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« Tsavo le résilient » : un plaidoyer pour la cause animale et les lions qui mobilise Thomas DA ROVARE…
janvier 03, 2018Profitant d’une visite il y a quelques années d’un sanctuaire de la faune animale à Prétoria, le chef d’entreprise de Sens, co-gérant de la société de communication « NET.COM », a eu l’immense privilège de rencontrer Kevin RICHARDSON, le plus grand spécialiste au monde de l’étude comportementale des lions. Depuis, Thomas ne cesse de se rendre régulièrement en Afrique du Sud afin de défendre la cause du roi des animaux, élevé dans des parcs spécifiques avant d’être livré en pâture lors de safaris où le félin est impitoyablement abattu par des chasseurs nord-américains et asiatiques qui n’hésitent pas à débourser près de 60 000 dollars pour obtenir un trophée. Un ouvrage, paru en février 2017, « Tsavo le résilient » aux Editions du Net, tiré de la plume incisive de l’entrepreneur sénonais, témoigne de cette triste réalité…que chacun doit découvrir avant qu’il ne soit trop tard…
SENS : Disponible depuis l’hiver dernier sur toutes les plateformes numériques ainsi que chez les libraires de l’Yonne, « Tsavo le résilient » se présente sous la forme d’un gros pavé, très agréable à la lecture. Derechef, sa couverture surprend le curieux avide de connaissances. Une magnifique tête de lion au regard profond orne celle-ci et sensibilise le futur acquéreur à poursuivre sa quête. Elle sera exhaussée : son contenu ne peut laisser indifférent. Il nous fait prendre conscience que notre monde ne tourne plus vraiment bien rond en ce début de XXIème siècle et que la cupidité et l’argent maîtrisent les idéaux des sociétés dites modernes et bien pensantes. Au détriment de la nature, de l’environnement, du climat, de la cause animalière…et en bout de chaîne de l’humain lui-même…
Une première œuvre qui induit beaucoup de réflexions…
Et s’il n’est guère facile aujourd’hui de pouvoir se faire éditer, le comité de sélection de cet ouvrage, les Editions du Net, n’a pas tergiversé une seule minute en acceptant de publier la première œuvre de ce chef d’entreprise, inféodé à l’essor de la communication digitale et de haute technologie.
Sensible à la cause écologique et animale, le comité éditeur a eu raison de soutenir l’initiative de l’entrepreneur Sénonais, âgé de 41 ans qui a pris fait et cause depuis plusieurs années pour la sauvegarde du roi de la savane. Parfois d’une grande brutalité mais avec tellement de réalisme, l’auteur nous entraîne à travers les lignes de cet opus remarquable dans un monde à faire froid dans le dos sur les intentions réelles de l’homme envers les animaux.
L’histoire se résume ainsi : depuis des millénaires, l’homme se répand sur toute la surface de la Terre, de manière incontrôlée et sans un regard pour les autres formes de vie qu’il massacre, le sourire aux lèvres. Aujourd’hui, la planète identifie ce comportement comme celui d’un parasite qui colonise et détruit son hôte, et face à sa mort prochaine elle décide d’éradiquer ce fléau. L’antidote s’appelle « Tsavo ». C’est un lion aux proportions démesurées et aux capacités tout à fait singulières. A ses côtés, un immense groupe d’êtres humains que la vie et les hommes eux-mêmes ont broyé de leur violence sans limite : les résilients. Tapis dans l’ombre de nos civilisations depuis une éternité, ils sont en attente de l’appel de « Tsavo » : prêts au sacrifice de cette incontrôlable humanité pour sauver la planète et toutes les autres espèces.
Pour la première fois depuis son apparition, l’humain devra s’adapter à une vie sans violence ou mourir. Pour la première fois, il n’aura plus le choix et devra respecter cette Terre qui lui a donné la vie. Ou disparaître, des griffes et des crocs de « Tsavo » et de son armée. C’est la résilience même de l’humanité qui sera sondée…
Ce cheminement initiatique est en fait le prélude à un second volume plus criant de vérité encore que Thomas DA ROVARE a déjà partiellement écrit. « CANNED HUNTING », traduisible par la locution suivante « Chasse en boîte » paraîtra d’ici quelques semaines.
Le sanctuaire de Kevin RICHARSON a valeur de refuge animalier…
« Récemment, le film « Blood Lions » a dénoncé la pratique de la chasse en boîte, précise Thomas DA ROVARE, aux côtés de « L’homme qui murmurait à l’oreille des lions », Kevin RICHARDSON, je me suis personnellement très investi dans cette lutte contre ce fléau. L’idée me concernant n’est plus d’en parler autour de moi mais de m’engager véritablement sur le terrain en étant davantage dans l’action pour faire quelque chose. S’investir différemment, c’est aussi créer cette pierre à ajouter à l’édifice à travers l’écriture... ».
