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Des « GRAMM’S » de saveur et de talent pour le pop-corn made in France encore plébiscité…
mars 15, 2019Après l’obtention du Grand Prix du Gourmet 2015, la sympathique confiserie concoctée par les frères RIVALLAIN a encore réalisé des prouesses, en faisant succomber de gourmandise un jury de professionnels lors d’un concours régional qui vantait le savoir-faire de l’artisanat des métiers de bouche. Dotés d’une récompense de mille euros, Alexandre et Hadrien, co-fondateurs de la jeune structure entrepreneuriale GRAMM’S, n’en finissent pas de séduire des épicuriens de tous les horizons…Même les consommateurs japonais s’y sont mis depuis que l’entité icaunaise exporte sa gamme de produits aux délicats arômes fruités et sucrés vers l’Empire du Soleil Levant.
AUXERRE : Délicieux, croquant en bouche, rappelant la sublime saveur des fruits qui poussent dans nos vergers, les pop-corn conçus par GRAMM’S provoquent toujours la même réaction auprès des béotiens qui en découvrent leur intense subtilité gustative. Du bonheur sucré à l’état pur grâce à cette finesse et à ce goût inimitable.
Proposant un condensé de leur savoir-faire aux membres du jury des « Talents Gourmands », ce fameux chalenge culinaire porté par le Crédit agricole Champagne Bourgogne et le Bottin Gourmand, le duo d’entrepreneurs a été congratulé pour l’attrait de leur produit, non dépourvu d’originalité.
Comment un historien de formation (Alexandre), directeur des services d’informations d’une PME parisienne et spécialiste de l’organisation informatique en est-il venu lui-même à s’intéresser de plus près à cette petite pépite de céréale et de sucre, apparue aux Etats-Unis ?
Sa passion immodérée pour ce produit qu’il a découvert lors de voyages Outre-Atlantique et dont il s’éprend au point d’en concevoir un dérivatif professionnel mais pour mieux le développer à la sauce française.
Avec son jeune frère, Hadrien, qui évolue dans d’autres sphères professionnelles, Alexandre échafaude une stratégie. Nous sommes en 2014. Un laboratoire de production est installé au cœur d’Auxerre. Quatre collaborateurs rejoignent la structure. Le tour est joué. GRAMM’S tel un Phénix renaissant de ses cendres part à la conquête d’un marché hexagonal dont il ne maîtrise pas encore la pertinence ni le réalisme.
Utiliser un savoir-faire artisanal ancestral…
Très vite, les pop-corn des deux frangins se dégustent dans les cocktails de la région. En version sucrée, c’est la base de leur gamme. Mais, aussi en version salée. Le produit rencontre un succès incroyable. Suscitant l’intérêt des plus grandes références de la gastronomie et de l’épicerie fine : FESTINS de BOURGOGNE, la société d’Evelyne et Didier CHAPUIS, qui apporte son indéfectible soutien à cette TPE ; FAUCHON, enseigne que l’on ne présente plus dans cet univers goûteux des arts de vivre ; Le Printemps,…).
Le pop-corn aromatisé français traverse même les frontières. Outre-Quiévrain, il craque sous la dent des consommateurs belges à Bruxelles avec le distributeur ROB. Mais, la petite confiserie trouve un port d’attache plutôt inattendue du côté du Japon ! Là-bas, grâce au partenaire JUGETSUDO, la confiserie gagne ses lettres de noblesse, cautionnant la démarche louable des frères RIVALLAIN d’exporter la qualité intrinsèque des produits français.
En bouche, le pop-corn de GRAMM’S procure une immense sensation jubilatoire. Le gourmet, n’ayant pas peur des mots, savoure délicatement chaque instant de cet ingrédient où le travail du chocolat est assuré par un maître en chocolaterie et le caramel est conçu à base de beurre salé…à titre d’exemple spécifique.
Soucieux de valoriser le terroir de la Bourgogne, les deux mentors de GRAMM’S et leur acolytes exercent leur art avec une maîtrise parfaite. De nouvelles recettes de produits déclinés autour des fruits et des légumes (si, si !), enrobées d’une fine couche de chocolat, préfigurent un printemps exceptionnel. Et autant de réussite pour la jeune TPE qui devrait vivre de nouvelles évolutions structurelles cette année…
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Cinq jeunes orfèvres en mécanique tentent de décrocher le titre « d’Un des meilleurs apprentis de France » de l’Yonne
mars 14, 2019Le CIFA de l’Yonne a été le théâtre d’une saine confrontation en ce début de semaine. Celle devant opposer cinq jeunes candidats, âgés de moins de 21 ans, qui se sont disputés via huit épreuves à vocation technique le titre de l’ « Un des meilleurs apprentis de France » du territoire de l’Yonne, catégorie mécanique.
