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5 000 visiteurs découvrent l’art du bûcheronnage : la 4ème Fête du bois de Pont-sur-Yonne valorise la filière
septembre 14, 2021C’est une réussite pour l’association « Confrérie du bois » et pour son président Luc FRAISSE. Depuis 2015, après une première édition en 2016, puis à raison d’une fête tous les deux ans (sauf l’année de la pandémie), l’organisation est peu à peu montée en puissance avec cette année un premier concours de bûcheronnage sportif qui a attiré 18 concurrents dont 13 français, trois tchèques et un italien. Le vainqueur, Alexandre Meurisse, a totalisé le meilleur score sur l’ensemble des cinq épreuves : à la hache, au passe-partout et à la tronçonneuse.
PONT-SUR-YONNE : L’idée est à l’origine de rassembler des acteurs de l’ensemble de la filière bois, bien présente sur le département et en région. Une découverte pour le public venu aussi bien pour glaner des informations sur les entreprises et les produits, voire sur les formations en lycée professionnel, que pour profiter de l’ambiance estivale au bord de l’étang de la Vandoise. En outre, ils ont pu admirer des animations placées sous le signe de la tradition avec les combats médiévaux et des sonneurs écossais.
Dans cette ambiance festive, Luc FRAISSE, président de la Confrérie du Bois, apporte quelques précisions sur la situation actuelle de la filière.
« Elle se porte bien, avec environ 400 entreprises sur le Sénonais et des carnets de commande bien remplis. Les demandes de formation par apprentissage sont assez nombreuses. Le problème étant parfois le niveau scolaire des postulants car il s’agit de métiers très techniques dans lesquels il faut des connaissances de base, par exemple savoir calculer.
Une pénurie qui prend ses origines dans des velléités spéculatives…
Selon vous qu’en est-il de la pénurie de matériaux bois dont on a entendu parler ?
Je ne l’explique pas bien car les forêts françaises sont en expansion depuis les années soixante. La raison avancée est qu’il y aurait une forte demande de l’étranger, aussi bien la Chine que les Etats-Unis. Mais, ces dernières années les scieries ne tournaient pas à 100 %. Il reste donc une marge de progression. Cette pénurie est en tout cas préjudiciable car les artisans ont continué de travailler durant la pandémie mais certains chantiers se sont trouvés à l’arrêt. L’explication que je vois est plutôt une volonté de faire monter les prix. Au printemps 2021, la reprise a été très forte, on avait du mal à suivre. Le problème pour certains a été que les devis avaient été signés pour disons 100 € et qu’au moment de commander les matériaux ceux-ci avaient augmenté jusqu’à environ 140 €… ».
Claire CIUPA
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Réjouissance de la rentrée : le réseau LEO a amélioré ses services sans changer ses tarifs
septembre 14, 2021Depuis le 02 septembre, le réseau de transport de la Communauté de l'Auxerrois propose ses offres de service à l’identique de la saison dernière. Après la longue trêve estivale qui avait vu l’allègement de ses disponibilités. Côté tarification, le titre unitaire commercialisé à bord, en ligne ou en boutique, reste inchangé : il se vend toujours à 1,5 euro…Enfin une bonne nouvelle pour le bas de laine des utilisateurs !
AUXERRE : Bientôt deux semaines que le réseau de transport de l’Auxerrois a retrouvé son schéma habituel de fonctionnement. Les bus urbains ont repris leurs horaires de « période scolaire » depuis le lundi 30 août. Quant aux lignes périurbaines et scolaires, elles assurent leurs prestations avec la régularité d’un métronome depuis le 02 septembre.
Côté pratique, il faut savoir que les horaires des lignes du réseau restent relativement similaires à ceux de l’an dernier. Quelques ajustements ont néanmoins été réalisés afin d’améliorer la corrélation des horaires aux lieux desservis par la structure.
