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Serait-ce une réelle chance pour l’industrie hexagonale ? Au vu des nombreux items abordés qui y gagnent en efficience, nul ne pourrait en douter. La nouvelle convention collective de la métallurgie, officialisée par moult signatures le 07 février dernier à Paris, prendra effet d’ici moins de deux ans. Impulsant un élan considérable à tout un pan de l’activité entrepreneuriale de notre pays. Au nom de l’attractivité, de la compétitivité mais aussi de l’équité et de la concertation. Un réel progrès pour la filière ? Non mieux que cela : un élan fédérateur au supplément d’âme certain pour l’industrie !
AUXERRE : « Ce n’est pas une contrainte, ce n’est qu’une amélioration… ». La jubilation du délégué général de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) de l’Yonne fait plaisir à voir. Le nouveau dispositif conventionnel, adoubé récemment par toutes les composantes de la filière, fait figure de premier pas sur la Lune. « Un petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité ! » avait lancé Neil ARMSTRONG au meilleur de sa forme en foulant le sol poussiéreux de notre satellite en juillet 1969. Simplifier la vie de la relation sociale en entreprise offrirait-elle les mêmes sensations auprès de personnes, plutôt terre à terre que sont les acteurs de l’industrie française ? Possible !
L’aboutissement de cette signature après une genèse entamée depuis le début des années 2010 est qualifié de rendez-vous « historique ». Tant par Claude VAUCOULOUX qui nous en explique les contours vu du prisme de l’Yonne, que par les communiqués de presse officiels qui abreuvent les rédactions depuis la date de ce précieux paraphe.
« Nous venons de vivre l’acte de naissance d’un nouveau modèle social pour l’industrie française, lâche dans un large sourire le porte-étendard de la Maison de l’Entreprise, du MEDEF et de l’UIMM de la Nièvre et de l’Yonne, une vraie opportunité intellectuelle qui va booster ce secteur d’activité au centre de bon nombre de réflexions, suite à la très longue crise sanitaire identifiant la dépendance de la France à bien des égards.
De vrais groupes de travail, pas de comités « Théodule » !
Applicable au 01er janvier 2024, cette convention collective porte sur différents aspects. Essentiels à la relation sociale et à l’existence de l’entreprise. Ils ont pour dénominateurs communs la lisibilité, l’équité, la concertation, la compétitivité, l’attractivité….autant d’auxiliaires pour répondre aux enjeux de l’entreprise dans la conjoncture actuelle, qui est loin d’être un long fleuve tranquille à la suite des récents évènements belliqueux opposant Russes et Ukrainiens.
Partant du simple postulat que la plupart des textes existants avaient pour origine des applicatifs issus des années 60 et 70 (autant dire un monde devenu totalement obsolète à nos yeux !), les futurs signataires souhaitaient dépoussiérer ces écrits, les rendant de facto plus en phase avec les réalités conjoncturelles du moment. Un besogneux travail de fourmi et la constitution de différents groupes de travail dès 2012 ! Comités (qui n’avaient rien de « Théodule » !) qui se mirent à fonctionner à plein régime afin de légitimer ce vaste nettoyage de printemps nécessaire à la filière et dans lesquels Claude VAUCOULOUX eut l’opportunité de pouvoir réfléchir ! Un travail réalisé en profondeur, partagé avec les associations syndicales représentatives de la métallurgie.
Qu’en ressortira-t-il in fine ? Que du positif, de l’avis de notre interlocuteur.
« Cette convention est unique et nationale. Elle s’inscrit réellement dans l’innovation sociale. A terme, elle est amenée à remplacer 78 conventions collectives existantes qui régissent la relation sociale dans la métallurgie… ».
Jusqu’alors, une cohabitation subtile permettait de réunir sous des égides différentes une convention des ingénieurs et des cadres de la sidérurgie et de nombreuses conventions territoriales de la métallurgie concernant les personnels qui ne sont pas cadres. Dorénavant, tout ceci sera remplacé par cette convention nationale unique sur le territoire.
« C’est simple, poursuit Claude VAUCOULOUX, des 7 500 pages de textes conventionnels avec lesquels nous travaillons depuis longtemps, nous n’aurons plus que 231 pages servant de trame à ce nouveau dispositif entrant en vigueur au 01er janvier 2024. ».
