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Une étoile est née : Lily-Rose MARTENS, talentueuse lauréate au titre de « Meilleur apprenti cuisinier de France »
janvier 16, 2024Est-ce véritablement une surprise ? A y regarder de plus près, pas vraiment ! Tant la jeune fille est pétrie de talent. Dix-neuf printemps, à peine, et déjà un sacre qui n’a rien avoir avec le printemps (les mélomanes y retrouveront leur compte !). Un titre de « Meilleur apprenti cuisinier de France » qu’il aurait été logique de féminiser, en guise d’hommage à la nouvelle impétrante. Ayant fait ses gammes au CIFA d’Auxerre, berceau de l’excellence en matière d’apprentissage, Lily-Rose MARTENS (elle possède déjà le prénom d’une star) est la quatrième concurrente de la gent féminine à s’imposer dans ce glorieux concours. Respect !
LYON (Rhône) : Le regard est malicieux. Le visage, encore juvénile. Normal, Lily-Rose MARTENS n’a pas encore vingt ans ! Pourtant, son patronyme fait ce jour la une de la presse régionale et de la presse spécialisée dans les arts de la table. Celles qui évoquent les portraits des récipiendaires de ces trophées et autres défis des plus significatifs en matière de gastronomie.
Dans le cas présent, il s’agit du concours du « Meilleur apprenti cuisinier de France », porté par les Maîtres Cuisiniers hexagonaux. Un accessit prestigieux, que les esthètes de la bonne table savent apprécier à sa juste mesure. Une jeune troyenne, immergée au sein du centre interprofessionnel de formations d’apprentis d’Auxerre – ce fameux CIFA de l’Yonne que tout le monde nous envie ! – vient de se distinguer de la plus belle des façons. En faisant la nique à ses douze autres camarades, finalistes de cette épreuve de renommée, en étant sacrée « reine de France » !
Une « reine » qui aura su jouer sur les deux tableaux du pouvoir suprême, en vérité. Le titre honorifique qui devait l’attendre au terme de cette compétition difficile pour le mental et âpre au niveau physique. Mais, aussi le premier prix obtenu sur la conception du plat principal, un pavé de sandre et pochouse de brochets, accompagné de son gâteau de farce de sandre. Rien que de l’écrire, noir sur blanc, on en a déjà le palais qui salive (véridique !). Comment le jury, composé de professionnels épicuriens, aurait-il pu résister ?
Une surdouée, Lily-Rose ? Peut-être ! Déjà, le CAP cuisine, elle l’a décrochée une fois le baccalauréat en poche en un an au lieu des deux saisons habituelles, nécessaires à son obtention. Un petit prodige que les formateurs du CIFA suivaient de très près. Préparant à date la mention complémentaire en dessert dans l’établissement que gère son père à Troyes (« La Toupie Midi O’Halles »), la jeune fille intègre désormais le Cercle, non pas des poètes disparus, mais de ces jeunes cheffes plébiscitées pour leur talent. Une étoile est née. Gageons qu’elle brille longtemps dans la voûte céleste de sa corporation…
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : le supplément d’âme du « Bon Georges », étape sympa dans le IXème à Paris
janvier 09, 2024Décor dans son jus et plats en sauce ! C'est l'équation gagnante de ces institutions bourgeoises ou populaires, mais toujours sincères : bienvenue au « Bon Georges », au cœur de la capitale hexagonale, dans le IXème arrondissement, surnommé le « quartier des assurances » ! Meilleurs vœux gourmands pour cette année nouvelle qui débute…
PARIS : Direction « Paname » ! C’est si facile d'accès en chemin de fer, comme il se disait antan ! Pas à dire, mais « Le Bon Georges » possède une vraie âme. Les tarifs, malgré une formule-déjeuner à 26 euros, sont plutôt parisiens. Mais, les produits servis sont d'une qualité extrême. Autour de nous, c'est le monde reconstitué en quelque sorte, avec des touristes venus du Brésil, des Etats-Unis ou encore de la plus proche Espagne ! Tous lorgnent sur les œufs mayo qui sont proposés à 9 euros à l'ardoise.
