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18 mois de fermeture et 5,8 millions de travaux : le pont suspendu de Cézy va se refaire une beauté pour cent ans !
août 31, 2023Optimiste, Christophe BONNEFOND ! Et surtout, très volubile dans sa présentation orale lorsqu’il évoque le devenir de l’ouvrage métallique suspendu au-dessus de l’Yonne qui va en reprendre pour un siècle de longévité ! Les travaux de réhabilitation de ce pont issu du patrimoine local qui relie Saint-Aubin à Cézy débuteront dès novembre. Un sérieux lifting d’une durée de dix-huit mois. Coût de la manœuvre, études comprises : 5,8 millions d’euros à la charge de la collectivité départementale…
CEZY : Si tout se présente sous les meilleurs auspices – on croise les doigts en conjurant le mauvais sort qui pourrait être imputable aux caprices de la météo, synonymes d’intempéries, ou au renchérissement des matières premières -, la livraison du nouvel ouvrage, totalement relooké par les sociétés BOUYGUES Travaux Publics et le groupe ROTH, est prévu pour le printemps…2025 !
D’ici là, celles et ceux qui résident dans la charmante commune concernée par cet important chantier à la charge financière du Conseil départemental ou qui empruntent de manière très régulière l’ouvrage traversant l’Yonne pour relier Saint-Aubin à Cézy, devront donc s’armer de patience.
Dix-huit mois de fermeture, il faudra s’y résoudre !
Dix-huit mois de fermeture seront ainsi nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à cette infrastructure métallique à l’allure ancestrale – l’une des dernières existantes sur notre territoire -, un pont suspendu au-dessus de l’eau, qui montrait quelques signes d’évidentes fatigues depuis des lustres.
Il suffisait d’écouter attentivement la date de création de cet ouvrage séculaire, énoncé lors de la réunion publique qu’animait, entre autres, le conseiller départemental en charge des routes et infrastructures, Christophe BONNEFOND pour se dire qu’il était grand temps de faire quelque chose !
1846 : un signe d’évidente modernité dans sa conception originale à l’époque bénie de nos aïeuls mais en total décalage avec les impératifs actuels inhérents au flux de la circulation routière qui ne cesse de croître.
L’affaissement du pont de Sully-sur-Loire dans toutes les mémoires
Certes, selon les chiffres fournis par les équipes techniques de l’institution départementale, 810 véhicules transitent en moyenne journellement via cette « antiquité », façon patrimoine local, suspendue au-dessus de la rivière – elle est plutôt large à certains endroits ! – pour un poids limité à 3,5 tonnes.
Ce n’est pas l’affluence des grands axes routiers qui traversent le département mais la présence de nombreux désordres dans sa configuration structurelle avait déjà rendu obligatoire une réglementation appropriée à l’édifice. Et ce, depuis plusieurs saisons.
Une seule voie de franchissement était ainsi ouverte à la circulation qui était strictement interdite dès que le baromètre virait en dessous des cinq degrés ! Guère rassurant, en vérité !
D’ailleurs, un peu pince sans rire dans ses propos, Christophe BONNEFOND ne manquera pas de faire allusion à la solidité de l’ouvrage en s’adressant au public, composé en très large majorité des habitants de la commune : « Il n’était pas question de vivre le même drame survenu dans la ville de Sully-sur-Loire (Loiret) le 16 janvier 1985 qui s’est affaissé dans la Loire trente-huit années après sa construction sous l’effet du froid… ».
Un accident qui par le plus grand des miracles n’aura occasionné aucune victime, faisant « seulement » six blessés légers alors que ces personnes circulaient pourtant dessus ! Ouf, les Icaunais y auront échappé de peu !
Dès novembre, plus de franchissement autorisé jusqu’à nouvel ordre !
Puis, l’élu céda la place aux représentants des services techniques du Département qui financera à 100 % ces travaux de rénovation. Si la présence de plomb dans la structure métallique et d’amiante dans le reste de l’édifice est avérée, moult précautions seront prises pour garantir la préservation de l’environnement et de la biodiversité (notamment les chauves-souris, nombreuses à proximité de l’endroit). Dans une phase liminaire, la petite maison sise à côté du pont disparaîtra du paysage, suite à sa démolition. A partir du mois de novembre, tout ce qui est démontable le sera, avant que le gros du chantier ne prenne réellement son rythme de croisière au cours de 2024.
