Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La fermeture de l’Ecole vétérinaire provoque des joutes oratoires très tendues au Département
novembre 27, 2018Des échanges particulièrement vifs et virulents ont ponctué les débats de la dernière séance de l’Assemblée départementale ce vendredi 23 novembre à Auxerre dès que fut évoquée la fermeture définitive de l’antenne icaunaise de l’Ecole nationale vétérinaire à Champignelles. L’hémicycle a retenu son souffle lorsque le député de l’Yonne André VILLIERS a pointé du doigt l’inertie, selon lui inexplicable, du secrétaire d’Etat en charge des relations européennes et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, sur la défense de ce dossier qui met à mal l’enseignement supérieur dans le territoire. Pris à parti par l’ancien président du Conseil, le représentant du gouvernement a balayé d’un revers de la main ces considérations verbales en optimisant sur les réelles potentialités offertes par le site. Invitant les élus à regarder l’avenir avec confiance et courage…
AUXERRE : Etrange passe d’armes que celle dont ont été témoins les élus de l’Assemblée départementale vendredi dernier. Alors que l’ordre du jour abordait le revirement inattendu de la contribution de l’Etat dans le cadre du développement du plan numérique scolaire (voir notre prochain article), un autre sujet, beaucoup plus brûlant, devait faire une entrée fracassante dans l’hémicycle. Engendrant de sérieux remous entre deux ténors politiques de l’assistance : le député André VILLIERS et le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE.
Qualifiant « d’insulte faite à l’encontre du territoire de l’Yonne la décision de fermer l’antenne icaunaise de l’Ecole vétérinaire de Champignelles », le député UDI de la seconde circonscription a fustigé l’immobilisme incompréhensible et latent du représentant gouvernemental à propos de ce dossier.
« Une nouvelle fois, ce sont les filières d’enseignement supérieur de nos territoires ruraux qui pâtissent des décisions arbitraires prises par les ministères, s’insurgea André VILLIERS, les conséquences économiques à l’issue de cette fermeture seront très importantes pour l’Yonne. Mais qui s’en soucie réellement ? C’est un enterrement de première classe dont nous sommes tous les victimes… ».
Un dossier suffisamment défendu par les élus de la majorité présidentielle ?
Attristé par l’irrévocable décision, le député de l’Yonne rappela en aparté que les précédents gouvernements avaient toujours apporté leur soutien au maintien de l’ENVA à Champignelles. Et de renchérir de par sa qualité de tribun, sur une interrogation que beaucoup se posaient intérieurement : « est-ce que ce dossier a été suffisamment défendu par celles et ceux des élus de la majorité présidentielle qui nous représentent ? ».
Rejetant l’inutilité de la câlinothérapie faite par le Président de la République lors de sa visite au Congrès des maires, André VILLIERS fustigea l’absence de concertation du pouvoir étatique auprès des élus de proximité.
Profitant de la colère profonde du parlementaire du sud de l’Yonne, Nicolas SORET (Parti socialiste) proposa qu’un vœu officiel soit prononcé de manière officielle afin de clarifier la position de l’hémicycle.
« C’est bien qu’il y ait des déclarations de principe, devait-il marteler, mais il est temps de concrétiser ces paroles par des actes ».
Autre élue à s’être exprimée en faisant montre de son inquiétude, Isabelle FROMENT-MEURICE. Cette dernière expliqua que le centre de formation pour l’apprentissage de Champignelles (CFA) était lui aussi menacé de fermeture. La Région ayant perdu toute compétence en matière de gestion de ces établissements. Sept cents d’entre eux pourraient être concernés à l’avenir au plan national.
Présent dans l’hémicycle, Jean-Baptiste LEMOYNE ne tardait pas à réagir aux banderilles cinglantes que lui adressa le député VILLIERS.
« Ce site de Champignelles a pour vocation de poursuivre des activités pédagogiques, expliqua-t-il, le comité de pilotage qui réunit élus et parlementaires a déjà travaillé sur différentes pistes permettant la préservation de ce lieu. Grâce à ces activités complémentaires, le site pourrait être utilisé entre 40 et 50 semaines par an au lieu des 28 semaines actuelles pour la seule occupation vétérinaire… ».
