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La réfection de la RD 606 se termine : l’exécutif du Département en supervise les ultimes opérations
juin 17, 2020Le 19 juin, les automobilistes traversant l’Yonne du nord au sud reprendront pleinement possession des deux voies de circulation que forment la RD 606 entre Villecien et Villevallier. Marquant le terme du chantier de réfection de la structure et de la couche de roulement sous l’égide du Département qui en visitait ses finitions avec la présence de son exécutif…
VILLECIEN : Brûlante, la surface de l’enrobé présente de petites cloques effervescentes qui se forment de manière soudaine après le passage de l’imposant rouleau compresseur. La température du sol y est intense. On pourrait presque y casser des œufs pour en tester la chaleur !
Gare à celui qui poserait par inadvertance la pointe de sa chaussure à cet endroit ; les volutes de fumée qui s’exhalent du revêtement noir à l’odeur si caractéristique rappellent que la température dépasse allègrement les 160 degrés.
Prudents et demeurant dans l’herbe folle qui courent à leurs pieds, les élus du Conseil départemental n’en restent pas moins admiratifs devant l’avancée des travaux.
Ceux de la réfection de la structure et de la couche de roulement d’une voie d’accès qui relie les communes de Villecien à Villevallier. Mais qui est aussi l’un des axes routiers les plus empruntés par les automobilistes traversant du nord au sud le territoire icaunais.
La RD 606 puisque c’est elle dont il s’agit avait apparemment besoin d’un sérieux lifting sur cette portion. La chaussée y présentait un état de fatigue avancé, particulièrement sur les voies latérales avec de multiples déformations dues à l’intensité du trafic.
Un budget de 660 000 euros TTC pour ce chantier…
Débutés le 08 juin, les travaux consistaient en un rabotage de la chaussée sur environ une épaisseur de 13 à 20 centimètres sur les voies latérales et de six centimètres sur sa partie centrale.
D’ici deux jours, une fois que la totalité de cette portion d’environ deux kilomètres sera enduite de sa nouvelle couche de roulement, le chantier sera clos.
Définitivement ou presque : il ne restera plus qu’à poser les bandes blanches signalétiques sur un sol flambant neuf facilitant la conduite.
Engagés par le Conseil départemental, les travaux d’un montant de 660 000 euros TTC ont été confiés à EUROVIA, l’une des entreprises de travaux publics spécialisées dans la réfection de la voirie.
Cinquante camions transportant le bitume ont été nécessaires pour la réalisation de ce chantier qui aura reçu ses hôtes en cet après-midi estival de mercredi.
Accompagné du vice-président en charge des infrastructures et des travaux au sein du Département, Christophe BONNEFOND, le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD aura eu le plaisir d’accueillir les maires des deux communes, ainsi que le président de la Communauté de communes du Jovinien et nouvellement édile de Joigny, Nicolas SORET.
Des retrouvailles chaleureuses entre toutes ces personnalités qui n’avaient rien à voir avec la température ambiante propre au bitume fumant mais dans le respect des gestes barrières, il va de soi !
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La filière a été touchée en plein vol : l’aéronautique ne doit pas s’écraser sur les PME sous-traitantes de l’Yonne…
juin 15, 2020Les milliards d’euros vont donc tomber comme à Gravelotte ! Bien conscient du péril qui menace le secteur ô combien stratégique qu’est l’aéronautique, tout comme celui de la défense d’ailleurs, le gouvernement n’a donc lésiné ni sur les moyens, ni sur les effets d’annonces afin de lui venir en aide et nous n’allons surtout pas bouder notre plaisir. Quinze milliards d’euros !
TRIBUNE: Chacun comprend bien qu’il s’agit là d’une somme assurément colossale. Mais dont la représentation n’est pas si aisée pour qui n’a pas l’habitude de manipuler de tels chiffres. Ils restent l’apanage d’un tout petit noyau de personnes.
Alors pour aider à s’en faire une idée plus précise, rien de tel que de le comparer à quelques données générales du secteur, ce qui, comme on pourra le constater, en relativise quelque peu la portée.
