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Un service consultable sur le site de l’organisme : et désormais le SDEY fait aussi dans le cadastre solaire !
mai 16, 2023« Euréka », semble penser le petit personnage qui est dessiné sur le dépliant faisant office de guide pratico-pratique ! Dans la bulle qui accueille d’ordinaire le texte : un motif. Celui d’un panneau photovoltaïque. Une idée lumineuse que celle-ci de se faire accompagner par une structure publique pour connaître le potentiel d’un projet solaire, se rapportant à votre habitat, à défaut à un bâtiment à usage professionnel. Le SDEY prône une fois encore la pédagogie au service de tous, en lançant son cadastre solaire…
MIGENNES : On connaissait le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) comme faiseur de « miracles » pour améliorer la qualité d’une réception téléphonique en zone blanche, proposer des systèmes d’éclairage communaux à base de leds nettement plus économiques et surtout pour faciliter la mobilité douce en posant des bornes de recharge électrique aux quatre coins du territoire. Voici l’organisme qui ajoute une corde supplémentaire à sa palette déjà très hétéroclite d’activités, avec le lancement d’un cadastre solaire consultable sur la toile. Un additif supplémentaire, certes, qui se situe dans la logique des choses pour l’institution pilotée par Jean-Noël LOURY, jamais à court d’idées ni d’initiatives, aux côtés de ses équipes.
Un cadastre solaire, permettant à qui souhaite l’utiliser, de donner de précieuses indications sur les potentialités offertes par une toiture – en l’occurrence celle du domicile de la personne qui consulte cet outil – de recevoir l’équipement idoine favorisant l’installation de ces panneaux photovoltaïques aux qualités si vertueuses pour l’environnement. Et surtout, de réduire sa facture d’électricité !
Ni une, ni deux, le SDEY s’est donc investi de cette nouvelle mission informative citoyenne à l’égard des habitants de l’Yonne, en se rapprochant toutefois de la Chambre départementale de l’Agriculture mais aussi de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, de l’ADIL et du CAUE. Autant de partenaires qui ont été séduits par la démarche, en faveur d’une transition énergétique nécessaire à notre environnement.
Simple comme un jeu d’enfant !
Si l’on se réfère au petit dépliant explicatif qui accompagne la démarche, il est simple comme bonjour de pouvoir apprécier le rendu des informations en réalisant quelques clics sur un écran d’ordinateur ! De manière concrète, on tape la référence du site ad hoc, soit « sdey89.cadastre-solaire.fr », avant de saisir l’adresse de l’habitat désiré, voire de cliquer directement sur une toiture ou un parking figurant en guise d’illustration sur la cartographie se présentant à nos yeux sur l’écran. Ensuite, c’est la magie de la technologie ! La toiture sélectionnée par vos soins vous renseigne en indiquant son potentiel solaire avec son code de couleur approprié. Il ne reste plus en dernier lieu de choisir le type d’énergie que vous désirez étudier !
Des simulations apportant des informations pertinentes…
Accessible à tous, le procédé d’utilisation est quasi enfantin tout en demeurant gratuit. Non seulement, le consultant obtient une première estimation technique de ce projet solaire photovoltaïque, mais en outre il en perçoit aussi les renseignements concernant son approche financière !
On l’aura compris, un procédé très utile à disposition des particuliers mais pas seulement puisque les agriculteurs, entrepreneurs, collectivités et autres associations ne peuvent être que concernés par l’usage de ce castre solaire moderniste et efficient.
Les simulations obtenues sont déconcertantes de précisions utiles avec une projection sur la future installation, selon la qualité de la répartition du potentiel solaire offerte par la toiture analysée, sa rentabilité en kWh/an, ses recettes brutes, voire ses bénéfices nets en termes d’économie au bout de vingt ans de fonctionnement.