Tous les ans, à raison d’un séjour automnal en Afrique du Sud, Thomas se ressource au gré de ses visites dans le sanctuaire tenu par son ami Kevin RICHARDSON. Trente-sept lions y coulent des jours heureux. Originaires des parcs spéciaux destinés à la chasse, ils ont été accueillis par l’équipe du comportementaliste sud-africain, leur sauvant la vie par ce geste généreux. Aux côtés de 47 hyènes et de quatre léopards voués à une mort certaine : celle donnée par les chasseurs de fauves.
« Ce parc n’est naturellement pas ouvert au public, confie Thomas, mais attention, il ne recueille pas de lions d’ordinaire ; sauf deux spécimens qui ont été remis par un cirque espagnol (dont un animal handicapé et rendu aveugle à cause des flashes des appareils photographiques) parce que condamnés à l’euthanasie il y a trois ans… ».
Une vingtaine de personnes exercent leur talent professionnel dans ce sanctuaire animalier. Une centaine de personnes, membres de l’association CATCH, suivent de très près l’évolution des espèces animales qui y vivent.
« L’objectif de ce sanctuaire est d’assurer des actes permanents de prévention et d’avoir une approche éducative auprès des scolaires et surtout des adultes, explique Thomas DA ROVARE, la sensibilisation est le plus important. C’est expliquer que l’animal issu de la faune sauvage doit le rester. Et que les objets en ivoire sont à rejeter et non pas lieu d’être commercialisés… ».
Le massacre inutile et par plaisir de la faune sauvage en Afrique…
Dans les enclos des parcs spécifiques où les lions sont enfermés, les animaux subissent les effets pernicieux d’une drogue qui leur est administrée. Elle annihile leur volonté de se mouvoir. Relâchés ensuite dans un cadre naturel, très étroitement surveillés par les organisateurs de safaris, les animaux sont alors massacrés en règle. Une poudre fabriquée à partir du corps de l’animal s’expédie en Chine à prix d’or, engendrant plusieurs centaines de millions de dollars pour les industries qui travaillent à cette basse besogne.
« Kevin RICHARDSON dénonce ce massacre perpétré depuis des années contre les lions alors que la population mondiale diminue chaque année. 80 % de l’espèce a été détruite. Dans vingt ans, il n’y aura plus aucun lion vivant dans la nature… ».
Dès lors, avec son ouvrage, l’entrepreneur de l’Yonne souhaite que la société réagisse face à cette extinction programmée. Tout comme celle qui concerne les girafes, les éléphants ou les hippopotames.
« La plupart des dirigeants de la planète se voilent la face dès que l’on évoque ce dossier brûlant, ajoute l’écrivain entrepreneur, comment la première nation du monde, les Etats-Unis, peut être contre l’amélioration écologique et défendre les valeurs intrinsèques de cette chasse destructrice sur le continent africain ? Il existe près de 200 fermes d’élevage de lions en Afrique du Sud qui fonctionnent en parfaite légalité car ce sont des établissements privés, tenus par les blancs de l’Afrique du Sud. Huit mille félins y sont enfermés, prêts à être abattus. L'objectif est clair : proposer aux chasseurs (souvent étrangers) des lions et des lionnes sur catalogue, au nom d’un « sport » qui consiste en fait à abattre un animal drogué, enfermé dans un enclos minuscule sans la moindre chance de survie. Les tarifs varient en fonction du sexe, de l’âge et de quelques autres critères, mais la vie d’un félin s’achète de 7 000 dollars (la lionne) à 40 000 dollars (le mâle de huit ans). Il est à noter que de telles industries existent aussi pour les éléphants, les girafes et les rhinocéros. Près de 1000 lions sont abattus chaque année lors de ces chasses. Sous couvert de développement économique et de création d’emplois, ils bénéficient des soutiens en haut lieu, voire ceux de la communauté internationale… ».
D’ailleurs, la tête de Kevin RICHARDSON est mise à prix depuis plusieurs années. Il vit reclus dans son sanctuaire et le fréquenter n’est pas sans risque.
Quelques pays, à l’instar du Zimbabwe et du Kenya, agissent en faveur de CATCH et d’autres associations de la protection animale. L’ancienne Rhodésie à interdit temporairement la chasse aux lions durant…trois jours ! Tandis que le Kenya devait brûler l’ensemble de son stock d’ivoire.