AUXERRE : En apprentissage au CIFA de l’Yonne ou au lycée Louis Davier de Joigny, cette demi-douzaine de prétendants à la suprématie territoriale ont su rivaliser de talent pour s’extraire du lot et tenter de gagner ainsi l’une des distinctions qualificatives pour les épreuves régionales, voire nationales.
Se disputant âprement cette sélection, tous espèrent décrocher le précieux sésame, la médaille d’or, celle d’argent ou la breloque de bronze, qui récompenserait les efforts fournis durant l’épreuve. Celle-ci englobait des ateliers d’injection, de boîte de vitesse, de métrologie, de circuit de charge…
Un sabir que seuls les exégètes de la chose mécanique maîtrisent à la perfection, il va de soi !
Il en est ainsi des organisateurs (Philippe CATHELIN, formateur au CIFA) et des membres d’un jury de professeurs ou de professionnels de la mécanique (Jérôme BOURBON, Mickael MICHAUT, Tony MORENO, Anthony BUREAU et Christophe PLINGUIER).
On notera la présence parmi ce jury d’experts de l’automobile de la jeune Elisa PERE, elle-même ancienne apprentie du CIFA et ex-Meilleure apprentie de France.
Plus de six mille candidats s'inscrivent chaque année, et ce, dans plus de 90 métiers, à ce concours de brillance nationale. In fine, 344 de ces jeunes gens obtiennent le Graal en glanant des médailles or, argent ou bronze.
Quant au suspens, il demeure intégral. Le verdict définitif ne sera connu que fin mars.
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Emmanuel BARBE dit stop aux polémiques dérisoires et encourage la lutte contre la violence routière…
mars 14, 2019Le délégué interministériel à la Sécurité routière, en immersion il y a quelques jours au Foyer d’accueil médicalisé Philippe GUILLEMANT à LIXY, n’a pas eu de mots assez forts pour expliquer l’action qu’il mène au quotidien face à la recrudescence de la violence routière. Aux côtés du préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, et d’un aréopage de personnalités des forces de l’ordre, Emmanuel BARBE a pu écouter en y prêtant grand intérêt les nombreux témoignages poignants de ces femmes et de ces hommes (professionnels de santé, représentants de la Gendarmerie nationale, de la police et des sapeurs-pompiers, familles et victimes de l’accidentologie routière…) lors d’une rencontre chargée en émotion.
LIXY : Le visage grave, sur lequel se reflétait une forte intensité émotionnelle, le délégué interministériel à la Sécurité routière a pris le temps de rencontrer plusieurs pensionnaires du FAM, le Foyer d’accueil médicalisé implanté dans l’Yonne septentrionale.
Cet établissement est l’un des rares en France, voire l’unique centre en mode opérationnel par la richesse de sa qualité relationnelle, de son écoute et de la pertinence de ses travaux de rééducation que les administrateurs et équipes prodiguent à ces personnes, à accueillir des blessés de la route, traumatisés à jamais par d’importantes séquelles physiques et psychologiques.
Et, il a beau être en poste depuis le 01er avril 2015 et multiplier ce type d’initiative auprès des familles et des victimes, Emmanuel BARBE n’en est pas moins un homme sensible qui ne peut se résoudre à accepter l’inacceptable. Toute son énergie se concentre à la lutte qu’il mène de manière frontale face la violence routière, qu’il n’hésite pas à qualifier d’« inéluctable homicide ».
« Chaque année, précise-t-il, ce sont 1 700 de nos concitoyens qui deviennent les victimes d’autres personnes et disparaissent du fait de mort violente sur les routes de notre pays… ».
Le sens des actions de la Sécurité routière : une indéfectible lutte…
La Sécurité routière recense chaque année plus de 60 000 accidents de la circulation. Certains sont matériels. D’autres, nettement plus conséquents. La plupart engendrent néanmoins leur lot de drames humains.
