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Fibre optique et 4G : ORANGE accélère le déploiement et reste à la pointe de la performance dans l’Yonne…
octobre 02, 2019Prolixe Véronique MORLIGHEM ! La déléguée régionale de l’opérateur en Bourgogne ne s’est pas contentée de divulguer quelques chiffres à la clé lors de sa conférence de presse de rentrée. Un exercice lui permettant de procéder à un large éventail de la situation sur les différents chantiers assurés par son entreprise. Pédagogue, la dirigeante s’est montrée tour à tour constructive, précise et minutieuse dans les informations fournies avec abondance. In fine, ORANGE continue d’enclencher la vitesse supérieure dans le cadre du « New Deal » voulu par le gouvernement pour que l’Yonne bénéficie, entre autres, de tous les atouts liés à la fibre optique comme ceux de la téléphonie…
AUXERRE: Quoi de neuf du côté de l’aménagement de la fibre optique et de la téléphonie mobile sur notre territoire ? Question récurrente que se posent la plupart des Icaunais, particuliers et entrepreneurs, souvent confrontés à une impatience croissante et compréhensible : vouloir bénéficier des mirobolants avantages offerts par cette technologie dès que possible.
Présente dans la capitale de l’Yonne, il y a quelques jours, la déléguée régionale du groupe ORANGE s’est fendue d’une explication de texte détaillée, sous la forme d’un bilan et perspective, lors d’un exercice oratoire face à la presse. Au lieu d’être dubitatifs, les suiveurs de cette actualité ô combien stratégique (notamment dans le domaine de l’économie) ont eu tôt fait d’être rassurés par les propos encouragements de la patronne de ce poids lourd technologique.
ORANGE, la structure qui déploie le plus en France, confirme son ambition de couvrir vingt millions de logements et locaux professionnels raccordables à la fibre optique à l’orée de 2022. Dans le cadre de la zone AMII, c’est-à-dire à la suite d’un appel à manifestation d’intention d’investissement. Alors que les abonnements fibre d’ORANGE représentent à ce jour plus de 50 % du marché hexagonal de la fibre optique jusqu’aux logements, l’enseigne compte désormais à fin août trois millions de clients. Précisons, que près de 13,5 millions de logements et locaux professionnels sont raccordables à la fibre à fin juin 2019. Des éléments chiffrés qui ne manquent pas d’interpeller la responsable régionale…
« A titre de comparaison, précise-t-elle, nous allons équiper la France de la fibre en une quinzaine d’années à peine alors qu’il aura fallu près de quarante ans pour obtenir un résultat similaire dans le cadre de la téléphonie fixe… ».
Peu avare de chiffres, Véronique MORLIGHEM déroule ses explicatifs de manière méthodique : « Prenons la Bourgogne Franche-Comté, renchérit-elle, l’engagement d’ORANGE en zone AMII correspond à la pose de 740 000 prises, soit 46 % des 1,6 million de foyers… ».
Autre vérité : la photographie exacte de la situation arrêtée au 31 août 2019, où plus de 336 000 prises étaient déjà raccordables à la fibre, soit 48 % du projet global, sur 139 communes.
Quid de la situation dans l’Yonne ?
Immanquablement, une interrogation légitime brûlait sur toutes les lèvres des débatteurs : et l’Yonne, dans tout cela ?
« C’est très clair, souligna Véronique MORLIGHEM, à la fin août, le département icaunais enregistre un solde de 26 300 foyers raccordables, c’est-à-dire éligible à la fibre optique avec le choix de son opérateur... ».
D’ailleurs, celles et ceux qui douteraient encore de l’évolution positive des choses seraient marris ! Depuis décembre 2018, six mille nouveaux raccordements ont été déployés sur le territoire.
Schématiquement, les faits sont les suivants. L’agglomération auxerroise concentre 20 330 foyers en phase d’être raccordables tandis que la ville de Sens en englobe plus de six mille.