Un bémol, toutefois. Seules les zones géographiques qui ont adhéré au projet sont visibles sur la cartographie. Cela concerne, à date, quatre EPCI, à savoir celles de Migennes, de Yonne Nord, de Puisaye-Forterre et d’Avallon-Vézelay-Morvan. Mais, d’autres intercommunalités devaient allonger la liste au cours de ces prochaines semaines. Notons que l’Agglomération de l’Auxerrois a décidé de faire bande à part : elle dispose depuis septembre 2020 de son propre outil cartographié, indépendamment de ce nouveau concept décliné par le Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne.
En savoir plus :
Le cadastre solaire du SDEY est accessible sur le site : sdey89.cadastre-solaire.fr
Thierry BRET
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Encore 443 jours au compteur. Il faut donc s’armer de patience avant de vivre à fond le rendez-vous le plus attendu de la planète dans le domaine sportif : les Jeux de Paris 2024. Or, lundi soir, à la Pépinière d’entreprises de la CCI, le Conseil départemental de l’Yonne nous a mis l’eau à la bouche. En dévoilant à ses partenaires, lors d’un show de belle qualité technique, sa toute dernière création numérique, dédiée à l’évènement. Une animation qui fut présidée par un Patrick GENDRAUD en forme olympique…
AUXERRE : « Place à la découverte ! ». Il n’en aura pas dit davantage ou presque en guise de préambule lors d’une courte prise de parole introductive, le président du Conseil départemental, Patrick GENDRAUD.
Heureux comme un poisson dans l’eau de se retrouver, microphone en main à pareil endroit – la scène spéciale était aménagée par l’agence de communication IDXPROD dans ses locaux professionnels au sein de la Pépinière d’entreprises de la CCI à Auxerre - et sous les projecteurs puissants d’un éclairage l’auréolant de ses lumières, le président de l’exécutif jubilait sans doute intérieurement d’ouvrir le bal de cette manifestation spéciale, évoquant la grande échéance sportive planétaire de l’année prochaine, j’ai nommé les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Un Patrick GENDRAUD, un peu ému, mais très impliqué à sa manière dans la déclinaison territoriale de cet évènement universel qui, du 26 juillet au 11 août 2024, passionnera les foules, sportives ou béotiennes, car les enjeux de ce type de manifestation sont multiples, on l’imagine aisément.
Un partenariat « Terre de Jeux 22024 » signé à l’été 2022…
En choisissant de rejoindre à l’été 2022 la grande famille de l’olympisme – côté soutien institutionnel, il va de soi -, le département de l’Yonne s’est vu certifié du label « Terre de Jeux 2024 », un précieux sésame lui donnant accès à un programme d’actions menées en accointance avec le COJO (Comité d’organisation des Jeux Olympiques) et son dérivatif départemental, le CDOS, présidé par Patrice HENNEQUIN. Lui-même invité à se produire un peu plus tard sur la large scène afin de livrer ses impressions.
Derrière le président du Département, figurait en illustration une immense photographie de Patrick GENDRAUD prise aux côtés de Tony ESTANGUET, le triple champion olympique de canoë-kayak et président du comité d’organisation de ces Jeux parisiens. Les deux hommes s’étaient longuement entretenus lors de leur rencontre à l’été dernier au siège parisien du Comité organisateur. Un rendez-vous devant se ponctuer par la signature officielle du partenariat « Terre de Jeux » et l’engagement pour l’Yonne de voir circuler, entre autres, la fameuse flamme…
La mayonnaise semble prendre dixit Patrick GENDRAUD !
Il y a six mois, accueilli dans l’agréable complexe entouré de vignes du domaine de Jean-Marc BROCARD à Préhy, Patrick GENDRAUD posait les jalons de ce futur concept, fédérateur autour de la tenue de ces Jeux : la création d’un club des partenaires – ils sont désormais 110 unités, tant institutionnelles qu’entrepreneuriales - à soutenir le programme olympique made in Yonne que souhaite dynamiser aux quatre coins de notre territoire le Département.