Entrons donc sans plus attendre dans le domaine des nombres avec beaucoup de zéros, comme dans celui du lexique des superlatifs et tâchons d’y voir un peu plus clair, dans des valeurs qui peuvent donner le tournis.
Tout d’abord, il convient de rappeler qu’au niveau mondial, la valeur totale annuelle de l’activité économique soutenue par le transport aérien représente environ 2 400 milliards d’euros. Soit à peu de choses près, le poids économique d’un pays comme la Suisse.
Rappelons aussi, que près de 4,9 milliards de passagers auront effectué un déplacement en avion au cours de l’année 2019. Fréquentation dont Airbus prévoyait, il n’y a pas longtemps encore, le doublement d’ici les vingt prochaines années !
Ceci devait donc s’accompagner d’une progression du trafic aérien de l’ordre de 4,3 % l’an sur la même période et d’une demande mondiale d’avions neufs estimée à plus de 39 000 appareils d’ici à 2038.
« Stratosphérique ! » titraient encore au début de l’automne dernier les éditorialistes spécialisés qui étayaient leurs démonstrations en soulignant, à juste titre d’ailleurs, que le trafic aérien avait su résister aux aléas géopolitiques, aux crises économiques, aux guerres et à la menace terroriste. Rien alors, ne semblait être capable de couper l’appétence du monde pour les voyages en avion !
Certains Cassandre souhaitaient la chute de Boeing !
En juin 2019, à l’occasion du salon du Bourget, le secteur industriel aéronautique français se portait donc au mieux, avec près de 55 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel (environ 3 points de PIB). Cela constituait un, sinon « LE » fleuron de l’économie nationale.
Pour autant, si l’on considère qu’Airbus représentait à lui seul plus de la moitié de ce score (28,3 milliards d’euros), on mesurait le degré de dépendance de la filière vis-à-vis de son leader. Ce qui, dans tous les bons manuels de stratégie et de sciences de gestion, est décrit comme une situation de danger potentiel imminent.
Au même moment, Boeing s’empêtrait dans les ennuis de son 737 MAX, après deux crashs qui révélaient des failles dans la conception, puis dans la certification de son produit « vache à lait ».
Tout le monde y voyait le signe d’un véritable boulevard pour notre champion national, lequel d’ailleurs ne se privait pas de communiquer des chiffres surclassant nettement ceux son concurrent américain.
Avec 1 139 commandes enregistrées dont 768 nettes et 863 appareils livrés, 2019 devenait sa nouvelle année référence, en affichant les totaux les plus élevés de son histoire !
L’orgueil national était alors au plus haut sur l’échelle de l’autosatisfaction et d’aucuns, sans doute grisés et/ou bien peu avisés, se réjouissaient à demi-mot d’une faillite presque espérée du géant américain, sans même mesurer les conséquences désastreuses qu’une telle catastrophe économico-industrielle, pourrait avoir sur les nombreuses entreprises françaises de la filière qui fournissent Boeing.
Le malheur de l’un semblait donc pouvoir faire le bonheur de l’autre, mais entre nous, Airbus savait bien que ses capacités industrielles déjà proches de la saturation, ne lui permettaient guère d’aller bien au-delà de ce qu’il était capable de produire.
Et puis surtout, sachant que la nature a horreur du vide, il redoutait que le concurrent chinois COMAC s’engouffre dans une brèche du marché d’où il serait bien difficile ensuite de le déloger.
Pourvu qu’il n’y ait pas de perdants à la fin de l’histoire
Mais c’était aussi sans compter sur le fait que le malheur, ça vole souvent en escadrille ! Et patatras ! Voici qu’un tout petit grain de sable est venu se loger dans les rouages de la belle mécanique du secteur aéronautique et que tout s’est arrêté du jour au lendemain, à la fin de cet hiver.
Ainsi, ce qui avait résisté à tous les périls, tombait sous les coups sournois d’un virus dont la taille ne dépasse pas 5 millionièmes de mètres, pour rester dans les chiffres avec beaucoup de zéros. Mais cette fois tournés vers l’infiniment petit.
