux déboires Thomson / Airbus, création d’une commission sur l’Intelligence Economique « Rapport MARTRE ».
- 1997 : Christian HARBULOT crée « l’Ecole de Guerre Economique ».
- 2003 : Suite nouveaux événements concernant GEMPLUS, nouvelle mission confiée par le Premier Ministre JP RAFFARIN et rapport CARAYON N°1,
- 2006: mission confiée par le Premier Ministre D De VILLEPIN et rapport CARAYON N°2.
- 2010: Définition d’un référentiel de formation à l’IE dans l’enseignement supérieur (sensibilisation en License, formation en Master et école d’Ingénieurs et de Management), suite à l’audition de spécialistes de la question, comme le préfet PAUTRAT.
Denis MOUGEOLLE
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Agnès PANNIER-RUNACHER en appelle à la responsabilité des consommateurs auprès du commerce de proximité…
décembre 20, 2018Faire preuve de solidarité auprès des petits commerces en souffrance après l’épisode des « Gilets jaunes » passe par une plus grande mobilisation des consommateurs. Et surtout un réel besoin de changer de paradigme. Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, a exhorté les citoyens consuméristes de notre territoire à faire davantage abstraction de leurs actes d’achat sur les plateformes numériques pour soutenir les commerçants de quartier. Une démarche solidaire, qu’elle applique à elle-même au quotidien. Elle devait l’expliquer lors d’un point presse succinct à l’issue de sa rencontre qualifiée de constructive avec des artisans et commerçants de l’Yonne…
SENS : En déplacement sur le Sénonais, la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, a profité du court temps d’expression accordé à la presse pour inciter les ménages français à consommer autrement à l’avenir.
Certes, les propos de la secrétaire d’Etat n’ont pas appelé de manière officielle à boycotter les plateformes numériques à vocation commerciale. Elles exercent une complémentarité parmi l’offre existante dont on ne pourrait raisonnablement se passer aujourd’hui.
Bon nombre d’entre elles, internationales, exercent dans les règles vertueuses de l’art leur pratique de vente en ligne, tout en respectant les normes et les fondamentaux de la saine concurrence. Y compris la fiscalité.
A contrario, la secrétaire d’Etat a pointé du doigt, sans toutefois les désigner de manière précise, celles qui cassent les prix et envahissent le marché de produits issus de la contrefaçon.
Or, face aux difficultés de trésorerie observées depuis plusieurs semaines par les boutiques traditionnelles, la représentante de l’Etat n’hésite pas à froncer les sourcils.
Il est désormais nécessaire de revoir la copie de l’activité commerce en France, en privilégiant les échoppes de quartier et les enseignes de proximité.
Etre responsable dans ses actes d’achat…
S’interrogeant ensuite sur la véritable création de valeurs offertes par les plateformes numériques, Agnès PANNIER-RUNACHER a insisté sur la responsabilité de chacun par rapport à cette thématique insidieuse qui plombe le chiffre d’affaires de ces commerces.
Las, le phénomène inopportun des « Gilets jaunes », à quelques semaines des fêtes de fin d’année, aura eu un impact néfaste et considérable sur la trésorerie de nombreuses boutiques. D’où l’insistance de la ministre qui devait clore ce chapitre en invitant à aller consommer chez le petit commerçant de quartier.
« Moi-même, précisa-t-elle, j’achète mes livres uniquement chez mon libraire…Il faut être en accord avec ce que l’on préconise… ».
Des facilités de paiement comme pistes d’accompagnement…
Constatant que la situation financière des petits commerces frisait à ce jour la correctionnelle, Agnès PANNIER-RUNACHER a assuré que la question des facilités de paiement et des couvertures assurantielles serait inscrite à l’ordre du jour des futures consultations territoriales.
Dans l’Yonne, à l’instar des autres départements, ce serait les édiles des communes qui porteraient le flambeau créatif de ces initiatives populaires, auxquelles se rallieraient les députés et sénateurs, les représentants consulaires et les milieux économiques.
