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Un front consensuel pour le nouveau lycée du nord de l’Yonne : Julien ODOUL rallie toutes les parties prenantes !
décembre 24, 2023On se pincerait presque le derme tant l’image qui nous est proposée là, se veut rarissime dans le landerneau de la politique icaunaise. Des élus, certes de droite, mais tous unis et parlant d’une même voix sans l’once d’une attitude politicienne néfaste, au service d’une noble et juste cause. La nécessité de se voir doter un jour (quand ?) d’un nouvel établissement scolaire, un lycée, qui viendrait désengorger les infrastructures de Sens, archi bondées au niveau de ses effectifs et de ses classes. Quand les élus de LR, du RDPI (Rassemblement des Démocrates, Progressistes et Indépendants) ou du RN sont sur la même longueur d’ondes, en somme. Et ce n’est pas une légende de Noël !
VILLEBLEVIN: On peut ne pas partager les mêmes idées politiques et finalement se retrouver sur la même ligne de défense (ou d’attaque constructive selon les cas) d’un projet, surtout lorsque ce dernier doit agir dans l’intérêt général des citoyens. A quelques jours de la fête de la Nativité (Noël pour les incultes !), le miracle a eu lieu ou presque au foyer communal de la localité quasiment la plus septentrionale de notre territoire, située à quelques encablures de la Seine-et-Marne limitrophe. Certes, il ne s’agissait que de représentants politiques estampillés de la droite républicaine et souveraine, mais tout de même, cela n’arrive pas tous les jours dans le sérail icaunais !
Déjà, sur le carton d’invitation médiatique, adressé quelques jours auparavant par le député de la troisième circonscription de l’Yonne, Julien ODOUL, on pouvait s’y reprendre à deux fois au niveau de sa lecture pour bien assimiler ce qui allait se tramer dans la bourgade du nord de l’Yonne un peu plus tard.
Non seulement, le nom du parlementaire et porte-voix du Rassemblement national y figurait en pôle-position mais en outre il était assorti des patronymes de Grégory DORTE, le premier vice-président de la majorité départementale (LR/UDI) de l’Yonne, de la conseillère départementale Dominique SINEAU et du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN. Manquait à l’appel, sur le papier, le sénateur de l’Yonne et proche de la gouvernance étatique en sa qualité d’ancien ministre, Jean–Baptiste LEMOYNE, qui se sera greffé entre-temps sur ce rendez-vous qualifié d’historique par le représentant de la formation bleu marine.
Une réunion non partisane, sans clivage et pas artificielle…
Bref, on l’aura compris la future manifestation qui allait se vivre devant une trentaine d’élus et membres des autorités éducatives et administratives autorisées (curieusement, il manquait à l’appel les représentants des lycées JANOT et CURIE de Sens, retenus dans le même laps de temps par une réunion dite extraordinaire !), présentait des arguments nécessitant un long déplacement depuis la capitale de l’Yonne vers VILLEBLEVIN, même passé les horaires respectables pour jeter un journaliste sur la route, soit à 19 heures !
Bon, c’est sûr, pour les puristes de la petite phrase et de l’envoi de banderilles acerbes mais bien contenues, il y aura quelques moments croustillants à se mettre entre les oreilles avec certains protagonistes plutôt amusé par les circonstances, et ce dès le début de la prise de parole explicative !
Péremptoire, Grégory DORTE balancera tout de go dès que le micro lui fut tendu « qu’il n’avait pas voté Marine LE PEN » lors des dernières présidentielles ! Réplique instantané d’un Julien ODOUL, arborant un complet sombre et cravate bleu foncé, « c’est vrai qu’avec Grégory, nous nous sommes souvent frittés par le passé et que nous ne partageons pas les mêmes idées ! ».
Une manière concrète et courtoise de marquer les territoires politiques respectifs de chacun, sous le trait de l’humour, avant de revenir à des choses nettement plus sérieuses. Grégory DORTE et Julien ODOUL étaient à l’origine de cette rencontre, façon pose de jalons initiaux afin de bien cerner la problématique.