Thomas DA ROVARE a pris des contacts avec la représentante française de CATCH à Paris pour intercéder en faveur de Kevin RICHARDSON et de sa lutte contre les tueurs de lions. Il aimerait aussi se rapprocher du ministre de l’Environnement Nicolas HULOT afin de le sensibiliser à la connaissance de ce problème qui concerne l’extinction de ces espèces sauvages dont la Terre ne peut se passer.
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110 BOURGOGNE adopte un plan d’économies drastique mais efficace de 2,5 millions d’euros…
décembre 30, 2017Conscients des graves difficultés auxquelles les agriculteurs ont dû faire face tout au long de l’année 2017, les responsables de la coopérative régionale ont réduit les dépenses de fonctionnement de leur organisme en appliquant une gestion saine et rigoureuse menée fermement par son conseil d’administration. Compte tenu de la bonne situation financière de la structure, celle-ci n’a pas hésité à verser une enveloppe de compléments de prix dès le mois de juin pour soutenir les adhérents en proie aux aléas imputables aux phénomènes climatiques et conjoncturels. Un geste solidaire qui a été très apprécié de la part des coopérateurs…
AUXERRE : Jamais la devise propre à la coopérative agricole n’aura été autant d’actualité au terme de cet exercice. Le credo « Nous sommes toujours avec vous à 110 % » s’est révélé exact à bien des égards au cours de cette année, qualifiée une fois de plus de désastreuse, par le président Gérard DELAGNEAU, l’un des responsables de 110 BOURGOGNE lors de l’assemblée générale. Malheureusement, 2017 ressemble à s’y méprendre à l’année antérieure qui avait déjà connu une moisson historiquement basse.
Les années se suivent et se ressemblent avec les mêmes conséquences…
En recul de 36 % ce qui représentait 173 000 tonnes de grain en moins à récolter, l’épisode 2016 avait vu la chute du blé de 44 %, celle de l’orge de 30 %, du colza de 23 % et des pois à 50 %. Une récolte moindre, certes, pour une qualité de produits fortement dégradés notamment au niveau du blé. Le grain a ainsi dû être travaillé trois fois plus que d’habitude pour ramener des lots aux normes de commercialisation de l’année et répondre aux attentes des clients de la coopérative.
Que dire de la navrante période de ce printemps 2017 qui a occasionné beaucoup de dégâts dont les exploitations les plus fragiles peinent encore à se remettre. Même s’il y eut de relatives économies sur l’emploi de fongicides, cet argument ne peut consoler celles et ceux qui ont souffert cruellement de ce manque à gagner inévitable dans leur budget.
Pourtant, les dirigeants de la coopérative régionale ne gardent pas les deux pieds dans le même sabot. Ils essaient d’apporter sans cesse de la valeur ajoutée à leurs adhérents en les encourageant vers la pratique de la diversification, grâce au renforcement de nouvelles filières à l’instar du lin, du millet, du chanvre, du chènevis, du soja, du sarrasin et même de la moutarde.
« Choisir cette voie, c’est l’une des pistes essentielles à préconiser pour parvenir à la diversification de nos assolements par le développement de nouvelles cultures, concède le président de 110 Bourgogne, notre objectif est simple : conserver le pouvoir économique des agriculteurs de notre région et leur restituer les meilleures marges possibles… ».
Parallèlement, la campagne a été marquée par la mise en place du dispositif « Activité Partielle », déployé dans le cadre de ce plan d’économies pour faire face à la mauvaise récolte 2016. Exceptionnel et limité dans sa durée, ce processus accordé par le ministère du Travail pour les entreprises enregistrant une forte baisse d’activité aura été une bouffée d’air pur appréciable pour les salariés de la coopérative et de la filiale 110 AGROSERVICES. Grâce à ce dispositif, chaque service a pu planifier au plus près ses besoins à travers la mise en place, le paramétrage et le suivi hebdomadaire, assurés par le pôle des ressources humaines en lien avec le ministère du Travail, à l’aide d’un nouveau logiciel de paie et de gestion du temps de travail. In fine, cette optimisation des effectifs, la polyvalence et l’adaptabilité de l’ensemble des salariés, couplés à leur volonté de service rendu à l’adhérent, ont permis de réaliser près de 20 000 heures d’activité partielle, engendrant 500 000 euros d’économies.
