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Très représentée en Bourgogne Franche-Comté, et plus spécifiquement sur la partie septentrionale de la région, la filière emballage recense près de 70 entreprises sur le seul territoire de l’Yonne. Du 26 au 29 novembre, quatre entreprises icaunaises participeront au collectif organisé par les Chambres de Commerce et d’Industrie à Paris Villepinte lors de ce salon international, consacré à l’écosystème de l’emballage pour tous les marchés.
SENS : Huitième secteur industriel en France, l’emballage/conditionnement demeure l’une des potentialités économiques prégnantes dans l’Hexagone. Troisième exportateur mondial, la France accueille sur son sol 1 500 entreprises et plus de 115 000 salariés, qui exercent leur savoir-faire sur ce segment de l’activité.
Le département de l’Yonne est plutôt bien pourvu en matière de représentativité. En effet, notre territoire compte plus de 2 500 salariés qui travaillent dans près de soixante-dix sociétés qui recouvrent l’ensemble des compétences et savoir-faire de la filière.
Quatre d’entre elles constitueront l’ossature majoritaire de la délégation régionale (un total de cinq entreprises) qui présenteront leur spécificité sur ce salon international. Il s’agit des entreprises ECOLOGISTIQUE Bourgogne, BEFORE, IDS SOLUTIONS CONDITIONNEMENT et SCOT THERMOFORMAGE. Le fabriquant d’étiquettes de Saône-et-Loire, EUROPE ROULEAUX, sera également du voyage.
Présent lors du brunch des Positives entreprises de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, le président-directeur-général de SCOT THERMOFORMAGE, Dominique HAUDIQUET, a confirmé cette présence sur cet évènementiel de belle facture.
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« Villes et villages fleuris » livre son verdict et décerne ses récompenses au niveau régional
novembre 20, 2018La remise des prix du label régional « Villes et villages fleuris » s’est déroulée ce samedi 17 novembre dans une ambiance conviviale. Nombreuses sont les villes et les villages, implantés aux quatre coins de la Bourgogne, qui ont obtenu ces précieux accessits. Ils représentent un atout non négligeable pour ces localités qui optimisent ainsi leur image au niveau de la pratique du tourisme vert et environnemental…
DIJON (Côte d’Or) : Président de la commission régionale de fleurissement, Jean RAVISE, à la tête du jury de ce concours annuel, s’est dit très satisfait de la qualité de cette édition 2018.
Aux côtés des jurés, représentants de communes fleuries, professionnels paysagistes et pépiniéristes, acteurs éclairés du tourisme et même quelques bénévoles, passionnés d’horticulture, il a pu remettre les nombreuses récompenses tant attendues par les élus des communes engagées.
Parmi ce vaste palmarès qui sera égrené au fil de la cérémonie officielle, notons quelques particularismes de bon aloi. Notamment pour la commune qui a été proposée au jury national pour l’obtention de la quatrième fleur : Nevers.
Autre ville de poids qui devait recevoir le plébiscite de ce jury : Chalon-sur-Saône. L’agglomération de Saône-et-Loire accède cette année à la quatrième fleur.
Le jury régional a aussi salué les initiatives de plusieurs communes qui obtiennent la première fleur. C’est le cas d’Aiserey (Côte d’Or), Baudrières (Saône-et-Loire), Châtenay (Saône-et-Loire), Flagey-les-Auxonne (Côte d’Or), Francheville (Côte d’Or), Gurgy (Yonne), Quarré-les-Tombes (Yonne) et Rogny-les-Sept-Ecluses (Yonne).
D’autres devaient recevoir la bénédiction des professionnels en se voyant accorder une fleur supplémentaire, qui encourageait leur velléité d’embellissement de leur lieu de vie. Citons les communes d’Arc-sur-Tille (Côte d’Or), Branges (Saône-et-Loire), Chaumont-le-Bois (Côte d’Or), Prémeaux-Prissey (Côte d’Or), Avallon (Yonne), Saint-Julien-du-Sault (Yonne) et Savigny-les-Beaune (Côte d’Or).
Le jury et ses coups de cœur…
Plusieurs prix spéciaux ont été délivrés. Dans la catégorie des « Petits jardiniers » qui mettent sous le feu des projecteurs le travail des enfants, l’école maternelle Paul Bert de Migennes (Yonne) a pu se distinguer. A l’instar de l’école publique Les Acacias de Saint-Usuge en Saône-et-Loire ou de l’accueil de loisirs de Pouilly-en-Auxois (Côte d’Or).
Enfin, signalons que le jury a apporté un soin particulier pour créditer de son coup de cœur spécial les communes de Châtenay (Saône-et-Loire), Chaumont-le-Bois (Côte d’Or), Ruages (Nièvre) et Saint-Julien-du-Sault (Yonne).