L’énoncé du problème revenait au député qui rappela en guise de préambule les choses suivantes : « En mars dernier, nous avons interpellé le gouvernement et la Région Bourgogne Franche-Comté sur la nécessité de construire un nouveau lycée dans le nord de l’Yonne. Afin d’anticiper la croissance démographique de notre territoire et de renforcer son attractivité, de répondre aux enjeux liés à la surpopulation scolaire des lycées de Sens, et de favoriser l’accès à un enseignement de qualité et de proximité, nous avons décidé d’organiser une réunion d’information avec l’ensemble des élus concernés et les autorités éducatives et administratives… ».
« Circuler, il n’y a rien à voir ! » : la réponse de la Région…
Observant l’absence de débats sur le sujet au sein de l’hémicycle régional qu’il côtoie pourtant très régulièrement, Julien ODOUL reprocha à la Région BFC de ne pas avoir provoqué de discussions à propos de ce projet prometteur et porteur d’avenir pour le nord de l’Yonne.
« Nous sommes tous convaincus de la pertinence de ce dossier, projet à la fois d’éducation et d’attractivité, mais aussi social et qui prépare les années à venir de ce secteur géographique. Depuis trop longtemps, nous sommes les parents pauvres de la Bourgogne Franche-Comté en termes d’investissements et de transports. On semble vivre comme dans un no man’s land ! Est-ce imputable à notre éloignement avec Dijon ? Ou à notre proximité relative avec l’Ile-de-France ? On a un vrai souci sur l’avenir de ce territoire… ».
Comme à son habitude, le numéro cinq du Rassemblement national ne fut pas tendre avec l’exécutif régional à qui il demanda des comptes. « Il n’y a rien de pire que d’étouffer un débat et de museler une discussion… ». Une petite flèche que le parlementaire eut le plaisir de décocher en direction de Marie-Guite DUFAY !
« Comment expliquer que ce soir, opportunément, il y ait une réunion du Conseil d’administration des lycées de Sens en même temps que notre réunion d’information, s’interrogea dubitatif mais un brin ironique Julien ODOUL, je le regrette, naturellement, tout comme je regrette l’absence de la Région et de ses représentants que nous avons sollicités plusieurs fois déjà ! Invités à prendre part à cette rencontre, la réponse a été très claire : « Circuler, il n’y a rien à voir ! ». ».
Le SRADDET contredit les arguments démographiques de la Région
Côté arguments, dont ceux avancés par les acteurs bloquants de ce projet (le ministère de l’Education nationale, le rectorat et la Région BFC) – chacun se renvoyant la balle sans vouloir trop se mouiller selon le député de l’Yonne -, la démographie est en ligne de mire.
Principale théorie dont la Région se fait écho : la perte du nombre des élèves d’ici une décennie dans l’Yonne, selon les courbes statistiques fournies par le rectorat. Des arguties que Julien ODOUL balaie du revers de la main.
« D’autres arguments en contradiction avec ceux annoncés par la Région sont à prendre en compte, souligna l’orateur, ils émanent de la Région elle-même, dans le cadre du SRADDET (Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires) avec une perspective d’évolution en 2050 des données démographiques. Que dit le SRADDET ? Il affirme que la Région Bourgogne Franche-Comté vivra une évolution positive de sa population à horizon 2050 de l’ordre de 13 %. Soit dans les faits pour le département de l’Yonne de 60 000 habitants supplémentaires. Des personnes qui s’installeraient en priorité dans le nord du département, du fait de la proximité avec la région francilienne… ».
Une perspective sérieuse qui pourrait être applicable d’ici 25 ans, avec une hausse tangible de la population importante, dont des jeunes gens en âge de fréquenter des établissements scolaires donc des lycées, il va de soi.
Partant de ce postulat, les élus ayant provoqué ce rassemblement informatif ce jeudi invitèrent chacun des acteurs de la scolarité et institutionnels à se poser les bonnes questions pour élargir l’offre pédagogique de ce territoire, en privilégiant les investissements – l’édification d’un nouveau lycée au nord de Sens afin de résoudre en parallèle la problématique des trajets et celle des journées interminables de cours pour certains élèves – mais aussi en réduisant la voilure au niveau de la surcharge des effectifs en classe à Sens. L’une des grosses difficultés à l’heure actuelle dans les deux lycées sénonais, ayant provoqué la grogne et des remous dès la rentrée de septembre chez les syndicats d’enseignants.
