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Jean-Baptiste LEMOYNE tout schuss pour aider les stations de montagne à rénover l’immobilier de loisirs
décembre 24, 2021Il a beau additionner les charges ministérielles depuis quelques semaines, l’unique bourguignon présent au sein du gouvernement, il n’en oublie pas pour autant les priorités de son mandat initial en matière de tourisme et de son développement. Le récent coup de pouce qui vient d’être accordé à une vingtaine de stations de montagne l’atteste. Il vise à transformer l’immobilier de loisirs…
PARIS : Il ne chôme pas malgré cette période festive propice au farniente, Jean-Baptiste LEMOYNE ! Le nouveau ministre délégué en charge du Tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des Petites et Moyennes Entreprises (depuis le récent retrait d’Alain GRISET) ne s’accorde guère de répit.
Entre le poids de ses différentes missions et les rendez-vous médiatiques, multiples et variés, lui permettant de faire le point sur ce qui préoccupe le plus nos concitoyens, à savoir leurs vacances, le temps lui est compté. Ce qui ne l’empêche nullement de raisonner tourisme, et notamment montagne.
Il a eu, il y a quelques jours, la possibilité de s’exprimer sur ce sujet en dévoilant le nouvel accompagnement dont vont bénéficier durant cinq ans vingt-cinq stations de l’Hexagone, réparties dans les Alpes, les Pyrénées et le Jura.
Dans le cadre du programme Avenir Montagnes Ingénierie, France Tourisme Ingénierie, organisme ad hoc à l’aide vers cette évolution, apportera ses compétences et son expertise à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt autour de quatre grands critères : la transition touristique durable, la gouvernance, la cohérence d’ensemble du projet et son opérationnalité.
Seule la station de Métabief sauve l’honneur du Jura dans ce projet…
Si deux des grands massifs montagneux de l’Hexagone sont bien représentés dans cette liste de bénéficiaires (les Alpes et les Pyrénées), a contrario, aucune station des Vosges ou Massif central n’y figurent. Ne parlons pas du Morvan !
Seule la station de Métabief, dans le Jura, bénéficie de ce coup de pouce salvateur qui vise la rénovation de l’immobilier de loisirs. Elle sauve l’honneur pour la région Bourgogne Franche-Comté !
Commentaires de Jean-Baptiste LEMOYNE : « Le plan Avenir Montagnes représente du concret ! Avec Atout France et la Banque des Territoires, nous aidons les stations de montagne à rénover et transformer leur immobilier de loisirs. C’est un pas de plus pour que le tourisme de montagne qui reste l’un des fleurons de notre offre de service territoriale, retrouve la première place sur le podium des destinations les plus attractives… ».
Un projet qui a reçu l’appui de Joël GIRAUD, le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité.
Thierry BRET
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L’EXELMANS (futur « Bourgogne ») largue les amarres au profit des industriels partenaires de la SAS LOGIYONNE
décembre 23, 2021L’objet flottant, clairement identifié qui navigue à vitesse très réduite sur l’Yonne ne se nomme pas une péniche ! Il n’y a que les marins d’eau douce qui peuvent encore le croire ! Cet automoteur à l’appellation flamande (EXELMANS) changera bientôt de patronyme pour se nommer « Le Bourgogne ». Logique, puisque ce bâtiment destiné au transport de colis lourds entre Seine et Yonne est depuis peu l’appartenance du spécialiste logistique, LOGI YONNE !
GRON : L’imposant bateau qui battra bientôt pavillon icaunais possède des caractéristiques très particulières. Il impressionne d’ailleurs au premier regard par sa longueur interminable. On dirait presque un jour sans fin lorsque l’on se place à hauteur d’homme sur son flanc.
D’un poids de 1 760 tonnes (une paille !), et gourmand d’une consommation énergétique de près de 4 000 litres de fioul pour effectuer un aller-retour entre Le Havre et le port de GRON, le bâtiment excède presque les cents mètres de longueur.