« Que de chemin parcouru, et ce n’est qu’un début soulignera l’ancien maire de Chablis lors de son discours de clôture, je sens un réel engouement de l’ensemble des acteurs économiques et des collectivités de notre territoire dans ce beau projet… ».
Un département de l’Yonne qui n’agit pas de la sorte pour se mettre en valeur.
« Il est là pour entraîner et rassembler derrière ce projet fédérateur, devait ajouter Patrick GENDRAUD. La mayonnaise semble prendre, visiblement, et on ne peut que s’en réjouir… ».
Toutefois, le président de l’exécutif dut réfréner les envies du public, impatient, d’en savoir plus sur le parcours de la flamme olympique et son itinéraire icaunais.
« On ne peut rien dire pour l’instant, s’excusera-t-il, c’est le Comité d’organisation qui fera connaître en temps voulu son parcours… ».
La date où tout sera dévoilé est le 23 juin. Une opération qui allait gentiment se conclure après plus de deux longues heures de présentation – nous y reviendrons pour évoquer la pertinence de ce nouveau site Internet articulé autour de l’évènement sportif – et qui ne devrait pas se résumer à un « one shot » de l’avis même de Patrick GENDRAUD.
« Après 2024, l’Yonne sera vue et reconnue d’une autre manière par tous, précisera-t-il avec enthousiasme, j’en suis intimement persuadé… ».
Nous, aussi, par ailleurs !
Thierry BRET
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Le compte est bon ou presque ! A l’arrondi près. Puisque le montant de la coquette somme inscrit sur le fac-similé du chèque grandeur nature remis par la préfecture de l’Yonne à l’agglomération de Monéteau s’élève à 190 404 euros. Un subside des plus sympathiques qui ressemble à s’y méprendre aux gains générés par l’Euro Millions ! Mais, ici, pas de jeux de hasard mais bel et bien la volonté de l’Etat de soutenir via le Fonds vert les initiatives d’une commune désireuse de réhabiliter son groupe scolaire…
MONETEAU: Eclatant le sourire radieux de l’édile de la commune périphérique de l’Auxerrois, le temps de la pose photo ! On peut le comprendre au vu de la somme qui est mentionnée sur le fac-similé d’un chèque remis en main propre à Arminda GUIBLAIN par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN, tout aussi rayonnant à l’idée de décerner le premier Fonds vert sur sa zone de prédilection.
Excusez du peu : mais recevoir de la part de l’Etat une subvention de plus de 190 000 euros ne peut que provoquer satisfaction et contentement auprès des élus locaux ! Surtout quand on sait que l’affectation de ladite enveloppe budgétaire sera fléchée vers les travaux de rénovation d’un établissement pédagogique du cru, à savoir le groupe scolaire Jean-Jacques ROUSSEAU.
Suite à un audit énergétique global réalisé sur l’ensemble des bâtiments de ce site scolaire, il a été révélé que les édifices ne pouvaient plus rester en l’état, car particulièrement énergivores. De ce fait, la municipalité a déposé un dossier de candidature auprès des services de l’Etat, espérant ainsi décrocher le pompon et obtenir ainsi quelque chose – une manne financière quasi providentielle - dans le cadre du Fonds vert.
Un dispositif initié par la première des ministres, Elisabeth BORNE, en avril dernier dont Christophe BECHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, surveille la moindre des applications.
Près de 6 000 dossiers déjà déposés à la fin mars…
Doté de deux milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets – c’est-à-dire au plus près du terrain et de la proximité -, le Fonds vert n’a d’autre objectif que d’accélérer la transition écologique dans les territoires en finançant des projets portés par des collectivités territoriales ainsi que leurs partenaires publics et privés sur un certain nombre de domaines : la performance énergétique, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie.
Au plan hexagonal, ce Fonds vert suscite une large adhésion des collectivités. Fin mars, ce sont près de 6 000 dossiers (5 948 exactement) qui avaient été déposés auprès des services préfectoraux pour un montant d’aide demandé de 2 160 M d’euros. Des dossiers se rapportant prioritairement à la rénovation de bâtiment, à la modernisation de l’éclairage public ou à la renaturation des villes.