« Vous savez, concède le délégué interministériel d’une voix calme et posée non dénuée de fermeté, lorsqu’une personne décède, ce qui est regrettable dans de pareilles circonstances, les familles finissent par faire leur deuil selon le processus psychologique habituel. A contrario, quand il y a des blessés à vie, marqués au plus profond de leur chair, les familles doivent endurer les souffrances physiques et psychiques de leurs proches. Même si elles les accompagnent dans leur existence quotidienne, elles ne s’en remettent jamais… ».
Alors, à quoi bon lui parler de la baisse de la limitation de la vitesse ramenée à 80 km/h au 01er juillet dernier ou de la prolifération, parfois abusive et inappropriée des radars automatiques, Emmanuel BARBE renie ces considérations démagogiques qui n’ont pas lieu d’être en bloc. Fort justement.
La lutte que le délégué interministériel pilote est implacable. « C’est le sens de l’action qui nous anime chaque jour, lâche-t-il, et toutes les polémiques et gesticulations qui vont avec sont dérisoires, voire totalement obscènes après avoir visité un centre d’accueil comme celui-ci… ».
Indifférent aux humeurs de quelques réfractaires au Code de la route, le délégué à la Sécurité routière ne ronge pas son frein. Réduire la vitesse représente un leitmotiv personnel que rien ni personne ne fera déroger d’un iota. Même s’il constate avec amertume que la destruction massive des radars, imputable à certains mouvements de foule depuis novembre, plombe les bons résultats enregistrés au cours de l’année 2018.
Sachant ce que cela coûte aux victimes et familles de se remémorer les postures délicates d’un accident de la route, Emmanuel BARBE juge nécessaire ces entretiens à cœur ouvert. Ne serait-ce que pour accompagner celles et ceux qui demeureront à jamais meurtris dans leur enveloppe charnelle…
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« Dix de conduite » : c’est vingt sur vingt de réussite pédagogique pour GROUPAMA Paris Val de Loire…
mars 13, 2019Parmi les nombreuses missions sociétales déclinées par l’assureur mutualiste sur son territoire, l’opération « Dix de Conduite » tient une place tout à fait privilégiée auprès des futurs conducteurs en herbe. Conçue avec le soutien de deux partenaires idoines de ce milieu professionnel (TOTAL et RENAULT), l’animation reçoit également le précieux concours de la Gendarmerie nationale. Une dizaine d’établissements scolaires de l’Yonne bénéficieront de ces séances sensibilisatrices aux risques et dangers de la route d’ici quelques jours…
AUXERRE : « J’agis là où je vis ». Jamais, le fameux credo propre à GROUPAMA Paris Val de Loire n’aura résonné aussi fort et avec autant de vigueur quand s’amorce à chaque printemps le déroulé de la nouvelle campagne de mobilisation autour de la sécurité routière.
Si 850 adolescents, tous collégiens, ont été les heureux bénéficiaires de cette manifestation la saison passée dans l’Yonne, combien seront-ils cette année encore à profiter de la bienveillance et du professionnalisme des représentants des forces de l’ordre ?
Au vu de la configuration catastrophique observée en matière d’accidentologie sur notre département, l’initiative apparaît plus que jamais salutaire pour ces futurs conducteurs d’engins motorisés.
D’ailleurs, les gendarmes présents à cette session explicative face aux principaux des collèges concernés par l’opération ont lourdement insisté sur les bienfaits de la conduite accompagnée. Une approche pédagogique qui demeure souple et responsable afin de mieux appréhender les risques encourus sur le réseau routier.
Evoquer les addictions à l’alcool et aux stupéfiants…
Une journée type est assez facile à organiser pour les instigateurs de cette opération. Les élèves voient leur temps d’occupation se diviser en deux temps. Celui de la théorie où les représentants de la Gendarmerie nationale procèdent à des révisions élémentaires du Code de la route (signalétique, règles de priorité…).
Puis, un QCM, élaboré autour d’une vingtaine de questions ciblées, offrent la possibilité à ces jeunes gens de tester leurs connaissances. Dans un laps de temps précis : quinze minutes chrono !
On y aborde parmi les thèmes essentiels la vitesse, les fautes de comportement lors de la conduite, l’addiction à l’alcool et aux stupéfiants. Il est de bon ton de rappeler qu’un accident sur deux observé dans l’Yonne n’est autre que la résultante d’une conduite addictive. Et que le taux d’alcoolémie d’un jeune conducteur ne doit pas excéder 0,10 grammes dans le sang.