Plus un avion dans le ciel. Plus un passager dans les aéroports. Plus un avion qui sort de chaîne. Des commandes qui s’annulent et voici des centaines d’entreprises françaises, notamment des PME sous-traitantes, stoppées plus ou moins complètement dans leur course, alors que certaines d’entre elles subissaient déjà parfois durement, l’arrêt complet de la fabrication du 737 MAX. Arrêt auquel Boeing avait finalement dû se résigner. Et pour elles d’ailleurs, le « pansement » Airbus ne suffisait pas toujours à couvrir la plaie !
Dans le département de l’Yonne, les adhérents du Groupement GISAéro n’échappent pas au marasme, et, à des degrés divers, ils sont impactés par cette crise aussi violente qu’inattendue.
Quel retournement ! Alors qu’il y a peu de temps encore, leur préoccupation majeure restait souvent celle de la recherche des compétences dont ils avaient absolument besoin pour assurer la production de carnets de commandes bien garnis, ils se retrouvent aujourd’hui face au problème de la sous-charge et de son corolaire sur les finances et le social.
Il ne fait aucun doute que le secteur redémarrera et que nos « champions icaunais » de la filière retrouveront de la charge. Mais bien-sûr, reste-t-il à savoir dans quel volume et puis surtout à quel horizon.
Sur ce point, le concours des pronostics est ouvert et bien entendu, étant donné que personne n’en sait rien, tout et son contraire se dit et s’écrit.
Ceci étant, une telle machinerie, qui s’est effondrée sur elle-même en quelques jours, possède-t-elle en son sein les capacités de résilience lui permettant de se redresser aussi vite qu’elle est tombée ?
On peut bien-sûr l’espérer, mais aussi en douter. Les pouvoirs publics l’ont bien compris, en décidant sans attendre le plan sauvetage de la filière qui a été présenté avec d’autres mesures économiques dans le cadre du troisième projet de loi de finances rectificative (PLFR 3) pour 2020, lors du Conseil des ministres du 10 juin dernier.
L’urgence est donc bien d’éviter un trop grand nombre de crashs et d’accompagner ces entreprises (et pas que les plus grosses), afin de leur permettre de passer cet épisode de trou d’air sans trop de casse.
Et puis surtout, il faut préserver au maximum leurs capacités, afin qu’elles soient encore en état de fonctionner au moment du redémarrage. C’est donc pour cela que les milliards vont tomber comme à Gravelotte !
Mais espérons que toute analogie avec la bataille qui a donné son nom à l’expression s’arrêtera-là. Car, Gravelotte reste aussi dans l’histoire, comme une bataille particulièrement meurtrière où il n’y aura pas eu de gagnant !
Alors ce que nous pouvons tous espérer à minima, c’est qu’à la fin de cette histoire, il n’y aura pas de perdant !
Claude VAUCOULOUX
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Feux de végétation : le SDIS 89 incite à la prévention pour ne pas revivre la « chaude » journée du 25 juillet 2019…
juin 13, 2020Eté 2019 : l’alerte canicule vire au rouge dans le département de l’Yonne. Une première devant rester dans les annales des sapeurs-pompiers. Le 25 juillet, au pic extrême des températures (soit une moyenne de 40 °C avec des pointes à 42,6 ° relevées à Chablis), les hommes du colonel Jérôme COSTE interviendront sur trente-trois sinistres pour juguler la progression des feux de végétation. L’opération aura mobilisé plus de quatre cents pompiers professionnels et volontaires…
AUXERRE : Ce jour-là, le 25 juillet 2019, tous les ingrédients étaient réunis pour vivre une journée très particulière à fort potentiel de risques. L’été se présentait au summum de sa chaleur ; les records de température devant se succéder au quotidien. Pire, les prévisionnistes de Météo France avaient placé notre territoire en alerte maximale : c’est-à-dire d’un rouge éclatant sur leur cartographie. Un évènement historique.
Couplée à une forte sécheresse s’éternisant depuis le printemps, la situation climatique ne pouvait qu’engendrer un risque d’incendie optimal sur différents bassins.
Le scénario le plus catastrophique se dessina le 25 juillet. Tout se ligua défavorablement pour vivre un évènement particulier du fait de l’augmentation significative des incendies, toutes natures confondues, ce mois-ci par rapport à juillet 2018 (+ de 82 %).