Evidemment, aucun franchissement ne sera envisageable ni sur le pont en chantier (véhicules, piétons, cycles…) ni en dessous pour les amateurs de canoë-kayak qui devront aller pagayer ailleurs !
Une déviation sera proposée aux usagers, longue de sept kilomètres à partir de Villecien. Précisons que la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le bureau d’études parisien STRAINS, spécialisé depuis 2014 dans l’ingénierie des ouvrages complexe – et celui l’est tout particulièrement ! – et l’édition de logiciels spécialisés pour la modélisation et le calcul des structures. Des données chiffrées maintes et maintes vérifiés par ses soins, que les équipes de travaux publics ne se lancent dans le remplacement des câbles, la réfection du tablier ou la construction de nouveaux massifs d’ancrage.
On notera également parmi l’assistance les présences du député de l’Yonne, Julien ODOUL, du président de l’Intercommunalité de Joigny et vice-président de la Région Nicolas SORET et de Frédérique COLAS, du conseil départemental de l’Yonne…
Thierry BRET
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Nicolas SORET abat une carte en matière de biodiversité et suggère l'aide de l’Etat grâce au Fonds Vert
août 30, 2023Il se veut pragmatique, Nicolas SORET. On dirait un général en campagne, dévoilant sa stratégie à force d’arguments mûrement réfléchis aux représentants de son état-major. Carte topographique à l’appui – en l’occurrence celle qui couvre l’intercommunalité du JOVINIEN -, debout pour mieux fournir des explications détaillées sur le projet, le voilà qui présente à la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, Sarah EL HAÏRY, de passage à Joigny, l’ébauche de la future zone d’expansion de crue envisagée pour contenir les caprices de l’Yonne dès 2024. Avec un coup de pouce de l’Etat ?
JOIGNY : Facétieux l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes ? En tout cas, lorsqu’il a une idée qui lui trotte dans la tête, il ne se démonte pas ! Profitant de la visite de la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité dans sa ville, le troisième vice-président de la Région a su fourbir ses arguties nécessaires pour convaincre ses interlocuteurs d’y adhérer ! Ou du moins d’étudier la faisabilité d’un projet tenant à cœur l’élu icaunais.
Dans le cas présent, et en marge de la visite de l’établissement scolaire - l’école Marcel-Aymé qui a été relookée à la sauce « végétalisation » moyennant les précieux subsides du Fonds Vert et de l’Agence de l’Eau à hauteur de 80 % -, par la représentante du gouvernement, Nicolas SORET a évoqué les projets biodiversités portés à l’échelle de l’intercommunalité.
Notamment, celui de la création d’une zone d’expansion de crue afin de ralentir le cours de l’Yonne et éviter ainsi tout débordement possible, synonyme de sinistre préoccupant pour les riverains.
Un projet estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros débutant en 2024
Explications de texte : de quoi s’agit-il précisément ? Cette zone représente un lieu privilégié où la crue d’une rivière ou d’un fleuve peut s’étendre avec un minimum de risques de débordement afin d’en atténuer les effets. Dans la plupart des cas, cela se présente sous la forme d’une zone naturelle, voire agricole, qui est entourée d’ouvrages artificiels, façon digues et retenues pour endiguer les flots. Parfois, au plan technique, on y associe une zone d’assainissement ou du lagunage naturel.
Second avantage, totalement cohérent avec la sauvegarde de la biodiversité, on y préserve les espèces végétales et animales – les oiseaux, en particulier -.
A date, une étude de faisabilité est donc en cours avec le concours du syndicat mixte Yonne Médian, opérationnel depuis 2019. Celui-ci exerce ses compétences en matière de Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, plus connu sous l’acronyme GEMAPI.
Dans l’absolu, les travaux pourraient débuter en 2024, le coût estimatif de l’opération à la louche oscille entre 1,5 et 2 millions d’euros.
C’est là que Nicolas SORET s’est voulu fort subtil dans sa présentation impromptue, carte sur table, aux oreilles de la secrétaire d’Etat : et si le Fonds vert pouvait financer un tel chantier ? Bien amené, monsieur le président communautaire !