110 BOURGOGNE : un acteur de l’économie locale et circulaire
Côté investissements, le groupe a dégagé 2,47 millions d’euros qui ont été consacrés à l’adaptation de l’outil ainsi que la sécurité des personnes et des installations. Primo, la coopérative a eu l’opportunité de pouvoir acquérir le site de Joux la Ville afin de consolider sa capacité de stockage dans le sud Auxerrois et Tonnerrois. Secundo, 110 BOURGOGNE a assuré la rénovation de différentes cellules sur plusieurs silos en améliorant leur ventilation, la mise aux normes électriques ou leur métrologie. Acteur de l’économie locale et circulaire, le groupe a collecté 251,4 tonnes de déchets qui ont ensuite été injectés dans la fabrication d’éléments destinés au bâtiment ou à la filière automobile.
Autre axe prioritaire pour la coopérative : les transports de ses marchandises. « 100 % de nos transports entre nos silos sont réalisés par des entreprises locales, explique Jean-Marc KREBS, directeur de la coopérative, la baisse considérable du volume de récolte 2016 nous a poussé à orienter notre plan de transport, y compris vers nos clients. Dans l’absolu, le transport routier enregistre une forte hausse, passant de 33 % à 53 % d’une année à l’autre : cela s’explique par la préférence accordée à nos partenaires locaux au détriment des expéditions assurées en trains ou en péniches vers les zones portuaires de Fos sur Mer ou de Rouen… ».
Evoquant la production de semences, les dirigeants de la coopérative régionale ont rappelé que celle-ci se situait à 38 500 quintaux en 2016. Là aussi, les facteurs conjoncturels défavorables ont impacté cette production vers une baisse de 7 % des achats de semences pour la troisième année consécutive. Entraînant de facto la diminution du chiffre d’affaires liée à cette activité.
Filiale après filiale : le panorama exhaustif des activités de 110 BOURGOGNE
Les dirigeants de la coopérative régionale, qui a vu fondre son chiffre d’affaires global de 145 millions d’euros (exercice 2015/2016) à 102 millions d’euros (2016/2017) compte tenu des mauvaises récoltes, ont ensuite détaillé les activités des filiales du groupe.
Ainsi, pour 110 VIGNE (5,09 millions d’euros de chiffre d’affaires), les bons résultats de cette filiale permettent de conforter les résultats de 110 BOURGOGNE. Même si les viticulteurs de la région n’ont pas été épargnés par les épisodes météorologiques successifs (gel, orages de grêle), soit une vendange 2016 en retrait de 40 %. L’activité enregistre une progression de 6 %. Tandis que l’activité protection de la vigne augmente de 31 % grâce à une gamme de fertilisants organiques très prisés des viticulteurs.
A contrario, le pôle « vigne et cave » baisse de 11 % induisant moins de mise en bouteille. Signalons que le partenariat initié par 110 VIGNE, LA CHABLISIENNE et les CAVES DE BAILLY fonctionne à merveille avec comme idée prioritaire la construction d’une viticulture régionale forte et pérenne.
Pour NATI VERT (22 millions d’euros de chiffre d’affaires), la difficulté réside à l’heure actuelle à s’adapter aux phases évolutives de la conjoncture économique impactée par sa dépendance aux conditions météo et aux bouleversements consuméristes dus à une concurrence exacerbée. Dès lors, les équipes se mobilisent fortement pour créer et développer de nouveaux concepts dont le rapprochement avec l’enseigne LA VIE CLAIRE, permettant de gagner davantage en attractivité. C’est le cas à Migennes avec l’ouverture d’un espace bio intégré au NATI VERT local, source de fréquentation et de chiffre d’affaires supplémentaire. L’opération a été renouvelée auprès du spécialiste de la motoculture SOUMO dans trois magasins dont celui, une nouvelle fois, de Migennes. Le développement de la gamme de produits alimentaires destinés aux chiens a suscité la création d’une marque propre, déposée par NATI VERT auprès de l’INPI, « France’CROC ».
Les nouveaux enjeux de la mutualisation entre coopératives…
Quant à l’union SEINEYONNE, elle bénéficie de l’avènement de la nouvelle coopérative YNOVAE, qui résulte de la fusion de CAPSERVAL et de CEREPY, pour se renforcer sur le territoire. Sa configuration est la suivante : 2 500 adhérents pour 860 000 tonnes de collecte.
En collaborant en étroite osmose avec cette nouvelle entité, 110 BOURGOGNE, qui a choisi de quitter l’union CEREVIA le 30 juin dernier, entend améliorer la valorisation des productions de ses adhérents.
« Dès lors, confirme Gérard DELAGNEAU, notre volonté est développer les marchés de différenciation et accroître notre présence chez les industriels locaux et ceux du bassin francilien en promotionnant la qualité des productions du nord de la Bourgogne et du sud de la Seine et Marne… ».
Bref, à l’aide de cette mutualisation de compétences et ce travail conçu en commun, il s’agira pour l’union SEINEYONNE d’optimiser le retour de la valeur ajoutée directement dans les exploitations locales.