Une somme destinée à la rénovation du groupe scolaire…
Localement, Pascal JAN avait confirmé en apposant sa griffe au bas du dossier de candidature de Monéteau le 05 mai dernier que tous les critères d’obtention étaient retenus. Il ne restait plus au haut fonctionnaire qu’à débloquer les fonds et à remettre de manière symbolique ce chèque de taille XXL à l’équipe municipale de la commune.
Dans l’absolu, cette somme permettra la réalisation de différents travaux au sein du groupe scolaire au patronyme du célèbre philosophe : l’isolation par l’extérieur des murs, le changement des baies vitrées d’entrées par des portes vitrées double vitrage, la mise en place d’une VMC simple flux, le remplacement des volets roulants et des visiophones, le redimensionnement et son remplacement de la chaudière gaz originelle par une pompe à chaleur air/eau.
Thierry BRET
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Danièle OBONO et Mickael IDRAC : « Certains en France ont intérêt à entretenir les fantasmes sur l’immigration… »
mai 11, 2023Députée depuis 2017 de la 17ème circonscription parisienne, qui regroupe le XVIIIème arrondissement et une partie du XIXème, Danièle OBONO appartient au groupe « La France Insoumise - Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale ». Membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et depuis le 26 juillet 2022, elle est élue juge à la Cour de justice de la République. Docteur en sociologie des migrations, chercheur à l’UR LHUMAIN (Montpellier III) et à l’ERIFARDA (Université de Montréal), en qualité de spécialiste des migrations de populations, Mickael IDRAC est également coordinateur de groupe de travail à l’Institut Convergences Migrations et Co-responsable national de l’équipe « Migrations » de La France Insoumise. Ils répondent à nos questions…
INTERVIEW : Paris et Berlin semblent avoir un regard diamétralement opposé sur l’immigration, l’Allemagne ayant fait le choix d’assouplir les règles d’entrée sur son territoire pour notamment, combler les deux millions de poste vacants aujourd’hui sur le marché de l’emploi…
Danièle OBONO : Quand ici la plus-value proposée par l’extrême droite est de faire de l’immigration la cause de tous les maux, ce qui est un outil politique propre à la France. Le spectre politique en Allemagne, notamment la droite conservatrice, a un choix beaucoup plus pragmatique, dans l’intérêt même des classes dirigeantes. Cela ne signifie pas pour autant la disparition de toute forme de racisme ou de stigmatisation, mais un choix politique a été fait et pour le coup, partagé par beaucoup alors qu’en France, certains ont un intérêt particulier à entretenir tous les fantasmes autour de la question de l’immigration… »
Mickael IDRAC : C’est lié aussi à la structure de leur économie, reposant en partie sur leur volet industriel, leur permettant de faire de grandes vagues de régularisations pour remplir les usines. Le revers de la médaille est qu’il y a un côté « supermarché » dans ce que fait l’Allemagne, quand ils vont chercher directement en Grèce dans les camps, des médecins ou ingénieurs, pour en faire des ouvriers à la chaîne. C’est une autre vision des choses mais aussi un très gros déclassement social…
Pourrait-on envisager un jour en France un système similaire à celui du Canada, où les candidats à l’immigration reçoivent, pour calculer leur éligibilité à y travailler, des points en fonction de différents facteurs : âge, éducation, compétences linguistiques, aptitude à contribuer au développement économique du pays, etc. ?