A ce stade des commentaires, il est judicieux d’user de pédagogie. Nous l’avons dit : la déléguée régionale d’ORANGE en use et en abuse positivement pour clarifier les informations. Introduisant au passage un autre terme, adressable, à la signification capitale…
« A titre d’exemple, ajoute-t-elle, à fin août, l’Yonne comprenait 48 900 foyers adressables (soit 15 000 de mieux qu’au mois de décembre). Qu’est-ce que cela veut dire ? Par adressable, il faut comprendre que la fibre est dans la rue mais à ce stade, elle ne permet pas encore aux habitants d’être éligibles au Très Haut Débit. Concrètement, des travaux restent à réaliser pour amener la fibre jusqu’aux paliers des appartements ou devant les maisons individuelles… ».
Orange prend ses marques sur les réseaux d’initiatives publiques
C’est le cas dans l’agglomération auxerroise où 31 900 foyers sont adressables. Cela l’est tout autant à Sens (plus de 17 000 foyers).
« Nous avons l’engagement de rendre 100 % des logements raccordables d’ici 2020, concède la responsable de l’opérateur, hors refus d’un tiers… ».
Un autre aspect de ce volumineux dossier fut abordé lors de cet entretien : les réseaux d’initiatives publiques (RIP)…
Ceux-ci représentent à ce jour environ 40 % des logements en France, soit près de 15 millions d’habitats hors DOM TOM. ORANGE a affiché son ambition de déployer environ 30 % des infrastructures en zone RIP.
« Dès le mois de mars, nous avons annoncé l’arrivée de la fibre Orange dans toutes ces zones spécifiques, rappelle Véronique MORLIGHEM, qu’elles soient ou non opérées par notre structure. L’objectif étant d’atteindre deux millions de prises dans ces zones d’ici fin 2019. Nous avons déjà signé des accords avec SFR, COVAGE, AXIONE, ALTITUDE pour venir en qualité de fournisseur d’accès à Internet (FAI) sur les RIP déployés par ces opérateurs… ».
La 4G poursuit sa propagation…
Alors que la 5G pointe déjà le bout de son nez (les tests techniques se consolident avec différents partenaires industriels tout en continuant les essais des terminaux), le déploiement de la 4G, nécessaire à l’optimisation de la téléphonie mobile, progresse.
Depuis le début de l’année, ORANGE a installé de nouveaux sites, 1 500, sur l’ensemble de l’Hexagone. Soit plus de 40 % des sites mis en service sur le territoire tous opérateurs confondus.
« Rien que sur le mois de juillet, stipule Véronique MORLIGHEM, sur 426 sites mis en service en France, 50 % sont imputables à ORANGE… ».
Enfin, d’ici la fin de l’année 2020, l’ensemble des antennes 3G en propre auront été passées en 4G. Ce qui représente une couverture à 99 % de la population en France métropolitaine (20 756 communes dont 16 673 localités rurales).
L’Yonne a vu seize nouvelles communes profiter de l’offre 4G depuis le 31 décembre 2018. Si bien que le taux de population couverte par la 4G s’élève à 94,7 % soit 321 319 habitants couverts.
Reste le réseau cuivre. Il représente 30,3 millions de paires de cuivre en 2017. C’est-à-dire avec précision, 21 000 nœuds de raccordements abonnés, un million de kilomètres d’artères à 50 % souterrain et 50 % en aérien, porté par quine millions de poteaux.
Des statistiques impressionnantes qui font dire à Véronique MORLIGHEM que le groupe investit à la fois pour renforcer l’entretien et la modernisation de ce réseau tentaculaire. Sachant que l’entretien global de ce réseau coûte environ 500 millions d’euros par an.