Le combat des chefs entre deux ténors de la politique
En guise de conclusion, le secrétaire d’Etat décocha une flèche implicitement envoyée vers André VILLIERS. Caractérisant la tournure hypocrite de ce débat.
Il fit un clin d’œil appuyé à l’ancien dossier de fermeture du laboratoire vétérinaire départemental IDEA à Auxerre. Une fermeture assurée par l’ancien président du Département (« celui qui est en face de moi »). Le secrétaire d’Etat conclut sur une note plus positive en précisant que différentes pistes dont certaines émanant de structures départementales se présentaient dans le dossier de Champignelles.
Mais, ce combat des chefs entre les deux orateurs devait se poursuivre dans le même état d’esprit. Survolté, et souhaitant répondre à « celui qui était en face de lui ! », le député André VILLIERS rappela qu’il avait pleinement assumé la fermeture de l’IDEA à l’époque.
« Je n’accorde pas de crédits à ces arguments de bas étage, affirma-t-il, le travail exercé dans ce laboratoire vétérinaire avait fondu progressivement comme neige au soleil. Son activité coûtait un point de fiscalité au budget du Département. En outre, nous avons assuré le reclassement des quarante personnes qui y étaient employées. Enfin, dois-je rappeler à « celui qui est face à moi » qu’il avait lui aussi voté cette décision… ».
Et André VILLIERS de continuer avec la même véhémence orale, « je ne voudrais pas qu’il y ait un nouvel avenir à cette formation vétérinaire sur le dos des seules collectivités ! N’oublions pas que l’on ferme l’antenne à cause d’un déficit comptable… ».
Et de conclure, « je vous rappelle que cette décision illogique est une injure faite à notre département ! ». Une manière catégorique de clouer aux piloris toute velléité de réponse…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le cinéaste Pascal DELAGNEAU apporte sa contribution audiovisuelle au rayonnement des IBIS Auxerre Rive droite
novembre 27, 2018C’est une véritable invitation au voyage vers la ville d’Auxerre que propose le professionnel de l’image avec la réalisation de ce court-métrage. Et surtout, pour celles et ceux qui l’ont déjà visionné, l’occasion de pouvoir découvrir deux des complexes hôteliers du chef-lieu du département bourguignon : l’IBIS Centre et le tout récent, IBIS Budget, qui est fonctionnel depuis le mois de juin. Le professionnel auxerrois a pu ainsi honorer avec sa touche et sa sensibilité personnelles cette commande de film, à la suite d'une sollicitation par le propriétaire des établissements hôteliers, Alain GEHIN.
AUXERRE : Derrière cette réalisation cinématographique originale, il y a surtout le signe fort d’un encouragement à la création audiovisuelle sur la région de l’Auxerrois. Un soutien qui n’est malheureusement pas à l’apanage de la réalité quotidienne.
Travaillant en parfaite symbiose avec le réalisateur de ce court-métrage, bel outil de communication sur les atouts touristiques de la ville et les potentialités offertes par la présence hôtelière du groupe IBIS, Alain GEHIN, propriétaire des deux hôtels IBIS de la rive droite d’Auxerre, était parti sur ce projet avec des idées bien précises. Instigateur du concept, il s’est rapproché du vidéaste Pascal DELAGNEAU, un spécialiste du court-métrage d’entreprise mais aussi de productions audiovisuelles relatant les évènements de la sphère culturelle et artistique.
L’objectif de ce challenge visuel, faisant la part belle à la créativité et à l’esthétisme de l’image, s’inscrivait dans une pure démarche de valorisation de la ville d’Auxerre, vue sous le prisme d’une qualité optimale de l’accueil offerte par ces deux établissements hôteliers.
Le synopsis a mis l’accent sur les opportunités offertes par les hôtels, judicieusement positionnés aux abords de l’Yonne. Mais, à travers ce documentaire, le cinéaste accentuera le trait sur la joliesse du cadre de vie présenté par la ville, sa renommée imputable à la valeur sportive et le poids d’une AJ Auxerre toujours aussi prégnante (l’un des fers de lance des préférences dans les passions qui animent Alain GEHIN depuis longtemps) et le volet festif et convivial de la ville, à travers ses animations régulières.