DO : De par son histoire, le Canada s’est bâti sur l’immigration et a fait un choix très clair en ce sens, concernant l’accès au travail. Je pense qu’il y a là-bas des choses qui marchent, en termes d’intégration notamment et qui pourraient nous être utiles, mais nous ne considérons pas la question migratoire comme devant relever uniquement de la gestion des flux, mais aussi du social et de la santé. Les travailleurs ont des droits, quel que soit leur nationalité et ce n’est pas une question de points ni de quotas…
MI : Le Canada par rapport à sa situation géographique, avec l’océan sur deux côtés et une seule frontière terrestre avec les Etats-Unis, est le pays qui réinstalle le plus de réfugiés au monde, les sélectionnant notamment dans des pays tiers, mais sans beaucoup de demandeurs d’asile. Nous, c’est l’inverse et il nous faut des réponses différentes, la détresse n’étant pas la même. Et je rejoins Danièle en ce sens, nous devons mettre l’accent sur l’accès au droit, le droit de travailler, l’accès aux soins, etc.
Selon le président des Républicains, Eric CIOTTI, la seule solution à la question de l’immigration, serait « un recours au référendum ». Partagez-vous cette affirmation à LFI, alors que la gauche dans son ensemble, mise sur un Référendum d’Initiative Partagée pour contrer la réforme des retraites ?
DO : Il y a une réelle dimension populiste en cela, de la part de la droite et de l’extrême droite. Encore faut-il se mettre d’accord pour savoir de quoi on parle. Sur quoi faire un référendum ? Pour ou contre les étrangers en France ? Pour ou contre l’immigration ? Pour ou contre la régularisation des enfants ? Pour ou contre le sauvetage des gens en mer… ? Dans le pays des Droits de l’Homme, on voit tout de suite l’énormité de la chose… Je pense que c’est une instrumentalisation pour se donner un air démocratique mais qui en fait, est extrêmement pervers…
Le regard des Français sur l’immigration selon un sondage IFOP de novembre dernier va à l’encontre de vos positions, 70 % d’entre eux considérant notamment que la France compte déjà beaucoup d’étrangers et que l’accueil de nouveaux immigrés n’est pas souhaitable. Le porte-parole du Rassemblement National, Julien ODOUL, disant même que « les Français n’en peuvent plus ». Que répondez-vous à cela ?
DO : Ce qui est intéressant quand on travaille sur le sujet, c’est que ce n’est pas nouveau. Il y a un siècle, ils faisaient la même chose avec des stéréotypes du genre, « les Italiens sont tous des voleurs », « les Polonais sont tous des alcooliques »… Tout un cadre idéologique qui infuse et que l’on entretient au fil des années. La majorité des gens croient ce qu’on leur dit et c’est terrible. Il y a aussi clairement une dimension raciste dans tout cela car ce n’est pas de cette manière qu’ont été dépeints et à juste titre d’ailleurs car il n’y a aucune raison qu’ils le soient, les réfugiés Ukrainiens. Y compris dans la perception de la dangerosité avec des populations perçues comme moins dangereuses car plus ressemblantes à la nôtre, mais objectivement, sur quels critères, on ne sait pas…
MI : On explique aux gens qu’il ne faut pas seulement regarder les chiffres mais la structure du chiffre. L’extrême droite reste en guerre contre le fait qu’entre 2005 et 2022, les titres de séjour ont augmenté de 37 %, mais en fait, ce chiffre est composé à plus de 60 % d’étudiants, alors mettons les devant leurs responsabilité… ».
Propos recueillis par Dominique BERNERD
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Malgré les vents contraires de la conjoncture, la Caisse d’Epargne BFC conforte ses capacités de financements
mai 11, 2023Exigeant. Voire qualifié par certains des observateurs de « défavorable ». Tel aura été le contexte économique ayant bercé les activités des milieux bancaires en 2022 dans l’Hexagone. Un contexte où nul n’a pu se soustraire, y compris au plan régional, où l’envolée inexorable de l’inflation a laissé de sérieuses traces dans les comportements consuméristes tous secteurs confondus. Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS) de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté, Eric FOUGERE, a fait part de ses ressentis en préambule de la présentation annuelle des résultats de l’établissement mutualiste…
DIJON (Côte d’Or) : Il aime se confronter à cette typologie d’exercice, le président du COS de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. Un rendez-vous collectif où il prend un malin plaisir à discuter avec la presse afin de donner son point de vue, sans arrière-pensée, sur une actualité économique et sociétale qui, à dire vrai, au-delà de sa richesse ne manque pas ni de piquant. Ni d’imprévus !