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Les industriels se projettent dans le futur le 03 octobre : des RIDY 2019, la tête dans les étoiles !
septembre 26, 2019Les Positives entreprises de Bourgogne Franche-Comté, voire celles d’ailleurs, ne bouderont pas leur plaisir de s’immerger le temps d’une journée de découverte au cœur de la manifestation la plus attendue de la sphère économique régionale depuis…l’automne 2017 ! Si l’industrie du futur demeure le cheval de bataille de l’organisateur de ces rencontres novatrices (la CCI de l’Yonne), un accent particulier sera mis autour du développement du numérique et de l’international lors de forums. Quant à l’astronaute Patrick BAUDRY, parrain de l’animation, il devrait accompagner les entrepreneurs dans la stratosphère…de l’innovation.
AUXERRE : « Are you ready for the RIDY ? Yes, sir ! ». La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne peaufine les ultimes réglages de l’un des évènements phare de l’année, les non moins célèbres Rencontres industrielles de Bourgogne Franche-Comté qui nous reviennent tous les deux ans avec leur lot d’agréables souvenirs.
Ne dérogeant pas à la règle du succès qui a fait de cette manifestation chère au président consulaire Alain PEREZ un incontournable dans le paysage, l’édition 2019 promet d’être d’une grande cuvée à la lecture du triptyque bien ficelé faisant office de programme.
Un mot, déjà, sur l’invité d’honneur. La personnalité atypique des milieux économiques qui cautionne le pourquoi de ces retrouvailles biennales n’est autre que l’astronaute français Patrick BAUDRY ! Une pointure en matière de technologie, de mobilité spatiale et d’innovation.
Le spationaute interviendra lors d’une conférence où sera ouvertement évoqué le futur de l’industrie et ses répercussions sur notre environnement sociétal. Gageons que le personnage charismatique en connaît un rayon sur le sujet !
« Décollez vers l’industrie du futur », le thème de sa causerie, déclinera à grand renfort d’exemples et de vécus personnels, la mise en pratique d’une recherche permanente de l’excellence. Par le biais de l’innovation, le maître mot en substance de ces RIDY 2019.
Démonstrations et conférences : le copieux programme de l’édition 2019…
La présence de 250 exposants (des industriels jusqu’aux fournisseurs sans omettre les prestataires inhérents à la filière) confirme que les RIDY ne dépareillent absolument pas avec l’environnement offert par le microcosme territorial. Bien au contraire, la CCI de l’Yonne endosse sa vêture de catalyseur de nouvelles idées, de soutien aux concepts porteurs et de relais vis-à-vis de projets qui se signent en bout de course.
Les PME, les groupes industriels, les start-up innovantes n’hésiteront pas à parcourir des kilomètres depuis le Loiret, l’Ile-de-France, la Franche-Comté, l’Aube pour se rassembler en cette journée du 03 octobre sous cette bannière militante et identifiable en faveur de la créativité et des affaires.
A grand renfort d’ateliers, de tables rondes (celle déclinée sur les dispositifs offerts par la French Lab, la French Tech et Territoires d’industrie), de conférences (les droits à la propriété, la vulnérabilité du volontariat ou encore les étapes clés pour réussir avec le web) seront autant d’espaces de réflexion mis à profit de l’intelligence collective et de l’inventivité d’entrepreneurs en quête de précieuses informations.
L’aspect démonstratif sera assuré avec plusieurs programmes de robotisation, d’automates, de manutention, de production additive, de modélisation ou de solutions d’efficacité énergétique.
L’humain, et les ressources en emplois, figureront aussi en bonne place dans ce grand village consacré à l’activité industrielle régionale. Des offres d’emplois proposées par la noria d’exposants et partenaires se découvriront à la lecture de la référence multimédia, www.ridy-bourgogne.com.
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Energie : des perches et des panneaux solaires, certes, mais toujours la même dépendance à autrui…
septembre 19, 2019La région Rhône-Alpes Auvergne a reçu des crédits de l’État approchant les neuf milliards d’euros pour subventionner l’implantation de panneaux solaires. Entre les retraites, les Gilets jaunes qui tentent de nous rejouer l’acte II de la pièce, les élections municipales qui se profilent, les éclats de BOLSONARO, l’affaire FERRAND qui pourrait devenir une nouvelle affaire de RUGY : le gouvernement ne sait plus où donner de la tête. Alors, il y a l’écologie pour nous sauver et surtout, faire diversion. Dans la panoplie « écologico-électorale » s’inscrit donc l’installation de panneaux solaires, hic et nunc !