Réponse de l’intéressée qui en éclatera de rire à la suite de la formulation, peut-être par effet de surprise : « d’une part, le Fonds vert va se poursuivre en 2024 – la bonne nouvelle pour les collectivités qui désirent s’employer activement en faveur de la biodiversité ! -, mais en outre, ses domaines d’application devraient se renforcer ! ».
Et si le Fonds vert aidait à financer cette réalisation ?
A la bonne heure ! Comme chacun le sait, et il en a encore fait écho avec amusement lors de cette visite, l’élu Nicolas SORET aura l’un des premiers édiles de l’Yonne à en avoir bénéficié (500 000 euros obtenus dans le cadre de la rénovation thermique de l’école Saint-Exupéry de Joigny) alors que d’autres dossiers s’empilent déjà sur les bureaux y compris au niveau communautaire avant d’être expédiés vers les services de l’Etat, via la préfecture qui les collecte. Rappelons que l’enveloppe budgétaire allouée au département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté s’élève à 8,9 millions d’euros pour l’exercice annuel en cours.
En résumé, et dans le cadre du projet de zone d’expansion de crue sur le JOVINIEN, tout est donc envisageable pour les élus du territoire, côté aides potentielles en provenance de l’Etat.
Malicieux, Nicolas SORET a même lancé une invitation à Sarah EL HAÏRY pour que la secrétaire d’Etat revienne dans l’Yonne lors de la prochaine Semaine de la Biodiversité organisée dans son fief, c’est-à-dire en mars 2024. Coïncidence, ce sera pile poil la période anniversaire du membre du gouvernement, conviée à voir l’évolution des projets de visu.
Et si c’était elle qui, en guise de cadeau d’anniversaire, déposait un nouveau chèque émanant du Fonds vert dans la corbeille de l’intercommunalité pour mieux financer la lutte contre les risques d’inondation !?
Thierry BRET
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Deux contes de LA FONTAINE sont revisités par la Cie BELLES DANCES au Château de Looze : les vertiges de l’amour !
août 26, 2023Dans un cadre d’exception – le splendide château du XVIème siècle de Looze qui par ailleurs est une propriété privée et ne se visite pas d’ordinaire -, il est judicieux de proposer un spectacle de belle envergure, histoire de marquer singulièrement les esprits. Ce sera chose faite en cette journée dominicale, aux alentours de 18h30. Dans ce havre de paix bucolique et champêtre, deux contes de Jean de La FONTAINE y seront mis en scénographie musicale à l’initiative de la Compagnie « Belles Dances ». Quand le sublime se confond avec l’onirique…
LOOZE : D’abord, il y a le choix des musiques. Celles qui seront délicieusement interprétées par Marianne MULLER, une esthète de la viole de gambe qui jouera tout en finesse de son instrument si spécifique que les jeunes générations ont oublié de découvrir. Extraites des répertoires de compositeurs de la période baroque, ces œuvres ont pour estampille Jean de SAINTE-COLOMBE, Marin MARAIS, DUBUISSON, DEMACHY, ABEL, HUME, sans omettre le contemporain de cette liste, le Perpignanais Bruno GINER.
La richesse d’un auteur qui ne se résume pas à un seul de ses contes
Et puis, il y a en contre-point le récit. Troublant, riche, émotionnel, érudit, qualifié jadis de licencieux par la bien-pensance de l’époque. Celle qui critiquait le fabuliste (et fabuleux !) Jean de LA FONTAINE. Une plume, un génie de la libre-pensée. Adorateur de la provocation dans ses textes ô combien d’actualité ! On se limite trop souvent à n’en connaître que l’une de ses fables les plus populaires, « La Cigale et la Fourmi », apprise dès notre jeunesse sur les bancs de l’école primaire. Quelle erreur ! Il faut se replonger sans modération dans l’œuvre éclectique et riche de cet auteur pour mieux en appréhender toutes les subtilités et les messages, livrés grâce à la malice et l’intelligence de ces « animaux » qui grâce à lui sont dotés de la parole pour mieux juger l’espèce humaine !