« Parmi l’ensemble des diagnostics émis par les Français, il existera certainement des solutions locales qui seront adoptées uniquement sur leur territoire originel, ajouta la ministre.
Enfin, parmi les thèmes qui devraient structurer ces prochains débats, ceux concernant la transition énergétique, la participation citoyenne, la refonte de la fiscalité ou la réorganisation des services publics seront prépondérants.
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En 2018, il y a dans la Communauté européenne 512 millions d’habitants. Parmi cette population, on peut considérer que 49,99 % des habitants sont contre l’Europe, 49,99 % s’en moquent éperdument et 0,02 % sont en faveur de l’Europe. Explications…
TRIBUNE : Voyons le premier groupe qui est contre l’Europe. En fait, il n’est pas contre l’Europe stricto sensu. Il est contre la Commission européenne telle qu’elle est constituée et telle qu’elle fonctionne. Du moins selon l’impression qu’ils en ont. Ils rejettent les institutions européennes dans leur ensemble, d’où la montée de ce que certains appellent avec dédain « le populisme ». En passant, n’oublions pas que le mot populisme vient du latin « populus » au même titre que le mot « peuple ». Ceux qui parlent avec dédain du « populisme » ne voient pas qu’ils manifestent un mépris sous-jacent du peuple.
Les autres 49,99 % qui se moquent éperdument de l’Europe ont une bonne raison à cela : cette Europe de vaudeville ne correspond pas à leurs soucis quotidiens et à leur inquiétude du lendemain pour eux et pour leurs enfants. Leur question est la suivante : « En quoi l’Europe ajoute-t-elle quoi que ce soit de positif à mon niveau de vie, au chômage, à la dégradation de l’éducation nationale, etc… En un mot à ma vie ? ».
Et bien malin qui le leur expliquera. Certes, direz-vous, ils ont la même attitude de défiance vis-à-vis de leurs dirigeants nationaux. Et nous allons voir sur quoi est fondée cette défiance du « peuple » tant à l’égard de l’Europe qu’à l’égard de leurs dirigeants politiques. Vous comprendrez alors que le mouvement des « Gilets jaunes » comme celui du Brexit et de la montée du populisme n’en sont qu’aux prémisses.
Un pourcentage infime de personnes favorables à la cause européenne…
Qui sont les 0,02 % en faveur de l’Europe ? Ce sont ceux qui bénéficient de ses largesses à Bruxelles, à Strasbourg et où se retrouvent tous les « politiques » recyclés dans un Parlement européen qui ne sert rigoureusement à rien. Ce sont des bureaucrates qui se meuvent dans de multiples organismes dérivés et quelques idéologues de tout poil.
L’aspect farce du « machin », comme disait De Gaulle de l’ONU, vient d’apparaître de façon criante dans l’affaire du budget de l’Italie. Et dans celui de la France de 2019. L’Italie est tancée depuis des mois par Bruxelles parce que son budget présente un déficit de 2,4 %... or il est très largement en dessous des 3 % que serine Bruxelles depuis 1999.
Et qui brandit cet avertissement avec la foudre du Zeus bruxellois ? Monsieur Moscovici ! Qui est Pierre Moscovici ? Il a été le ministre de l’économie de François Hollande lorsque ce dernier est devenu Président de la République en 2012 avec le magnifique slogan : « Le changement, c’est maintenant » !
Effectivement, on a vu le changement : le déficit du budget de la France en 2014 lorsque Pierre Moscovici est devenu un pimpant ministre de l’économie, a atteint 4,5 %. Soit près du double de celui qui est inscrit dans le budget de l’Italie pour 2019. Or, rappelons-le, ce formidable déficit du budget de la France s’est accompagné d’un tsunami d’impôts sur les Français au point que le même Pierre Moscovici a utilisé les mots de « ras-le-bol fiscal ».
C’est le bourreau qui dit au condamné qu’il torture sur l’échafaud de la place de Grève : « Est-ce que je vous fais mal ? ».