Tout en laissant libre cours à l’échange constructif, en appui de moult questions posées par les représentants de la presse régionale. Dont ses acteurs n’hésitent pas à multiplier les kilomètres depuis la Franche-Comté voisine ou la Bourgogne septentrionale afin de ne pas perdre une miette, même minuscule, de cette rencontre annuelle, où se décortique avec minutie comme un savoureux homard agrémenté de sa mayonnaise faite maison, le moindre élément informatif !
Bon, c’est sûr ! Les journalistes qui côtoient le personnage depuis sa prise de fonction officielle, datant du 30 avril 2019, savent pertinemment que le président du Conseil d’Orientation et de Surveillance de Bourgogne Franche-Comté n’est jamais avare en la matière, côté arguments et explications de texte. Alors quand il commence à poser les jalons initiaux de ce que sera cette antépénultième conférence de presse à laquelle il participe aux côtés du président du Directoire Jérôme BALLET, on sait de quoi il en retourne !
Un exercice de style savamment maîtrisé pour évoquer les résultats…
Membre du Conseil d’Orientation et de Surveillance du groupe BPCE – organe décisionnel commun à la Caisse d’Epargne, la Banque Populaire et NATIXIS -, Eric FOUGERE est un habitué aguerri de ces rendez-vous oratoires servant à faire toute la lumière sur la stratégie de l’entreprise. Elles sont cordiales, polies, courtoises, pédagogiques, lissées. Mais, ici, on fait fi de la polémique et de l’attaque frontale envers des représentants entrepreneuriaux de la dynamique régionale dont notre territoire ne pourrait évidemment se passer. Qu’il s’agisse des particuliers, des entreprises et des collectivités.
Parfois, l’humour n’est jamais très éloigné des propos entendus. Surtout quand on sollicite le binôme de cette grande maison très prisée des épargnants qui autrefois faisait référence à l’un des animaux qui s’épanouit dans nos sous-bois – le fameux écureuil – réputé économe en « noisettes » !
A la sempiternelle question, pourquoi les Français pensent que les banquiers ne prêtent jamais d’argent quand on en a besoin, le tandem de répondre que les offres de prêts sont bel et bien là, pléthoriques, sur les différents marchés mais qu’a contrario, les demandes ne sont plus aussi soutenues qu’auparavant…la crise de confiance et la crise économique sont passées par là.
Un item taillé sur mesure pour le directeur financier du groupe viticole LATOUR implanté à Beaune – l’un des plus grands domaines de Bourgogne avec ses cinquante hectares -, qui est également membre du Directoire de la fameuse maison.
Somme toute, quoi de plus logique pour Eric FOUGERE d’aborder cette conférence de presse devant dévoiler les bilans et perspectives de l’établissement financier aux termes de l’exercice 2022 en évoquant le niveau d’inflation actuel qui bouleverse bon nombre de paramètres.
Des ambitions volontaristes de conquête en 2023 à l’identique de 2022…
« On ne connaissait pas, depuis si longtemps, la présence d’un niveau aussi élevé d’inflation, devait-il souligner, C'est un contexte sociétal où on a eu aussi des tensions sur les matières premières, les approvisionnements, la facture énergétique. Une problématique de poids qui n’aura pas manqué d’impacter une banque comme la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté, qui dispose d'un réseau de 182 agences. Mais, ce contexte inflationniste a aussi touché les clients... ».
Pourtant, la Caisse d’Epargne BFC tel le roseau de la célèbre fable a su plier avec efficience pour faire le dos rond au plus fort de la crise (on pense immédiatement à celle de la COVID) en attendant la sortie de cette période trouble, sans avoir à subir les aléas de la cassure définitive. Bien au contraire !