Une collaboration complice et fructueuse…
« Le chef d’entreprise m’a ensuite entièrement fait confiance pour la mise en scène, confie Pascal DELAGNEAU, ce fut une collaboration sympathique, vécue avec réellement de plaisir aux côtés de ses équipes, des acteurs et des figurants… ».
Techniquement, le réalisateur n’a pas hésité pour la conception de certaines prises de vue à recourir à l’emploi d’un drone. « L’idée conceptuelle sera de suivre tout naturellement le fil de l’eau, la proximité de l’Yonne, comme arcane principal et fil conducteur de ce film, précise le créateur audiovisuel.
Le résultat est proprement réussi. Les images aériennes qui permettent une vision globale insolite de l’infrastructure et de cette partie de la ville émanent de la dextérité vigilante de Pierre-Alexandre DARDOISE, gérant de la société DRONE PAD. Ce passage du court-métrage devait se faire dans les règles de l’art sécuritaire (avec l’aval de la Ville), la présence d’un ensoleillement légitime pour optimiser le rendu de l’image et sa qualité de perception, mais également sans vent qui aurait pu déstabiliser le petit appareil.
« Toutes les courtes scènes du film reflètent de ces petits moments de vie empruntés au quotidien, explique Pascal DELAGNEAU, en fait, je voulais une construction simple mais aussi très efficace… ».
S’inspirant souvent de cette impression de voyage et de balades impromptues, le réalisateur a laissé libre cours à son imaginaire pour produire le meilleur de lui-même. On le constate de facto dans la première partie de cet opus, avec la touriste qui rejoint l’hôtel à pied depuis la gare sur une note musicale de bonne tenue « On the road for holidays » de Vincent TELLIER. Autre séquence significative : le jeune couple qui emprunte la fameuse passerelle surplombant la rivière et gagne sa chambre…
La présence de figurants de poids dont l’inusable Guy ROUX…
La diffusion de l’« Ode à la joie », hymne musical devenu le symbole de l’Europe, la vision furtive de Guy ROUX, en figurant populaire ou l’évocation de Chablis assurent une part d’intérêt croissante à ce travail de longue haleine. Pascal DELAGNEAU a pris soin de le fignoler avec minutie. Caméra au poing, il a aussi sublimé le jeune mannequin qui avait œuvré pour l’association Cœur de Ville de Sens, dans une approche candide, et pleine de fraîcheur.
L’illustration de l’IBIS Budget s’est forgée sur la présence d’un jeune couple d’amoureux, originaire de Toulouse, en goguette le temps d’un week-end dans la capitale de l’Yonne. « Nous avons souhaité que ces jeunes gens expriment une joie de vivre, aussi bien dans leur chambre que dans notre ville d'Auxerre, argumente le réalisateur, monté avec des séquences festives, dont le festival CATALPA ou « Fleurs de vigne », Nelly et Thibaut ont joué le jeu dans une parfaite allégresse, et ça se voit ! ».
Recherchant en permanence le maximum de sincérité de ses acteurs et figurants dont Guy ROUX qui n’est plus à un film près (le charismatique ancien entraîneur de l’AJA a prêté sa silhouette à plus d’une vingtaine de réalisations), Pascal DELAGNEAU a voulu rendre crédible chaque scène de son film. Ce fut une expérience inouïe où il y aurait à raconter sur chaque moment et personne immortalisée par l’objectif de la caméra. « C’est l’humain qui a été mis en valeur, et pas les murs ou le mobilier, plaisante-t-il.
Le choix de la musique de Vincent TELLIER est prédominant. « C’est notre quatrième collaboration : elle a été très inspirante lors du montage ».