Six enjeux capitaux pour répondre à ce nouvel élan stratégique…
Quant aux enjeux, ils reposent sur une articulation dégageant six idées motrices. Et, en premier lieu, répondre aux enjeux de l’entreprise.
« Ce dispositif, précise Claude VAUCOULOUX qui en maîtrise la moindre arcane, constitue un socle adapté à toutes les entreprises de la filière, quelle que soit leur taille et leur domaine d’activité… ».
Un socle reposant sur les valeurs intrinsèques de ces structures : le temps de travail, la santé et les conditions de l’emploi, la rémunération, la classification, la relation individuelle, la formation, la protection sociale, le dialogue social. Rien n’a été édulcoré.
Naturellement, la compétitivité reste de mise. C’est l’ADN de toute entreprise qui se respecte. Comment l’améliorer ?
« La nouvelle convention va favoriser en le simplifiant et en le sécurisant le cadre social des acteurs, ajoute le représentant de l’UIMM dans l’Yonne, par exemple, les entreprises auront toute latitude à pouvoir appliquer strictement ce que prévoit la convention collective nationale ou à l’adapter, grâce à des accords d’entreprise négociés avec pour cela la plus grande autonomie possible ».
Ce nouveau système, opérationnel d’ici deux ans, apportera davantage de lisibilité aux entreprises, souvent noyées dans l’empilement de textes complexes et hétérogènes. L’unicité de ce texte de 231 pages fera le reste. En facilitant la compréhension et l’accessible à tous.
Le volet recrutement, nerf de la guerre actuel des structures qui peinent à embaucher du personnel qualifié, figure sur le registre de l’équité. Les sociétés auront la faculté de pouvoir mieux accompagner leurs salariés dans leur gestion de carrière via un tout nouveau système de classification des emplois, transparent et équitable. Une classification devant optimiser le développement professionnel et personnel des collaborateurs et contribuer à la bonne fonctionnalité de l’entreprise.
La concertation paritaire se veut renforcée avec cette convention newlook. Les entreprises et les organisations syndicales, hormis la CGT non signataire de l’accord définitif mais qui a néanmoins suivi tout le protocole de négociations, laissent grandes ouvertes les portes à la négociation sociale. « Une réelle avancée sociale » selon Claude VAUCOULOUX qui permet « de magnifier le secteur de la métallurgie à travers son paritarisme ».
D’ailleurs, dans l’Yonne, les partenaires sociaux s’entretiennent régulièrement depuis septembre 2021 pour décliner au mieux le mode opératoire de ce texte national devant être déployé sur le territoire.
Reste l’ultime axiome de cette stratégie à six orientations : l’attractivité. Une évidence en matière de valeur ajoutée humaine et l’indispensable montée en compétences des salariés. L’accélération des nouvelles technologies et du numérique dans les processus de production ressemble à un sérieux atout vers lequel la filière veut s’engouffrer.
Sur le département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté, cette convention sera opposable aux trois cents entreprises du secteur qui appliquent ces accords, celles-ci emploient l’équivalent de neuf mille salariés.
D’ici la date d’application de ce dispositif, l’UIMM Yonne disposera autour d’une task-force d’un dispositif complet afin d’accompagner ses adhérents dans ce qui ressemble à une grande révolution de palais. La révolution industrielle du XXIème siècle au plan social ?
Thierry BRET
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Faire carrière dans l’univers des banques ? Pourquoi pas ! La Caisse d’Epargne 89 recherche trois collaborateurs…
mars 04, 2022Si un secteur professionnel n’est jamais en disette pour proposer des offres d’emploi aux jeunes pousses montantes, c’est bien de celui-ci dont on peut parler ! Le profil est simple. Etre détenteur d’un diplôme de niveau licence, posséder quelques appétences aux relations humaines et à l’écoute, le reste suivra après immersion dans cette sphère du marketing et de l’offre commerciale. A l’instar de la Caisse d’Epargne en quête de candidats !
AUXERRE : Mine de rien, c’est fou comme les établissements bancaires recrutent chaque année ! Ils ne sont jamais à court de bonnes idées, et surtout de postes pérennes, parfaitement identifiés, à disposer de suite pour subvenir aux besoins des plus jeunes d’entre nous : un métier !
La Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté ne déroge pas à cette règle. Elle qui a déjà ajouté une dizaine d’embauches supplémentaires à son escarcelle au cours de ce dernier semestre sur le seul territoire de l’Yonne !