Trente-trois incendies se déclarèrent en concomitance, déclenchant une situation de crise devant mobiliser plus de quatre cents soldats du feu. A l’échelle de ce mois de juillet, cent quatre-vingt-quatorze communes furent impactées par les ravages du feu pour 786 hectares partis en fumée.
Une hausse de 125 % des sinistres par rapport à 2018 !
Sur ce seul mois, le SDIS aura constaté une augmentation significative des feux de végétations de 125 % par rapport à l’année antérieure. Soit dans les faits, près de 8 500 heures d’interventions effectuées par les professionnels et volontaires des trente-six centres de secours et de quarante-sept corps de première intervention.
C’est pour ne plus revivre cela que le Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne a décidé de communiquer auprès des professionnels de l’agriculture mais aussi de la population en règle générale.
Grâce à la publication de ce petit guide aux vertus préventives (ndlr : voir article déjà paru à ce sujet), le SDIS et ses partenaires, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, la FDSEA, les Jeunes Agriculteurs et la Chambre départementale d’agriculture veulent frapper les esprits.
Pour éviter à tout prix les débuts de sinistres dans les chaumes, pour faire prendre conscience que l’on ne doit pas jeter impunément un mégot de cigarette dans un champ ou que l’on n’allume pas un feu pour y brûler des herbes folles ou tout autre détritus dans son jardin par fortes chaleurs.
La sécurité des pompiers sous étroite surveillance…
Parfois, la tournure des évènements vire au drame : engins et matériels agricoles calcinés, hangars et habitations détruits, perte des récoltes…Fort heureusement, on n’eut pas à déplorer de décès lors de cet épisode caniculaire 2019.
Mais, le service de santé et de secours médical du SDIS dut intervenir à 35 reprises pour assurer la sécurité des sapeurs-pompiers sur le terrain. En apportant une attention particulière aux organismes éprouvés par la répétition des secours.
Parfois, les agriculteurs eux-mêmes prirent part aux opérations en aidant les équipes sur place dans leurs actions de déchaumage et en renseignant les soldats du feu sur les accès au point d’eau.
Gageons que munis de leur petit livre vert aux orientations préventives, professionnels et amoureux de la nature puissent y appliquer avec conscience toutes les recommandations d’usage afin de ne pas reproduire ce qui fut une situation critique pour les sapeurs-pompiers de l’Yonne l’an passé.
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Un aide-mémoire pour prévenir des incendies de récolte : une plaquette éducative qui en appelle d’autres !
juin 12, 2020Pratique du fait de sa petite taille, le document se glisse avec aisance dans la poche. Constitué de différents diptyques, il se lit de manière très rapide car allant à l’essentiel : c’est-à-dire la prévention et les moyens d’agir. Destiné prioritairement aux agriculteurs, l’opus va circuler auprès des municipalités et des coopératives puisqu’il est édité à cinq mille exemplaires. Il est le fruit d’un partenariat réussi entre cinq acteurs clés de la filière…
AUXERRE : C’est peut-être le début d’une longue série de publications. Ce serait alors une véritable collection faite d’astuces et de conseils utiles ! L’idée pourrait concerner d’autres secteurs professionnels où les risques de sinistres sont très palpables. On pense de prime abord à la filière du bâtiment et des travaux publics. Mais, aussi à d’autres métiers de l’artisanat et de l’industrie plus ou moins exposés aux dangers.
« Le Guide de prévention des incendies de récolte » inaugure avec son format papier glacé à l’esthétique très agréable la fructueuse collaboration entre cinq partenaires majeurs du monde agricole. Et en tout premier lieu, la Chambre d’agriculture de l’Yonne, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA).
Prévenir, conseiller, sécuriser, agir : quatre thèmes informatifs…
Pour ces trois organismes de l’agriculture, l’intérêt du support ne faisait aucun doute. Chaque année, les feux de chaume produisent des dégâts considérables, voire parfois préjudiciables dans l’existence d’une exploitation. Aussi, lorsque l’assureur-mutualiste GROUPAMA Paris-Val-de-Loire a ébauché l’esquisse rédactionnelle et graphique de ce petit livret didactique, avec l’aval du SDIS de l’Yonne, les professionnels ne pouvaient qu’acquiescer la démarche afin d’y figurer en bonne place. C’est-à-dire par la représentation de leurs logos réciproques.
