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Le Vatican comme on ne le voit jamais : Saint-Pierre de Rome déserté par les touristes…
mars 06, 2020D’ordinaire, de deux à trois heures d’attente sont nécessaires pour espérer pénétrer à l’intérieur de la célèbre basilique vaticane. Un premier cas de coronavirus, détecté sur un patient accueilli dans le centre médical situé à l’intérieur du plus petit état de la planète, modifie la donne de manière drastique. Personne n’ose plus s’aventurer sur le parvis du fameux édifice érigé à la gloire de la chrétienté…
ROME (Italie) : Epargné jusque-là malgré la prolifération de l’épidémie dans la péninsule italienne, le Vatican, micro-état de la taille d’un confetti encastré dans la capitale de l’Italie, vient de s’ajouter à son tour à la longue liste des nations contaminées par le coronavirus.
Jeudi, un premier patient atteint par la maladie y a été détecté. Semant l’effroi parmi la population qui recense moins d’un millier d’habitants.
Il n’en fallait pas davantage pour réduire la présence du nombre de touristes qui se comptent déjà sur les doigts d’une seule main. L’affluence aux abords de la grande place, au pied de Saint-Pierre de Rome, s’est singulièrement minimisée.
Alors que l’Italie, deuxième pays au monde en nombre de décès et troisième en termes de contaminations s’interroge sur les suites à venir, les rares visiteurs de la célèbre cité papale apprécient au moins le bon côté des choses. Profitant à bon escient, et surtout très seuls, de somptueux musées qui renferment des œuvres inestimables : la ville toute entière leur appartient !
D’autant que les professionnels du tourisme sont en effervescence depuis plusieurs jours : la moitié des établissements hôteliers de Rome a dû procéder à des annulations intempestives sur la période du mois de mars. Sombres perspectives à quelques jours des fêtes pascales…
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Le coronavirus terrasse le dernier James BOND, « No time to die » (mourir peut attendre), prémonitoire, non ?!
mars 06, 2020Le dernier James Bond a été reporté pour coronavirus : « mourir peut attendre », très prémonitoire ! De nombreuses manifestations, culturelles, économiques, religieuses sont ajournées, voire totalement supprimées. Les critères sont cependant incohérents. On décale le salon de l’Industrie mais on maintient en revanche celui du vélo… Matchs de football et autres manifestations sportives sont à la même enseigne : décalées ou maintenues. Toute la planète est concernée ! Au-delà des conséquences sociales et médicales, des morts et des malades, les répercussions économiques se font déjà ressentir au niveau des entreprises et des investissements en bourse…
TRIBUNE: Coronavirus et économie ne font pas bon ménage ! Nous sommes tous dépendants les uns des autres. Et particulièrement de la Chine : on achète, on vend, on fabrique.
Certains pensent déjà à la relocalisation de sites de production. Le risque systémique se traduit par une propagation planétaire de la chute de nos économies.
Les frontières sont parfois bloquées. Les salariés ne peuvent plus circuler et provoquent une chute de 40 % des voyages d’affaires et de 60 % des vols touristiques – donc du manque à gagner pour les compagnies aériennes (estimé à 130 milliards de dollars).
Les dépôts de bilan ne sont pas loin : Flybe en outre-Manche. Ne parlons pas la chute du chiffre des agences de tourisme et de toutes les activités touristiques : hôtels, restaurants, sites, etc.
Aujourd’hui, 164 entreprises françaises ont déjà engagé la mise en place de chômage technique ! Donc, in fine, un risque de chômage sur la durée ! Les spécialistes de l’énergie nucléaire appellent cela « une réaction en chaîne » ! Tous les secteurs sont touchés : en février, les ventes de voitures ont baissé de 89 % !