A savoir, sur la ligne 1, le dernier départ de l’arrêt « Gare SNCF » a été repoussé de dix minutes pour assurer la correspondance avec l’arrivée des trains ; sur la ligne 2, les arrivées du matin et départs du soir à l’arrêt « Denfert » ont été réajustés pour mieux répondre aux besoins des élèves du collège Denfert Rochereau ; enfin du côté des lignes périurbaines, les horaires de plusieurs lignes ont été ajustées, renforçant ainsi la ponctualité aux arrêts.
La bonne nouvelle de cette rentrée nous vient de la tarification. Alors que des hausses en tout genre s’abattent sur la tête des pauvres consommateurs que nous sommes (carburant, gaz, etc.), les tarifs pratiqués au sein du réseau auxerrois demeurent quant à eux à l’identique de ceux de l’année dernière. Elle n’est pas belle la vie en voyageant avec LEO ?!
Thierry BRET
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Osez la curiosité dans la viticulture : Pôle Emploi et l’ANEFA recherchent de suite 250 postes de vendangeurs
septembre 14, 2021Plus de 250 postes sont à pourvoir dans la filière viticole en ce mois de septembre pour participer aux traditionnelles vendanges dans l’Yonne. Pôle Emploi et l’ANEFA ont organisé ce mardi matin à Auxerre une permanence afin d’accueillir toutes les personnes susceptibles de rejoindre les vignobles pour une durée d’une quinzaine de jours…
AUXERRE : Le gel et la maladie (le mildiou entre autres) ont fragilisé les grappes de raisin cette année. Conséquence : leur récolte nécessite une approche quasi manuelle dans les vignobles. Au grand dam des professionnels qui ont donc recours à un besoin de main d’œuvre très important.
Aussi, pour résoudre cette problématique à plusieurs inconnues lorsque l’on évoque le recrutement et son potentiel, Pôle Emploi et l’ANEFA (Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture) se sont penchés sérieusement sur la question. Ils ont organisé une permanence dans le hall d’accueil de l’organisme, ce mardi en matinée.
D’autant que plus de 250 postes sont à pourvoir de manière temporaire (une quinzaine de jours) pour répondre aux besoins des viticulteurs du cru. Toutes les personnes en recherche de job (étudiants, inactifs, retraités) peuvent prétendre à ce recrutement qui ne requiert pas de profil type particulier.
Parallèlement, et pour une période de quatre mois, les viticulteurs offrent des emplois de saisonnier devant assurer la taille dans les vignobles. Principalement ceux de Chablis et de ses alentours.
A contrario, ces postes doivent intéressés un public plus expérimenté possédant un certificat de taille.
Le marché caché des vendangeurs est encore plus éloquent : 700 postes recherchés !
Si 250 offres sont d’ores et déjà disponibles pour grossir les rangs des vendangeurs s’affairant sous le soleil de cet été indien vécu dans l’Yonne, les instigateurs de cette campagne de sensibilisation estiment à plus de 700 le nombre de postes vacants dans le marché caché de la filière.
Autant dire que celles et ceux qui veulent s’activer parmi les vignes pour y cueillir le fruit de la récolte (tant en grappes qu’en numéraire) peuvent le faire sans l’once d’une difficulté cette saison.
Désireux de distiller le maximum de renseignements sur le sujet, les services de Pôle Emploi ont également placé un mur affichant des références dans le hall d’entrée du site auxerrois. Ce mur répertorie chacune des offres en quête de besoin.
Animatrice au sein de l’ANEFA Yonne, France LAHUTTE a tenu la permanence en cette matinée de mardi pour répondre à toutes les interrogations.
Précisons enfin qu’une autre filière de l’agriculture, celle de l’élevage, recherche une centaine de personnes afin de rejoindre les exploitations réparties sur notre territoire.
