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BEI/Caisse des Dépôts : un milliard d’euros de financement va être destiné aux collectivités locales
juin 24, 2021Le partenariat établi entre la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Caisse des Dépôts, via la Banque des Territoires, octroie un financement d’un milliard d’euros aux collectivités. L’objectif est d’améliorer l’accès de ces dernières à des investissements de petite taille afin de renforcer leurs actions climatiques.
DIJON (Côte d’Or) : La Banque Européenne d’Investissement créée par le Traité de Rome, a été fondée en 1958. L’organisme a pour mission de contribuer à l’intégration, tant au niveau du développement qu’au niveau de la cohésion économique sociale, des 27 états membres de l’Union Européenne.
Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Celle-ci propose des solutions de conseil et de financements à la fois en prêts et en investissement. Le but est de répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques.
La Banque Européenne d’Investissement et la Caisse des Dépôts avaient déjà effectué un partenariat similaire en juin 2013 pour relancer les projets d’investissements durables sur les territoires. A l’époque, 1,8 milliard d’euros de financement au secteur public avait été signé par le prisme de deux enveloppes en 2015 et 2019.
Une nouvelle signature d’un milliard d’euros…
Le renouvellement du partenariat entre ces deux établissements se traduit par la mise en place d’un financement d’un milliard d’euros. C’est par le biais de la direction des prêts de la Banque des Territoires, faisant parti de la Caisse des Dépôts, que les prêts à taux fixes peuvent continuer d’être accorder au secteur public en complément de l’offre traditionnelle.
Cette ressource permettra d’améliorer l’accès à long terme pour les investissements de petite taille. Ces derniers sont notamment mis en place pour l’efficacité énergétique des bâtiments, les réseaux d’eau et d’assainissement ainsi que les mobilités douces et les transports publics propres.
Une première tranche de 500 millions d’euros a été signée en fin d’année 2020 puis une seconde sera paraphée au cours de l’année 2021.
48 % des dix milliards d’euros de financements investis par la Banque Européenne d’Investissement en 2020 ont été distribués à des projets pour lutter contre le changement climatique ou atténuer les effets de ce dernier.
Via cette ligne supplémentaire, les financements européens seront plus accessibles vis-à-vis des projets de moins de 25 millions d’euros portés par les collectivités.
Cette nouvelle ligne de financement s’inscrit dans la continuité de l’action commune mise en place en 2013.
Le vice-président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Ambroise FAYOLLE a déclaré que « ce financement est parfaitement illustratif de la volonté de la BEI, banque européenne du climat, de favoriser les projets verts et de contribuer à faire de l’Union européenne la première économie neutre en gaz à effet de serre d’ici 2050… ».
Jordane DESCHAMPS
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Cure de jouvence pour le Vieux-Pont : le joyau de Pont-sur-Yonne va se refaire une beauté au nom du patrimoine à valoriser
juin 24, 2021Pierre par pierre, les affres du temps ont endommagé les vestiges de cet ouvrage d’art, érigé en 1684 au-dessus de l’Yonne. Né de l’imaginaire fertile de l’un des architectes ayant les faveurs du Roi-Soleil, Libéral BRUANT, ce monument emblématique de la localité septentrionale du département connaîtra d’ici peu une véritable cure de jouvence afin de lui rendre l’apparence de son lustre d’antan. D’un coût de 356 000 euros hors taxes, le projet a su mobiliser partenaires privés et publics dont GROUPAMA et le Crédit Agricole…
PONT-SUR-YONNE : Les premiers coups de pioche sont imminents ! D’ici septembre, débuteront les travaux de restauration de l’un des ouvrages d’art les plus emblématiques du nord de notre territoire, le Vieux-Pont, construit au XVIIème siècle à Pont-sur-Yonne la bien-nommée.
Le nettoyage et la consolidation de ces vestiges patrimoniaux qui enjambèrent jadis la totalité de la rivière débuteront au plus tôt dès la fin de l’été pour une durée comprise entre six à huit mois.
Très abîmé mais en l’absence de tout danger d’effondrement, l’édifice sera de prime abord nettoyé avant d’être renforcé au niveau de ses moellons avec une reprise des joints. Les voûtes et le tablier feront l’objet de travaux de sécurisation avant de recevoir un enduit à la chaux.