La crise financière découle des prévisions économiques : les bourses mondiales enregistrent une chute de 12 %. Ce n’est pas le plus grave, puisque les cours étaient surévalués. Compte tenu de cours élevés, de nombreux investisseurs se sont endettés pour acquérir des titres ! Et alors ? Il faut rembourser mais il n’y a plus de monnaie puisque les cours de la bourse chutent. Le mécanisme se met en place : je vends des titres pour rembourser et accélérer, de facto, l’effondrement des bourses ! De plus, comme en 2008, les entreprises sont surendettées : le crack est en perspective…
Après l’homme économique, voici l’homme irrationnel…
Moody’s (agence de notation des entreprises), a dans son rapport de février, indiqué que la pandémie mondiale et la récession qui pourrait en résulter, ont 40 % de probabilité d’occurrence !
De plus, cette crise se produit au moment où la croissance mondiale était déjà affaiblie par les tensions commerciales récentes. Les solutions apportées par les Etats marquées par un certain empirisme montrent la nouveauté des caractéristiques de la crise : une origine virale qui provoque une pandémie… Les solutions sont peu originales du côté financier : intervention des banques centrales (abaisser les taux directeurs, injecter des capitaux…).
Les banques soutiennent des entreprises (facilités de trésorerie), les Etats reportent les échéances fiscales, soutiennent certains secteurs, et… transmettent le virus à coup de rencontres, de conférences (au sommet !) et de joyeuses agapes…
On creuse les déficits ! Soulignons pour le positif, que les encours du Livret A s’envolent depuis le début de l’année ! Rien d’innovant : après « l’homme économique », « l’homme irrationnel » !
Le pendule des économistes oscille entre forte correction des marchés à court terme puis reprise, et effondrement total des économies et reprise très lente sur le long terme.
Avec ou sans coronavirus, pour les idéologues du «catastrophisme » (ou collapsologues), les risques d’emballement climatique, la fragilité de nos systèmes économiques et financiers constituent les éléments déclencheurs d’une inéluctable fin de notre civilisation « thermo-industrielle ».
Mais, tout espoir n’est pas perdu en France puisqu’en face de la chute vertigineuse des cours de nombreuses entreprises cotées, on note la relative bonne santé de sociétés caractéristiques. A titre d’exemples : « Pernod –Ricard » et « Rémy-Cointreau ». Existe-t-il une relation de cause à effet ?
Jean-Paul ALLOU
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Rencontre ivoirienne au sommet à Auxerre : le consul Philippe TINTIGNAC reçoit la délégation du CIRADE…
mars 05, 2020Présente la semaine dernière dans la capitale de l’Yonne pour échanger avec le président mondial de l’organisme « Habitat et Francophonie » Jacques HOJLO, les membres du Cercle Ivoirien de réflexion et d’action pour le développement conduits par le député de Côte d’Ivoire Honorable Mamadou DIOMANDE ont eu le loisir ensuite de s’entretenir avec le consul honoraire de leur pays, le seul implanté en Bourgogne Franche-Comté, l’entrepreneur auxerrois Philippe TINTIGNAC. Quand l’Afrique de la diplomatie, des affaires et des relations publiques prend ses quartiers dans l’Yonne…
AUXERRE: A la tête de l’entreprise « Afrique Télécom » qui a élu domicile depuis maintenant une quinzaine d’années dans l’une des zones industrielles au nord de l’agglomération auxerroise, Philippe TINTIGNAC a le particularisme singulier d’avoir été nommé consul honoraire de la république de Côte d’Ivoire en France.
Il est le seul et unique pour ce pays de l’Afrique subsaharienne à disposer d’une mission de représentativité officielle en Bourgogne Franche-Comté, dans l’Yonne, où il accueille avec la régularité d’un métronome les représentants de la diaspora.
Il est vrai qu’entre le Continent noir et son auguste personne, c’est une véritable histoire d’amour qui existe depuis très longtemps puisque le chef d’entreprise possède de profondes racines bien ancrées dans le sol du pays producteur de cacao.
Acteur économique et sociétal reconnu du fait de sa qualité d’opérateur technologique des télécommunications par satellite en Afrique, il apparaissait légitime que tôt ou tard Philippe TINTIGNAC contribue à aider de manière officielle son pays d’affection en occupant un rôle de consul honoraire.