Conçu par le service communication du spécialiste de l’assurance et de la prévoyance dont l’historicité professionnelle avec le monde de l’agriculture fait référence depuis sa création survenue en 1840, l’opuscule se déplie en quatre volets contenant les informations essentielles. Autour des axes suivants : prévenir, conseiller, sécuriser et agir.
En quelques phrases liminaires, le guide évoque catégorie par catégorie ce qu’il est nécessaire d’entreprendre au niveau sécuritaire dans les champs surtout en présence d’engins qui peuvent provoquer des risques potentiels (moissonneuse-batteuse, machines servant à faire des ballots de paille…) de départ de flammes.
Avant d’aborder un peu plus loin les conseils pour sécuriser au maximum le site qui sera travaillé. Enfin, si le danger est réel à la suite de quelques escarbilles qui iraient très vite se répandre telle une trainée de poudre dans les herbes sèches, sont abordées les mesures d’alerte auprès du Service départemental d’incendie et de secours de l’Yonne.
La dernière page invite les lecteurs à contacter le 18 en cas de besoin en localisant avec précision le lieu du sinistre, d’en décrire les circonstances et de mettre en œuvre tous les moyens de prévention.
Un concept éducatif qui fait déjà des émules ailleurs…
Satisfaits du résultat, les cinq partenaires espèrent à présent que ce document soit relayé par le plus grand nombre vers ses destinataires légitimes, c’est-à-dire les agriculteurs.
Ainsi, Damien BRAYOTEL, président de la FDSEA de l’Yonne, précise qu’il est souhaitable qu’on puisse le retrouver dans le contenu d’un vide-poche d’une moissonneuse-batteuse ou d’un tracteur.
L’une des porte-parole de la Chambre agricole départementale a assuré, quant à elle, que la diffusion de ce guide en forme d’aide-mémoire sera abondante auprès de la population de professionnels du secteur qui fréquente d’ordinaire l’organisme.
Pour être tout à fait complet, une affiche (celle de la page initiale) est en cours de finalisation. Elle sera placardée dans les mairies et les coopératives agricoles.
Les responsables du SDIS de l’Yonne, le colonel Jérôme COSTE, le commandant Emmanuel VITELLIUS et le commandant Gilles ROGUIER, repartiront avec plusieurs cartons de ces précieux livrets.
Comme devait le mentionner avec un zeste de réalisme le directeur de GROUPAMA Yonne Jacques BLANCHOT : « Il vaut mieux distribuer plusieurs exemplaires de ce guide plutôt que rien du tout ! ». Un avis partagé par Maxime BOUCHER, président des Jeunes Agriculteurs, ravi de l’opération.
Quant au président de l’entité assurantielle Pascal MAUPOIS, il justifia la création de cette plaquette éducative au nom du sacro-saint principe de la prévention. Un principe qui n’est autre que le nerf de la guerre viscéral du groupe dont il véhicule les valeurs.
Une chose est sûre : à peine abouti, le concept fait déjà des émules au sein du poids lourd mutualiste. Les délégations territoriales d’Indre-et-Loire, du département voisin du Loiret et de l’Ile-de-France souhaitent emboîter le pas de l’initiative icaunaise. A croire que ce début de collection aux vertus pragmatiques pourrait se propager aussi rapidement qu’un feu de végétation…
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340 000 euros injectés dans le plan de relance au tourisme : parce que l’Yonne le vaut bien !
juin 11, 2020Cette stratégie de reconquête se décline en quatre axes. Ficelée par Yonne Tourisme, l’agence de développement économique du tourisme départemental, la feuille de route de cet ambitieux programme synonyme de parts de marché à glaner a reçu l’aval du Conseil départemental. Il a pour vocation de redonner envie aux Icaunais mais également aux visiteurs de notre territoire de reprendre goût à la vie…
AUXERRE : Nom de code : « Renaissance ». Application : immédiate. Moyen choisi pour le décliner : la communication encore et encore ! Supports retenus : les médias de la presse régionale, nationale et spécialisée. Cibles : celles et ceux qui veulent balayer de leur esprit ce satané coronavirus qui ne plombera pas de manière définitive la sacro-sainte période des vacances estivales et leur lot de découvertes touristiques !