TRIBUNE : Et les perches, que viennent faire les perches là-dedans ? Pour avoir souvenance des perches, il faut approcher la soixantaine. Les perches ! Il ne s’agit ni des poissons d’eau douce, ni des longs bâtons de ceux qui tentent de sauter très haut. Les perches ; ce fut une marotte d’EDF après 1973. Pourquoi donc ? Faisons un saut dans l’Histoire. En octobre 1973, une coalition de l’Égypte, de la Syrie et de l’Irak franchit le canal de Suez et avança vers Jérusalem. Tsahal, l’armée israélienne se ressaisit et marcha vers Le Caire. L’ONU, les Américains, les Russes dirent : « Les enfants ça suffit. Que chacun retourne sur ses positions antérieures... ».
On croyait que l’affaire était terminée. Pas du tout. Les Arabes se rappelèrent « qu’ils avaient du pétrole sous les pieds ». Et ils multiplièrent le prix du pétrole par trois. Les Européens et, à un moindre degré, les Américains, découvrirent que le pétrole ce n’était pas comme l’air. C’était un bien qu’il fallait payer. Ce fut un réveil brutal. D’autant plus que quatre ans plus tard, ils reçurent un deuxième coup de massue dans les réservoirs de leurs automobiles et dans les cuves de leur chauffage. Le pétrole avait triplé une deuxième fois.
Se soustraire du joug énergétique du Moyen-Orient…
C’est à cette époque que l’on ferme la parenthèse de cette période unique dans l’histoire économique de l’humanité qu’on appelle « les trente glorieuses »’. Mais à l’époque on n’en avait pas encore conscience. On a simplement constaté que le pétrole appartenait aux Arabes, entre autres, et qu’il fallait le payer.
« Quand on n’a pas de pétrole, il faut avoir des idées », disait-on à l’époque. Donc, des ingénieurs eurent l’idée des perches. Les perches, c’était un système pour pomper les calories des nappes phréatiques. Perches par-ci, perches par-là : on voyait partout des publicités sur les perches. Donc on plongeait hardiment ces appareils dans l’eau et on captait sans retenue les calories.
Seulement voilà, quand on a absorbé toutes les calories d’une nappe phréatique, il ne reste que des frigories ! Ça, c’est un phénomène naturel auquel nos brillants ingénieurs n’avaient pas songé. Et tous les braves « gogos », qui avaient adopté sans retenue les perches, se retrouvaient Grosjean comme devant !
Des perches autrefois, aujourd’hui des panneaux solaires… on a repris la rengaine. Certes, direz-vous, le soleil, ce n’est pas une nappe phréatique. Il va luire encore pendant des milliards d’années. Donc la comparaison n’est pas justifiée. En êtes-vous si sûrs ?
Dépendance à la Chine au niveau des terres rares…
Savez-vous à partir de quoi fabrique-t-on les panneaux solaires ? À partir des terres rares. D’où viennent les terres rares ? Essentiellement de Chine. La Chine extrait 80 % des terres rares et en raffine 90 %. Donc, à l’heure actuelle nous sommes vis-à-vis des terres rares, totalement dépendants de la Chine. Comme nous étions dépendants des Arabes pour le pétrole lors des crises de 1973 et 1977. Or, nous, les Européens et les Français en particulier nous n’avons pas de réserves significatives de terres rares… guère plus que de pétrole !
De plus, le développement de mines et d’usines métallurgiques de terres rares est aussi complexe que coûteux. En effet, l’extension de la production est bridée par la faible teneur du minerai, qui suppose une extraction extensive, et la difficulté de séparer des produits mystérieux qu’on appelle les lanthanides, (il y en a 15 !) auxquels on ajoute l’yttrium et le scandium.