La troisième arche, passablement détériorée par les aléas de la météo et le poids des années, bénéficiera elle aussi d’une rénovation très appréciable à son esthétique.
Il sera également réalisé un ponton pourvu d’un tablier en acier galvanisé et revêtement en bois. L’extrémité du monument recevra en outre une construction en verre armé et garde-corps en acier. Des éléments à l’inspiration contemporaine qui n’altèreront en rien la beauté de l’ouvrage, doté dans cette nouvelle configuration d’un éclairage des arches et du ponton approprié.
Le Vieux-Pont : un édifice originel en bois datant de… 1175 !
Classé à l’inventaire des monuments historiques depuis février 1991, le Vieux-Pont, situé à quelques encablures du tout aussi célèbre Pont-Neuf (la construction achevée en 1942 fait depuis peu couler beaucoup d’encre dans le sérail médiatique mais pas pour les mêmes raisons !), a été conçu par l’un des architectes favoris de Louis XIV, Libéral BRUANT.
Détruit pendant le second conflit mondial, plusieurs fois remanié, avant d’être déclassé en amont de la guerre, ce pont a connu des étapes existentielles difficiles au gré de l’histoire, même une fois terminées les exactions sanglantes entre les hommes.
La majeure partie de ces vestiges séculaires disparurent après la Libération et dans les années qui suivirent. Rappelons qu’à l’origine, l’édifice était fait uniquement de bois et ce, depuis…1175 !
Pourtant, l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont ne s’en laisse pas compter. Son souhait le plus cher qui justifie sa constitution depuis plusieurs mois n’est autre que la réhabilitation de l’infrastructure la plus emblématique de la commune, chargée d’histoire.
Sous la houlette de son président, Patrick BIELECKI, le projet de rénovation prend forme avec le concours de la municipalité et de son édile, le conseiller départemental Grégory DORTE. Ce dernier voit d’un très bon œil ce projet d’embellissement de l’une des pièces maîtresses du patrimoine local, non loin de l’église qui domine l’édifice. Un site agréable au regard faisant l’objet de la curiosité des touristes.
Architecte, Hervé CAZELLE a présenté un projet très original de valorisation de la structure séculaire ; un concept judicieusement baptisé : « Construire sans oublier ». Un clin d’œil appuyé aux références historiques de ce pont qui a su traverser les siècles en restant arc-boutés sur ses fondations.
Pour mener à bien le projet, la municipalité s’est rapprochée de la Fondation du Patrimoine, et de l’un de ses représentants, en la personne de son délégué régional en Bourgogne Franche-Comté, Jean-Christophe BONNARD.
Objectif de la convention de souscription qui en a résulté : le lancement d’une campagne de mobilisation du mécénat populaire ayant pour vocation de recueillir des fonds indispensables à la restauration de l’édifice. Sachant que le coût global de ces travaux comprenant la maçonnerie, la métallerie, la serrurerie ou encore l’électricité s’élève à 356 000 euros hors taxes.
Conséquence, particuliers, milieux associatifs mais également entreprises ont pu s’engouffrer dans la brèche en devenant de généreux donateurs, bénéficiant d’avantages fiscaux incitatifs. La collecte participative devant à terme rapporter 50 000 euros.
Des mécènes qui agissent au nom de la préservation du patrimoine…
Parmi les acteurs économiques qui ont sauté sur l’occasion, du fait de leurs politiques stratégiques en matière de préservation du patrimoine, deux noms sont à retenir dans une liste qui comprend aussi le SDEY (Syndicat départemental des énergies de l’Yonne, la Région ou le Département).
D’une part, et ce n’est pas une surprise, il y a le Crédit Agricole Champagne Bourgogne. La caisse régionale a pris à sa charge, dans le cadre de son partenariat avec la délégation régionale de la Fondation du Patrimoine l’impression des différents outils de communication, sensibilisant à l’ouverture de la souscription. L’établissement financier intervient également au titre de sa Fondation AGIR.
D’autre part, on retrouve un autre poids lourd du mécénat patrimonial de notre territoire, l’assureur mutualiste, GROUPAMA Paris Val-de-Loire.