Celui-ci a été effectué à la maison ! Comme aime le préciser le cinéaste alors que la tendance actuelle, et même parfois pour de grandes marques, est de se servir sur le net pour récupérer des images libres de droits ! Un film à découvrir sur les réseaux sociaux et dans l’univers audiovisuel des établissements hôteliers, référence suivante : https://www.youtube.com/watch?v=sibJJZOxy3A
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
MC2 ARCHITECTES se concentre sur les perspectives offertes par 2019…
novembre 26, 2018Malgré le net ralentissement de la commande publique, le cabinet auxerrois ne cesse de faire proliférer de nouveaux projets vers le secteur privé. Aujourd’hui, les dossiers de construction, de rénovation et d’extension qui touchent les entreprises mais aussi la clientèle de particuliers, représentent 90 % de ses activités. D’excellentes perspectives sont d’ores et déjà envisageables à l’aune de 2019 avec la signature de plusieurs chantiers conséquents.
AUXERRE : Le cabinet d’architectes MC2 devrait aborder la future année 2019 avec le sourire. De l’avis de Mahieu CHEVILLOTTE, l’un de deux dirigeants de la structure, les carnets de commande, bien pourvus, offrent une belle visibilité à l’entreprise. Plusieurs projets, qualifiés d’importants par l’entrepreneur, se profilent à l’horizon.
Pêle-mêle, Mathieu CHEVILLOTTE cite les rénovations de différentes structures professionnelles en Puisaye. Mais aussi, l’agencement d’un gîte ouvert à la restauration sur le secteur d’Ancy le Franc, la rénovation d’un cabinet comptable et l’aménagement de locaux administratifs à Auxerre.
L’un des clous de ce prévisionnel mirifique sera le projet d’extension du site industriel des Remorques LOUAULT à Saint-Fargeau. Un dossier qui devrait être traité dans le courant du premier semestre.
Du côté des particuliers, plusieurs rénovations d’appartements sur l’Auxerrois s’inscrivent également parmi les priorités.
Hors de sa zone de chalandise habituelle, le cabinet d’architectes de l’Yonne assurera l’extension d’un chalet de grand standing à Méribel, avec la construction d’une piscine intérieure. Des chantiers sont aussi prévus dans le canton de Clamecy (Nièvre).
Une antériorité vieille de 16 ans et beaucoup de communication…
Réalisant un chiffre d’affaires annuel de 650 000 euros, MC2 Architectes ne lésine pas sur les moyens en termes de communication ni de développement relationnel. Véhicule sérigraphié, présence publicitaire dans les salles obscures du complexe cinématographique local, loge au sein de l’univers sportif de l’AJ Auxerre, la société de Marie-Claire GILET-CHEVILLOTTE et de son époux privilégient tous les supports pour asseoir sa notoriété dans la durée.
« Notre présence autour de l’environnement footballistique s’explique, commente Mathieu CHEVILLOTTE, grâce au système relationnel imputable à la loge du club, nous favorisons les contacts avec les influenceurs de la région. Même si ce type d’opération représente un budget conséquent à l’année, le retour sur investissement se traduit par de belles potentialités… ».
Le cabinet aux quatre collaborateurs développe depuis peu une nouvelle ligne de produit. Celle-ci est basée sur le conseil et la faisabilité d’un projet. Grâce à la mise en place de contacts directs avec un prospect, une prestation facturée à partir de 150 euros, les professionnels de la construction et réhabilitation de concepts immobiliers prodiguent leurs conseils.
La présence, récente de l’entreprise, sur le Chablisien s’est déjà concrétisée par la réalisation de jolis chantiers auprès des viticulteurs.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
René SEON : « Prendre son temps est nécessaire pour ne pas voir les choses en surface… »
novembre 26, 2018Pas le temps de vous arrêter pour lire notre publication sur notre site « 16h44 : La Minute du Manager » ? C'est normal ! Notre monde va toujours plus vite et nous happe par le flux d’informations. Nous vous invitons à une semaine plus zen à la lecture de cette chronique. Prenez quelques minutes à la découvrir : cela vous permettra de gagner beaucoup de temps à l’avenir. A vous de jouer !
CHRONIQUE : « Il faut prendre du temps pour ne pas voir les choses en surface. La qualité d'une relation se construit lorsque l'on dépasse les apparences, et que l'on va chercher le sens."
