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En hausse de 3,2 % par rapport à 2017, les arrêts de travail ne connaissent pas la crise dans l’Yonne…
juillet 20, 2018Prescrits par un praticien pour des raisons médicales, les arrêts de travail poursuivent leur constante progression sur notre territoire. Les premiers mois de 2018 ne dérogent pas une règle déjà observée l’année dernière. L’évolution se situe à 3,2 % de mieux par rapport à l’exercice antérieur, avec une forte poussée des arrêts maladie supérieurs à trois mois (6,7 %). Dans le même temps, les arrêts pour cause d’accident de travail ont augmenté de 7 % par rapport à 2016. Conséquence directe : le coût croissant qui est supporté par la Caisse primaire d’assurance maladie. Les indemnités journalières se sont envolées. Pour atteindre au terme de l’exercice 2017, près de 62 millions d’euros sur le seul département de l’Yonne…
AUXERRE : « Quand on est malade, on reste à la maison et on se soigne ». Péremptoire, le message adressé par la Caisse primaire d’assurance maladie aux assurés est on ne peut plus clair ! Avec un débours précis de 61 734 000 euros de dépenses annuelles, les arrêts maladie grèvent fortement le budget de l’ancienne Sécurité sociale sur le territoire septentrional de la Bourgogne.
Connaissant toujours une forte augmentation d’année en année, les arrêts de travail entrent aussi dans le collimateur des services de contrôle de l’organisme financeur. Les fraudes sont récurrentes. Ce que ne tolère plus la CPAM de l’Yonne qui intensifie les vérifications à domicile…
L’organisme insiste désormais aux détours de ses campagnes de communication et de ses conférences de presse sur les droits et les obligations des personnes en arrêt de travail. La dernière d’entre elles rappelait avec véhémence parmi les arguments évoqués qu’un arrêt de travail n’est pas approprié pour pratiquer le jardinage, exécuter des travaux de maçonnerie à la maison, partir en vacances ou encore assister à des spectacles !
Une statistique retiendra l’attention des journalistes témoins de ces échanges instructifs : celui de 24 % d’absences injustifiées de la part des personnes indemnisées.
Les contrôles vont s’intensifier dès la rentrée…
Insistance vigoureuse de la part des responsables de la Caisse primaire d’assurance maladie de l’Yonne sur le fait que les contrôles existent (ils vont se propager dès l’automne prochain sur l’ensemble du territoire) et que les personnes arrêtées se doivent de respecter des horaires de présence à leur domicile, de 9h à 11h et de 14h à 16h, y compris les week-ends et les jours fériés. Quant aux convocations faites par un service médical, elles doivent être scrupuleusement respectées. Sous peine de remettre en cause l’arrêt de travail. Mais, force est de constater que depuis cinq ans, les dépenses continuent de progresser de manière constante dans le département.
« La prescription inadaptée d’arrêts de travail peut avoir des conséquences économiques, médicales et sociales fâcheuses qui ne doivent pas être prises à la légère, précise Etienne BERROUET, directrice adjointe de la CPAM de l’Yonne, de toute manière, l’arrêt de travail ne constitue pas une solution durable… ».
Dans l’Yonne, 14 699 salariés ont bénéficié au moins d’un arrêt indemnisé au cours des quatre premiers mois de l’année 2018, dont 12 288 pour maladie, 1 836 en raison d’un accident du travail, 218 pour un accident de trajet et 373 pour des maladies professionnelles.
« Le prolongement non justifié d’un arrêt de travail représente un frein à la reprise d’une activité professionnelle, continue Mme BERROUET, à terme, cela peut entraîner des effets délétères sur la vie du patient avec la désocialisation, la précarité, voire le licenciement… ».
A ce titre, la CPAM accompagne les assurés concernés par un arrêt de longue durée. Histoire de remettre la personne vers le retour progressif à l’emploi. Sur le territoire, 8 % des arrêts maladie indemnisés ont une durée ininterrompue de plus de six mois et représentent 52 % des indemnités journalières versées.