Consensuel jusqu’au bout des ongles – ce n’est pas si souvent lorsqu’il expose ses idées ! (« Il se Macronise » plaisantera même Jean-Baptiste LEMOYNE à son endroit !)-, Julien ODOUL rappela en guise de conclusion ce « nécessaire besoin de rallier toutes les parties prenantes au-delà des étiquettes politiques » afin d’offrir une vie scolaire de proximité et de qualité digne, au nord de l’Yonne. Comme un cadeau de Noël, en somme !
Thierry BRET
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Jean-Baptiste LEMOYNE porte le « Serment de Villeblevin » sur les fonts baptismaux : « une voix unie pour le lycée du nord de l’Yonne… »
décembre 23, 2023Est-ce qu’il s’applique à lui-même les préceptes de la méthode Coué, le sénateur de l’Yonne, Jean-Baptiste LEMOYNE ? S’il n’était pas prévu initialement sur la grille de départ de cette réunion d’information se rapportant à l’hypothétique projet de construction d’un lycée dans le nord du département, ses coreligionnaires, même d’un bord politique aux antipodes du sien, se montraient ravis de sa présence, devant un parterre d’élus locaux et de représentants de l’Education nationale. « L’union fait la force », « Ce sont des projets où il faut chasser en meute » : autant de petites phrases qui permirent tout de suite au parlementaire icaunais de justifier sa présence à VILLEBLEVIN.
VILLEBLEVIN : Pour autant, aux côtés du député RN Julien ODOUL, du premier vice-président du Conseil départemental Grégory DORTE et de la conseillère départementale Dominique SINEAU, le pensionnaire du Palais du Luxembourg tempéra sa bonne humeur initiale. « Il ne faut pas se voiler la face ! ». Car, ce projet de construction d’un nouveau lycée dans la partie septentrionale de notre territoire est loin, très loin, de sortir de terre. De l’avis même du dernier orateur à prendre la parole au cours de cette réunion publique, « on part de très loin ! ».
Au grand dam, du président de la Communauté de communes Yonne Nord, Thierry SPAHN, très perplexe, et un peu en retrait des autres interlocuteurs face à l’auditoire.
Constatant l’absence des représentants de la Région – l’institution possède pourtant parmi ses domaines d’appétence la gestion et le devenir des lycées -, Jean-Baptiste LEMOYNE rappela au passage que l’ancien ministre du Travail Eric WOERTH s’était vu confier cette année une mission sur la décentralisation par le président de la République, Emmanuel MACRON.
« C’est peut-être un moment fort qui mérite une rationalisation des dossiers, souligna Jean-Baptiste LEMOYNE, que des collèges et des lycées soient gérés par une même et seule collectivité, le département par exemple, ce n’est pas si absurde… ».
Une première piste livrée par l’élu icaunais qu’il serait judicieux de pousser un peu plus afin de faciliter l’avancement de ce projet qui se présente tel un véritable serpent de mer ou une arlésienne de plus pour les habitants de ce territoire, situé au-delà de Sens, près de la Seine-et-Marne.
« Small is beautiful » : le rejet du « plus c’est gros, mieux c’est » !
Nonobstant, et cela a été précisé à la direction de l’Académie par sa présidente, la Région Bourgogne Franche-Comté refuse catégoriquement d’étudier en profondeur la question de ce nouvel établissement à construire un jour. Un « niet » catégorique dans la plus pure des traditions des refus, selon l’ancien ministre de la Francophonie.
Puis, combatif, à l’identique de Julien ODOUL et de Grégory DORTE (article à paraître sur le sujet), le sénateur de l’Yonne estime qu’il ne faut pas baisser les bras dans ce dossier qui n’en est qu’à l’état embryonnaire.
« En termes de méthodologie, il faut être béton ! Il faut être solide au niveau des arguments à présenter auprès des instances concernées dont ceux qui se rapportent à la démographie. Il faut aussi regarder ce qui se fait à l’extérieur dans d’autres territoires. Mais, il ne faut surtout pas céder aux sirènes habituelles du regroupement, c’est-à-dire plus c’est gros, mieux c’est ! ».