Thierry BRET
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Ils sont rares à l’échelle du territoire : le traditionnel jardin de curé retrouve toute sa splendeur d'antan à Sens
septembre 14, 2021Au bout de cinq années de forcing auprès des services de l’Etat, la maire de Sens Marie-Louise FORT est enfin parvenue à obtenir l’autorisation d’aménager l’extension des Jardins de l’Orangerie, ancien havre de paix des archevêques jusque-là laissé à l’abandon. Inauguré depuis peu, c’est une incontestable réussite pour les férus de patrimoine et de verdure…
SENS : Cultivés par des communautés religieuses depuis le Moyen-Âge, les jardins de curé étaient de véritables havres de paix qui joignaient l’utile à l’agréable. Se mêlaient de nombreuses plantations, de fruits et légumes, de fleurs traditionnelles servant à la décoration de l’église, de plantes médicinales et potagères, bordées par du buis. Ils leur permettaient de subvenir à leurs besoins quotidiens, médicaux et alimentaires, mais ils leur offraient aussi un lieu de détente.
Au nombre de 30 000 au XIXème siècle, ils ne sont plus qu’une poignée à l’heure actuelle, notamment en raison du changement de mœurs, de l’avènement de la télévision ou encore de l’urbanisation. Encore que, depuis quelques années, un réel engouement pour ces espaces verdoyants sortis d’une autre époque semble émerger chez les amoureux du jardinage. D’ailleurs, les conseils pour créer son propre jardin de ce style foisonnent sur la toile.
Il faudra attendre le XXIème siècle pour revoir un jardin de curé à Sens…
L’extension des Jardins de l’Orangerie a endossé de nombreux rôles à travers les siècles. Au XVIIIème, l’archevêque de Sens, Mgr LANGUET de GERGY décide d’agrandir cet espace de verdure en réalisant de nombreux travaux. Mais après la Révolution, les jardins sont laissés à l’abandon, puis réhabilités par Mgr de la FARE, sous la Restauration.
Au début du XXème siècle, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, l’ensemble archiépiscopal laisse place à un « sanctuaire de l’enseignement pour jeunes filles » comme le raconte Marie-Louise FORT. Le jardin devient une cour de récréation et l’Orangerie, un gymnase. Il se mue ensuite en « un vaste dépôt municipal ».
Le jardin de curé ne renaîtra finalement de ses cendres qu’au XXIème siècle. Il trône désormais parmi quelques rescapés de son espèce, dont celui du peintre Claude MONET à Giverny, l’un des plus charmants.
La ville de Sens se réapproprie cette tradition ancestrale…
« Ici, les jardiniers ont encore pu donner libre court à leur imagination en proposant une composition savante de plantes médicinales, tinctoriales, aromatiques et potagères » a déclaré Marie-Louise FORT lors de l’inauguration de ce nouvel espace d’agrément.
La ville de Sens s’était donnée pour objectif de faire revivre l’un de ces jardins qui jouxtaient autrefois les abbayes, couvents ou monastères. Non sans effort car elle œuvrait depuis cinq ans afin de persuader la DRAC (Direction régionale des Affaires culturelles) de Bourgogne de l’utilité d’une telle initiative. Celle-ci venant enrichir le patrimoine floral et historique du territoire sénonais.
Le parcours de ce projet fut davantage semé d’embûches, étalé sur de nombreux mois, et freiné par les mesures de confinement. Il voit finalement le jour cet été après plus de 2 000 heures de travail, coûtant au total 105 000 euros.
La ville souhaite faire de l’acier Corten sa marque de fabrique…
Le service des parcs, jardins et espaces verts a pu, une nouvelle fois, faire la preuve de son talent horticole en aménageant ce jardin. Du design à la culture, le service a entièrement mené ce projet hors normes, sauf pour la sécurité incendie, prise en charge par une entreprise externe. La municipalité tenait à favoriser des matériaux et des matières premières françaises, voire locales.
Issue du sud de l’Yonne, la pierre de Bourgogne orne notamment la fontaine. Elle est un élément essentiel de cette installation. Tout comme l’acier Corten avec lequel ont été fabriqués les bacs, fournis par la société ATECH, basée dans les pays de la Loire.