« D’un point de vue financier, nous sommes solides, renchérit le président du COS, nous avons conforté notre capacité à prêter et celle à pouvoir financer des projets. D’ailleurs, n’avons-nous pas réalisé notre plus gros volume de prêts immobiliers en Bourgogne-Franche-Comté, soit un peu plus d'1,7 milliard d’euros ! ».
Alors, frileuses les banques régionales en matière de crédits immobiliers ? Que nenni !
« C'est vrai qu'il y a les paroles, ajoute Eric FOUGERE, mais il y a aussi les actes ! Nous, même si on a réalisé notre plus grosse année de crédits immobiliers en 2022, nous conservons toutes nos ambitions pour faire de même en 2023 ! ».
Des propos qui confirment que la Caisse d’Epargne BFC a donc rendu une brillante copie à l’issue de l’année écoulée.
« C’est un exercice solide, insiste Eric FOUGERE, il traduit nos ambitions vis-à-vis de l’économie régionale et montre notre volonté d’être la banque de référence en faveur de l’attractivité de notre territoire ».
Une posture qu’endosse volontiers l’établissement dans son rôle d’acteur complet de vecteur dynamique du territoire. « On l’a montré en 2022, on va continuer à le montrer en 2023 dans ce contexte plus que défavorable ! ».
Le kafkaïen équilibre entre les ressources et les crédits à distribuer…
Quant à la hausse rapide des taux d’intérêts, Eric FOUGERE, en bon analyste financier qu’il est, veille au grain.
« Je ne parle pas d’une hausse importante des taux d'intérêt, parce que je fais la distinction entre la valeur absolue du taux d'intérêt et la rapidité avec laquelle on est arrivé à ce niveau-là. Ce qui est plus difficile à gérer en termes de transition, c'est le fait de passer de 0,5 à 3 % en un an. C'est ça, la difficulté pour nous…parce qu’il faut bien savoir que c'est avec les dépôts qu'on fait des crédits. Des crédits à taux fixe, principalement des crédits immobiliers. Or, dans une activité comme la nôtre, ces crédits à taux fixe sur l'immobilier sont bas. C’est ce qu'on a connu ces dernières années et sur de longues périodes, avec un financement qui provient de ressources que représentent les dépôts de nos clients effectués sur des livrets. Mais, du fait de l’inflation, ces mêmes livrets voient leur taux de rémunération monter rapidement. C’est donc ce décalage-là, entre une ressource qui coûte cher et des crédits qui ont été fait à des taux pas chers, où se créé une perturbation dans la rentabilité des banques… ».
Une situation durable ou très provisoire dans le temps ? Le président du COS estime que ce contexte si particulier ne durera pas.
« Cela ne doit pas nous faire dévier de notre cap, affirme-t-il. Mais, cette perturbation va tout de même nous accompagner au cours de ces prochains mois… ».
Il en faut tout de même plus pour que la stratégie du groupe bancaire soit mise à mal. Les responsables de la Caisse d’Epargne ont décidé en toute connaissance de cause de maintenir le cap en 2023, sans en dévier la trajectoire du moindre degré malgré cet afflux de vents contraires, considérant que la situation actuelle correspond à un épiphénomène violent.
Or, devenir la banque de référence de l’économie régionale reste un credo à appliquer au quotidien pour les collaborateurs du groupe. Un leitmotiv qui pourrait presque s’inscrire en lettres d’or sur le fronton des 182 agences d’un établissement qui annonce ne vouloir fermer aucune de ses vitrines commerciales et qui déroule un vaste programme de rénovation de 5 millions d’euros annuels concernant certaines d’entre elles au cours de ces prochaines semaines. Pas de doute : la Caisse d’Epargne ne connaît pas la crise et le fait savoir autant dans ses paroles que dans ses actes !
Thierry BRET
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