Un argument qui ne fait pas recette dans la bouche de Jean-Baptiste LEMOYNE qui n’hésite pas à le balayer du revers de la main : « Plus c’est gros et mieux c’est, on a déjà payé pour voir dans l’Yonne ! On est un peu épargné avec les intercommunalités XXL dans le nord du territoire en ayant conservé des institutions encore à taille humaine mais que dire du Tonnerrois ou des régions XXL comme la Bourgogne Franche-Comté dont les frontières s’étendent de l’Ile-de-France à la Suisse ! ».
Puis, usant d’une expression angliciste pour résumer sa pensée – un comble, plaisantera-t-il lui-même pour un ancien ministre de la Francophonie ! -, le sénateur de rajouter la formule suivante : « small is beautiful » ! (Ce qui est petit est beau !).
Chacun se souviendra que le pensionnaire du Palais du Luxembourg avait refusé quand il siégeait alors dans l’hémicycle départemental de valider le projet de fermeture du collège auxerrois Bienvenu-Martin.
« Cela m’a valu quelques inimitiés à l’époque, devait souligner l’orateur, je considérais que même si les effectifs de ces établissements enregistraient une baisse, même si les bâtiments étaient anciens et méritaient une rénovation, pour autant, la place de l’éducation devait rester dans ces endroits équipés d’un établissement scolaire… ».
Parler d’une seule et même voix malgré les différends politiques
Favorable à l’adoption de dispositifs expérimentaux qui existeraient déjà pour plaider la cause de la nouvelle infrastructure éducative, l’ex-ministre évoqua le rôle des internats d’excellence, projet qui avait été lancé il y a quelques années en Côte d’Or, précisément. Des internats qui étaient placés sous la tutelle de l’Etat.
« Ne pourrait-on pas créer une amorce en utilisant ce concept de l’internat d’excellence afin de bâtir ensuite le lycée, suggéra Jean-Baptiste LEMOYNE, faisant part à haute voix de ses propres réflexions.
Autant de pistes jetées au tout venant dans la corbeille publique de cette réunion d’information inédite, même si, comme devait le rappeler le parlementaire de l’Yonne, les réponses pour résoudre l’équation ne seront pas connues ce soir. Néanmoins, tous les éléments favorables à la construction et à la pertinence de ce dossier auront été les bienvenus, à l’instar de ceux avancés par Dominique SINEAU, Grégory DORTE ou Julien ODOUL.
Ce rendez-vous aura traduit en tout cas la volonté ferme et multipartite au niveau politique de se serrer les coudes afin de faire bouger le dossier.
« En qualité de sénateur, je serai là pour aider, martela Jean-Baptiste LEMOYNE, les initiatives portées par notre territoire. Mais, il faudra aussi contre argumenter face à la collectivité régionale qui gère les lycées. Nous porterons la voix unie d’un territoire, avec au bout du compte de cette rencontre la mise en avant du serment de Villeblevin ! Et que ce serment se traduise dans cinq ans, sept ans, dix ans avec la concrétisation de ce beau projet… ».
On imagine aisément ce que serait, si le projet d’édification de ce nouveau lycée du nord de l’Yonne voyait le jour à terme, l’émotion de celles et ceux qui auront participé à cette première réunion d’information ce jeudi 22 décembre - elle a été qualifiée « d’historique » par Julien ODOUL – à l’initiative de ce fameux serment ! Des élus de tout bord travaillant ensemble pour une cause servant l’intérêt général : non, ce n’est pas un mythe de Noël !
Thierry BRET
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Rencontre du troisième type avec le monde de la cyber-sécurité : LAYER propose une immersion unique à Auxerre
décembre 17, 2023Est-ce un caisson de décontamination devant nous préserver d’une quelconque attaque bactériologique ? Un étrange objet céleste qui se serait posée là, par le plus grand des hasards et qui aurait bien fait les choses en choisissant la cour de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, lui donnant de facto un sacré coup de pouce médiatique devant satisfaire l’agence de développement Yonne Tourisme ? Quels mystérieux secrets se divulguent dans cet antre métallique comportant de curieuses inscriptions ? Pour le savoir, un guide propose la visite ! Hervé LAYER, dirigeant de l’entreprise éponyme, qui révèle les arcanes de ce curieux objet insolite…
AUXERRE : Vision peu habituelle dans l’enceinte de la cour de l’Abbaye Saint-Germain avec la découverte de ce grand caisson métallique : il accueille en son sein de bien curieux visiteurs ! Ils ont tous des têtes d’intellectuels, de spécialistes de la technologie, peut-être même des cadres ou des chefs d’entreprises. Certes, l’Abbaye Saint-Germain nous a déjà habitués par le passé à recevoir des pièces maîtresses de l’art contemporain (parfois décrié par les profanes qui n’y entravent que couic !) en ces murs. Mais, ce n’est pas de cela dont il s’agit vraiment aujourd’hui.