C’est à ce titre-là qu’il a rencontré la petite délégation ivoirienne qui séjournait la semaine dernière à Auxerre dans l’un des salons d’honneur de l’hôtel Le Normandie.
Là, Philippe TINTIGNAC a pu échanger un long moment avec les représentants du Cercle Ivoirien de réflexion et d’action pour le développement (CIRADE), représenté par son président, le député de Côte d’Ivoire, Honorable Mamadou DIOMANDE.
Ce dernier était accompagné de Mme Ahoua CISSE, présidente de la FADIV (Fédération des associations de la Diaspora ivoirienne), Nazaire SERIBI, président de l’association « Chaîne espoir pour tous » et d’Elvis DJIDJE, secrétaire général du CIRADE.
Réfléchir à l’adoption de projets communs…
Au plan de la logistique, c’est le conseiller municipal de la Ville d’Auxerre délégué à la francophonie, Jean-Claude MAHPOUYAS, qui avait coordonné cette rencontre se déroulant dans une franche convivialité.
Ce qui présageait de belles perspectives pour l’issue de ces contacts qualifiés de prolifiques entre les participants.
Rappelons que le CIRADE a pour vocation première de créer une synergie d’actions autour des principaux acteurs de développement dans la mise en œuvre de projets adaptés aux besoins des populations.
Apolitique et fédérant toute la diversité ivoirienne, la structure souhaite développer des projets multisectoriels (éducation, commerce, agriculture, équipement, santé, économie, entrepreneuriat…) dans l’ensemble des trente-et-une régions du pays.
Autant d’éléments informatifs qui ont nourri les discussions entre ces interlocuteurs qui ont promis de garder le contact et de réfléchir à des projets communs…
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Le principe du tirage au sort pourrait-il sauver la démocratie lors des rendez-vous électoraux ?
mars 03, 2020Notre démocratie est en danger. Tout le monde en parle depuis longtemps et ce phénomène ne concerne pas uniquement la France. La défiance des électeurs vis-à-vis de la classe politique accélère l’abstention, c’est bien connu. Mais la méfiance des élus vis-à-vis de leur propre fonction se fait aussi ressentir. Nombreux sont les maires qui ne veulent plus se représenter. 10 % de la population ne sont pas inscrits sur les listes électorales ! Si on ajoute le poids des abstentionnistes dans ce paysage, même le président de la République ne serait plus représentatif de la majorité des français. Si tel était le cas, notre pays deviendrait alors de plus en plus ingouvernable…
TRIBUNE : L’abstention est la phase la plus aboutie de la contestation du pouvoir. Récemment, la Suisse, la Colombie-Britannique, l’Irlande ou l’Islande ont dû faire face à ce phénomène contagieux à travers la planète en pratiquant le tirage au sort. Un mode opératoire servant à désigner certains de leurs responsables.
Le tirage au sort, c’est la forme originelle de la démocratie. A partir du VIème siècle avant J.C., la Grèce opte pour ce principe afin de nommer ses hommes politiques et ceux qui rendent la justice (la première forme des jurys d’assises).
Périclès accentue cette réforme participative des citoyens en attribuant des indemnités aux participants (temps passé, coûts des distances à parcourir, salaires perdus…).
Montesquieu dans « L’Esprit des Lois » ouvre une réflexion sur le tirage au sort : « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie, le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie… ».
Dès 1789, nos braves révolutionnaires crient « à bas la calotte », rejettent la fraternité, trop empreinte des valeurs chrétiennes, et excluent le peuple des fonctions électives. Il faut des compétences reconnues pour être élu !
Il nous reste donc la liberté. Oui, mais pour qui ? Il faut reconnaître que nous sommes passés à une monarchie constitutionnelle dès 1789. Nos révolutionnaires mettent alors en place les jurys populaires aux tribunaux d’Assises.
Hélas, notre République a gardé le régime de Vichy : c’est-à-dire qu’elle a imposé au peuple la présence de magistrats. L’Etat musèle donc le peuple ! Le référendum est certainement une belle expression de la volonté populaire. A contrario, du RIC (Référendum d’initiatives populaire depuis 2008) où les élus sont beaucoup trop présents pour le choix des thèmes soumis aux citoyens.