Et maintenant, le coup de grâce : tout ce processus est très consommateur d’énergie et source de pollution énorme pour l’environnement. Dernière question : que fera-t-on de tous ces panneaux quand ils seront hors d’usage ? Vous voyez, on n’est pas sorti de l’auberge !
Entre perches et panneaux, c’est un véritable imbroglio !
Emmanuel RACINE
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Le futur du livre et de l’édition s’écrit chez LABALLERY : la SCOP projette de révolutionner le marché mondial…
septembre 14, 2019Faire de la Bourgogne Franche-Comté, la première région de France à se positionner comme un leader mondial dans la conception industrielle du livre papier conçu sur mesure grâce à l’apport de la robotique représente l’objectif numéro un de la société coopérative de production nivernaise. Mais pour se faire, une levée de fonds de 2 millions d’euros est indispensable à l’essor de ce concept peu ordinaire. Si l’Elysée, via sa cellule « néo-médias », suit avec intérêt l’évolution de ce dossier, c’est surtout la Région qui entend prendre la main à propos de sa méthodologie économique et de ses financements. Marie-Guite DUFAY s’y est engagée lors de sa récente découverte du site…
CLAMECY (Nièvre) : Bluffée la présidente de la Région qui a pourtant l’habitude de s’immerger au cœur des processus industriels lors de ses visites à travers les huit territoires dont elle a la gestion ? Visiblement, oui. Elle le confirme en aparté : « c’est incroyable, je n’ai jamais vu cela ! Quel projet ! ».
Toutefois, rien à voir avec de la science-fiction. Ni de la pure utopie métaphysique !
Mais, il est vrai que la petite délégation institutionnelle qui a eu l’opportunité de découvrir les arcanes de cette société d’impression est restée admirative à l’issue de cette plongée de plus de deux heures dans le monde futuriste de l’édition de demain.
Produire de manière instantanée depuis une librairie, chez un buraliste, voire dans des écoles ou des universités, des livres sur support papier à la demande d’un lecteur ou client à l’aide d’un robot numérisé qui travaille comme un bras humain articulé possède quelque chose d’irréel en soi.
Certes, ce fameux spécimen, le robot baptisé astucieusement « Gutenberg One » (référence au célèbre père de l’imprimerie, cela ne s’invente pas !) n’était pas physiquement présent lors de cette visite à caractère officiel.
Ce jour-là, le précieux objet de toutes les convoitises, y compris celles des Américains et sans aucun doute des Chinois, bénéficiait d’une ultime appréciation technique chez son fabricant originel, la société alsacienne R&D TECHNOLOGIE à Saverne.
Mais, une chose est sûre : le robot qui devrait révolutionner le monde de l’édition et par excroissance celui du livre sera bel et bien visible le 27 septembre prochain lors d’un salon à Nevers. En attendant, le projet piloté par le directeur général de LABALLERY, Hubert PEDURAND, a pu être détaillé en long, en large et en travers afin qu’il soit perceptible pour chacun des interlocuteurs présents, avides d’en savoir davantage sur cette idée de génie. Pouvant à terme si elle était menée jusqu’au bout changer la face de la Nièvre mais aussi par effet gigogne de la Bourgogne Franche-Comté au niveau de l’emploi et de l’industrialisation.
La guerre est déclarée face à AMAZON…
Sur un segment de l’activité en pleine déconfiture depuis des lustres, l’initiative est porteuse de réelles espérances. 1 654 sociétés d’impression ont fermé leurs portes en l’espace d’une décennie en France, générant une perte d’emplois équivalente à 35 % ! Or, avec la solution technologique préconisée par Hubert PEDURAND, qui a d’ailleurs déposé le brevet mondial à l’INPI, il serait possible à brève échéance de pouvoir construire une quinzaine de ces fameux robots pouvant concevoir une vingtaine de livres à l’heure. Et de lutter plus efficacement contre l’hégémonisme de la méga plateforme AMAZON.