Pourtant, l’évènement est unique en son genre. Il se déplace d’ailleurs à travers l’Hexagone à l’heure actuelle. En optant d’ordinaire pour les métropoles de belle envergure plutôt que les villes médianes de province. Lille, Strasbourg, Paris, Marseille ont déjà reçu la visite de cet étrange vaisseau qui, malheureusement pour les férus d’ufologie, n’a rien d’extra-terrestre !
Une expérience immersive unique en son genre
Dommage ! Mais, à y regarder de plus près, on n’y perd pas au change. Le capitaine KIRK de ce vaisseau « Star Trek » newlook aux intentions pacifiques n’est autre que le charismatique entrepreneur du cru, Hervé LAYER. Son navire amiral se confond avec la société du même patronyme. Une belle pierre dans notre jardin d’Eden économique départemental, fondée par ses parents Evelyne et Gilbert LAYER, ce dernier, un personnage inoubliable et sympathique qui évoluait dans le milieu entrepreneurial bourguignon ! Trente-huit années déjà ! Insignifiant dans l’espace spatio-temporel de la conquête céleste mais une sacrée référence en matière d’expériences dans la thématique du jour qui nous préoccupe : la cyber-sécurité.
Profitant de l’opportunité de faire vivre aux entreprises et collectivités du terroir une expérience immersive unique en son genre (avec la complicité de son partenaire, WITH SECURE), la société LAYER a donc organisé cet évènementiel aux allures spatiales le temps d’une journée, saucissonnée en autant d’ateliers accueillant à chaque fois une trentaine de passagers, à bord de cet engin original. Une remorque de poids lourd déployée en deux et créant un univers (surchauffé certes !) mais pratico-pratique afin d’y prêcher la bonne parole : la protection contre la cybercriminalité qui multiplie en cette fin d’année (mais ce depuis des lustres déjà) ces actes malveillants à grand renfort de menaces, de chantages et de demandes de rançons ! Des actes délictueux qui minent le moral des entrepreneurs – ils n’ont vraiment pas besoin de cela à l’heure actuelle ! – en défiant les règles du respect d’autrui et du civisme. Un racket puissamment organisé par des malfrats à l’état pur…violant l’intimité des entrepreneurs.
Analyser les réactions des chefs d’entreprise face à une cyber-attaque
D’ailleurs, pour ce voyage d’une quarantaine de minutes agrémenté d’explications techniques et de vidéos percutantes, des étudiants étaient aussi invités à prendre place à bord de l’engin. Des étudiants au profil spécifique et formés chaque année par les spécialistes de LAYER : ceux du Pôle Formation, de l’EPSI, du lycée Saint-Jacques,…
« Nous accompagnons les acteurs économiques locaux dans la mise en place de systèmes et solutions d’impression, d’infrastructure informatique avec infogérance ou en cyber-sécurité, explique Hervé LAYER, nous cherchons à être toujours plus prêts de nos clients, chefs d’entreprises et collectivités, pour protéger leurs actifs…. ».
Aux côtés des chefs d’entreprises et autres cadres, voire des directeurs de service informatique et sécurité, ces jeunes gens ont donc vécu une opportunité des plus originales : vivre une expérience immersive au cœur d’une cyber-attaque. Sous la forme d’un jeu grandeur nature permettant à ces acteurs de réagir aux multiples situations devant mettre en péril leur outil de travail.
Hervé LAYER de rajouter : « Pour nous, il était important de voir quelles ont été les réactions d’un chef d’entreprise, d’un directeur de système informatique ou d’un collaborateur face à un piratage informatique par « ransomware » ? Nous avons souhaité que cette journée rayonne dans le département afin de sensibiliser les professionnels aux risques informatiques… ».