Tel un Phénix renaissant de ses cendres, le copieux plan de relance engagé par l’agence de développement touristique Yonne Tourisme possède de l’envergure, voire du panache !
Certes, les budgets débloqués sont conséquents : mais, pourrait-on rétorquer aux habituels réfractaires à tout projet, on n’a rien sans rien !
Il était donc judicieux de bâtir une ossature solide pour remettre le train du tourisme départemental sur les rails. Les bons de préférence. Pas ceux que de sinistres prévisionnistes envisagent à longueur de journée pour nous dire à grands coups de licenciements et de chiffres négatifs que la saison 2020 est morte.
Décliné en deux volets, ce plan est fait pour rasséréner les professionnels en proie aux doutes. Et on les comprend après trois mois d’inertie involontaire les conduisant à une perte sèche de leurs finances.
D’un côté, il y a l’accompagnement. La politique de la main tendue logique et appréciable avec ses aides financières, ses préconisations pour s’en sortir, sa sensibilisation aux normes sanitaires…Même l’organisation d’une bourse d’échanges de documents touristiques sous la forme d’un drive (l’opération s’est déroulée ce jeudi 11 juin) a été pensée. Bien vu.
A la reconquête de la clientèle : le Graal menant à la résurrection…
De l’autre côté, il y a le mot d’ordre que chaque acteur doit fixer au plus profond de ses neurones : la reconquête de la clientèle. Il n’y a pas de mystères : celle-ci passe immanquablement par la définition d’une campagne de communication solide qui soit en phase avec les attentes réactualisées des consommateurs.
Alors quoi de plus naturel que de revoir à la hausse les lignes budgétaires accordées à ce programme qui joue l’offensive. Personne ne doit s’en offusquer outre mesure alors que des milliers d’emplois sont sur la sellette dans cette filière.
Multi-cibles et multi-supports, ce plan de 340 000 euros se convertit en quatre items stratégiques devant faire mouche. Au nom de la pérennité du tourisme dans l’Yonne et de ses entrepreneurs.
D’abord, il y a la campagne de communication dite de proximité. Elle a débuté le 02 juin ; elle vise l’Ile-de-France, la capitale, les départements limitrophes, l’Yonne elle-même. Les Offices du tourisme et les Syndicats d’initiative en sont d’incontournables relais. La démarche est solidaire de celle mise en exergue par le Comité régional du Tourisme, dont le slogan est le fameux « Sortez chez vous ! ».
En parallèle, avec le concours du Collectif Bourgogne, a démarré aussi une campagne de sensibilisation à la clientèle parisienne et lyonnaise. Elle table sur les découvertes des destinations estivales.
Même les soignants deviennent une cible potentielle…
Une action autour de la promotion des artisans et producteurs locaux se précise pour juillet. Yonne Tourisme remettra des sacs spécifiques en les diffusant auprès des Offices du tourisme et des syndicats d’initiative du département.
Clin d’œil sympathique, enfin, destiné aux soignants. Celles et ceux qui ont pris beaucoup sur eux, parfois en y perdant la vie, pour aider et sauver le maximum de malades atteints du COVID-19.
Yonne Tourisme a conçu une campagne spécifique à leur attention avec des messages publiés dans les magazines spécialisés. Les comités d’entreprises des centres hospitaliers figurent eux-aussi parmi ce listing destinataire de l’information.
Objectif : transformer les chèques vacances des soignants par des séjours champêtres et tranquilles dans l’Yonne. Une idée loin d’être saugrenue…
L’agence de communication Signe des Temps, une vieille connaissance qui collabore avec Yonne Tourisme depuis six ans, a contribué à l’élaboration de cette stratégie qui devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année.
L’heure de la « Renaissance » sonne enfin sur les terres de l’Yonne, meurtries par ces sites et établissements fermés. Gageons qu’elle soit pleinement bénéfique aux entrepreneurs de la filière tourisme qui attendent leur résurrection en priant le Ciel chaque matin que Dieu fait…
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