On s’y perdrait presque lorsque l’on monte à bord. Ce qui arrivera forcément à quelques adeptes de navigation fluviale, conviés à vivre au rythme nonchalant de ce navire lors de ces fréquents voyages vers le port de la Seine-Maritime. Une ou deux cabines y pourvoiront. Qui sait, aurons-nous peut-être l’opportunité de vous relater cette aventure au fil de l’eau dans les prochains mois ?
Un nouveau profil à ajouter sur la carte de visite de Didier MERCEY : armateur !
Toujours est-il que cet « EXELMANS » de grande taille devrait perdre d’ici peu son nom originel à connotation flamande. Nouvelle appellation plus en phase avec notre territoire puisque désormais son port d’attache n’est autre que la base logistique de GRON : « Le Bourgogne » !
Une base permettant la liaison régulière de fret en empruntant l’Yonne et la Seine afin de rejoindre l’embouchure vers la mer, dans l’important complexe fluvio-maritime du Havre. L’un des premiers de France.
En vieux loup de mer à qui on ne l’a fait pas, Didier MERCEY, en précurseur et visionnaire qu’il est depuis longtemps, abat ainsi un nouveau joker dans son jeu déjà bien garni de carrés d’as.
Malgré un environnement logistique, portuaire et maritime tourneboulé par la rupture des chaînes logistiques mondiales, imputable à la crise sanitaire sans précédent de l’ère moderne. Le président de la SAS LOGIYONNE s’invente un nouveau profil à ajouter sur Facebook et LinkedIn : armateur !
Pour ce faire, ce personnage emblématique de la logistique fluviale en Bourgogne Franche-Comté s’est doté d’un nouvel outil, qu’il a également peaufiné avec l’aide de Guillaume BLANCHARD, directeur général du groupe SOGENA, la structure LOGISHIP. Une nouvelle SAS dont la raison d’être sera d’assurer le rôle d’opérateur fluvial pour garantir la fréquence de transport de ce bateau entre Yonne et Seine. Une indéniable plus-value à mettre à l’actif de l’attractivité de ce territoire qui se désenclave par l’eau.
La première structure qualifiée d’armateur depuis 1806 !
Le nouveau deal, incarné par le président de la SAS LOGIYONNE (une entité protéiforme qui englobe structurellement le groupe LOGI CONTENEUR, LOGI VIETFRANCE – la filiale internationale crée du côté de Da Nang au Vietnam afin de rayonner sur l’Asie du Sud-Est-, le port de GRON et par essence, LOGIYONNE) et le patron de SOGENA, spécialiste de transports maritimes dont les antécédents datent de…1828 ( !), se veut en soi très original.
D’autant, que depuis la disparition corps et âme de la compagnie FOUET-CHAUDOT, ultime armateur ayant sévi dans l’Yonne en 1806, nulle autre entreprise locale ne s’était positionnée à ce jour sur ce créneau d’activité au cours de ces trois derniers siècles. D’où l’importance de l’évènement.
Quant à l’appellation de ce bateau, elle coule de source pour ses propriétaires. Outre un évident clin d’œil à son port d’origine, le choix de ce mot « Bourgogne » fait également référence à une page historique de l’indépendance des Etats-Unis. En effet, en 1781, un navire de la marine royale, financé par les instances institutionnelles de notre contrée de l’époque, avait livré bataille pour le succès de la liberté.
Signalons pour l’anecdote que les futures plaques identifiant ce bateau seront conçues par les apprentis du Pôle Formation 58/89, accueillis à la Maison de l’Entreprise de l’Yonne. Un soutien symbolique de Claude VAUCOULOUX, délégué général de l’UIMM et du MEDEF départemental, qui soutient l’initiative.
Mise en service le 25 novembre, la nouvelle ligne de fret de colis lourd (à titre d’exemple les cinq énormes tourets de 72 tonnes à l’unité acheminés vers Le Havre au bénéfice de l’industriel PRYSMIAN sur nos visuels) respectera une fréquence de transport profitable aux clients/partenaires de la structure logistique.