Les profils sont à caractère commerciaux. Logique pour cette typologie d’établissement qui raisonne en parts de marché réalisées sur la vente de produits financiers et de crédits, voire sur le conseil en gestion patrimoniale. Le must des services préconisés par un acteur du monde bancaire, aujourd’hui.
Les titulaires de Bac + 3 dans le viseur de la Caisse d’Epargne…
Dans l’absolu, la directrice du groupe de l’Yonne, Florence FORZINETTI, recherche des postulants devant pourvoir à trois opportunités professionnelles de manière immédiate. Des postes qui bénéficient d’un contrat à durée indéterminée. Du conseiller généraliste au chargé d’affaires en gestion patrimoniale, sans oublier celui de conseiller en clientèle.
Présente à l’agence commerciale de Toucy ce jeudi en fin de matinée, l’encadrante bancaire a confirmé ce besoin.
« Généralement, précisa-t-elle, nous puisons nos nouvelles recrues parmi un vivier de diplômés de niveau baccalauréat, bac + 3 (licence) – le plus souvent force de vente – qui possèdent la fibre du conseil et de la relation à l’autre ».
L’alternance est également usitée à bon escient. L’année dernière, cinq apprenants issus de l’Ecole de Commerce et de Gestion, accueillie au sein du pôle formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie à Sens, ont intégré les services de la Caisse d’Epargne, afin d’y poursuivre leur cursus. Preuve que les portes sont grandes ouvertes pour celles et ceux de ces jeunes gens qui désirent s’initier aux pratiques de la commercialisation bancaire.
Trois postes à pourvoir à l’instant « t » dans l’Yonne…
Toutefois, le parcours de progression en interne demeure favorisé par la direction des ressources humaines. Les notions de promotion ne sont donc pas galvaudées selon l’exemple de la directrice de la vitrine commerciale de Toucy, Kelly PAYET, qui officie en qualité de responsable d’un point d’ancrage ouvert au public depuis trois ans. Elle, qui a pu assez rapidement se hisser vers le haut de la pyramide en gravissant les échelons sur un rythme bien soutenu, se dit très satisfaite de son sort.
Prenez-en de la graine, mesdemoiselles et messieurs les postulants, avant d’adresser vos lettres de motivation et autres CV afin de décrocher la timbale de ces trois nouveaux postes qui vous tendent la main !
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : de l’étal à l’assiette, le concept appétissant de « La Table du Boucher » se déguste à Sens
mars 04, 2022C'était une de ces matinées, fleurant quelque peu la fin de ce drôle d'hiver. Dans cette petite rue proche du marché de Sens, un panneau à l'impeccable calligraphie - digne des institutrices et instituteurs d'avant 68 - m'interpella. Bon Dieu, mais c'est bien sûr ! Séquence souvenir, de feu l’ORTF, avec le commissaire BOURREL et ses « Cinq dernières minutes ! ». J'y reconnus alors la patte de Laëtitia, que l'on a découvert jadis au « Martin bel air », sis à Saint-Martin-du-Tertre. Une bonne petite table locale que l'on évoquera un de ces quatre dans cette chronique....
SENS : Appréciée de la clientèle, elle n'avait pas son pareil pour préparer un « Américano », avec LA recette de son père-grand ! Après un court passage dans une chaîne que je ne citerai pas, là-voilà, à sa place, chef de salle de la toute nouvelle « Table du Boucher ».
Bienvenue à la maison TROTOUX ! Guillaume y prit la suite de son père Rémi, après avoir exercé dans de belles boutiques, tant à Lille, que chez « Pouy » à la capitale. Voici trois ans, par le biais d'importants travaux, il créa cette boucherie du XXIème siècle, avec son étal arrondi.
Ce n'est pas la première fois que se crée à Sens un restaurant à viandes. Le précédent, ce fut voici il y a quelques années « Le Cav's », comme comptoir à viandes. C'était bon, certes, mais cher et chichiteux. Je me souviens encore des salsifis au chocolat en dessert ! Cela ne dura point. Peut-être y manquait-il un brin de gourmandise tout simplement ? Si certains clients vont au restaurant, d'autres s’y rendent aussi pour manger. CQFD !
Mais revenons rue Etienne Mimard, et poussons la porte vitrée de ce petit antre. Notre calligraphe est là, sa craie est rangée : les clients peuvent arriver ! Le décor est chaleureux, et la juxtaposition de tables hautes et basses, y est plutôt heureuse. Quelques saucissons pendouillent, juste histoire de nous narguer !