Marathonien, musicien hors pair, René SEON peut vous faire découvrir avec autant de pédagogie que de passion la nouvelle norme ISO, les dernières méthodes organisationnelles ou de nouvelles pratiques managériales. Il se nourrit pour cela de son expérience d'entrepreneur et de l'immersion approfondie au sein de structures tant publiques que privées. Il nous invite à prendre le temps pour mieux comprendre et plus complètement les situations que nous vivons, souvent trop vite. Le plus souvent dans l'urgence. C’est un beau défi pour les managers et actifs que nous sommes.
René, vous trouvez que nous ne faisons pas suffisamment d'efforts de compréhension. Pourquoi ?
L'urgence dont nous sommes le plus souvent victimes nous amène à réfléchir, décider dans l'urgence, avec des préjugés ou des raccourcis. Quand on juge quelqu'un dans l’organisation sur ce qu'il sait, on a tendance à prendre des raccourcis, sans essayer de comprendre ce qui se joue en arrière-plan, le contexte, les frustrations. On juge plus qu'on analyse.
En prenant un peu de temps, il est pourtant possible d'interagir avec l'autre dans le cadre d'un véritable échange où chacun exprime sa gêne, où l'on va peu à peu, mettre à jour là où ça bloque vraiment. Détecter les blocages au sein d'un raisonnement permet de lever des obstacles et de créer de la performance.
Il faut prendre du temps pour ne pas voir les choses en surface. La qualité d'une relation se construit lorsque l'on dépasse les apparences, et que l'on va chercher le sens. Généralement, l'entreprise donne la priorité aux outils rationnels, à la priorisation, à la mise en place de critères. Tous ces outils nous éloignent du cœur, des sentiments, des émotions. Or, c'est, au-delà des faits, dans cet univers de nuances que se cache la réalité. C'est là aussi que l'on trouve la source du plaisir et donc de l'efficacité.
On cohabite souvent à côté de gens que l'on ne comprendra jamais, même si l'on partage des apparences, en raison d'un manque d'authenticité. Lorsqu'une entreprise favorise l'émergence de cette authenticité, que l'on se ment moins à soi-même et aux autres, on s'engage sur le plaisir de partager vraiment des choses ensemble et la performance à moyen terme est toujours au rendez-vous.
Cela peut prendre la forme d'une réunion de partage autour d'une problématique traitée avec patience, en mini groupe, de deux à cinq personnes. Peu à peu, une certaine intimité se crée, puis la confiance se construit et les solutions durables apparaissent.
Cela est vrai lorsque l'on traite un conflit entre salariés, lorsque l'on conçoit un nouveau produit, ou lorsque l'on améliore un processus.
Une autre faiblesse de nos raisonnements, sous la pression du court terme et de l'urgence, est le choix de la première solution proposée. Alors que la richesse du présent est fonction du nombre de possibles. Si vous n'en voyez qu'une, vous allez plus vite mais moins loin.
Alors que cette approche est très puissante (chacun le constate dès qu'il l’expérimente), pourquoi privilégie-t-on le "rapide" et le "jugement" plutôt que l'écoute et la patience ?
Il y a une addiction à l'activisme. On se sent forts lorsque l'on éteint des incendies. Incendies que l'on a parfois soi-même allumés. L'activisme évite aussi de penser en « switchant » sur une attitude réactive. Cette attitude inhibe les qualités de créativité, d'imagination.
D'autre part, la position de « héros/sauveur » est bien plus exaltante que l'analyse ou la prévention de problèmes. Celui qui empêche que des problèmes surgissent n'existe pas. « On n'entend pas la forêt pousser ».
Une autre raison tient au fait d'assimiler recherche de causes et recherche de coupables. D'où une peur de règlements de compte, des suspicions de délation. Et le choix instinctif de la fuite en avant.
En revanche, l'adoption lente et progressive d'une attitude d’amélioration perpétuelle se transforme en raison d'être et génère une organisation performante. Ce qui peut s’accomplir au niveau individuel peut aussi se réaliser au niveau de votre organisation.
Comment peut-on changer d'attitude au sein de nos entreprises ?