Un investissement d’un million d’euros pour acquérir le bateau…
Sur un plan pratico-pratique, et suite au rabaissement inattendu de la fameuse infrastructure qui pose problème à Pont-sur-Yonne, le franchissement de cet obstacle est désormais possible avec ce bateau automoteur. Plusieurs essais fructueux ont été réalisés en amont de l’ouverture de la ligne avec des charges de près de 6,5 mètres de haut (6,47 mètres précisément).
De quoi rassurer le directeur général des SAS LOGIYONNE et LOGISHIP, David BUQUET : « Nous allons garantir à nos clients industriels la sécurité et la disponibilité d’une cale idéale à l’approche de tous leurs marchés à l’export. En cela, ce navire est le plus adapté pour y parvenir, compte tenu des contraintes techniques… ».
Nonobstant, il aura fallu débourser la modique somme ( !) d’un million d’euros. Ce qui ne fut pas forcément une mince affaire pour la société logistique.
Quant à l’équipage, il se compose d’un capitaine à l’expérience affirmée et d’un matelot, sorti tout droit du centre de formation d’apprentis de la navigation intérieure, localisé dans les Yvelines à Tremblay.
La construction d’une plateforme tri modale avec le ferroviaire dans les cartons…
L’avenir s’avère donc radieux pour l’armateur Didier MERCEY. Le carnet de commande regorge de contrats. Les perspectives économiques s’annoncent très intéressantes à horizon 2030. Voire, même avant.
Commentaires du dirigeant : « Nous allons sur les cinq années à venir représenter plus de 50 % du trafic de colis lourds de l’axe Seine/Yonne… ».
Une évidence, à plus d’un titre quand on sait que la Bourgogne Franche-Comté reste l’un des territoires régionaux les plus industrialisés de l’Hexagone. D’ailleurs, la SAS LOGIYONNE ne compte pas s’endormir sur ses lauriers après ce premier coup de maître. Prochainement, une logistique fluviale similaire devrait être opérationnelle entre le port du Sénonais et les principales places portuaires de Belgique et des Pays-Bas, via la liaison que représente le Canal du Nord.
De quoi faire exploser le chiffre d’affaires de la structure qui s’élevait à neuf millions d’euros l’année dernière.
Quant à la finalisation d’une plateforme « tri modale » où serait développée la connexion légitime avec le ferroviaire, érigée à proximité du site, elle a été dévoilée récemment aux collectivités de Bourgogne Franche-Comté, y compris l’Etat, qui ne peuvent qu’y souscrire.
Le Port de GRON devenant la pierre angulaire des connexions du corridor Nord/Sud européen : ce n’est plus un vœu pieu, mais une réalité tangible qui chaque jour se consolide davantage au profit des acteurs de l’économie territoriale.
Thierry BRET
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La justice familiale doit évoluer dans l’intérêt des enfants : la voix des pères pour l’égalité parentale écoutée à Paris
décembre 21, 2021Marcher pour mieux progresser sur le chemin de sa destinée. Pour être enfin reconnu comme de véritables pères, à part entière, qui doivent bénéficier des mêmes droits que la mère, en cas de séparation et de garde d’enfant. Durant plus d’un mois, un groupe d’une dizaine de personnes a parcouru près de 800 kilomètres, de Marseille à Paris, pour alerter l’opinion publique lors d’une action pédestre pacifique. En sensibilisant à chaque étape des représentants de la classe politique…
AUXERRE : Motif de la revendication : l’égalité parentale. L’unique et la seule qui offrent aux deux parents divorcés ou séparés les mêmes droits et devoirs en cas de garde d’enfant.
Pour se faire entendre, en sensibilisant le plus possible les médias et l’opinion publique, pas d’autre alternative que d’accomplir un très long périple de près de 800 kilomètres à travers l’Hexagone, du sud depuis Marseille en remontant vers le nord et sa destination finale à Paris.
Un parcours éprouvant pour les organismes à réaliser à pied, il va de soi. Tels des pèlerins sur la route de Compostelle. Mais, attention, il n’est pas question ici de repentance ni de rédemption. Mais, bel et bien de l’affirmation de soi en dénonçant des abus qui s’accumulent depuis trop longtemps.