Le cas très particulier de la Belgique, fonctionnelle sans gouvernement !
Mais, il y a encore plus fort que le tirage au sort : c’est l’absence de gouvernement ! En 2011, la Belgique s’offre le luxe d’un pays sans équipe gouvernementale : cette situation va durer 541 jours !
Malgré quelques manifestions contestataires, dites des « moules-frites », nos amis belges sont devenus philosophes : « Avec ou sans gouvernement, quelle différence ? ».
Depuis 2018, c’est un bis repetita perpétuel : les Belges n’ont toujours pas de gouvernement ! Est-ce pour autant que cela va plutôt mal pour eux ? Non bien sûr, les plus provocateurs vont jusqu’à dire : « la situation se présente sous de meilleurs auspices qu’auparavant ! ».
Notons que le vote par tirage au sort mobilise peu à peu les énergies intellectuelles. Aujourd’hui, des politiques, des philosophes, des sociologues s’intéressent à ce sujet autour de son schéma applicatif, de ses avantages et contraintes…
Imaginez les économies : plus de frais de campagne électorale, de sondages et le calme revenu, enfin, sur les plateaux de télévision ! Ce serait le terme des « fake news » politiques. Et de la prégnance du chronomètre sur ce type de rendez-vous télévisé !
C’est-à-dire que les journalistes qui interviennent lors des débats organisés pour les présidentielles, serviraient à autre chose qu’à simplement mesurer le temps de parole de chaque participant !
Même si les journalistes vont avoir peur de la fin des élections, ils auraient toujours la possibilité de se rabattre sur les vrais problèmes sociétaux des Français : le travail, la précarité, la pauvreté, la misère, l’écologie…
Mais si tout citoyen peut être élu demain, ne serait-ce pas ouvrir la boîte à Pandore et conforter aux postes clés de purs amateurs ?
Ne soyons pas méprisants vis-à-vis de ces derniers qui seraient issus de la société civile ! Rappelons qu’en football, par exemple la Coupe de France, les amateurs font parfois beaucoup mieux que les professionnels.
Suivons pour une fois les consignes récentes exprimées par le président Emmanuel MACRON, haranguant à ses troupes : « N’ayez pas peur d’être des amateurs ! ».
Alors, debout les amateurs, et soyez prêts à vous en remettre au hasard du tirage au sort électoral pour le bien de la Nation !
Jean-Paul ALLOU
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Un axe franco-ivoirien solidaire s’érige à Auxerre : le CIRADE toque à la porte de la structure « Habitat et Francophonie »
février 26, 2020Le développement durable dans la diversité. La phrase est loin d’être anodine à sa première lecture puisqu’elle est le credo du CIRADE, le Cercle Ivoirien de réflexion et d’action pour le développement. Accompagné d’une petite délégation de cadres, son président, Honorable Mamadou DIOMANDE, député de son état dans le pays du cacao, a fait une halte instructive ce mercredi 26 février dans la capitale de l’Yonne. La cause de ce déplacement n’était autre que sa rencontre officielle avec Jacques HOJLO, l’homme providentiel du logement social à Auxerre (OAH) mais aussi président international de l’association Habitat et Francophonie…
AUXERRE : Même si ce rendez-vous à consonance internationale s’est tenu dans l’une des salles de travail de l’Office Auxerrois de l’Habitat, c’est bel et bien d’amitié et de solidarité entre les peuples à travers le prisme des échanges courtois qui nourrissent les relations interétatiques dont il a été question en cette fin de matinée du 26 février entre les ressortissants ivoiriens et leurs hôtes français.
Une prise de connaissance informelle et utile, loin des falbalas officiels mais qui n’en aura été que plus constructive au moment de se séparer.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des délégations africaines, en provenance de Côte d’Ivoire, font étape dans la ville symbolisée par son emblématique club de football. D’ailleurs, le patronyme du plus célèbre d’entre eux ayant revêtu la fameuse parure sportive blanche et bleue de l’AJA, Bonaventure KALOU, devait circuler durant les préambules de cette session de travail, fort prometteuse quant à ses perspectives.