Les tourments amoureux transfigurent l’être humain
Ici, le récit émane d’une comédienne pluridisciplinaire, Christine BAYLE qui captivera à l’énoncé de ses mots dictés parfois avec une prononciation bien choisie et avec talent le public. Danseuse soliste, chanteuse, compositrice de pièces contemporaines, actrice de théâtre – elle se délecte des personnages incontournables qui parsèment les textes de MOLIERE ou de la Commedia dell’arte-, rédactrice d’articles consacrés aux grands maîtres et influences du classique, la conteuse campera sur scène tour à tour les personnages de deux contes que sont « La Matrone d’Ephèse » et « La Courtisane amoureuse » où Jean de La FONTAINE raconte avec son style épistolaire les tourments de l’amour.
L’amour, qui transfigure une veuve qui ne pensait qu’à la mort pour finalement tout oublier dès que Cupidon revient ! L’amour qu’une pauvre courtisane subit de plein fouet avec moult épreuves à accomplir afin de convaincre un jeune homme qu’elle l’aime !
Tous les personnages sont interprétés ici avec maestria par une Christine BAYLE qui se veut cocasse, gaillarde, coquine, maline aussi, en leur prêtant âme et la vie. Le tout est baigné de ces délicates ponctuations musicales, baroques ou non, où Marianne MULLER excelle avec son instrument d’un autre âge.
On redécouvre derrière l’ironie la langue unique d’un Jean de la FONTAINE que les incultes ont parfois trop vite enterré de leurs lectures (si tant est qu’ils lisent d’ailleurs !).
C’est gai, c’est beau, c’est joliment ficelé, c’est épicurien, c’est poétique et cela se déguste à satiété dans ce cadre exceptionnel comme au temps des rois au château de Looze ce dimanche tantôt !
En savoir plus :
« Le Jeune Amour » spectacle donné au château de Looze
Dimanche 27 août 2023 à partir de 18h30.
Christine BAYLE, comédienne et Marianne MULLER, instrumentiste à la viole de gambe, de la Compagnie BELLES DANCES
Réservation au 06.72.62.60.51 ou 01.48.04.85.94.
Thierry BRET
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Le plein de gasoil n’était pas fait : le TER Paris/Avallon prend une heure et vingt minutes dans la vue !
août 22, 2023Ce samedi 19 août, il est 09h25 sur le quai 1 de la gare de Sens. Le TER 891223 en provenance de Paris et à destination d’Avallon y est annoncé à l’heure. Tout va bien ! Après Sens, les billets sont contrôlés : un fait suffisamment rare pour être précisé. Avant que ne survienne la surprise du jour. Et de taille, celle-là !
BILLET : C’est à Laroche-Migennes que les choses se gâtent. La ligne en direction d’Auxerre - Avallon n’étant pas électrifiée, les rames y circulent encore avec du gasoil.
Or, défense de rire, le plein n’ayant pas été effectué avant le départ du train, il nous faut donc quitter, nous autres pauvres voyageurs, la rame.
Peu après, des agents de la SNCF nous distribuent des bouteilles d’eau de marque « Cristalline » (merci Guy ROUX !).
Initialement prévu de trente minutes, notre retard sera finalement d’une heure et vingt minutes !?
Quatre-vingt minutes pour faire un plein de gasoil dans une locomotive, qui dit mieux côté efficacité ?
En guise de conclusion, j’ai une pensée émue pour nos navetteuses et navetteurs de l’Yonne, qui, si souvent, subissent ces inadmissibles aléas qui découlent d’un bien triste constat : le côté « j’m’en foutisme » du monde cheminot…
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : « Le Paris Nice », étape gourmande de Joigny, a changé de mains…
août 19, 2023Paris-Nice, ce sont 1 088 kilomètres ferroviaires par la voie classique du PLM. C'est aussi une course cycliste renommée, symbole du début de saison. Dans la cité des « maillotins », ce nom évoque un établissement connu de longue date : dès les années 50 dans le guide Michelin. Ses chambres comportaient alors le chauffage central, la salle de bains avec bidet à eau courante ! En 1955, il y avait aussi trois tables étoilées à Joigny : le « Modern'Hôtel » des frères GODART, « L'Escargot », mais aussi la « Rôtisserie jovinienne », sise route de Montargis…
JOIGNY : Notre « Paris-Nice », quant à lui, sera référencé au Michelin jusqu'au milieu des années 80. Plus tard, viendra à sa tête, un jeune couple valeureux Claire (une fille GODART) et David, son mari en cuisine. Comme Serge LAMA qui chantait aimer les ports de l'Atlantique, c'est au bord de l'eau saline qu'ils se sont désormais établis.