Joindre l’utile à l’agréable avec une étude de cas très précise au scénario catastrophique qui pourrait arriver à tout instant pour entraver la bonne fonctionnalité d’un maillon de la chaîne économique de notre territoire. Un drôle de voyage à vivre dans cet espace dédié, fort utile pour appréhender les solutions d’usage à déployer si cela venait à arriver un jour…Une expérience unique que les invités de LAYER n’ont pas regretté de découvrir.
Thierry BRET
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Le CFA La Brosse croit encore au Père Noël : quatre salles de classes dans la hotte de Christophe BONNEFOND…
décembre 15, 2023Il aurait pu s’habiller avec une houppelande, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne, Christophe BONNEFOND. Jouant les Pères Noël et prenant la parole aux côtés d’un flamboyant sapin bien décoré, le maire de Venoy a annoncé la bonne nouvelle tel un cadeau tombant du ciel. Celui qu’attendaient les représentants du CFA La Brosse et leur directrice, Hélène DECULTOT-TREMBLAY : la construction de quatre salles de classes supplémentaires en 2024…
VILLEFARGEAU : Le CFA La Brosse, centre de formation bien connu des Auxerrois, a le vent en poupe. Un zéphyr hivernal, certes, mais qui pousse avec vigueur l’établissement accueillant les jeunes générations interpelées par l’apprentissage dans les filières agricoles et équestres vers la bonne direction. Porteur de la bonne nouvelle du jour, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne et édile de Venoy Christophe BONNEFOND devait l’annoncer aux termes de la cérémonie de remise des médailles du travail, organisée au centre équestre ALIX : la signature autorisant l’aménagement de quatre salles de classes supplémentaires sur le site est imminente. L’élu l’espère avant Noël !
« Les commissions sont toutes les deux favorables, expliqua-t-il, il ne manque plus que l’arrêté définitif, mais cela ne devrait pas tarder, on est vraiment tout prêt… ».
Une décision qui pourrait s’apparenter à un cadeau de Noël tant le besoin de classes supplémentaires se fait sentir dans le centre de formation préparant aux métiers des filières de l’agriculture, de la viticulture et de l’activité équestre.
Une information importante qui aura été déposée dans la corbeille sous le sapin par un élu qui croit aux vertus de l’alternance.
Un élu qui croit aux vertus de l’apprentissage…
« L’alternance repose sur quatre piliers, la direction d’un établissement, l’ensemble des formateurs, les apprentis et les maîtres d’apprentissage. Tout ce qui se pratique au sein du CFA La Brosse…Un établissement en pleine évolution que je continuerai à soutenir pour ses formateurs et pour ses futurs travailleurs… ».
Un discours qui est régulièrement prononcé par l’élu de l’Yonne et qui ne change pas d’une virgule.
« Il y a toujours plus de négatif que de positif dans notre monde aujourd’hui, poursuivit-il, et bien grâce à l’apprentissage, on apprend le positif de la valeur travail. C’est très important de revenir à la valeur du travail pour les jeunes générations de nos jours... ».
Des mots bien perçus par l’assistance, composée de formateurs et d’apprentis. Des mots qui ont permis à la directrice de l’établissement, Hélène DECULTOT-TREMBLAY d’afficher son plus joli sourire…
Thierry BRET
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Auxerre bientôt dans le club des « Villes impériales » ? Les grognards de l’association Coignet foulent le pavé local façon « Waterl’eau » !
décembre 15, 2023La ville d’Auxerre a mis les « petits empereurs dans les grands » en commémorant de belle manière le 158ème anniversaire de la disparition du capitaine COIGNET. Une journée entière dédiée au Premier empire, avec le concours des « reconstitueurs » napoléoniens de l’association Jean-Roch COIGNET, contrariée par une météo pour le moins humide, bien loin du soleil d’Austerlitz ! Une étape de plus pour la municipalité auxerroise, dans son objectif d’intégrer la ville préfecture dans le cercle très fermé des « Villes impériales »…
AUXERRE: Qu’ils avaient fière allure sur les marches de la mairie, tous ces grognards de la garde impériale, rassemblés autour du maréchal Davout ! Soldats du 1er Régiment des grenadiers à pied, accompagnés de sapeurs, vivandières, blanchisseuses et cavaliers du 7e régiment de hussards, pouvant laisser imaginer que la ville tout entière était tombée dans une faille temporelle emportant ses habitants jusqu’en 1804, destination le Premier Empire.