Quant à la carte des vins, elle est opulente et parfois inattendue. Comme avec ce Côte d'Auvergne de Boudes (un vin de Boudes, rien ne boude comme l'atteste le dicton local) qui constitue une agréable surprise en bouche. Mais, aussi un bon rapport qualité-prix.
Le pavé de foie de veau : le classique de la maison
L'apéritif est servi sans aucun accompagnement à grignoter. Ce qui au regard des tarifs pratiqués semble un geste aussi peu commercial que mesquin. Cela n'honore pas vraiment nos restaurateurs. L'assiette d'œuf poché arrive impeccablement chaude. Cette entrée est très généreusement servie, entre gros lardons et champignons, et l'on se régale en ce jour humide de fin d'automne. Le genre de plat qui revigore le convive, si besoin était.
En plat, l'un des classiques de la maison, c'est le pavé de foie de veau, agrémenté de sa purée, bien dressée dans de jolies assiettes, qui changent des trop sempiternelles assiettes blanchâtres. C’est un plat qui donne envie d'y planter généreusement sa fourchette. Ici les cuisiniers proposent aussi du gibier en saison (ça aussi, cela se raréfie, dommage car c'est plutôt bon, si l'on est amateur !).
Vive les légumes de saison comme les choux de Bruxelles
Dans cette maison où l'on mijote, rissole et rôtit, le pavé de biche n'échappe pas à la règle. Il est servi avec une sauce onctueuse, un rien acide (cela facilite la digestion) et accompagné de légumes de saison, dont châtaignes et verdoyants choux de Bruxelles (délicieux légume de saison, un brin laissé pour compte désormais...).
On aimerait en saison, goûter dans cette bonne table, le lièvre à la royale, sûrement LE mets le plus abouti de la Gastronomie française. Ce sera pour l'automne prochain.
En dessert, le marron a droit de cité. Il est à côté du plus classique moelleux au chocolat, qui ici, cohabite avec le dessert emblématique et reconnu de la maison : la mousse au chocolat.
La prune de Souillac (alcool fin et délicat) accompagne ici le café, comme un réconfort ultime, d'avant la pluie extérieure ! Finalement, « Le Bon Georges », c'est un « p'tit » coin de la France gourmande, ni plus, ni moins...
En savoir plus
Les - : c'est un peu mesquin de ne rien offrir avec l'apéritif ! Une rondelle de saucisson, une gougère, que sais-je encore ? Et surtout, que l'on ne nous évoque pas un surcoût engendré...
Les + : la savoureuse cuisine est emmenée par un service aimable et professionnel. Bravo pour la maîtrise de l'anglais : nos touristes étrangers apprécient.
Contact :
Le Bon Georges
45, rue Saint-Georges
75009 PARIS
Ouverture 7/7, terrasse aux beaux jours
Tel : 01.48.78.40.30.
La formule-déjeuner est proposée à 26 euros.
Métro : station Saint-Georges (ligne 12).
Gauthier PAJONA
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Le Trophée Thonon Châteldon accueilli au CIFA : l’eau, source de valorisation des métiers des arts de la table
décembre 20, 2023Pour être atypique, il l’est le traditionnel concours, permettant de valoriser les métiers du service et des arts de la table ! On y retrouve à la fois l’esprit de compétition, inhérent à toutes ses épreuves, mais aussi de la formation, de l’échange et du partage. Accueilli au CIFA de l’Yonne, et sous la houlette de l’Association des Professeurs Techniques de Savoie Léman et les sources ALMA, il aura permis à cinq jeunes de se qualifier pour la finale hexagonale de mars 2024…
AUXERRE : Aurait-elle du vague à l’âme et un zeste de nostalgie à l’évocation du lycée des métiers de l’hôtellerie Vauban, madame la présidente de l’Association des Professeurs Techniques de Savoie Léman, Véronique STEFFEN ? Elle qui y a enseigné aux côtés de Serge GOULAIEFF, il y a quelques années en arrière ! D’ailleurs, c’est étrange ! Mais, toutes nos anciennes figures locales de la filière de ces métiers de bouche que sont les arts de la table et de la gastronomie se délocalisent du côté de la Région Rhône Alpes ! Que ce soit le MOF Serge GOULAIEFF, dont sa nouvelle terre de prédilection n’est autre que l’Isère ! Ou, plus prosaïquement, Véronique STEFFEN, devenue la « Dame de Haute Savoie », chère à Francis CABREL, et qui vit sur les rivages du Léman, à Thonon-les-Bains. Là-bas, notre ex-icaunaise officie en qualité de présidente de l’Association des Professeurs Techniques de Savoie Léman.