Reste SOREAL, filiale qui malgré une campagne 2016/2017 compliquée, poursuit son développement au plus près des attentes des éleveurs. Dotée de 5 200 clients, la structure apporte des outils d’aide à la décision chez les producteurs bovins, porcins et équins, sans omettre la filière avicole. 217 000 tonnes d’aliments ont ainsi été acheminés la saison dernière. De gros investissements ont été lancés en parallèle sur les trois unités de production avec la création de nouvelles zones de stockage et la rénovation des sites. SOREAL qui exerce ses activités en concertation avec le label « Bleu Blanc Cœur » a obtenu une accréditation, le référentiel de certification de nutrition animale (RCNA), indispensable à l’accès vers certaines filières…
Enfin, rappelons pour être tout à fait complet l’appartenance de 110 BOURGOGNE à AREA, première centrale d’approvisionnement en agrofournitures en France et qui a clos l’exercice en cours avec un chiffre d’affaires qui représente 750 millions d’euros obtenus avec ses 19 coopératives adhérentes.
De quoi valoriser la force d’un groupe qui espère une année 2018 plus clémente pour parfaire ses objectifs et son développement…
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Le nettoyage des filtres à particules booste le chiffre d’affaires de la SARL AUTO SERVICE JOVINIEN
décembre 23, 2017Le centre de réparation et entretien automobile de Joigny diversifie ses activités commerciales, à la suite d’une acquisition indispensable à son développement : une machine performante destinée à nettoyer les filtres à particules. Cette orientation stratégique de la SARL représente une valeur ajoutée indéniable pour Luc VEYRAND, expert en motorisation, qui a rejoint l’entreprise parentale depuis quelques années. Conçu par l’industriel italien « TECHNIFAP », et distribué à travers l’hexagone par « SPORT SYSTEM » depuis Albi, l’appareil a nécessité 50 000 euros d’investissement. Médaillé d’or au salon « Equip’Auto » de Paris, et opérationnel depuis le mois d’août, l’ensemble offre à ASJ la possibilité d’engranger de nombreux rendez-vous lucratifs…
JOIGNY : Plus de 5 000 euros de chiffre d’affaires supplémentaires obtenus chaque mois depuis le mois d’août : l’installation de ce nettoyeur ergonomique de filtres à particules engendre de prometteuses retombées financières pour la société familiale dirigée par Ludovic VEYRAND. Son fils, Luc, ne tarit pas d’éloges sur cette machine à la fonctionnalité éprouvée depuis plusieurs mois qui permet de redonner une seconde jeunesse à une pièce mécanique maîtresse de l’automobile qui nécessite un entretien de manière régulière.
Un cycle de nettoyage automatique et d’une rare efficacité
« Quand cette pièce se bouche à cause de l’accumulation des impuretés, explique le jeune homme, féru de moteurs en tout genre (il a travaillé plusieurs mois dans le milieu sportif du rallye automobile au service d’un team national ayant ses bureaux sur le célèbre circuit de Nogaro), le propriétaire du véhicule est dans l’obligation de la remplacer avec la seule alternative d’en acquérir une neuve. Ceci suppose des coûts onéreux qui peuvent aller au-delà des mille euros de budget selon la politique tarifaire de certains constructeurs… ».
Même si divers nettoyants ont été testés pour préserver la pièce existante auparavant, peu de résultats semblaient convenables jusqu’à présent sur ce marché de l’entretien automobile. C’est ici que le fabricant transalpin, TECHNI FAP, entre en jeu. L’ingénierie de l’industriel italien échafaude alors une machine que l’on peut qualifier de révolutionnaire. Distinguée sur la plupart des salons professionnels européens, elle adopte une solution de nettoyage pragmatique et surtout efficiente.
Fixé à l’intérieur de l’appareil, le filtre à particules reçoit un fort volume d’air qui additionné à une puissante pression de l’eau décolle la suie et les saletés contenues dans chacune des alvéoles de la pièce. Le schéma se répète à maintes reprises avant l’opération de séchage, redonnant une virginité fonctionnelle au filtre. La durée de cette symbiose air/eau n’excède pas une soixantaine de minutes d’une intervention, entièrement automatisée. Une fois lavée et séchée, la pièce mécanique équipe de nouveau le véhicule. Que ce soit une automobile traditionnelle mais aussi un engin agricole ou un poids lourd puisque AUTO SERVICE JOVINIEN peut assurer l’entretien de ces véhicules motorisés.