Comment ? En faisant de la résidence alternée le principe de base fondamental dans le futur de ces relations à établir entre parents divorcés, en renforçant la législation lors de non-représentations d’enfant et surtout en luttant à travers des mesures très concrètes contre l’éloignement géographique volontaire de la progéniture.
Autant de blessures intimes dont souffrent au quotidien bon nombre de ces pères divorcés et séparés, justes bons à être jetés en pâture au plan de la justice et à honorer rubis sur ongle la pension alimentaire !
Rencontre en haut lieu à l’Assemblée nationale : objectif atteint !
Alors quand les membres de ce collectif, baptisé « La Marche des pères pour l’Egalité parentale », ont mis au point leur insolite projet, ils se sont sentis reliés comme les cinq doigts de la main, à l’unisson de leur combat.
Partant du postulat que chacun luttait d’arrache-pied pour obtenir dans leur vie familiale la résidence alternée, ce petit groupe d’une dizaine de personnes s’est entendu très vite sur les modalités à suivre. Tant logistique qu’organisationnelle.
En provenance du Cap d’Agde, de Toulouse, de Nice, de Bordeaux, de Lyon, de Vendée ou d’Alsace, ce petit groupe, mixte, accompagné de leur mascotte un chat qui lui voyageait tranquille dans l’utilitaire suiveur, s’est lancé ce défi à peine croyable : gagner la capitale afin d’y rencontrer le porte-parole du gouvernement après une manifestation nationale organisée place de la Bastille. Tout un symbole !
Le 17 décembre dernier, le collectif a eu le bonheur de se voir ouvrir les portes du Palais Bourbon et de faire part de leurs doléances.
D’après eux, des engagements positifs ont été pris dans le bon sens. Ils ont été reçus par des responsables des cabinets ministériels d’Adrien TAQUET, secrétaire d’Etat chargé de la Protection de l’enfance et du Garde des Sceaux, Eric DUPOND-MORETTTI.
Une étape dans l’Yonne pour témoigner de la réalité…
Dans l’Yonne, le petit groupe a fait étape en Puisaye-Forterre lors de sa récente traversée qui le conduisait vers le Loiret après la précédente étape, vécue du côté de Clamecy.
A Villiers-Saint-Benoît, le collectif a été rejoint par Daniel DELVERT, membre de l’association Egalité parentale et résident à Auxerre. Il a été accueilli par le vice-président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre et maire, Patrick BUTTNER.
Daniel DELVERT devait rappeler en substance que « dans l’Hexagone, sur quatre millions d’enfants de parents séparés, seulement 12 % vivaient leurs relations parentales en résidence alternée… ».
C’est nettement moins que dans les pays limitrophes. Ce chiffre s’oriente à la baisse pour les enfants de moins de quatre ans, puisqu’il n’excède pas 4 %.
Pourtant, Daniel DELVERT n’en démord pas : « la résidence alternée représente la meilleure des solutions possibles pour la stabilité de l’enfant ».
Au détour de leurs pérégrinations, les membres du collectif ont eu l’opportunité de pouvoir échanger avec différents élus et parlementaires.
Des rencontres qui se sont avérées passionnantes au sujet de la prévention des conflits familiaux et sur la nécessite de légiférer sur la phase évolutive de la résidence alternée sans pour autant l’imposer. En parallèle, la députée du Vaucluse Souad ZITOUNI avait adressé un courrier officiel au Garde des Sceaux. Preuve que dans la caste politique, les soutiens se manifestent…
Thierry BRET
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ECOLLANT n’a pas le moral dans les chaussettes : les textiles usagés et recyclés s'offrent une nouvelle jeunesse
décembre 19, 2021Comment se définit la structure ? C’est une start-up évoluant sur le marché de l’innovation textile, tout simplement ! Apparue dans le sérail économique de l’Yonne en septembre 2019, l’entité (l’une des rares entreprises à être accueillies au Pôle Environnemental d’Auxerre) fait déjà beaucoup parler d’elle question originalité et positionnement. Collecter et recycler des collants de femmes en les valorisant sont des idées astucieuses : il fallait y penser !