Logique qu’on la retrouve aujourd’hui dans l’Yonne aux commandes de ce trophée Thonon Châteldon des plus relevés. Un concours qui rapproche professeurs, membre du jury, et jeunes professionnels en devenir.
Un jury de MOF et de spécialistes des arts de la table
Pour cette nouvelle édition de la sélection de la grande région Quart Est de la France, sept candidats, au lieu des dix initialement inscrits, se présentent sur la grille de départ. Parmi les prétendants aux cinq places qualificatives pour la finale nationale qui sera disputée à Thonon-les-Bains le 26 mars prochain, on dénombre des candidats en provenance de Dijon. Mais, pour une fois – c’est plutôt rare par ailleurs point de postulants de l’Yonne – mais un petit panel venant de la France entière. Côté jury, il y a du beau monde. Des MOF, en toute évidence avec Didier GALOPIN qui a cédé son poste de président de l’association à Véronique SETFFEN, créateur de la nouvelle mouture de ce trophée qui jadis fut porté par Armand ANTONIETTI. Ou encore Serge GOULAIEFF dont la silhouette nous revient avec une régularité métronomique sur les rives de l’Yonne depuis quelques temps ! Il y a aussi Xavier THUIZAT, chef sommelier du Crillon !
Epreuve écrite – quatre thèmes sont proposés autour d’un sujet pour le moins insolite, les eaux minérales ! -, connaissance de la culture des métiers des services de l’hôtellerie-restauration et des arts de la table, analyse sensorielle d’eaux minérales (Cristalline, Vals, Mont-Blanc…), dégustation de celles-ci avec les commentaires adéquats, argumentation commerciale autour d’un menu servi, à titre d’exemple dans le palace parisien (Crillon) – oui, oui, là où vécut durant les dernières années de son existence l’excellent et regretté imitateur Thierry LE LURON -, épreuve de mise en carafe de vin à expliquer soit en anglais (les BTS) soit dans la langue de Molière (bachelier) composèrent le copieux menu de ce défi ayant pour vocation de valoriser les éléments liquides dont l’eau.
Etaient admis à participer les élèves des classes terminale de baccalauréat technologique STHR et de BTS, propres à la filière. Une belle épreuve pour mettre l’eau en évidence dans le pays du vin : un comble, non ?!
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : un petit air de Bosphore au « Gazi Grill » avec ses saveurs orientales
décembre 16, 2023Reconnaissons-le tout de go ! Parfois, passer devant un établissement kébab n'attire pas forcément le chaland : sorte de viande tournante incertaine, odeurs improbables. Bref, cela ne suscite pas forcément l'envie. Rien de tout cela, ici : bienvenue au restaurant « Gazi Grill » près de Sens ! Les locaux sont propres. Et, l’odorant buffet fait envie. Le tout doublé d'un accueil aimable et souriant. Vite ! Attablons-nous …
SAINT-DENIS-LES-SENS : L'apéritif local, c'est le raki ! De l'anis gras (au Liban, son proche cousin se nomme l'arak et l'ouzo en Grèce) : il s'impose de fait. Ensuite, on choisit viande ou poisson, incluant le plantureux buffet d'entrées variées, mais aussi de légumes d'accompagnement.