La pluie n’arrête pas le grognard et c’est au rythme des tambours que la troupe a pris la route en direction des promenades pour un hommage à Davout devant sa statue, avant un dépôt de gerbe au cimetière Dunant sur la tombe de celui qui, né en 1776 à Druyes-les-Belles-Fontaines et mort à Auxerre en 1865, fut de tous les combats napoléoniens avant d’écrire ses souvenirs restés dans la mémoire populaire sous le titre des « Cahiers du Capitaine Coignet ». Une célébration qui a pour objectif d’inscrire Auxerre dans le réseau des « Villes impériales », au même titre que Fontainebleau, Nice, Brienne-le-Château ou Rueil-Malmaison, autant d’étapes ayant jalonné le parcours du « petit Caporal », comme le rappelle Julien JOUVET, conseiller municipal auxerrois féru d’histoire : « cela fait une vingtaine d’années que l’association Coignet et son président Pierre PAGES (disparu en juin dernier), organise une cérémonie d’hommage autour du 10 décembre, date de la mort du capitaine et depuis deux ans, la nouvelle mandature a décidé d’apporter son soutien à l’organisation de la cérémonie, pour apporter de la mémoire aux auxerrois, mais aussi dans l’objectif de candidater à être un jour « Ville impériale », alors que nous sommes déjà ville partenaire… ».
Le verre de gnole faisant office d’anesthésiant…
Il est un autre « Empereur », plus connu au sein de la planète footballistique, qui n’aurait en rien raté l’évènement… C’est peu de dire que l’apparition de Guy ROUX au pied des marches de la mairie, venu saluer les soldats de l’Empire a fait le buzz ! A chacun sa photo avec celui qui revisitât tout au long de sa carrière d’entraîneur Marengo, Austerlitz, Wagram ou Iéna, sans connaître la Bérézina ni Waterloo ! Une visite qui s’inscrit dans l’histoire familiale s’est plu à raconter celui devenu le roi du « Quoicoubeh », depuis le lancement du compte TikTok de l’AJA en août dernier : « j’ai souvenir, gamin à Appoigny, de la Légion d’honneur accrochée au mur de la cuisine, une médaille que mon grand-père, ils étaient 18 enfants, se repassaient à tour de rôle, chacun une année, héritage de leur aïeul né aux Bries, qui en avait été décoré pour toutes les campagnes auxquelles il avait participé… ».
Rapportant dans ses bagages un peu d’or qui lui a permis d’acquérir quelques hectares de forêt : « comme la famille était nombreuse, je pense que j’ai dû en hériter d’un cinq centième ! ». La tradition orale familiale racontant qu’à peine de retour aux Bries en 1821, après de longues années de captivité, apprenant la mort de l’Empereur, il alla jusqu’à Fontainebleu vérifier si c’était vrai !
Il ne faisait pas bon alors, d’être blessé sur le champ de bataille, raconte, instruments d’époque en main, Françoise GUILLON-METZ, médecin diabéto-endocrinologue et historienne de la médecine. Un temps où, si l’amputation était facile, plusieurs verres de gnole faisaient le plus souvent office d’anesthésie : « on avait bien un peu d’opium, mais très vite il venait à manquer. Restait alors la méthode de la pipe entre les dents, d’où l’expression « casser sa pipe » lorsque la douleur l’emportait ! ».
La dysenterie fatale aux armées prussiennes…
Ventouses, charpie, cautères, pots d’onguent, lancettes et scie d’amputation complétaient la panoplie du médecin chirurgien de campagne, sans oublier les seringues à clystère pour les lavements : « les plus petites d’entre elles étant à « usage zizi » chez les messieurs quand ils avaient la chaude-pisse ! ».
Pour autant et contrairement à l’idée que l’on se fait des guerres napoléoniennes, souligne l’historienne, la mortalité était moins la conséquence de blessures infligées lors des batailles que des épidémies : « il faut savoir par exemple qu’à Valmy, ce n’est pas tant la valeur de ses soldats qui permit à l’armée française de l’emporter que la dysenterie frappant les rangs de leurs adversaires prussiens… ».
Ou comment la « grande » Histoire doit parfois s’accommoder de l’Histoire « courante » !
Dominique BERNERD
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