AUXERRE : Créer de nouveaux collants destinés à la gent féminine en récupérant les anciennes paires qui circulent sur le marché pour mieux les valoriser en les recyclant est une idée de génie ! Cocorico ! Cette trouvaille du champ des possibles de l’inventivité à la française est même le pur reflet du made in Yonne dont ne départirait pas le candidat entrepreneur à la présidence de la République, Arnaud MONTEBOURG !
Il fallait pour cela toute l’ingéniosité subtile de quelques esthètes de la filière textile pour y parvenir. On pense inévitablement au tandem incontournable qui sévit dans l’Yonne, un duo composé de Laurent TROGNON, PDG de la société DIVINE et son ancien acolyte de la branche sportive rugbystique (vive le Racing 92 et ses pépites entrepreneuriales !) Frédéric ASTRUI pour que naisse enfin ce concept pour le moins singulier.
Une enveloppe de 100 000 euros de l’ADEME en guise de soutien…
Le nom de code inhérent à ce projet fut très facile à trouver : ECOLLANT ! Un jeu de sémantique mêlant les mots « collant » à « écologie ». Avec pourquoi pas, en sus, le clin d’œil à « économie » !
Bref de la belle ouvrage en vérité comme le sont les premiers modèles de chaussettes aux fils recyclés qui ont été dévoilés au préfet de l’Yonne Henri PREVOST lors de sa récente visite plus que de courtoisie au siège de la start-up auxerroise. Ce dernier ne pouvait manquer l’opportunité de se rendre dans une structure professionnelle dont les louanges ont été largement saluées par la voie médiatique, y compris à l’extérieur de nos frontières, pour la qualité de l’initiative.
La preuve : ECOLLANT figure depuis le 24 septembre parmi les heureux lauréats de ces entreprises bénéficiaires de l’une des variantes du plan de relance, dans la catégorie « Tremplin pour la transition écologique des PME ». Un dispositif qui permet à ses récipiendaires d’être accompagnés sous la forme d’aides sonnantes et trébuchantes de la part de l’Etat et de ses organes putatifs que sont l’ADEME ou BPI France.
Cette même ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise des Energies) qui vient de débloquer la coquette somme de 100 000 euros pour booster le concept, né dans les neurones d’un Laurent TROGNON, fondateur de la société, toujours à la pointe de l’offensive entrepreneuriale.
Un produit à recycler en séparant des éléments qui le composent…
Passionné par ce qu’il a vu, Henri PREVOST s’est dit très enthousiaste en découvrant cet univers spécifique, où il a apprécié la stratégie pertinente de cette start-up novatrice, spécialisée dans le recyclage de textile.
Quant aux explications, abondamment fournies par Agathe ROUZAUD, jeune cheffe de projet à la tête bien faite, au cursus et parcours de vie déjà très impressionnants, elles n’ont pu que renforcer l’étroite conviction du représentant de l’Etat de suivre de très près cette pépite aux perspectives prometteuses sur notre territoire.
La jeune femme s’est fendue d’un long exposé des plus dithyrambiques et réalistes sur le bien-fondé de cette structure à l’avenir certain.
D’autant que les chiffres plaident en faveur de cette entité innovante. Plus de 104 millions de paires de collants sont ainsi jetées chaque année après un usage restreint (le produit n’est finalement porté en moyenne que six fois par sa consommatrice) dans l’Hexagone. Or, il y a matière à le recycler.
Comment ? Pour les férus de la technique, il est nécessaire de séparer le polyamide de l’élastomère, des composants qui entrent dans la fabrication de ces vêtements que les femmes aiment porter.
D’où l’importance de cette collecte assurée en amont afin de récupérer la matière première, indispensable à son retraitement selon des procédés technologiques adéquats selon un processus industriel.