Le buffet d'entrées est délicieux mais aussi pimenté : moutabal (purée d'aubergines), poivrons marinés, salade de gros haricots bien assaisonnés. Il y a l'embarras du choix. Et même une bonne soupe en ce jour frisquet. Le vin est-il turc ? C'est du yakut, ressemblant peu ou prou à du Côte du Rhône générique, plutôt plaisant. Comme il n'y a plus de bouteille, il nous fut servi en deux demies bouteilles, passons.
Que les frites, congelées, étaient médiocres…
En plat, mon choix se porte sur les köftes (orthographe non garanti !). Ce sont des boulettes ou galettes de viande hachée et assaisonnée. Au Liban, ce mets est souvent servi avec une sauce tomate aux oignons, ce qui l'agrémente. Grillé, c'est bon aussi. Mais, il est dommage de servir ce plat avec de médiocres frites congelées. Elles auraient mérité le bannissement perpétuel, alors que le buffet propose de la cuisine faite maison bien meilleure, en guise d'accompagnement : estouffade de légumes, riz à la tomate, etc. Quant au pain local, il se complait avec les mets. C'est déjà ça !
Des desserts bien trop sucrés et agréables au goût…
Les desserts orientaux, on le sait, sont un brin sur-sucrés. Dans la pâtisserie française, ce n'est plus la tendance du moment, loin s'en faut ! L'avuc dilimi (baklava à la pistache) n'échappe donc pas à cette règle séculaire, alors que l'on peut penser que moins chargé en sucre, cela serait meilleur. Mais, il nous faut nous adapter, c'est ainsi.
Un agréable moment de partage dans cet établissement lumineux, où il fait bon s'attabler, plus proche des bords de l'Yonne que du détroit du Bosphore !
Joyeux Noël à tous, et à l'année prochaine !
En savoir plus :
Les - : enlevez-nous ces frites congelées, elles ne sont vraiment pas bonnes !
Les + : le service est aimable et souriant. Quant aux légumes servis sur le buffet, ils sont bons.
Contact :
Restaurant « Gazi Grill »
04, Rue des Wagons
89100 SAINT-DENIS-LES-SENS
Tel : 03.86.64.95.86.
La formule du déjeuner est à partir de 18 euros. Le parking est aisé.
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : « L’ASPERULE » régale toujours les épicuriens férus de recettes originales mais hélas depuis Dijon…
décembre 10, 2023Les nombreux aficionados icaunais de la gastronomie se souviennent certainement du talentueux cuisinier Keigo KIMURA, né à Osaka, capitale nipponne des arts culinaires comme Lyon l'est pour nous en quelque sorte. Ce jeune chef débarqua au printemps 2007 à Saint-Julien-du-Sault, pour l'ouverture du restaurant « Les Bons Enfants ». Une table créée par un ancien imprimeur parisien, François-Pierre LOBIE, passionné de cuisine et d'histoires culinaires, pouvant disserter à loisir, sur l'oreiller de la belle Aurore ou le pot-au-feu de Dodin-Bouffant !
DIJON (Côte d’Or) : Cet homme cultivé se souvenait avec émotion des déjeuners partagés dans les années 60, avec son grand-père notaire. La traction Citroën les emmenaient à Montbard, tandis que nos deux compères s'attablaient à l'hôtel de la gare, où le chef BELIN, doublement étoilé au Michelin, les régalaient d'escargots de Bourgogne, de truite farcie « délices de Buffon » et autre saupiquet montbardois. Une autre époque assurément !
Dans ce nouveau restaurant, le succès fut immédiat, grâce à la cuisine de ce chef travailleur et de sa petite brigade. On se souvient de ris de veau du docteur KELLOGS croustillants et moelleux à souhait. Michelin ne tarda pas à distinguer la jeune maison d'un « Bib » gourmand. François SIMON, alors au « Figaro », contribua lui aussi à faire connaître cette table prometteuse, fermée depuis lors...