La Bourgogne Franche-Comté, seconde région de France où les arrêts de travail sont les plus nombreux…
L’Yonne représente l’un des départements les plus touchés par cette recrudescence des arrêts de travail observés au cours de ces dernières années. La hausse des dépenses d’indemnités journalières excède les 6,1 % en 2017. Un chiffre qui place le département au-delà de la Bourgogne Franche-Comté (+ 5,3 %) qui se positionne pourtant sur la seconde marche du podium national, et de l’Hexagone, avec une augmentation de 4,6 % des dépenses.
D’autres régions se situent dans le haut du panier. C’est le cas notamment de Nouvelle Aquitaine, qui précède notre contrée, mais aussi Pays de la Loire, Normandie et Bretagne. Curieusement aux idées reçues, PACA, l’Ile de France et…la Corse ferment le ban !
Il existe une explication rationnelle à cela. Les réformes des retraites ont conduit les salariés à différer leur départ hors de la vie active à minima 62 ans et non plus à 60 ans. Davantage de sexagénaires restent désormais en activité : ils peuvent éventuellement présenter un arrêt de travail s’ils sont fragilisés.
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Puisaye Forterre : l’information communautaire se diffuse dans tous les foyers grâce à « InterCom’ »…
juillet 19, 2018Publié à 20 000 exemplaires, le premier opus de ce nouveau magazine puise sa ligne éditoriale en expliquant les rouages opératoires et fonctionnels de l’organe communautaire. Distribué par les services postaux sur l’ensemble du secteur géographique, ce support informatif consacre son premier numéro au mode d’emploi de la communauté de communes. Au fil des 16 pages d’un bulletin conçu avec esthétisme par son service communication, la collectivité, présidée par Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, se dévoile chiffres et rédactionnels à l’appui. L’outil qui se veut pédagogique comprendra in fine trois publications par an…
TOUCY : Ce numéro spécial fait office de mode d’emploi pour bien appréhender toutes les arcanes d’une communauté de communes. L’objectif que s’était fixé en préambule de cet exercice le service de communication de l’organe institutionnel avant de s’atteler à cette tâche est donc atteint. En créant ce premier bulletin d’information de la Puisaye Forterre, il a rempli sa mission. Celle d’informer l’ensemble des résidents sur le rôle et les missions de l’organe institutionnel.
A la lecture des 16 pages qui composent ce fascicule, distribué dans les boîtes aux lettres de tous les foyers depuis le début de la semaine, on peut dire que le pari est réussi. Sont présentés dans ce support papier le territoire né le 01er janvier 2017, qui compte 58 communes pour 35 461 habitants, d’une superficie de 1 750 km2 ; ses compétences, ses élus, son fonctionnement, son budget et ses projets.
De nombreux thèmes y sont évoqués : le développement économique, l’environnement, l’enfance, la santé ou encore le tourisme. Une large part informative est faite aux services dont peuvent bénéficier dans leur vie quotidienne les habitants de cette contrée, située à proximité de la Nièvre.
Trois numéros édités à l’année pour prendre connaissance du territoire…
Conçu intégralement (rédaction, conception, maquette, visuels…) par le service communication de la collectivité, le magazine est disponible sur différents sites administratifs : Saint-Fargeau, Moutiers en Puisaye, Molesmes, Ronchères et Toucy. Mais aussi auprès des mairies.
Existant aussi en format numérique, « InterCom’ » peut se commander auprès du service communication institutionnelle de la collectivité (4 rue Colette 89130 Toucy – 03.86.44.13.50). Il est également téléchargeable sur la page Facebook de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre : facebook.com/ccpuisayeforterre.