Le directeur général n’a pas manqué de le mentionner durant sa présentation : « Aucune imprimerie au monde ne peut rivaliser avec un tel processus. Mais, il faut le rendre accessible à tous au plus vite possible car la course est déclenchée avec les Américains et les Chinois… ».
Pragmatiquement, et en cas d’une levée de fonds immédiate pour financer le déroule du programme, la Bourgogne Franche-Comté pourrait se voir dotée de quinze robots. Cela dans un premier temps. 222 autres engins seraient ensuite dispatchés sur l’ensemble de l’Hexagone pour équiper libraires et buralistes. Ceux qui sont installés dans les agglomérations bénéficiant du programme de développement Cœur de Ville. Bref, les distributeurs de la filière.
Car, c’est sur ce maillage précis de la distribution de proximité que souhaitent s’appuyer les dirigeants de la structure pour étayer leur projet.
« Dans l’absolu, n’importe qui pourrait passer dans une librairie pour y faire éditer un livre personnel –on va peut-être découvrir de nouveaux talents littéraires et pourquoi pas la relève de Saint-Exupéry ! – ou se faire publier un livre dont les stocks seraient épuisés… ».
Solliciter des subventions ou requérir au leasing pour convaincre les libraires…
Côté estimation financière, cent mille euros seraient alors nécessaires au libraire pour se doter de la prodigieuse technologie. Le leasing, voire d’autres moyens qui prendraient la forme de subventions aideraient à se munir de l’incontournable appareil.
In fine, la France pourrait devenir avec l’essor de ce procédé révolutionnaire la première puissance mondiale à pratiquer l’auto édition. Mieux, vu sous un prisme local, la Bourgogne Franche-Comté officierait en qualité d’antichambre de la révolution numérique autour du livre papier ! Proposant une solide alternative industrielle originale qui posséderait un modèle économique bien à lui.
L’Etat s’est dit intéressé à soutenir l’initiative et à l’aider à se développer. Aujourd’hui, une enveloppe budgétaire globale de 4,2 M d’euros est vitale pour que le procédé puisse voir le jour de façon pérenne. Notamment, les deux premiers millions d’euros en vue de l’installation sur le site de LABALLERY de ces quinze robots à la mission de vérité.
Cinq années de recherche et développement ont servi à concevoir le bras articulé « Gutenberg One ». Celui-ci imprime la couverture et le corpus de l’ouvrage. L’appendice a été éduqué aux gestes des techniciens d’un atelier d’impression. Puis, l’assemblage de l’ensemble ne peut être réalisé sans l’objet même de la dépose du brevet : c’est-à-dire la phase d’encollage de tous les éléments. Créant ainsi la première imprimante 3D munie de colle au monde !
« Il nous aura fallu cinq ans pour arriver à ce résultat, concède Hubert PEDURAND, quand on sait que dix minutes suffisent pour fabriquer un livre de 400 pages grâce à ce système ! ».
Le Canada et les Antilles se disent prêts à acheter le matériel
A terme, l’efficience de ce marché pourrait s’appuyer sur près de cent mille robots en activité. Parmi les projets, créer une manufacture dans la Nièvre (à Clamecy par exemple) ce qui satisferait l’élue locale, Claudine BOISORIEUX, sur le volet de la plus-value apportée à l’emploi n’est pas exclu.
Soutenu par BPI Bourgogne, aidé par la Région, le concept technologique « Gutenberg One » sera-t-il le procédé révolutionnaire qui marquera de son empreinte le monde de l’édition du XXIème siècle ?
L’avenir devrait le préciser d’ici peu. Marie-Guite DUFAY réunira tous les acteurs du développement industriel en octobre prochain à Dijon pour analyser les potentialités de financements et d’aides existantes.