En ce début août, on penserait légitimement s'installer en terrasse, jouxtant le pratique stationnement. Las ! Ce jour-là, une sorte de « mousson icaunaise » en décida autrement ! A l'entrée, un panonceau indiquait le changement de propriétaire. En poussant la porte, on aperçut Auguste le jeune chien débonnaire de la maison, qui telle une sorte de maître d'hôtel canin, faisait discrètement le tour des tables !
L’ADN de la maison : des assiettes bien copieuses !
La salle est lumineuse. Elle est aux couleurs du moment (gris et variante) et décorée de diverses cartes des terroirs vineux de France. C'est alors que, fort élégamment, le verre de vin au verre commandé pour l'apéritif est servi à la bouteille (et non point apporté directement depuis l'office... comme trop souvent).
Divers menus sont proposés au déjeuner : l'ardoise du jour (22 euros) et le menu découverte, sans oublier celui intitulé « La Cuisine du Paris-Nice » qui fut mon choix. Le service s'active, il est efficace et sans précipitation.
Un des invariables « ADN » de la maison, ce sont des assiettes copieuses, peut-être un peu trop parfois d'ailleurs ! En entrée, l'original crumble d'escargot est apprécié. Je choisis l'indémodable salade César, un classique des tables du monde entier, créé voici un siècle au Mexique, par le chef Cesare GARDINI. Ce plat est bon. Son assaisonnement douceâtre s'éloigne de la recette originelle. Mais, cette entrée est plaisante et inattendue avec ses lardons fumés.
Un flan de légumes aussi insipide que pâteux…
En plat, le vol au vent de la mer m'a quelque peu déçu. L'assiette me semble un brin trop copieuse (lieu noir, saumon, moule...) et ce, même pour un convive au solide coup de fourchette, suivez mon regard ! Quant au feuilletage, il est tout détrempé, car baignant dans la sauce. Il perd ainsi de sa croustillance, mais aussi de son intérêt. C'est dommage. Car, la sauce est bonne, et un brin plus travaillé, ce plat gagnerait quelques lettres de noblesse !
Quant au flan de légumes, c'est à l'unisson que nous pouvons écrire...qu'il n'est franchement pas terrible. Il est aussi insipide que pâteux. Comme le disait antan fort légitimement, M. PAUL, le général de GAULLE de la gastronomie française, « de temps en temps, les cuisiniers devraient goûter leur cuisine ! ». En effet, ce flan n'a pas sa place dans cet agréable restaurant, me semble-t-il...
La tarte Tatin : un régal qui mérite le détour !
En dessert, la tarte tatin est délicieuse. La pâte beurrée est délicatement croustillante. Les pommes sont compotées, comme il le faut. La boule de glace surmontant ce bon dessert semble aussi superflue qu'inutile, car la vedette gourmande de cette fin de repas, c'est bien elle, cette tarte, une pâtisserie solognote très ancienne, mise à la mode par les sœurs TATIN en leur hôtel-restaurant de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), département popularisé aussi par la chanson de l'excellent Michel DELPECH ! ). Voici un siècle, CURNONSKY, prince des gastronomes, contribua à la faire connaître lors de son tour des provinces gastronomiques !
La poursuite du parcours de cet établissement réputé depuis de longues années fait plaisir aux Joviniens, mais aussi à tous les autres ! Sur la route de Paris, Nice (ou d'ailleurs), il fait bon s'y arrêter !
En savoir plus :
Les - : désolé, mais ce flan de légumes, c'est non ! Il n’est pas au niveau de l'ensemble du repas.
Les + : le vin au verre est servi à la bouteille. On a apprécié le service des miettes enlevées avant le dessert !
Contact :
Hôtel-Restaurant Le Paris Nice
8, Rond-point de la Résistance
89300 JOIGNY
Fermé le lundi
Tel : 03.86.62.06.72.
Gauthier PAJONA
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