Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Prêts Garantis par l’Etat : la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche-Comté joue les prolongations…
décembre 15, 20202 370 PGE (Prêts Garantis par l’Etat) ont été octroyés par l’établissement financier régional depuis la mise en place de ce système visant à soutenir les activités de la sphère entrepreneuriale et économique de notre territoire. Le choix de proroger d’une année supplémentaire le report d’amortissement du capital vient d’être validé par la banque à l’intention de ses clients qui en feraient la demande…
DIJON (Côte d’Or) : 284 millions d’euros ont été accordés par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté sur l’ensemble du territoire pour aider les acteurs économiques à affronter le délicat contexte imposé par la crise sanitaire. Une intervention qui s’est concrétisée dans le cadre des Prêts Garantis par l’Etat (PGE).
Or, afin de maximiser la souplesse de ce système né de la volonté étatique, l’établissement financier a décidé de prolonger le report d’amortissement du capital d’une année supplémentaire pour celles et ceux des entreprises, collectivités et professions qui en exprimeraient le besoin.
Un moyen de donner une bouffée d’oxygène salvatrice aux décideurs économiques, très éprouvés en cette période d’incertitude.
Concrètement, la banque régionale propose à ses clients de débuter le remboursement du capital de leur PGE à partir de 2022.
Conséquence : chaque bénéficiaire du PGE ayant souscrit ce dispositif en avril 2020 pourra décider de commencer à amorcer le capital de son prêt dès avril 2021 ou à partir d’avril 2022.
Dans un souci de simplification de ces démarches administratives, ce choix pourra être statué directement sur l’espace de banque en ligne, www.caisse-epargne.fr.
L’ensemble des chargés d’affaires de la banque est fin prêt pour accompagner les détenteurs de PGE dans leur choix.
Rappelons, qu’au niveau national, les banques du groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Epargne) ont attribué plus de trente milliards d’euros de PGE à près de 200 000 bénéficiaires.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Instant de légèreté dans un cadre hostile : Paul GRISONI adopte la technique thermique façonnée par NIVOSE
décembre 14, 2020L’emblématique figure du parachutisme en France, le vice-champion du monde de vol relatif à quatre et multiple détenteur de records mondiaux et européens Paul GRISONI s’est rapproché de l’enseigne de vêtements lyonnaise, spécialisée dans la conception de tenues de sports d’hiver. Objectif : profiter en plein ciel de l’une des dernières réalisations de NIVOSE qui offre un ajustement thermique du corps face à la rigueur des éléments…
SAINT-FLORENTIN : Cela paraît si facile sur le document iconographique. Il n’en est rien dans la réalité, une fois largué par le petit avion qui le transportait à plus de quatre mille mètres d’altitude.
Mais, pour l’homme aux vingt-deux mille sauts, cela n’est que broutille. Le principal est de rester concentrer pour atteindre les meilleures sensations possibles et répéter les figures inscrites au programme de la compétition.
Dans le milieu du parachutisme national et international, le nom de Paul GRISONI (Polo pour les intimes) est une référence depuis plus de quinze ans. C’est un cador de cette discipline très technique et vertueuse pour retrouver des sensations de légèreté en apesanteur ou presque ! Un cador qui a pris pour centre d’entraînement l’aérodrome de Saint-Florentin base actuelle de Paris Jump dont il est l’une des vitrines représentatives.
Alors quand il décide de se rapprocher du fabricant de vêtements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, NIVOSE, c’est qu’il a bel et bien une petite idée derrière la tête. Celle de bénéficier du savoir-faire ancestral (la marque existe depuis 1933) qui s’applique d’ordinaire aux parures chaudes et agréables des sportifs de neige et de glace.