L’exclusivité dans l’emploi de cette machine dans l’Yonne
Selon la typologie de la pièce, le consommateur déboursera entre 300 à 400 euros hors taxes pour réaliser l’opération. C’est-à-dire une prestation deux fois moindre que l’achat d’un nouveau filtre !
« Ce concept ingénieux se situe dans une logique de développement durable, précise Luc VEYRAND, les boues souillées que nous récupérons à l’issue du lavage se recyclent. Les produits utilisés sont propres et l’opérateur travaille sans précaution particulière sur une machine qui est hermétique de manière intégrale…».
A la suite d’un séjour à Albi en février 2016, Luc VEYRAND découvre l’originalité de ce concept novateur. « Le fabricant italien venait d’en achever la construction et les premiers appareils se commercialisaient sur le territoire… ».
Convaincu par la pertinence de cet auxiliaire numérique à l’entretien des filtres à particules, Luc se rapproche de SPORT SYSTEM. L’entité assure la vente à travers le pays.
« ASJ a conclu un contrat d’engagement avec cette dernière société. Ce qui nous a permis d’avoir l’exclusivité de ce produit sur le département de l’Yonne… ».
Installé début août, il n’a pas d’équivalent en Bourgogne Franche-Comté même si le maillage souhaité par le distributeur albigeois s’étend aujourd’hui vers le Pas-de-Calais, la Drôme, l’Aisne ou les Landes.
Création d’un poste de mécanicien supplémentaire…
Avec un chiffre d’affaires annuel qui oscille entre 800 000 et le million d’euros, AUTO SERVICE JOVINIEN connaîtra sans aucun doute une année 2018 intéressante à la suite de cet investissement. Un nouveau poste de mécanicien avec un profil bac pro répondra aux impératifs professionnels imputables à cette recrudescence d’activité observée depuis quelques mois.
Ce centre d’entretien automobile, né il y a treize ans et spécialiste sur le segment des 4X4, a su aussi au fil du temps se diversifier en assurant le contrôle et la réparation de flottes professionnelles (collectivités, taxis) tout en accordant une large place à la clientèle de particuliers. Via la vente de véhicules neufs et d’occasion qui lui conforte un positionnement privilégié sur cette zone de chalandise à forte potentialité.
En 2015, Ludovic VEYRAND rachète le point de vente d’un agent Renault basé à SENAN, et s’ouvre ainsi le marché fructueux du dépannage assuré sur l’autoroute A6 par cette entité distincte, devenue « SENAN Automobiles ».
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La méthanisation progresse en région Centre : une réalité tangible où se positionne déjà GROUPAMA Paris Val de Loire…
décembre 23, 2017Evoluant dans sa zone territoriale de prédilection, l’assureur mutualiste régional a suscité beaucoup de questionnements, d’intérêt et de réponses nourries de réflexion lors de séances publiques orchestrées à Orléans et à Blois en décembre. Evoquer les projets de méthanisation à travers la maîtrise des risques, tout en réunissant un panel d’intervenants experts, aura mobilisé un public d’institutionnels et d’élus mais aussi d’agriculteurs désireux d’en connaître davantage sur ces pratiques naturelles qui intègrent désormais le paysage de la transition énergétique…
BLOIS (Loir et Cher) : Un plateau de professionnels qualifiés en la matière a abordé le 12 décembre dernier de façon concise lors d’une conférence ouverte au grand public cette thématique si particulière qui agrémente bon nombre de discussions et de points de convergences auprès des milieux agricoles.
A travers des énoncés explicatifs et des exemples englobant les aspects juridiques, techniques et pratiques de ce processus de développement durable encore bien deçà de ses réelles possibilités d’exploitation en France, les représentants du monde agricole du Loir et Cher ont constaté la frilosité de l’Hexagone sur ce dossier, comparativement avec le réalisme coutumier de nos voisins allemands.
Dans ce pays, plus de 8 000 installations sont déjà opérationnelles. Un chiffre qui est loin d’atteindre ce niveau en France avec seulement 530 unités de production existantes. D’ailleurs, les pouvoirs publics français n’envisagent que l’ouverture de 1 500 centres de méthanisation d’ici 2020 !
D’ici 2020, 800 000 foyers alimentés en électricité renouvelable issue du biogaz
Pourtant, la méthanisation n’est autre qu’un procédé microbiologique, certes complexe et fragile, mais terriblement efficace qui permet à la fois de traiter des déchets et effluents organiques adaptés aux filières agricoles et aux industries agroalimentaires. Ce processus engendre aussi la production d’énergie inhérente au biogaz qui peut, en fonction des contraintes locales, soit être transformé en électricité, en chaleur ou biocarburant, voire même être injecté directement dans le réseau du gaz naturel. Au moment où la facture de gaz risque de faire flamber un peu plus le budget des ménages dès le 01er janvier (+ 6,9 %), la connaissance de ce procédé mérite que l’on s’y attarde avec clairvoyance !