Pour commencer, je vous invite à comprendre au lieu d'agir et à inviter votre équipe dans cette voie. Comprendre au niveau scientifique mais aussi au niveau du sens, de l'humain avec de l'empathie. Il faut comprendre les causes mais aussi comprendre les motivations. Comprendre en analysant le « pourquoi » (passé) et le « pour quoi » (avenir). Aristote parlait des causes du passé et des causes du futur.
Il faut comprendre en s'élevant pour mieux voir, et regarder ce qui se joue en dessus, au-dessous, à côté. Comprendre les jeux qui se jouent entre les grands acteurs. Pour comprendre l'ensemble, il faut comprendre les éléments, mais pour comprendre les éléments, il faut comprendre l'ensemble.
Notre conseil à expérimenter :
Dans votre entreprise, comme sur un smartphone, « activez le mode avion » et programmez un moment de calme pour vous projeter dans l'avenir avec votre équipe.
Pour tout problème urgent, durant une semaine, acceptez de suspendre votre jugement, et résistez à l'appel de l'urgence.
En cas d'impossibilité, programmez un moment pour réexaminer votre solution avec du recul.
Dans le mois, provoquez deux à trois moments d'intimité professionnelle avec un petit groupe de quelques collaborateurs.
Ludiwine EVRARD et Philippe CARPENTIER
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les Positives Entreprises de la CCI Yonne découvrent les subtilités techniques de l’étiquette adhésive…
novembre 25, 2018Pour leur 17ème rendez-vous exploratoire au sein du milieu industriel icaunais, les membres de la communauté des Positives Entreprises étaient conviés par l’animatrice de leur réseau, Christine JAN, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, à s’immerger parmi les arcanes fonctionnels de l’imprimerie digitale, BRAIZAT Etiquettes. Accueillis par la dirigeante de la structure, Marie AUBIN, les décideurs et acteurs du monde économique de notre territoire ont pu apprécier la modernité du site et l’esprit de conquête de l’une des leurs, à la tête de cette très belle PME…
SENS : Plus d’une trentaine de personnes, des chefs d’entreprises mais aussi des cadres supérieurs et des représentants de la sphère institutionnelle, participaient à ce qui est devenu un rituel sacré depuis maintenant près de deux ans dans l’Yonne : les visites d’entreprises concoctées par la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale.
Agrémentée d’un sympathique cocktail, outil fédérateur d’échanges et de réflexions bien nourris, cette animation ne cesse de faire des émules depuis ses origines parmi le microcosme des dirigeants entrepreneuriaux de l’Yonne. Il est vrai que la CCI aime privilégier ce type d’actions. Dans un esprit de service et d’information auprès des forces économiques.
Ainsi, ce dix-septième rendez-vous se concentrait autour d’un secteur d’activité ayant eu à subir moult évolutions dans son approche professionnelle au fil de ces dernières années. Celui de l’imprimerie.
Une évolution digitale nécessaire à la survie de l’entreprise…
Spécialiste de l’édition d’étiquettes adhésives de petite série, et ayant comme cœur de cible des donneurs d’ordre issus de l’industrie cosmétique, de la viticulture, mais aussi des agences de communication évènementielle, BRAIZAT Etiquettes a ouvert largement ses portes afin de plonger ce public de béotiens au monde de l’impression dans le vif du sujet.
L’entreprise aux sept salariés a consenti à de nombreux investissements (près de 350 000 euros) l’année dernière pour s’équiper du dernier cri en matière d’appareillage lui permettant de réussir sa transition digitale.
Reprise par la dynamique Marie AUBIN, une figure emblématique du monde économique dans le landerneau du Sénonais, en 2009, BRAIZAT Etiquettes (voir notre prochain article) a opéré avec brio ce virage indispensable du numérique. Une étape cruciale dans son approche évolutive qui a sauvé la société de la fermeture sine die.
Aujourd’hui, l’entreprise de Sens travaille au service des plus grands groupes industriels de France, à l’instar de L’OREAL, géant de la cosmétique, mais également auprès de marques émergentes en offrant des prestations de services innovants.
Depuis peu, l’entité accueille dans ses locaux de la rue de la Fausse Rivière à Sens la marque NOMAD ATTITUD qui est positionnée sur le développement de l’impression de cendriers de poche personnalisés.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99