A raison de trois numéros publiés à l’année, ce nouveau média institutionnel devrait très vite trouver sa place auprès des lecteurs de cette « terre de nature et de développement ». Les prochains magazines comporteront des rubriques thématiques correspondant aux compétences de la collectivité ainsi qu’un dossier central de plusieurs pages…
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« KIBOKO », nouveau pensionnaire du Zoo de la Flèche, prêt à accueillir les visiteurs cet été !
juillet 18, 2018Après 240 jours de gestation, ce jeune bébé hippopotame a fait la joie de ses parents, Babeth et Massaï, le couple emblématique de ce parc zoologique de la Sarthe. Celui-ci, l’un des premiers zoos privés de France, enregistrera une hausse du nombre de ses visiteurs après l’accueil de ce joli bébé d’environ trente kilos…
LA FLECHE (Sarthe) : C’est un spectaculaire événement vécu dans le monde animalier ! La naissance d’un petit hippopotame demeure quasi rarissime dans les zoos de France. Celui de La Flèche (Sarthe) a accueilli le 08 juin dernier ce joli bébé d’environ 30 kg, né de la femelle Babeth, 29 ans, et du mâle, Massaï, âgé de 20 ans. Ce couple, très prolifique, a déjà donné naissance à deux autres petits depuis une quinzaine d’années de présence dans le même parc zoologique.
Les équipes du parc sarthois espéraient cet heureux événement depuis plus de deux ans maintenant. La surprise aura donc été totale au début de l’été.
Menacé d’extinction et classé vulnérable sur la liste rouge de l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature), l’hippopotame peut atteindre dès l’âge adulte les 3,5 tonnes. Malgré sa forte corpulence, cet animal est néanmoins chassé pour le commerce de sa viande et de son ivoire en Afrique.
Après quelques semaines d’acclimatation, le bébé se porte bien. Il semble parfaitement s’adapter à son environnement, aux côtés d’une maman particulièrement attentive et d’un père qui le surveille de près.
Le dernier protégé de l’équipe des soigneurs est devenu depuis la mascotte, voire l’attraction du zoo en cette période estivale. Les internautes étaient invités à se manifester en trouvant son patronyme via la page Facebook du zoo. Une réussite pour les initiateurs de cette campagne de communication puisque 14 723 réponses ont été positives pour désigner le jeune prodige par le doux prénom de « KIBOKO ». Un mot emprunté à la langue swahili qui signifie tout bonnement : hippopotame…
Fondé en 1946, le Zoo de la Flèche reçoit chaque année la visite de plus de 400 000 personnes. Il emploie une centaine de personnes dont une équipe de soigneurs performante qui aide à la naissance d’une centaine de nouveaux animaux chaque saison. Mille cinq cents spécimens représentant plus de 160 espèces évoluent dans ce parc de 18 hectares à deux heures trente minutes de l’Yonne…
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L’excellence se vérifie au CIFA de l’Yonne grâce à Méline DUPRE, Major des majors de la promotion 2018
juillet 18, 2018AUXERRE : En obtenant 17,85 de moyenne générale à son CAP Commercialisation et services en hôtel-café-restaurant, Méline DUPRE a reçu les félicitations officielles du président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD. Présent lors de la 43ème cérémonie de la remise des distinctions devant récompenser la promotion 2018 du CIFA, l’élu du Département n’a pas feint son enthousiasme devant ce résultat plus qu’honorable.
Vouant les vertus de l’excellence et de l’exemplarité dans toutes les strates de ses interventions, pédagogiques et citoyennes, le CIFA de l’Yonne, centre de formation faisant la part belle aux valeurs de l’apprentissage et à l’alternance, a pu illustrer ainsi, grâce au parcours de la Major des majors 2018, ce précieux témoignage dans l’aboutissement d’un enseignement réussi.
Pratiquant la découverte de son futur métier au restaurant « Le Paris Nice » à Joigny, auprès de Claire et David LE CORRE, maîtres d’apprentissage, la jeune fille n’en est pas à sa première distinction honorifique.