En 2020, le biogaz pourrait alimenter l’équivalent de 800 000 foyers en électricité renouvelable et produire l’équivalent de 550 000 tonnes de pétrole en chaleur renouvelable.
Ce secteur, même s’il n’est encore que très peu popularisé auprès des agriculteurs, connaît néanmoins une phase de développement. Si le département du Loir et Cher n’enregistre à l’heure actuelle que trois installations fonctionnelles, il existe en revanche de nombreux projets de développement à brève échéance.
Les risques et les moyens de prévention expliqués par GROUPAMA…
A titre comparatif, le département de l’Yonne possède six centres de méthanisation dont certains bénéficient des services préventifs et assurantiels de GROUPAMA Paris Val de Loire qui s’est déjà positionné de manière stratégique sur ce concept évolutif de la transition énergétique. Huit autres projets constituent la nouvelle donne à venir…
A Blois, deux spécialistes de la question, rattachés à l’assureur mutualiste, insistaient sur l’évitement des risques techniques et les moyens de se prémunir de ces derniers en cas de sinistre. Des renseignements précieux pour la centaine d’agriculteurs présents dans la salle, qui demeurent attentifs à ces changements de paradigme se présentant sous la forme de solutions diversifiées dans leur modèle économique. La méthanisation agrégée à sa production d’énergie représente-t-elle le nouveau défi à relever par le monde agricole à l’avenir ? Beaucoup d’observateurs s’accordent à le penser…
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A parité égale avec l’euro, la « CAGNOLE » sera opérationnelle dans l’Yonne dès le printemps 2018…
novembre 25, 2017Cinq mille exemplaires par coupon d’une valeur d’une, deux, cinq, dix et vingt « cagnoles » devraient circuler sur le territoire de l’Yonne dès le printemps 2018. Respectant une parité simple à retenir en terme de conversion par rapport à l’euro (une équivalence de un pour un), cette monnaie propre à notre département rejoindra le lot de la centaine d’initiatives financières existantes qui actuellement se développent à la vitesse grand V dans l’Hexagone. Le tout étant ordonnancé depuis Lyon, siège de la NEF (Nouvelle économie fraternelle) et de sa banque centrale à l’origine de cette phase exponentielle de la monétisation en France, sans que rien ne soit laissé au hasard dans ce vaste projet ambitieux initié par l'association COURTS CIRCUITS…
AUXERRE : « Une partie du fonds de garantie (près de 70 %) sera attribuée à des projets globaux à vocation solidaire, tandis que le reliquat sera lui réinjecté dans le développement d’initiatives économiques locales…».
Méthodiquement, Pascal PAQUIN, l’un des interlocuteurs de ce concept très ambitieux d’instaurer une monnaie locale sur le nord de la Bourgogne, explique avec moult détails les mécanismes précis de ce nouveau système monétarisé qui concernera bientôt l’ensemble de la population, qu’elle soit particulière ou professionnelle.
Car, LA CAGNOLE n’est pas le fruit d’une expression anachronique ni régionaliste à la sauce folklorique. Bien au contraire, le précepte repose sur une historicité établie et surtout de nombreuses velléités qui éclosent çà et là à travers le pays. Par comparaison, il existait en 2015 une quarantaine de monnaies territoriales qui avaient libre cours. Aujourd’hui, on en dénombre déjà une centaine. Mais, ce palier devrait très vite s’étendre puisque ce sont plus de deux cents projets qui sont en voie de développement à l’heure actuelle dont beaucoup pourraient faire florès en Bretagne, notamment parmi ses grands centres urbains…
Le lancement de la monnaie se travaille d’arrache-pied…
Quant à l’Yonne, elle s’inscrit déjà dans un singulier particularisme à l’instar du Puy de Dôme avec son environnement rural très prononcé à l’échelle du département. Le lancement inaugural conçu en harmonie avec l’association Le Jour de la Terre se peaufine déjà parmi la quarantaine de membres qui travaille avec sérieux à l’aboutissement de ce projet. Le jour J, la présence de Philippe DERUDDER, grande figure de l’explosion des monnaies locales à travers la planète, pourrait se confirmer sous la forme d’une conférence très attendue. La parole de cet entrepreneur d’origine canadienne est respectée dans le giron des nouvelles économies. Son vécu professionnel démontre que ce personnage charismatique n’a rien d’un doux rêveur. Même si il existe quelques exemples désagréables ici et là du bien-fondé de ces monnaies (Nantes, Toulouse, des villes où le subventionnement à outrance des municipalités devait nuire à la bonne faisabilité du concept), ailleurs, l’essor des monnaies locales n’est plus à mettre en doute depuis 2015.