Une chose s’avère déjà très probante : l’international se passionne par cette curieuse trouvaille. Le Canada se dit très intéressé pour acheter ces futurs robots. Quant aux deux territoires des Antilles, la Guadeloupe et la Martinique en tête, ils sont dans les starting-blocks pour acquérir une centaine de robots dès l’automne 2020. Soit un équivalent de 15 millions d’euros de chiffre d’affaires qui s’amoncelleraient dans la besace de LABALLERY. Sachant que 65 % des investisseurs convaincus par la pertinence du concept sont des insulaires…
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ESCALIA déploie ses ailes : l’organisme de conseil et formation ajoute la gestion des paies à son savoir-faire…
septembre 12, 2019A compter du 01er janvier, l’entité offrira une nouvelle mais ô combien importante prestation supplémentaire à sa clientèle. La toujours délicate et complexe gestion des salaires. Une diversification stratégique qui traduit la volonté de déploiement de cette structure opérationnelle depuis novembre 2011 sur le territoire de l’Yonne. Elle supposera la création d’outils de communication…
AUXERRE : On connaissait jusque-là les diverses orientations professionnelles de la société. Depuis sa création, ESCALIA combinait astucieusement conseil en entreprise, b to b, management, organisation et optimisation budgétaire.
Au 01er janvier 2020, il sera de bon ton de rajouter une ligne complémentaire à ce panel déjà très éclectique de services et prestations, destinés à répondre aux besoins de sa clientèle.
Positionnée également en qualité de référent sur l’évaluation interne/externe et la formation au sein des EHPAD et autres établissements médicaux, ESCALIA développera d’ici peu l’activité de la gestion des paies.
Un conglomérat de possibilités supplémentaires qui englobera les démarches de ressources humaines simples et complexes, les procédures administratives dédiées, depuis l’embauche d’un collaborateur jusqu’à son départ de l’entreprise. En sus, la structure icaunaise apportera une cerise sur le gâteau, sous la forme de la gestion des carrières.
L’élargissement de ces appétences figure dans la logique des choses pour la directrice de la société, Sonia MOUFFOK. ESCALIA souhaite ainsi englober toutes les facettes de ce vaste kaléidoscope que représentent les métiers de la filière des R.H. De fait, la gestion de la paie s’inscrit parmi les évidences les plus naturelles qu’il soit.
« Nous voulons être un auxiliaire à l’aide décisionnelle aux entreprises, commente Sonia MOUFFOK, tout secteur confondu. L’objectif serait de débuter la prochaine année avec un portefeuille assez conséquent. Nous sommes capables de faire le pont entre l’analyse du risque entreprise et l’apport d’éléments indispensables à l’optimisation de la gestion interne… ».
Une première présence aux RIDY, assortie d’une campagne de communication…
Locataire d’un siège social au cœur du centre-ville, ESCALIA a eu recours à deux inconditionnels de la communication auxerroise pour moderniser le site multimédia et maîtriser sa future campagne publicitaire.
PROXILOG s’est penché sur la création d’un site évolutif dont la fonctionnalité sera opérante avant la fin septembre.
« Ce site contiendra un vrai contenu informatif transcris sous la forme d’un blog à terme, précise Sonia MOUFFOK, y seront édités des articles de fonds sur les ressources humaines et les éléments clés que doivent savoir les chefs d’entreprise, bref que de l’utile en vérité… ».
De son côté, l’agence BEES COM a peaufiné le plan média qui découlera de différentes actions de marketing qui seront à déployer afin d’élargir le champ des possibles de l’entreprise de service en matière de visibilité.
En outre, ESCALIA a fait le choix de participer cette année, et ce pour la première fois, aux Rencontres régionales de l’Industrie (RIDY), portées par la Chambre de Commerce le 03 octobre à Auxerre.
L’absorption de cette charge de travail supplémentaire se concrétiserait peut-être par l’embauche d’une personne en contrat à durée déterminée au cours du premier semestre 2020. Une première expérience dans l’entreprise avant de transformer l’essai ?
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