Participant au concours du Meilleur apprenti de France (MAF), dans la catégorie « Service et arts de la table », elle s’est octroyée une magnifique seconde place au classement de la compétition régionale. Ce qui lui a valu de remporter une très belle médaille d’argent…
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BFC Croissance et Innovation consacre 15 millions d’euros à l’accompagnement des start-up…
juillet 17, 2018Avec un taux de pénétration de près de 50 % obtenu en Bourgogne Franche-Comté (41 % au niveau national), l’établissement bancaire confirme son rang de premier établissement financier qui agit auprès des PME. Cette statistique devrait évoluer à la hausse au fil des prochains mois grâce au lancement, fin juin, de « BFC Croissance et Innovation », un nouvel accélérateur de projets destiné à booster les start-up déjà existantes ou celles en phase d’amorçage…
AUXERRE : La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté accroît son engagement au service des PME du territoire. Et plus particulièrement, des start-up qu’elle souhaite accompagner dans les projets de croissance, de développement et de transmission d’entreprise.
Grâce à sa filiale, « BFC Croissance », devenue entre-temps « BFC Croissance et Innovation », l’établissement bancaire régional veut s’inscrire dans l’action dès qu’il s’agit d’accélérer le développement et la capacité novatrice des entreprises du territoire.
Trois leviers d’engagement ont ainsi été définis à travers ce mode opératoire, considéré comme un véritable véhicule d’investissement : une nouvelle structuration de ses interventions, un accompagnement prioritaire des start-up et des entreprises innovantes, enfin, le renforcement des compétences de ses équipes.
La nouveauté de ce programme d’aide au développement réside dans les interventions proposées dès la phase d’amorçage des projets de la start-up. Grâce au capital-risque amorçage, la Banque Populaire se positionne presque en amont de la création d’une entreprise. Seconde intervention possible : la mise en place du capital-transmission qui s’active dans le cadre d’une reprise d’entreprise mais aussi au cours de sa réorganisation capitalistique ou lors d’une optimisation du patrimoine du dirigeant. Troisième hypothèse : le capital-développement en intervenant dans le haut de bilan (renforcement de la structure financière de la société, croissance interne-R&D, BFR, recrutements…, et croissance externe).
Pas de spécificités sectorielles au plan stratégique…
Responsable de la cellule entreprise de la Banque Populaire BFC dans l’Yonne, Jean-Philippe BEZIN le confirme : l’accompagnement concernera tous secteurs professionnels sans exception. « Notre intervention n’a pas pour objectif de s’immiscer dans la gestion de la start-up, précise-t-il, mais d’agir en toute transparence avec son dirigeant qui en sera le pilote… ».
Proposant un réseau de partenaires (financier, dirigeants d’entreprise…), la banque matérialisera son soutien en injectant une enveloppe de 15 millions d’euros dès la première année. La somme évoluera par la suite si le succès est au rendez-vous ce dont on ne peut douter. Cette aide se cumulera avec celle d’autres acteurs dans l’accompagnement aux entreprises à l’instar de la BPI France ou de business angels.
La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté s’appuie sur une équipe d’experts spécialisés en matière d’investissement qui disposeront de toute la latitude pour prendre les décisions. Elle épaulera les six professionnels de la filiale « BFC Croissance et Innovation », basés aux sièges de Besançon et de Dijon. Côté valeurs, le mot d’ordre s’articulera sur le respect de certains principes orientés autour de la confidentialité, la proximité, la confiance, l’engagement, la durée (l’horizon de sortie en capital est de sept ans) ou la réactivité (avec l’implication d’acteurs régionaux qui décident très vite).
Depuis le lancement du concept, deux à trois contacts officiels ont déjà été initiés dans l’Yonne. L’idéal, selon Jean-Philippe BEZIN, serait d’analyser autant de dossiers par mois. La concrétisation d’une demi-douzaine de projets représente l’objectif à atteindre en rythme de croisière annuel.
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