« Toutes les règles propres au fonctionnement de « La CAGNOLE » ont été posées depuis un an et demi, confie Pascal PAQUIN, les bases initiales du projet ont vu le jour en juin 2016 avec le concours du groupe fondateur « ALTERNATIBA », un mouvement qui travaille à la mise en valeur concrète de nouvelles approches économiques et environnementales. Ce groupe a reçu le renfort d’une vingtaine de personnes convaincues de faire évoluer les choses après avoir visionné l’excellent film « Demain », une référence du genre… ».
Durant six mois, les représentants de la structure associative COURTS CIRCUITS s’affaireront à l’écriture de la charte et de ses statuts, à concevoir une collégiale fonctionnant à partir de commissions de travail spécifique où se prennent les décisions, à affiner le développement de ce projet ambitieux et insolite.
« Nous ne sommes pas dans une aventure avant-gardiste, ajoute Pascal PAQUIN, nous sommes juste situés dans un espace citoyen qui peut être rejoint à tout moment par celles et ceux qui le désirent… ».
Tous les quinze jours, une quarantaine de personnes se réunissent au sein de sept commissions et apportent leurs expériences à la mise en exergue de ce nouveau projet selon un mode opératoire qui ne requiert pas le besoin de désigner un président. A contrario, deux membres de cette structure s’occupent de la trésorerie et l’ensemble des adhérents sont déclarés à la préfecture. En bonne et due forme.
« Nonobstant, explique Pascal PAQUIN, et d’un point de vue légal, pour prétendre utiliser la monnaie, il faudra adhérer à l’association : soit 5 euros pour les citoyens et 25 euros pour les entreprises… ».
Un système de transaction proche du chèque vacance…
Comparables dans sa phase utilitaire aux chèques vacances ou aux chèques déjeuners, les coupons de la CAGNOLE serviront aux paiements de prestations commerciales diverses qu’elles soient culturelles, alimentaires ou autres. Le prestataire ne pourra rendre en revanche l’argent en euro, en faisant l’appoint.
Quant aux entreprises, il n’y aura pas de double affichage du prix ou du devis, tout sera effectué en euros. Au niveau comptable, l’amorce de ce nouveau mode de paiement ne modifiera en rien les usages habituels. La seule incidence effective apparaîtra au niveau de la saisie manuelle d’une caisse.
« Pourquoi une entreprise aurait-elle intérêt à employer cette monnaie locale à l’avenir ? C’est simple, concède Pascal PAQUIN, elle prouvera avec la mise en valeur à ce concept son engagement vers la transition environnementale et aux nouvelles approches de l’économie. Référencé sur un annuaire et un site Internet, l’entrepreneur volontaire bénéficiera d’une aide substantielle de la part de l’association quant à la recherche de fournisseurs et de clientèle. Quant au consommateur citoyen lambda, il profitera de remises régulières selon les volontés des entreprises (offres commerciales), en étant respectueux dans son acte consumériste… Les entreprises partenaires ciblées seront exclusivement des commerces et des structures de type TPE/PME… ».
Créer un véritable engouement économique de proximité…
A l’origine, ces envies de monétisation locale constituent un geste purement politique et contestataire afin de retirer en partie l’argent des flux financiers traditionnels qui alimentent le terreau de la spéculation au détriment des échanges.
Quant à l’association initiatrice du concept, elle pourra aussi garantir des prêts à court terme et à taux zéro en vue de développer les projets des entreprises. La possibilité de créer une paire d’emplois d’ici deux à trois années n’est d’ailleurs pas exclue pour assurer la gestion de ce processus. Comme l’ont fait les auteurs de la monnaie locale de Saint-Etienne en créant des emplois partagés…
De même, les collectivités auront la faculté de pouvoir signer une convention de partenariat avec l’association gestionnaire de la monnaie locale : cela leur permettra de payer des services locaux en cagnole. Sur le volet des collectivités, Pascal PAQUIN est formel dans ses arguments : « notre projet est viable économiquement de lui-même tout en conservant son indépendance : il sera fondé sur le principe des cotisations de ses membres.. ».
D’autres idées germent dans les esprits réfléchis des membres de la collégiale qui anticipent la suite de ce programme ambitieux. L’Auxerrois et la Puisaye seront les premiers points d’ancrage de l’implantation progressive de la CAGNOLE avant que les autres secteurs géographiques de l’Yonne ne disposent réellement des précieux coupons au printemps 2018.
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