Dans les airs, à plus de quatre mille mètres d’altitude de la terre ferme, la température est vraiment très basse. Limite agressive pour l’organisme. Equipé de cette nouvelle technique d’ajustement thermique élaborée par le fabricant lyonnais, Paul GRISONI peut alors se concentrer uniquement sur la perfection du geste à travailler et à obtenir. Sans se préoccuper de la froideur glaciale de la température. Le système qu’il l’équipe génère en effet de la chaleur interne à la demande ! Du cousin main pour ne plus se soucier de ce point de détail, en vérité !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Des papillotes distribuées plutôt que des amendes : la Police nationale en colère bloque la circulation…
décembre 14, 2020Peu coutumier du fait, le geste est cependant fort en symbole. Sans doute à la grande stupéfaction des automobilistes qui ont été bloqués quelques minutes aux heures de pointe sur l’un des axes principaux à Auxerre. L’action de la Police nationale avait pour but de dénoncer les propos tenus par Emmanuel MACRON contre la profession...
AUXERRE : C’est un véritable coup de gueule à l’adresse du locataire de l’Elysée que vient de lancer la Police nationale. Une protestation en bonne et due forme qui s’est traduite par la mobilisation de plusieurs représentants des forces de l’ordre à l’appel du syndicat Alliance Police Nationale.
L’action s’est déroulée en deux temps. A Auxerre, tout d’abord, ce jeudi où les policiers ont affiché publiquement leur courroux en organisant des opérations de ralentissement et de blocage de la circulation avenue Charles-de-Gaulle aux heures de pointe. Un filtrage au compte-goutte des véhicules de part et d’autre de la chaussée où les automobilistes surpris se sont vus demander s’ils préféraient avoir une amende ou une papillote !
Solidaire envers les revendications des policiers, la population a opté tout naturellement pour la seconde des deux possibilités.
Le Chef de l’Etat ne soutient pas les forces de police dixit le syndicat…
Le lendemain, c’est devant l’hôtel de police de Sens que les représentants de ce mouvement contestataire faisaient part de leur mécontentement.
C’est à la suite des déclarations du président de la République que le syndicat Alliance Police nationale a appelé à manifester. Pour ce dernier, le Chef de l’Etat n’a pas affiché de soutien aux forces de police que leurs syndicats étaient en droit d’espérer.
Souhaitant interpeller l’opinion publique, les policiers ont remis des tracts aux automobilistes pour expliquer le motif de cette sourde colère qui devient effective désormais dans la rue.
« Nous sommes violents et en même temps racistes » pouvait-on lire sur l’un d’entre eux : un contre-pied ironique évident afin de démontrer tout l’inverse de la part des forces de l’ordre, pointées du doigt par l’Elysée.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’artisan coiffeur de l’Yonne réélu : Christophe DESMEDT double la mise à la présidence régionale de la CNAMS
décembre 12, 2020L’économie de proximité est l’un de ses credo préférés. Il le complète avec ce besoin inexpugnable de défendre les intérêts des artisans et commerçants dans l’exercice de leurs métiers. Autant d’arguments convaincants qui ont permis à l’actuel président de la Confédération Nationale de l’Artisanat des Métiers de Services et de la fabrication (CNAMS) de renouveler son bail à la région BFC…
AUXERRE: Surprise s’abstenir lors de la récente élection de la CNAMS de Bourgogne Franche-Comté pour désigner le nouveau lauréat au poste suprême de président ! Christophe DESMEDT a été reconduit par ses pairs dans la fonction qu’il occupe depuis son premier succès, obtenu lors de la précédente mandature entamée en mars 2016.
L’artisan coiffeur de l’Yonne se succède donc à lui-même au sein de cette confédération sans qu’il n’y ait eu la moindre difficulté contestataire. Une présidence qui lui permet également de gérer le destin de l’U2P, l’Union des Entreprises de Proximité.
C’est précisément de cette proximité dont il aura été question lors de ce scrutin. Une valeur intrinsèque dont le chef d’entreprise icaunais soutient avec abnégation les principes fondamentaux.