Une « Aspérule » à succès : deux restaurants et deux fois étoilés !
Puis, Keigo KIMURA partit à Paris où il ne se plut pas dans cet hôtel de chaîne au personnel très véhément syndicalement ! Il revint dans l'Yonne à Auxerre pour y ouvrir « L’Aspérule » qui fut étoilé Michelin en 2015. Puis tenté par la grande ville, Keigo et sa famille atterrirent à Dijon. Là, « L'Aspérule », version Côte d’Or, fut également étoilé en 2019 ! A Auxerre, demeure rue du Pont « Le Bistrot de L’Aspérule », mais Keigo n'y est plus. Dommage pour l'Yonne.
L’établissement dijonnais n’est pas très loin de la magnifique halle du marché. On en profite aussi pour se réjouir de l'installation, sous ce bel antre gourmand, de la maison « Colombo ». La convivialité n'y est pas feinte, entre une lapée d'un mercurey blanc de belle tenue et une bouchée d'un délicieux pâté-croûte au lapin. Ne changez rien les amis !
Inquiétude persistante avec l’envolée des prix des vins de Côte d’Or
Mais, il est l'heure de se diriger vers la commerçante rue Jean-Jacques Rousseau. C'est un réel plaisir de pousser la porte de cette bonne table, et d'y retrouver le chef Keigo ! Un sommelier volubile nous présente la carte des vins et s'inquiète fort légitimement - à l'instar de François REBSAMEN, maire de Dijon, rencontré le matin - de la hausse vertigineuse des prix des vins de Côte d’Or : + 300 % parfois ! Oui, vous avez bien lu ! Votre serviteur pense qu'en la matière, tout cela finira mal, et qu'il serait grand temps, comme l'admoneste fort légitimement Dominique BRUILLOT (responsable de la revue « Bourgogne Magazine ») de rendre les vins de notre région à la Bourgogne !
Un excellent champignon aux effluves odorants de trompettes…
L'impeccable kir est accompagné d'une délicieuse version, aplatie de la gougère. C'est fort bon. Un rully premier cru de l'exceptionnel domaine « Dureuil-Janthial » agrémente le début de ce bon déjeuner aux multiples petites assiettes ! Cela commence bien. La compotée de topinambours est assaisonnée d'une légère compotée d'olives noires. C’est délicieux.
Tout comme le pain, d'ailleurs ! Un plat exquis retint mon attention : ce champignon farci d'une fine chair de volaille aux odorantes trompettes. Au fond de l'assiette, une fine sauce aux effluves de beurre persillé complète ce plat agréable. C'est un peu pour goûter pareille recette que l'on se rend dans ce type de restaurant, songeai-je alors en sauçant mon assiette avec application !
Un étoilé qui sait régaler la Bourgogne
J'ai moins aimé la Saint-Jacques cuite pochée dans un bouillon de « dashi » (bonite séchée). Evidemment, c'est bon. Mais, j'ai un faible pour la version poêlée. Cela lui donne un goût incomparable de noisette ! Le filet de bœuf arrive ensuite sur la table. Il est impeccablement cuit. Les légumes sont dressés dans de jolies assiettes, le tout est à l'unisson. Un seul fromage, mais de qualité « top » : le comté de 18 mois d’affinage. C'est quand même quelque chose ! Puis, vient le temps des desserts, dont un délicieux de saison, avec la poire. Un beau étoilé et un menu dégustation à prix modique (95 euros). Merci au chef Keigo de continuer à régaler la Bourgogne, votre deuxième patrie !
En savoir plus :
Les - : à quand le retour des nappes sur la table ? Jamais, je le crains !.....
Les + : une équipe de salle dynamique et souriante.
Contact :
L'Aspérule
43 rue Jean-Jacques Rousseau
21000 DIJON
Tel : 03.80.19.12.84.
Ouverture tous les jours sauf dimanche et lundi
La formule déjeuner est proposée à partir de 40 euros.
Gauthier PAJONA
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