On connaît l’appétence de ce leader du secteur assurantiel pour inscrire dans le marbre son ancrage territorial. Ne serait-ce que dans l’Yonne où la délégation départementale du groupe est très investie à la poursuite de l’embellissement du château de Saint-Fargeau (les souvenirs de Jean d’ORMESSON y font toujours frissonner de plaisir tous les visiteurs qui en apprécient le site) depuis le retour en grâce de la chambre de la Grande Mademoiselle côté joliesse de la décoration.
Citons également l’illustre demeure du père scriptural du comte de Monte-Cristo, Alexandre DUMAS, qui depuis l’action de mécénat entamée par GROUPAMA, brille de mille feux en séduisant ses innombrables visiteurs de passage au Port-Marly (Yvelines).
Dans le dossier qui nous interpelle, GROUPAMA Paris Val-de-Loire a placé la coquette somme de 25 000 euros dans la corbeille de la mariée, à savoir l’Association de sauvegarde du Vieux-Pont.
Un geste altruiste que son directeur départemental, Jacques BLANCHOT, expliqua lors de sa prise de parole, aux côtés de son président Pascal MAUPOIS, lors de la présentation officielle de ce lancement de projet devant faire place désormais aux travaux.
A ce titre, une signature de convention de mécénat sera officiellement paraphée début septembre par l’ensemble de ces acteurs qui ne veulent qu’une seule chose en vérité : faire en sorte que le Vieux-Pont resplendisse comme au temps jadis tel un joyau architectural sorti de son écrin !
Thierry BRET
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Auxerre/Dubaï : Abder EL BADAOUI ne peut pénétrer en Iran pour le moment…et visite Van à bicyclette !
juin 22, 2021Devra-t-il revoir ses plans, le coureur de l’extrême en quête d’un challenge un peu fou, celui de relier Auxerre à Dubaï à bicyclette ? Devant prolonger son séjour dans l’une des villes les plus orientales de l’Anatolie, Van, l’athlète auxerrois rencontre de sérieuses difficultés pour franchir la frontière iranienne, éloignée à quelques kilomètres de là. En attendant que les choses se bousculent, il tue le temps en faisant du tourisme…à vélo : cela ne s’invente pas, preuves à l’appui !
VAN (Turquie) : La moutarde ne lui monte pas encore au nez mais il commence à s’impatienter quelque peu, le champion icaunais à l’assaut de cette fabuleuse pérégrination cycliste à travers une dizaine de pays devant le mener au pied de l’une des plus hautes tours du monde, à Dubaï.
Poursuivant à son rythme (plutôt soutenu pour le commun des mortels) son périple en Turquie, Abderrazzack EL BADAOUI n’a pu franchir la frontière iranienne comme il l’espérait ce mardi.
Dès lors, le valeureux coureur a rebroussé chemin vers sa base arrière, la métropole de Van, l’une des dernières grandes agglomérations, sur cet axe si aride et pittoresque reliant l’Anatolie à l’ancien royaume perse.
Dans l’impossibilité de rentrer dans le pays des mollahs, pour le moment, Abder a converti son temps habituel de circulation sur les routes désertes et montagneuses, par une excursion touristique de Van et de ses environs. A bicyclette, histoire de ne pas perdre la forme physique ! En attendant que les choses s’améliorent ou de trouver un plan B ?
Thierry BRET
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Tigre et petit train inspirent des écoliers ayant l’art dans les veines à CHAMPIGNELLES
juin 21, 2021Quarante-sept élèves viennent de réaliser une fresque. Elle orne la cour de l’école de la localité. Inaugurée par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de Communes Puisaye-Forterre (CCPF) et Eric PAURON, maire de la commune, elle résulte du Contrat Local d’Education Artistique (CLEA) signé dès 2018 avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), en partenariat avec l’Académie de Dijon et les départements de l’Yonne et de la Nièvre.
CHAMPIGNELLES : « L’art est moyen de vie sociale » répète volontiers le président de la CCPF Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI. Comprendre une œuvre, c’est d’abord s’arrêter pour mieux la percevoir. C’est observer et écouter. C’est apprendre d’un autre. C’est aussi admettre que sa vision soit différente. C’est surtout s’enrichir de la différence de ces approches.
Cet esprit a présidé au travail des élèves. La thématique proposée était « Mémoire sonore et visuelle du territoire ». Sophie BERNERT, graphiste, dirigeait la démarche. Le point de départ fut la réponse de chaque enfant à l’interrogation : « Qu’est-ce qui est important pour moi à Champignelles ? ». Le tigre et le petit train ont souvent été les premières réponses données par les têtes blondes.