Privilégier les projets constructifs et les liens sociaux…
Au cours de cette assemblée générale extraordinaire, Christophe DESMEDT a rappelé son engagement dans le développement de projets constructifs favorables au lien et dialogue social. Une ligne directrice facilitant l’évolution de l’organisme.
La CNAMS avait été endeuillée en avril dernier en perdant son mentor charismatique foudroyé tragiquement par la COVID-19, le regretté Bernard STALTER. Un président national qui avait effectué un déplacement plus que de courtoisie à l’automne 2019 à Auxerre en visitant avec beaucoup d’intérêt les locaux du CIFA de l’Yonne. Christophe DESMEDT avait pu disserter longuement avec son référent national. Depuis le 23 septembre, c’est l’artisan prothésiste dentaire Laurent NUMEROT qui a repris les rênes de la vénérable confédération.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Son génie culinaire est reconnu par ses pairs : clap de fin nostalgique pour Marc MENEAU, noble aubergiste avec un grand A…
décembre 11, 2020La gastronomie française est en deuil. Après le décès du chef icaunais Marc MENEAU. Né en 1943 à Avallon, Marc demeura éternellement un enfant de son pays de Saint-Père-sous-Vézelay. De même que Paul BOCUSE demeurera l'emblème vivant de Collonges-au-Mont d'Or pour l'éternité. Il en sera de même pour Marc MENEAU à Saint-Père.
SAINT-PERE-SOUS-VEZELAY : Dans ce village, son père exerçait le noble métier de bourrelier tandis que Marguerite sa maman faisait tourner le café-épicerie villageois « La Renommée ». Heureuse prémonition que pareille dénomination ? Elle qui avait coutume de dire : « j'essuie mes mille verres par jour ! ». Marc, l'enfant unique, a été forgé comme ça. Trop tôt orphelin de père, sa maman compta énormément dans sa vie.
Il fut plutôt bon élève à l'école hôtelière de Strasbourg, avant de retrouver sa terre natale pour le service militaire. Puis, vint le temps de la reprise du café maternel. Entre-temps, il s'est marié avec Françoise PARADIS - encore une heureuse prémonition - fille des restaurateurs de « L'Auberge du Cheval blanc » de Leugny, désormais fermée hélas. Son beau-père l'initiera à la dégustation du vin, et ainsi Marc délaissera « l'Orangina » ! Nous sommes en 1966, et lors de leurs débuts, les jeunes MENEAU vendent crêpes et gaufres aux touristes de passage. Leurs débuts ne sont pas forcément un long fleuve tranquille...
L’ambition d’un érudit passionné…
Cet homme aime lire. Il possède une belle bibliothèque culinaire. Parmi ses ouvrages de référence figure « La Grande cuisine bourgeoise et la vraie cuisine légère » du chef André GUILLOT, de l'auberge du Vieux Marly à Marly-le-Roi. Marc se reconnaît dans ses préceptes : respect des produits, importance des cuissons, rôle des parfums et aussi bon usage de l'assaisonnement.
Autre de ses mentors, le cuisinier Alexis HUMBERT, ancien chef du célébrissime « Maxim's » parisien. Il est en retraite, non loin de Saint-Père, en Saône-et-Loire. Il jauge que le « p'tiot » en a sous le pied. Pour Marc.....ce ne sera pas toujours facile, mais il apprendra beaucoup de ce chef novateur à son époque. L'iconoclaste cuisinier BENARD, chef de maison bourgeoise vient ici compléter le trio de l'âme inspiratrice.
Le jeune chef comprend vite que la cuisine, c'est donner du plaisir aux autres. Le guide Michelin ne demeure pas insensible aux efforts accomplis, et en 1972, attribue la première étoile à l'Espérance -
dont le téléphone via opératrice est alors le 1.00. Il est plébiscité pour son turbot au vinaigre, le cul de veau clamecyçoise et le Praticien ( ?!) en guise de pâtisserie ! Les vins mentionnés sont Irancy et le Melon de Fontette, petit coteau local. Preuve du soutien indéfectible du chef à la viticulture vézelienne, et à sa renaissance...