Double projet d’implantation de structures dans l’Yonne…
Toutefois, la séparation entre ces deux matières, polyamide et élastomère, des substances dérivées du pétrole, ne s’apparente pas à un jeu de garnement. Les méninges tournent à plein régime parmi les dirigeants de la start-up pour trouver le processus idoine, inspiré de la chimie, mais en faisant abstraction de tout usage de produits toxiques. Les chantiers sont ouverts pour espérer aboutir au plus vite à ces solutions novatrices. Et éco-citoyennes.
En marge de ces aspects technologiques, le préfet de l’Yonne a pu découvrir la première collection de chaussettes made in Yonne 100 % recyclés, une collection unique en France. Elle vient compléter la ligne de maillots de bain apparue en 2021. Soit dix mille produits qui ont bénéficié de techniques de recyclage.
Autre projet qui n’a pas manqué d’interpeller le préfet Henri PREVOST : l’implantation future de l’usine de production d’ECOLLANT et l’ouverture d’un centre de tri de produits à recycler. Deux infrastructures qui devraient voir le jour dans l’Yonne au cours de ces prochains mois.
Lors de sa prise de parole, Henri PREVOST insista sur « la dimension écologique et environnementale forte, ainsi que la dimension sociale de ce concept ». Une très belle illustration de l’économie circulaire dont on parle tant.
« Ce projet est très illustratif de ce que l’on doit faire dans la gestion de la problématique des déchets (dans le cas présent les collants usagés) et de la méthodologie exemplaire à apporter pour y faire face ».
Rappelant les principes vertueux du plan de relance, c’est-à-dire faire en sorte qu’à l’issue de cette crise que nous traversons, cela puisse armer davantage la France dans la compétition mondiale, le haut fonctionnaire estima que les acteurs de l’entrepreneuriat ont pris enfin conscience de la nécessité de faire évoluer les paradigmes professionnels. Ce dont il s’est réjoui en écoutant attentivement les propos explicatifs d’Agathe ROUZAUD, qui ne manquait certes pas d’arguments…
Thierry BRET
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France Loisirs va fermer boutique à Auxerre : seules 14 des 122 vitrines nationales resteront ouvertes…
décembre 14, 2021La liste pourrait s’égrener comme une longue litanie plaintive. Poitiers, Périgueux, Alès, Nîmes, Niort…et au bout du compte, Auxerre ! D’ici quelques semaines, et après acceptation de l’offre de reprise par le groupe Financière du Trésor du Patrimoine, l’ancien fleuron de la vente de livres France LOISIRS aura disparu ou presque de notre paysage commercial national, clouant aux piloris près de 600 collaborateurs dépités…
AUXERRE : Il n’en restera au bout du compte plus que quatorze ! Quatorze de ces fameuses boutiques à la fameuse estampille de France Loisirs qui auront accueilli des millions de nos compatriotes, férus d’ouvrages et de loisirs créatifs.
D’ici peu, à échéance 2022, cent huit de ces commerces vont mettre la clé sous le paillasson. Entraînant la suppression de six cents postes : un nouveau drame sur le registre du volet social et de l’emploi.
Lundi, le Tribunal de Commerce de Paris a validé l’offre de reprise du groupe Financière du Trésor du Patrimoine. Une porte de sortie bien maigre qui ne condamne certes pas l’enseigne mais la réduit à sa portion congrue fonctionnelle et économique après son placement en liquidation judiciaire survenu à la fin octobre.
Sur les 122 points de vente implantés dans l’Hexagone avant cette funeste période, il ne restera donc plus qu’une quinzaine de ces vitrines.
Quant aux filiales de la célèbre maison (on pense au pôle édition), elles devraient perdurer pour un temps.
Selon les experts du Tribunal de Commerce de Paris, c’était la moins pire des solutions. Quatre salariés sur cinq sont ainsi sur le carreau. Avec en perspective un avenir précaire.
Quant au club de livres, il a plusieurs millions de dettes à éponger. Un triste Noël donc pour la sympathique équipe commerciale auxerroise qui la mort dans l’âme se prépare à quitter le navire avec amertume et à laisser définitivement close la porte de la boutique qui n’a plus le cœur à faire la fête…
Thierry BRET
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