Les étapes ont ensuite été nombreuses. Il a fallu s’entraîner à la confection des couleurs ainsi qu’au maniement en douceur des pinceaux. La fresque devait être réalisée « a fresco », donc avec une peinture sur enduit humide et dans un temps délimité. Afin que les écoliers observent et comprennent, deux visites ont été organisées. De la terre a même été recueillie dans le verger pour retrouver l’ocre de Champignelles.
La fierté des artistes en herbe…
Gagnés par la passion, les élèves ont découvert, appris, mémorisé. L’ensemble de l’œuvre a été divisé en carrés, ou pavés. Chaque jeune artiste a été chargé de la peinture d’un pavé. Le service technique de la ville a confectionné le cadre et assuré la fixation.
« Avant, les enfants bricolaient avec les trop petits moyens de l’école. Grâce à la CCPF, ils ont réalisé une belle œuvre » déclare Véronique MENARD, directrice de l’école. Chaque participant à cette inauguration a envie d’ajouter qu’ils peuvent et doivent en être fiers.
Thierry CARABIN
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« Le déstockage du patrimoine culturel de l’Yonne n’aura pas lieu ! » : Julien ODOUL (RN) en défenseur de Pontigny
juin 18, 2021Il n’y a pas que le volet sécuritaire qui préoccupe au plus haut point le président du groupe Rassemblement National à la Région. De passage à l’abbaye cistercienne de Pontigny, le 13 juin dernier, Julien ODOUL a réaffirmé sans fioritures sa ferme opposition à la privatisation du domaine de ce bâtiment séculaire, érigé au XIIème siècle. Protéger et valoriser le patrimoine intègrent ses prérogatives pour faire du territoire régional une contrée attractive au plan du tourisme et de l’économie…
PONTIGNY : Le joyau cistercien a reçu la visite dominicale de l’un des sept prétendants à la présidence de la Région. Julien ODOUL, chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté, a pris soin de découvrir en prenant son temps ce site patrimonial d’exception qui a vu passer quelques figures emblématiques de l’Histoire : de Thomas BECKETT à André GIDE, de Jean-Paul SARTRE à André MALRAUX. Voire encore l’archevêque de Canterbury.
Le candidat profita de cette promenade champêtre en tenue décontractée (le jean plutôt que le costume cravate) pour évoquer ses propositions concernant la protection du patrimoine régional et la culture en règle générale.
S’insurgeant contre la politique à la découpe (« funeste » à ses yeux) subie par le domaine de l’abbaye, l’élu de Sens entend faire de la protection et de la valorisation du patrimoine un étendard favorisant à la fois la relance économique et l’attractivité de notre territoire.
N’ayant toujours pas digéré la privatisation du domaine de la plus grande abbatiale cistercienne du monde, opération adoubée par la présidente Marie-Guite DUFAY en faveur de la Fondation SCHNEIDER, le porte-parole du parti bleu marine rappelle que « le RN a été le seul à se lever contre cette sombre opération de déstockage d’un patrimoine culturel, religieux et historique majeur afin d’y implanter un vaste complexe hôtelier et un centre d’art contemporain ». Et de pointer du doigt les élus des Républicains et leur « abstention coupable ».
S’il est élu au perchoir de l’hémicycle régional, il refusera cette privatisation visant à transformer le site chargé d’histoire en un établissement hôtelier haut de gamme.
Mais, l’élu de l’opposition de Sens pousse ses pions un peu plus en avant en proposant de doubler le budget dédié à la préservation du patrimoine régional, à promouvoir le patrimoine industriel, à financer les fêtes de villages et les traditions locales. Sans omettre de protéger le patrimoine immatériel en soutenant les artisans qui font vivre des savoir-faire parfois multiséculaires.
A contrario, Julien ODOUL qui a aussi dans le collimateur les parcs éoliens proposera un moratoire visant les nouveaux projets d’implantation de ces appareils qui défigurent les trésors architecturaux et le patrimoine visuel.
En résumé, pour le candidat RN, « l’exemple de Pontigny témoigne de l’échec cuisant de la politique culturelle de la gauche régionale… ».Dont acte.
Thierry BRET
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