Ne pas évoquer le club sportif cher à Guy ROUX lors d’un échange intercontinental serait faire offense à la tradition !
Nonobstant, la discussion qui anima ensuite les échanges entre Jacques HOJLO, celui-ci endossa pour la circonstance sa vêture de responsable mondial de l’association Habitat et Francophonie, et le député de Côte d’Ivoire, Honorable Mamadou DIOMANDE, en sa qualité de président du CIRADE, s’orienta autour d’items relatifs à la solidarité, l’entraide et l’éducation. Sans omettre, mais cela résultait d’une évidence légitime, celui du logement « abordable ».
Organisation non gouvernementale et apolitique qui intervient dans le pays des éléphants, CIRADE a fait le pari de ne pas transcender les divergences dans une contrée où les stigmates d’un conflit inter-ethnique sanglant ont laissé des traces profondes parmi la population. Mais, aujourd’hui, l’heure est au rassemblement. Grâce à ce type d’initiative, menée localement avec les aides et les soutiens de partenaires issus de la francophonie.
Un leitmotiv avoué : la réconciliation inter-ethnique
Homme politique prônant la carte de l’intégrité (il finance de ses propres deniers l’édification d’établissements scolaires dans l’une des régions ivoiriennes où il assure sa députation), Honorable Mamadou DIOMANDE travaille à l’ancrage territorial de sa jeune structure, portée sur les fonts baptismaux il y a un an à peine.
A brève échéance, CIRADE bénéficiera d’une présence physique afin d’en faciliter la coordination nationale dans l’une des trente-et-une provinces que compte le pays, bordé par l’Atlantique.
« Notre objectif dans notre mode opératoire est d’être présent dans tous les cantons du pays et de faire montre de proximité afin d’épauler toutes les personnes dans le besoin qui échappent encore au cadre organique de l’Etat par méconnaissance ou ignorance… ».
Priorité sera ainsi faite à l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat mais aussi à la santé. Le plan de bataille contre la paupérisation et la précarité mené par le Cercle Ivoirien de réflexion d’action pour le développement démarre sous d’excellents auspices. Ceux de la félicité, visiblement.
Vers une probable convention de partenariat à parapher à brève échéance…
Attentif aux explications fournies par le dirigeant africain, Jacques HOJLO, aidé de son aide-camp en charge du secrétariat général de la structure, Prudence ADJANOHOUN, précisa tout de go qu’il se situait sur la même longueur d’ondes que son éminent collègue politique, tant au plan humaniste que social.
Il se lança ensuite dans un long soliloque lui permettant de détailler exemples à l’appui les axes de travail de l’association « Habitat et Francophonie », présente aujourd’hui dans une quinzaine de pays.
L’élu auxerrois en charge du logement et de la politique de la ville aborda également le poids de l’importante diaspora ivoirienne, très représentative dans l’Yonne à travers le président de « Lune Afrique », Dieusmonde TADET.
Ayant beaucoup travaillé dans le domaine de l’alphabétisation des publics féminins, celui-ci pourrait initier et stimuler des réseaux de compétences prépondérants au développement de ce projet solidaire qui se profile dorénavant entre les deux pays.
Disposant d’un vivier de plus de mille contacts répertoriés dans le monde francophone et reconnu par une multitude de gouvernements, Habitat et Francophonie se dit favorable à l’intégration parmi son cercle opérationnel du CIRADE de Côte d’Ivoire.
Une porte grande ouverte qui provoqua le satisfecit immédiat du député DIOMANDE. Avec sans doute, à la clé et à brève échéance, les perspectives d’une convention de partenariat bipartite qui pourrait être envisagée et signée sans doute à Auxerre. Une idée qui aura également séduit les deux autres élus de la Ville, présents à cette réunion, Jean-Claude MAHPOUYAS, et Yves BIRON.
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