La possibilité de se sustenter dès potron-minet !
« La Table du Boucher » pour Guillaume, c'est le prolongement de sa boutique, avec la possibilité pour la clientèle, de choisir un morceau sur l'étal. Même de bon matin, pour un « p'tit mâchon », plus très diététiquement correct en 2022, mais ayant l'avantage de faire plaisir, c'est déjà ça !
On s'attable donc confortablement dans cette petite salle contiguë à la boucherie. La planche-apéritif, composée de saucisson de porc noir de Bigorre bien poivré et de chorizo est plaisante. Avec ce joli vin de Fixin. Aujourd'hui, la maison propose une souris d'agneau ou une entrecôte blonde d'Aquitaine. Le tout est accompagné de gratins (chou-fleur ou courgettes). Ou bien votre autre choix se portera sur le bel étal que l'on zyeute depuis notre table !
Quelques crudités pour commencer : de la betterave, une bonne piémontaise et une salade grecque, sans sirtaki, dommage ! Une dame seule se régale à la table voisine. Derrière nous, des parents déjeunent avec leur fille restauratrice. Elle est établie avec son mari, en terre vendéenne, à Aizenay. L'établissement s'appelle « La Sitelle ». Le Michelin parle de recettes originales avec de nombreux accords terre-mer, ainsi que d'un accueil agréable et attentionné.
Les petites « blagounettes » entre deux assiettes !
Le pain, ça compte ! Il est bon et bien cuit. Il provient de la proche boulangerie- pâtisserie tenue par Eric GAUFILLIER. On en profite pour saluer ce sympathique artisan, présent dans la cité de Brennus depuis plus de trente ans. Son frère, pâtissier, officie à Provins.
L'entrecôte arrive impeccablement saignante. Elle fut cuite à la plancha. C'est la mode ! Personnellement, il me semble que pareil morceau poêlé et arrosé durant cuisson, ce serait bon aussi. Même si ce n'est pas très « comme j'aime », ainsi que le serine la pub sur machin-tv ou autre ! Le gratin de chou-fleur est fort bon, bien assaisonné ; on y perçoit de fines effluves de l'indispensable muscade.
Laëtitia, quant à elle, passe de table en table, un mot gentil pour chacun, une « blagounette » entre deux assiettes !
Le dessert maison du jour est une tarte aux figues. D'autres sont préparés par la maison GAUFILLIER et proposés à la dégustation. Bonne pioche que cette tarte aux figues, ce fruit si finement granuleux. Puis, vient le moment du café servi avec un nougat local.
C'est chouette, cette « p'tite Table du Boucher ». Bravo au courageux Guillaume qui ignore les trente-cinq heures. Et bravo aussi à notre calligraphe préférée ! Nous reviendrons pour une viande poêlée cette fois-ci ! Tant pis pour « comme j'aime » !
En savoir plus :
Les + : cadre agréable, originalité du concept, service au top, prix des vins raisonnables avec notamment un Irancy de chez CANTIN servi à 25 euros la bouteille, c'est rare !
Les - : les tarifs sont raisonnables, mais au prix d'un bon restaurant cependant (soit environ celui d'un menu à 35 euros, référence du « Bib gourmand » dans le guide Michelin), l’établissement aura tout intérêt à prendre avec le temps - Paris ne s'étant pas fait en un jour - un virage, un peu plus cuisiné. On pense aux sauces et jus, notamment. Beurre d'herbes, sauce bordelaise et autres sauces Foyot s’accorderaient volontiers avec miss entrecôte (blonde d'Aquitaine ou brune des Alpes, c'est vous qui voyez !). Un noble support de choix...
La Table du Boucher Maison TROTOUX (sur Facebook)
09, rue Etienne Mimard
SENS
Tel 03. 86. 65. 18. 20.
Boucherie-charcuterie : du mercredi au lundi.
La salle est ouverte lundi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi de 09 à 19 heures.
Précisions : l’établissement n'étant pas un restaurant, au sens légal du terme, il n'y est pas servi d'alcools forts (apéritifs, digestifs...).