Puis, au-delà de cette heure et demie de théorie, les apprenants vivent des situations pratiques. Chaque élève s’exerce à la conduite, derrière le volant d’un véhicule, maîtrisé par un gendarme. Il s’agit d’apprécier l’aisance du jeune conducteur par rapport à la signalétique présente sur le circuit et de tester ainsi son aptitude réelle à la conduite.
A l’issue de ces exercices, les adolescents reçoivent une note. Cette saison, ils auront l’opportunité de pouvoir piloter deux véhicules à boîte manuelle et une automobile aux rapports automatiques.
Les collèges d’Aillant-sur-Tholon, Bléneau, Charny, Saint-Fargeau, Saint-Sauveur-en-Puisaye, Joigny, Villeneuve-sur-Yonne ainsi que le CFPPA La Brosse et la MFR de Villevalier
Précisons que GROUPAMA Paris Val de Loire affine l’initiative une fois que les jeunes gens obtiennent leur permis de conduire. En leur permettant de connaître les difficultés de la conduite technique en cas de pluie ou de gel lors de stages réalisés sur le circuit de REAU (Seine-et-Marne) dans le cadre du concept CENTAURE.
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Grand débat : François PATRIAT (LREM) défend l’action gouvernementale et distille ses propres suggestions…
mars 11, 2019Pédagogue, à l’écoute d’une assistance venue en nombre – plus d’une centaine de personnes comptabilisées à l’issue de cette séance prolifique en commentaires – l’ancien président de la Région Bourgogne Franche-Comté a évoqué les réussites de la gouvernance actuelle alors que les Grands Débats nationaux se déclinent sans relâche à travers l’hexagone. C’est à Monéteau que le président du groupe LREM au Sénat est venu rappeler les fondamentaux opérationnels de l’institution étatique. Via des exemples très concrets ayant pour items le budget, la retraite, les services publics, l’emploi ou encore la politique de la santé. En distillant quelques pistes de réflexions très intéressantes sur l’avenir de notre pays…
MONETEAU : Orateur sachant manier le verbe avec aisance et dextérité, François PATRIAT s’est prêté au jeu de l’animation d’un énième épisode du Grand Débat en acceptant de se rendre dans la commune icaunaise au milieu de la semaine dernière. Un exercice de communication qui n’a pas pris au dépourvu le président du groupe LREM au Sénat tant il est coutumier de ces échanges riches et nourris avec nos concitoyens.
Si ce n’est avec les représentants de la sphère médiatique, puisque l’élu de Côte d’Or intègre le panel des personnalités politiques préférées de certaines chaînes cathodiques (BFM, LCI) où il est de bon ton de pouvoir véhiculer ses idées et réflexions pertinentes en seconde partie de soirée.
Là, en présence de l’édile local, Robert BIDEAU, vice-président du Département, et de la conseillère départementale Malika OUNES (également vice-présidente), le chef de file de la majorité présidentielle du terroir Bourgogne Franche-Comté a fait abstraction de toutes caméras et autres microphones pour endosser la vêture du maître de cérémonie d’un rendez-vous porté vers la pédagogie.
Avant de balayer les grands sujets sociétaux du moment, François PATRIAT s’est dit ô combien satisfait de pouvoir être présent dans l’Yonne afin de participer à ce concept participatif et citoyen. N’éludant pas le schéma protocolaire inhérent à ces rencontres où chacun pouvait s’exprimer en toute liberté, l’élu de Côte d’Or profita de la circonstance pour réveiller les consciences civiques autour du droit de vote. Rappelant que chacun d’entre nous bénéficiait des services publics financés par le biais de nos impôts.
« Je considère en tout état de cause qu’il est difficile de critiquer le système étatique dans lequel nous vivons si déjà de facto on ne vote pas ! ».
Observant qu’un Français sur deux ne payait pas l’impôt, François PATRIAT s’est longuement épanché sur le nécessaire effacement de la dette. Celle-ci, astronomique, fruit d’un cumul établi sur plus de quatre décennies, s’élève à plus de 2 000 milliards d’euros. La charge de cette dette représente 37 milliards d’euros chaque année.