Le responsable du service, Aurélien LOISEAU, précisa, en outre, qu’il « existe une ligne rouge entre chaque espace vert » grâce à l’utilisation de l’acier Corten. Les quatre grandes lettres de la ville de Sens, apposées au mur du quai Schweitzer et souhaitant la bienvenue aux bateliers, sont d’ailleurs aussi faites de cette matière. « Dans tous nos projets, on va l’intégrer au fur et à mesure… ». Sage résolution !
Floriane BOIVIN
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Elections consulaires : Jean-Pierre RICHARD accumule les kilomètres pour convaincre la grande "famille" des artisans
septembre 13, 2021Il s’est extrait à toute vitesse des starting-blocks, le président de la CAPEB de l’Yonne. Porte-étendard de la « Voix des Artisans », l’une des deux listes en course pour ravir le Graal suprême au terme des élections aux Chambres de Métiers et de l’Artisanat (du 01 au 14 octobre), Jean-Pierre RICHARD se fait le chantre de la démocratie, de la proximité et de l’indépendance. Une profession de foi qui fleure bon l’esprit de famille, chère à la filière…
AUXERRE : A l’estampille de l’U2P (Union des entreprises de proximité), la liste « La Voix des Artisans » se présente aux élections de la chambre consulaire durant la première quinzaine d’octobre (la Chambre de Métiers et de l’Artisanat). Localement, elle est conduite par le président de la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment Jean-Pierre RICHARD sur le département de l’Yonne.
Cette figure professionnelle connue et reconnue dans le landerneau officie également au sein de la sphère nationale de la vénérable institution CAPEB.
A la tête d’une liste composée de trente-six candidats, le représentant de ce syndicat professionnel a débuté sa campagne officielle depuis une dizaine de jours. Optant pour les vertus bienfaitrices de la proximité et la concertation.
Depuis le 01er septembre, celui qui est à la tête de la CAPEB Yonne depuis une décennie a commencé un cycle de rencontres, ciblant les artisans et commerçants de notre territoire. Ces derniers lui réservent un accueil que l’intéressé qualifie de « très qualitatif ».
Opposé à toute idée de fusion entre les CCI et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat…
« Les contacts que j’ai pris sont enchantés de voir quelqu’un s’intéresser à eux, à leurs problématiques après la pandémie qui nous a mis à rude épreuve, explique-t-il, je fais partie intégrante de leur famille professionnelle. C’est le plus important… ».
Lors de ces échanges, le candidat leur explique la stratégie déclinée par l’U2P. Leur évoquant ses combats (limiter la fiscalité nationale et locale, améliorer la protection sociale et le pouvoir d’achat des artisans, placer l’artisanat au cœur des politiques publiques, lutter contre les difficultés d’embauche, encadrer davantage le travail détaché et les plateformes de commerce en ligne, etc.).
Opposé à tout rapprochement fusionnel entre les CCI et les Chambres de Métiers, Jean-Pierre RICHARD plaide pour la conservation des particularismes qui permettent de faire le distinguo entre l’artisanat et le commerce.
La préservation du personnel au sein de la chambre consulaire revient en boucle parmi les leitmotivs qui expliquent l’engagement chevillé au corps de ce personnage ne pratiquant jamais la langue de bois.
Chantre de l’indépendance et de la liberté d’esprit, d’action et de parole, la tête de liste de « La Voix des Artisans » veut faire entendre la sienne en multipliant les approches personnalisées au gré de pérégrinations qui le conduisent à travers le département.
A date, Jean-Pierre RICHARD a déjà parcouru plus de deux mille kilomètres avec son véhicule, sillonnant méthodiquement chaque commune de l’Yonne pour y croiser sur sa route les membres de sa filière professionnelle. Sa « famille », comme il se plaît à le dire. La grande famille des artisans et commerçants dont il souhaite obtenir les suffrages face à la liste concurrente qu'il présente à l'estampille du MEDEF et de la CPME. Ce qui est inexact puisque la CPME s'est ralliée à la Fédération française du Bâtiment (FFB) sur le département de l'Yonne...
Thierry BRET
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