Gauthier PAJONA
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Elle accueille 17 réfugiés d’Ukraine sur l’Avallonnais : le SOS d’une terrienne en détresse, Oléna GONTECHAROVA !
mars 03, 2022Un mince sourire arbore son visage fatigué. Le regard mouillé de larmes, ses pensées vagabondent très loin d’ici. Là-bas, vers l’Est, à plus de deux mille kilomètres de la France où se joue une terrible tragédie. Un drame barbare et odieux d’un autre siècle provoqué par un envahisseur cynique. Elle n’ose regarder ses voisins, pour ne pas trop leur montrer ce chagrin si lourd qui lui vrille l’esprit. Mais, elle a foi en la victoire de son peuple. Et remercie sans cesse cette Europe qui vient en aide à celles et à ceux que l’on nomme désormais les réfugiés ukrainiens…
AVALLON : Dans son for intérieur, elle le pressentait depuis longtemps. Huit années de conflit larvé dans le Donbass ne pouvaient que déclencher tôt ou tard une vaste offensive de la part de la Russie, puissant voisin de l’Ukraine aux dents acérées comme du métal. L’Histoire lui a donné raison depuis le 24 février. Engendrant détresse et désolation, bombardements et fureur, une peur viscérale qui se mue en terreur. L’impensable réalité.
La fuite façon exil. Ou bien rester sur ce sol, berceau de la mère Russie, maculé du sang de l’innocence qui coule à flot sous le poids des armes de destruction massive employée sans discernement par l’Armée Rouge. Se battre, aussi. Avec des mots. Des témoignages qui attestent que ce qui se noue là-bas au moment où se rédigent ces lignes est d’une rare intensité. D’une violence sans retenue. Peut-on déjà lâcher le terme de « génocide » ?
Un premier contingent de dix-sept personnes dont des seniors et des enfants…
« Oui, confirme Oléna GONTECHAROVA, faisant face à l’ensemble de la presse qui ne manque pas une miette de ses déclarations révélées à brûle pourpoint.
Les échos en provenance du terrain sont mauvais. La situation empire, plongeant dans l’effroi l’oratrice qui peine à se concentrer sur sa prise de parole. On l’a comprend. La conférence de presse, concoctée à la permanence du député de la circonscription André VILLIERS, semblerait presque futile en ces instants de guerre apocalyptique. Mais, il faut bien témoigner et rétablir toute la vérité.
D’autant que les premières personnes en quête d’un refuge salvateur arrivent dans l’Avallonnais. Cinq d’entre elles ont posé le pied sur le sol de l’Yonne. En provenance d’Allemagne et de Roumanie. In fine, ce petit contingent n’excédera pas dix-sept personnes. Des membres de la famille d’Oléna. Mais, aussi de ses amis.
Détournant les yeux pour mieux s’imprégner des notifications qui tombent en cascade sur son smartphone (elle suit l’actualité en mode continuel), celle qui fait converger tous les centres d’intérêt résume en un mot ce que vivent ses sœurs et frères d’Ukraine en pareil instant : la catastrophe.
« Les Russes bombardent sans arrêt, alors que la population se terre dans des abris de fortune dans les maisons. Ils ont même écrasé des écoles maternelles sous leurs bombes… ».
Les visages sont graves. Inhabituels lorsque l’on côtoie deux des personnalités politiques présentes, recueillies pour mieux entendre chaque mot de souffrance et de dégoût prononcé par l’interlocutrice, André VILLIERS et le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD. Leur bonne humeur a disparu. Laissant la place à une inquiétude sourde qui envahit l’espace, trop exigu pour accueillir autant de personnes qui se pressent autour de la ressortissante à moitié ukrainienne et à moitié…russe, livrant ses messages, presque prophétiques !
Alors, Mme GONTECHAROVA, parleriez-vous de génocide provoqué par les Russes pour qualifier l’atrocité de ces combats ? « Oui ! », anone-t-elle d’une voix tremblante chargée d’émotion. Ajoutant tout de go que les Russes mobilisent à tour de bras les jeunes conscrits, à peine sortis de l’adolescence, pour les envoyer à la guerre.
« Comment en 2022 peut-on faire ce genre de choses, se désole-t-elle en secouant la tête, je ne sais pas comment ce conflit va se terminer…et surtout quand ? ».
Un ange passe, laissant dans son sillage tenace ce silence qui prête à l’interrogation qui n’a rien de contemplative.
« Chez nous, on se chauffe aux granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! »
Puis, le discours change. Plus pratico-pratique car il va falloir gérer la réception de ces dix-sept personnes. Ces exilés qui se sont enfuis de leur terre nourricière, en abandonnant tout ce qu’ils possédaient derrière eux. Maisons. Travail. Famille et amis. Parfois, leurs animaux de compagnie.