Dix pour cent des tables triplement étoilées sont dans l’Yonne !
Trois ans plus tard, en 1975, le Michelin double la mise, pour la terrine de perche aux ciboulettes, la cassolette d'écrevisse à la nage, et la selle d'agneau. Les MENEAU viennent alors de quitter le café maternel, pour des locaux plus spacieux ! Quelle surprise ! Commence alors la plus belle des décennies MENEAU, car ils veulent plus, beaucoup plus, et vont s'en donner les moyens.
En 1984, le Michelin dirigé alors par André TRICHOT (rien à voir avec l’ancien accordéoniste icaunais renommé !) attribue trois étoiles à l'Espérance - dont le téléphone à six chiffres est désormais automatique !
Ces accessits honorent l'ambroisie de volaille au foie gras et truffe le salmigondis de pigeon au cresson, sans oublier de terminer par la feuillantine aux fruits rouges. L'Espérance vaut désormais le voyage selon la célèbre terminologie du guide pneumatique. Dans l'Yonne, deux ans plus tard, en 1986, la « Côte Saint-Jacques » du chef Michel LORAIN de Joigny atteindra aussi ce prestigieux niveau, tant et si bien qu'à l'époque.....10 % des tables triplement étoilées en France sont icaunaises ! Une autre époque assurément !
« L'Espérance » reçoit alors des huiles du monde entier : des présidents, des musiciens.... Serge GAINSBOURG y séjourna longuement avant son décès.
En 1999, un jour de mars, le journal « L'Yonne républicaine » titra : « GAUTHIER qui rit, MENEAU qui pleure ». Le jeune chef sénonais Patrick GAUTHIER décrochait alors sa première étoile tandis que chef MENEAU perdait sa troisième étoile. Il ne s'en remit jamais vraiment.
Un grand professionnel mais un sacré caractère aussi !
Le nouveau siècle ne fut pas des plus faciles pour « L'Espérance », problèmes récurrents de trésorerie et son corollaire de fournisseurs impayés. Le Conseil général présidé alors par Henri de RAINCOURT apporta aussi une aide financière. Car comme le disait son président : « nous ne laisserons pas tomber le soldat MENEAU ! ». Mais en 2015, retentit sèchement le clap de fin définitif pour « L’Espérance ». Assez tristement, la façade défraîchie indique toujours ce nom ainsi que celui de Marc MENEAU comme une ode aux jours heureux, révolus à tout jamais.
Unanimement, le chef MENEAU est décrit par ses pairs comme un très grand cuisinier, précurseur dans nombre de domaines, avec certaines recettes demeurées dans les annales : le cromesquis de foie gras, les huîtres en gelée d'eau de mer....Un grand professionnel aussi. Un mec doué. Un foutu caractère aussi ! Limite pédant parfois...
Nombre d'habitants du village voisin d'Asquins se souviennent de ses passages à toute vitesse au volant de sa Mercedes un barreau de chaise aux lèvres ! Un homme charismatique avec une certaine aura, c'est indéniable. On pouvait le détester, mais ne pas ignorer son génie culinaire d'où une certaine ambiguïté. Des clients se souviennent avec émotion d'une table raffinée et opulente à la générosité affirmée. Le noble aubergiste avec un grand A.
Le mot de la « faim/fin », laissons-le à Dominique BRUILLOT, fondateur de la revue « Bourgogne Magazine » qui le connut bien : « Marc pouvait préparer la cuisine gastronomique des seigneurs et consorts, mais aussi une tête de veau en neuf déclinaisons en commençant par un bouillon de veau dans lequel surnageait un œil dudit veau ! ''. Tout un symbole qui résume cet homme complexe et fragile.
Gauthier PAJONA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99