Les « Gilets jaunes », au départ, sont ceux qui ont subi le ras-le-bol fiscal orchestré par Monsieur Pierre Moscovici. Néanmoins, il convient de souligner que cette pression fiscale est le résultat de l’incurie depuis 40 ans par tous les gouvernements de la France sans aucune exception. Mais revenons-en à notre farce européenne.
Selon les calculs de nos multiples économistes de tout crin, le budget de la France en 2019 accusera probablement un déficit de 3,5 %. Il sera largement au-dessus du déficit inscrit dans le budget italien de 2,4 %. Beaumarchais pourrait répéter sa merveilleuse phrase : « Il faut se hâter d’en rire avant d’être obligé d’en pleurer… ».
Mais la farce n’est pas finie. Le même Monsieur Pierre Moscovici qui brandit de Bruxelles sa foudre contre l’Italie trouve mille excuses au déficit français très supérieur au déficit italien.
Étonnez-vous après cela que le peuple italien nourrisse une rancœur contre les farceurs de Bruxelles et vote pour des partis que nos moralistes de pacotille appellent « populistes ».
Le « populisme » et « les Gilets jaunes » ne sont qu’à l’aube de leur histoire. Elle risque bien de se confondre avec l’Histoire. Qui vivra verra…
Emmanuel RACINE
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Marjorie MANICOLO : l’atout cœur de la nouvelle stratégie communication déclinée par la CAPEB…
décembre 18, 2018Fédérant plus de 550 entrepreneurs sur le territoire de l’Yonne, la Confédération artisanale des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) souhaite prioriser, dès l’année prochaine, une politique de communication efficiente et élargie, autour du développement des outils numériques et de l’envoi de newsletters. Pour se faire, l’organe institutionnel s’est adjoint les services d’une chargée de communication et de développement, Marjorie MANICOLO. Cette dernière bénéficie de la création de ce poste depuis le 01er novembre…
AUXERRE : Evoluant jusque-là dans le secteur de l’immobilier, du côté de Perpignan, Marjorie MANICOLO, 29 ans, a su séduire et convaincre les dirigeants de la CAPEB de l’Yonne pour décrocher le Graal suprême, à savoir le nouveau poste de chargée de communication et de développement. Une fonction stratégique qui a été officialisée le mois dernier.
Titulaire d’un baccalauréat STS (santé et social), la jeune femme n’a pas hésité à s’exiler loin du Roussillon où elle contribuait à apporter sa pierre commerciale à l’édifice d’un réseau régional d’agents immobiliers, pour s’orienter vers un défi majeur. Celui de dynamiser la communication et le développement du syndicat des petites entreprises artisanales du bâtiment dans l’Yonne.
Dirigée par Jean-Pierre RICHARD, la CAPEB de l’Yonne rassemble à ce jour plus de 550 membres. L’objectif de l’année 2019 sera de faire croître ce chiffre pour la jeune femme.
De multiples chantiers en perspective…
Marjorie MANICOLO héritera, en parallèle, de multiples projets à déployer dès les premiers mois de son exercice professionnel. Le rafraîchissement de l’application pour smartphone et androïd de la structure mais aussi la refonte complète du site numérique, couplée avec l’antenne de Saône-et-Loire, seront autant d’enjeux importants à accomplir prioritairement. D’ailleurs, ce site, reconfiguré en majeure partie, bénéficiera de davantage d’attractivité dans son approche pédagogique et usuelle.
D’autres chantiers seront envisagés ensuite. La création d’une lettre d’information (newsletter) dont les destinataires seront les adhérents intègre les objectifs à atteindre dans le cahier des charges de cette mission. Il en est de même pour la mise en œuvre de « cafés juridiques », des points de rencontre où les membres, soucieux d’un renseignement précis, trouveront chaussure à leur pied.
Une carte avantage devrait être lancée en début d’année. Privative, elle octroiera un certain nombre de bénéfices pragmatiques pour ses possesseurs. Toutefois, la CAPEB prévoit la dématérialisation de bon nombre de documents, liés à l’administratif et à la fiscalité.
Enfin, et au cas où elle s’ennuierait quelque peu en cours de saison, l’heureuse promue aura aussi la charge des relations publiques et des relations avec la presse.
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