Oléna a beau posséder trois demeures sur l’Avallonais, il va lui falloir un sérieux soutien de la part de notre communauté pour conserver, avec son époux, la tête hors de l’eau et ne pas se noyer dans le fatras de la logistique élémentaire.
« J’ai beaucoup d’amis français, esquisse-t-elle avec un zeste timide de sourire, je ne suis pas toute seule à gérer cette situation… ».
Certes, la nourriture et les vêtements seront autant de postes comptables plus abordables à anticiper. Mais quid des charges inhérentes au foyer qui va additionner 17 personnes supplémentaires à son actif ? On pense immédiatement à l’eau, à l’électricité, au chauffage.
« Vous savez, plaisante-t-elle, l’un des rares moments où Oléna fera disparaître de son visage cette tristesse indélébile, chez nous, on se chauffe avec des granulés de bois, pas avec le gaz de POUTINE ! ».
Puis, le sérieux reprend le dessus. Sa mère, âgée de 75 ans, pleure de toutes ses larmes, toute la journée.
« Des gens âgés vont arriver ici, souligne Oléna, ils sont déracinés. Certains arriveront avec leurs chiens. C’est tout ce qu’il leur reste ! ».
Les sanglots sont ravalés au fond d’une gorge endolorie d’avoir trop crié. De nouveau, la persistance du silence dans la petite pièce s’installe.
Sur le plan matériel, et pour l’aider à accomplir son noble projet, celui d’un altruisme à répercuter vers le plus grand nombre, Oléna a besoin d’oreillers, de couettes, de couvertures, de linge de maison, de nourriture pour sustenter ces bouches qui ont faim. Elle profite de la présence des deux élus pour réclamer aide et assistance. « J’aurai besoin de vous pour les papiers administratifs, explique-t-elle, peut-être aurions-nous dû inviter à cette conférence de presse la sous-préfète qui réside à côté ? ».
Point de Cécile RACKETTE, en effet, à cet instant de la conversation. Mais, on connaît le sens du devoir et de l’implication de la représentante de l’Etat pour apporter son concours à la résolution de ces équations administratives à multiples inconnues.
Avant de conclure ses propos, Mme GONTECHAROVA remercia chaleureusement André VILLIERS, porte d’entrée sur l’Avallonnais à ce possible accueil de dix-sept ukrainiens fuyant leur pays.
« Je vais pouvoir dire à tout le monde que c’est un député de l’Assemblée Nationale française qui m’a reçu et m’a écouté dans sa permanence. Un lieu ouvert à tout le monde où il y a des personnes qui prennent le temps de vous écouter. Je n’avais encore jamais vu cela auparavant ! ».
Un brin d’espoir dans un océan de turpitudes qui fera chaud au cœur de l’assistance. Muette, mais sans doute heureuse, de voir se sécher les dernières larmes des yeux d'Oléna...
Thierry BRET
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L’union des droites pour faire barrage à Emmanuel MACRON, seul leitmotiv d’Antoine DIERS (Reconquête !)
mars 02, 2022A l’heure qu’il est, le soulagement doit gagner les rangs des partisans de Reconquête. Leur candidat fétiche, Eric ZEMMOUR, a obtenu suffisamment de parrainages, sur le fil du rasoir il est vrai, pour concourir à la course menant à l’Elysée. Une respiration supplémentaire pour Antoine DIERS. De passage en terre icaunaise il y a quelques jours, lors d’une rencontre publique à l’Abbaye de REIGNY, il ne doutait pas que son candidat y parvienne...
VERMENTON : « On va aller chercher les voix, une par une, pour qu’au soir du 24 avril, notre nouveau président se nomme Eric ZEMMOUR ! ». Ultra motivé, le porte-parole de la nouvelle formation politique incarnée par l’ancien polémiste du PAF (paysage audiovisuel français) Antoine DIERS affiche un large sourire. Se retrouver, en compagnie de Laurence TROCHU, cheffe de file du Mouvement Conservateur, autour de militants enthousiastes lui permet de prendre le pouls, au plus près du terrain. Celui de l’Yonne, en l’occurrence.
Le lieu, tout d’abord, n’a pas été choisi par hasard. Une ancienne abbaye cistercienne, discrète et complexe à trouver dès la nuit tombée, faisant office de symbole. Comme pour signifier que Reconquête serait partie en croisade contre ses adversaires ?