« L’ISF, c’est de l’impôt sur l’impôt ! »
Pour mémoire, le sénateur LREM précisa les orientations prioritaires du gouvernement. « Le Président de la République et le Premier ministre s’emploient à réduire la dépense publique pour remettre le budget de notre pays à l’équilibre. Tout en diminuant la fiscalité… ».
Rejetant toute idée de privilégier le retour de la planche à billets (un vieux serpent de mer qui aura eu comme conséquence principale de dévaluer la monnaie de l’époque – le franc – alors que le niveau de l’inflation s’envolait au-delà des 12 %), François PATRIAT répondit ensuite à l’une des doléances de la soirée, qui caractérise le point d’achoppement essentiel entre les « Gilets jaunes » et le gouvernement, c’est-à-dire la réintégration de l’ISF.
« Si ce dispositif fiscal fonctionnait bien et avait fait ses preuves par le passé, concéda l’ex-patron de la Région, d’autres pays européens l’aurait déjà adopté. Regardez en 1981 : l’ISF était en vigueur tandis que la France recensait 800 000 demandeurs d’emploi. Est-ce que le fait d’avoir ce système fiscal a permis d’augmenter le pouvoir d’achat des Français et de faire reculer le nombre de chômeurs ? ».
Puis, le sénateur de renchérir sur ce même sujet et d’enfoncer le clou : « D’ailleurs, l’ISF n’a pas été supprimé ! Dorénavant, l’impôt est applicable sur le domaine de l’immobilier avec l’IFI et devrait rapporter une manne financière de 1,450 milliard d’euros. Je rappellerai enfin que la conversion de cet ISF a facilité l’injection de 9,5 millions d’euros dans l’économie française, tout en rassurant les investisseurs étrangers qui ont ramené des capitaux extérieurs dans notre système économique… ».
Suggérant une préconisation personnelle, François PATRIAT proposa alors de taxer à hauteur de 5 % les dividendes des actions boursières. Ce qui permettrait in fine de ramener dans la cagnotte de l’Etat une coquette somme qui excéderait plus de 6 milliards d’euros à l’année. Soit un gain beaucoup plus important que le fruit du seul ISF !
Quant au chômage, l’élu de Côte d’Or observe un net changement par rapport aux dernières évaluations. « Le gouvernement a réduit le taux de demandeurs d’emploi, le faisant passer de 10 % à 8 %. Je précise que la Bourgogne Franche-Comté se situe deux points en dessous de la moyenne nationale ce dont je suis très satisfait… ».
La France est l’un des pays les plus distributifs au monde…
La thématique de la retraite fit surface en toute logique parmi les débatteurs de cette soirée. Bon nombre d’interrogations du public se concentraient sur ce sujet ô combien intéressant. Le président du groupe LREM au Sénat ne manqua de piocher parmi les références historiques de notre nation pour tenter un comparatif astucieux entre les principes vertueux voulus en son temps par le Conseil national de la Résistance et notre système actuel.
« Quand on était en âge de faire valoir ses droits à la retraite à 65 ans en 1945, l’espérance de vie était plafonnée à 62 ans, argumenta François PATRIAT. Aujourd’hui, l’âge légal de la retraite se situe à 62 ans alors que cette même espérance de vie a dépassé les 80 ans ! ».
Le sénateur de Bourgogne détailla par la suite la quote-part distributive des dépenses de l’Etat, se référant à des exemples précis.
« Si l’Etat dépense mille euros, il faut savoir que sur cette somme initiale, 268 euros servent à financer les retraites, alors qu’un seul et unique euro est reversé pour le fonctionnement de l’Etat (35 euros destinés pour le chômage, 17 euros sont injectés pour l’aide au logement, 22 euros alimentent la solidarité…). Aujourd’hui, il nous faudrait un système de retraite plus équitable. Cela passe par la suppression des régimes spécifiques... ».
Précisant à l’assistance qu’il était inutile de faire un procès d’intention au gouvernement (« Nous vivons dans un pays où la tolérance zéro existe… »), François PATRIAT égrena les succès que le gouvernement a déjà mis en place depuis l’accession d’Emmanuel MACRON à l’Elysée. A commencer par la hausse de 6,5 % du SMIC, du jamais vu en de telles proportions depuis vingt ans. Cela méritait d’être dit, afin de rétablir quelques vérités…
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