Le cadre de l’interview est, on ne peut plus confortable, devant l’âtre flamboyant d’une large cheminée où crépite un joli feu de bois.
Affable, souriant et ouvert à l’échange, Antoine DIERS estime en préambule de l’entretien que les sondages sont plutôt favorables à son candidat.
« Cela se passe très bien puisque bon nombre d’instituts donnent Eric ZEMMOUR désormais au second tour de la présidentielle face à Emmanuel MACRON. Nous sommes en train de réussir notre pari : celui de rassembler les droites derrière le projet porté par Reconquête… ».
« Beaucoup de Républicains et de RN se sentent trahis… »…
Sauf que depuis la date de cette interview, les évènements belliqueux survenant en Ukraine du fait de l’invasion russe semblent brasser quelque peu la donne. Sans doute à cause de plusieurs prises de positions médiatiques de l’ancien éditorialiste, jadis, soulignant le patriotisme de Vladimir POUTINE.
Nonobstant, l’union des droites reste le leitmotiv privilégié des composantes de Reconquête. Aujourd’hui, la formation peut compter sur un arrimage participatif des représentants de petites structures comme VIA La Voie du Peuple, dont le leader n’est autre que l’ancien candidat à la primaire des Républicains en 2017 Jean-Frédéric POISSON, le Mouvement Conservateur, identifié par l’ex-LR Laurence TROCHU et le CNIP, le Centre national des Indépendants et des Paysans, dont Paul TEQUI est le porte-étendard dans l’Yonne.
A ce propos, Antoine DIERS confirme que la porosité est de règle entre les toutes formations à l’estampille de la droite en France.
« Vous savez, ajoute-t-il, il y a beaucoup de Républicains qui en ont assez de se sentir trahis par l’actuelle direction de leur parti et qui désirent rejoindre une droite de conviction ».
Une circonvolution contagieuse qui gagne aussi par effet gigogne les rangs du Rassemblement National. On l’a observé avec les prises de guerre d’Eric ZEMMOUR ces dernières semaines dont Gilbert COLLARD ou encore Nicolas BAY.
« J’ai un message à adresser aux électeurs du RN, souligne Antoine DIERS, il est clair qu’à l’heure actuelle Marine LE PEN ne peut pas l’emporter. Beaucoup ne soutiennent plus leur candidate qui a fait trop de compromissions… ».
La prégnance de Génération Z dans la stratégie zemmourienne…
Reste le cas des abstentionnistes. Nombreux, comme chacun le sait. Serait-ce là la clé de voûte pour faire trébucher tout l’édifice qui se construit depuis longtemps autour de la réélection du Président de la République ?
« Tous les jours, je rencontre des personnes qui ne votaient plus depuis dix ou vingt ans. Certains se reconnaissent dans nos propositions par ses choix, clairs et précis… ».
De là à ce qu’ils s’invitent de nouveau dans le jeu en déposant leur précieux bulletin dans l’urne le 10 avril ? Pas si sûr !
La jeunesse représente un autre pôle de convergence d’intérêt sur lequel Reconquête travaille d’arrache-pied.
« On voit aussi l'impact auprès des jeunes. Et cela a commencé il y a bien longtemps avec Génération Z et les premières séances de collage d'affiches. Bien avant qu’Eric ZEMMOUR ne se soit déclaré comme un candidat officiel. On disait que les jeunes Français ne s’intéressaient plus à la politique. On pensait que les jeunes ne votaient plus ! C’est faux ! La jeunesse nous revient parce qu’ils sont confrontés, en premier lieu aux problèmes liés à l'immigration, aux problèmes liés à l'insécurité. Ne parlons pas de leurs usages dans les transports ! ».
Fustigeant le système de parrainages actuel, « véritable atteinte à la démocratie et à la pluralité des candidatures », qui aurait pu barrer la route du leader de l’union des droites, Antoine DIERS confirme que ce dispositif sera retoqué si prise de l’Elysée il y a.
Quant aux échéances législatives, elles ne figurent pas encore dans les esprits des aides de camp du candidat. « Nous sommes trop concentrés pour faire gagner Eric ZEMMOUR en avril. On s’intéressera à ce sujet après… ».
Peut-être ! Mais, il n’est jamais trop tard d’y penser avant, sous le sceau de l’anticipation !
Thierry BRET
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