Le palmarès complet de cette édition 2018 :
Quatre fleurs
Beaune (Côte-d’Or) - 21 661
Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) - 45 390
Châtenoy-le-Royal (Saône-et-Loire) - 6 229
Mâcon (Saône-et-Loire) - 33 236
Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) - 9 201
Quetigny (Côte-d’Or) - 9 651
Sens (Yonne) - 25 784
Trois fleurs
Appoigny (Yonne) - 3 154
Autun (Saône-et-Loire) - 13 635
Avallon (Yonne) - 6 807
Chablis (Yonne) - 2 300
Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire) - 7 018
Charolles (Saône-et-Loire) - 2 758
Chenôve (Côte-d’Or) - 13 962
Clamecy (Nièvre) - 3 867
Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) - 10 388
Crêches-sur-Saône (Saône-et-Loire) - 2 952
Darois (Côte-d’Or) - 466
Fontaine-lès-Dijon (Côte-d’Or) - 8 881
Gueugnon (Saône-et-Loire) - 7 184
Joigny (Yonne) - 9 580
La Charité-sur-Loire (Nièvre) - 4 966
La Clayette (Saône-et-Loire) - 1 706
Le Creusot (Saône-et-Loire) - 21 887
Longvic (Côte-d’Or) - 8 981
Louhans (Saône-et-Loire) - 6 354
Lucenay-lès-Aix (Nièvre) - 987
Migennes (Yonne) - 7 085
Missery (Côte-d’Or) - 102
Monéteau (Yonne) - 3 993
Montagny-lès-Beaune (Côte-d’Or) - 669
Montbard (Côte-d’Or) - 5 331
Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) - 18 772
Nevers (Nièvre) - 34 228
Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or) - 5 552
Paron (Yonne) - 4 866
Poiseul-la-Grange (Côte-d’Or) - 58
Prémery (Nièvre) - 1 868
Saint-Apollinaire (Côte-d’Or) - 7 302
Saint-Georges-sur-Baulche (Yonne) - 3 277
Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) - 756
Saint-Julien-du-Sault (Yonne) - 2 402
Sancé (Saône-et-Loire) - 1 932
Savigny-lès-Beaune (Côte-d’Or) - 1 315
Sermages (Nièvre) - 193
Talant (Côte-d’Or) - 11 439
Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) - 2 901
Vignoles (Côte-d’Or) - 865
Villebougis (Yonne) - 625
Deux fleurs
Arc-sur-Tille (Côte-d’Or) - 2 617
Arnay-le-Duc (Côte-d’Or) - 1 482
Auxonne (Côte-d’Or) - 7 743
Beaulieu (Nièvre) - 168
Berzé-la-Ville (Saône-et-Loire) - 657
Bèze (Côte-d’Or) - 722
Billey (Côte-d’Or) - 248
Bléneau (Yonne) - 1 352
Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) - 5 054
Branges (Saône-et-Loire) - 2 378
Chagny (Saône-et-Loire) - 5 668
Chardonnay (Saône-et-Loire) - 200
Château-Chinon Ville (Nièvre) - 2 071
Châteauneuf (Côte-d’Or) - 88
Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) - 5 385
Chaumont-le-Bois (Côte-d’Or) - 82
Cheny (Yonne) - 2 485
Chevannes (Yonne) - 2 192
Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d’Or) - 11 574
Cressy-sur-Somme (Saône-et-Loire) - 190
Darcey (Côte-d’Or) - 336
Decize (Nièvre) - 5 623
Deux Rivières (Yonne) - 1 258
Digoin (Saône-et-Loire) - 7 908
Escamps (Yonne) - 893
Faverolles-lès-Lucey (Côte-d’Or) - 33
Fourchambault (Nièvre) - 4 291
Frontenaud (Saône-et-Loire) - 743
Gron (Yonne) - 1 233
Guérigny (Nièvre) - 2 482
Imphy (Nièvre) - 3 452
Is-sur-Tille (Côte-d’Or) - 4 424
Issy-l’Évêque (Saône-et-Loire) - 758
Lacanche (Côte-d’Or) - 571
Lavau (Yonne) - 475
Levernois (Côte-d’Or) - 306
Luzy (Nièvre) - 1 981
Marcellois (Côte-d’Or) - 49
Marcigny (Saône-et-Loire) - 1 809
Marcilly-sur-Tille (Côte-d’Or) - 1 663
Mirebeau-sur-Bèze (Côte-d’Or) - 2 093
Poisson (Saône-et-Loire) - 568
Pougues-les-Eaux (Nièvre) - 2 422
Pouilly-en-Auxois (Côte-d’Or) - 1 457
Prémeaux-Prissey (Côte-d’Or) - 409
Préty (Saône-et-Loire) - 548
Prissé (Saône-et-Loire) - 2 018
Quincerot (Yonne) - 56
Roilly (Côte-d’Or) - 46
Ruages (Nièvre) - 100
Sagy (Saône-et-Loire) - 1 245
Saint-Clément (Yonne) - 2 795
Saint-Denis-lès-Sens (Yonne) - 768
Saint-Marcel (Saône-et-Loire) - 5 979
Saint-Privé (Yonne) - 554
Saint-Seine (Nièvre) - 209
Saint-Vallier (Saône-et-Loire) - 8 734
Santenay (Côte-d’Or) - 856
Saulieu (Côte-d’Or) - 2 473
Sauvigny-le-Bois (Yonne) - 721
Semur-en-Auxois (Côte-d’Or) - 4 124
Serley (Saône-et-Loire) - 603
Tancon (Saône-et-Loire) - 555
Tonnerre (Yonne) - 4 736
Toucy (Yonne) - 2 732
Tournus (Saône-et-Loire) - 5 663
Trouhaut (Côte-d’Or) - 111
Velogny (Côte-d’Or) - 35
Vendenesse-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 574
Villaines-les-Prévôtes (Côte-d’Or) - 139
Villeneuve-l’Archevêque (Yonne) - 1 162
Une fleur
Aiserey (Côte-d’Or) - 1 373
Alise-Sainte-Reine (Côte-d’Or) - 594
Arces-Dilo (Yonne) - 628
Authiou (Nièvre) - 41
Baudrières (Saône-et-Loire) - 946
Bazoches (Nièvre) - 174
Bonnencontre (Côte-d’Or) - 450
Buxy (Saône-et-Loire) - 2 101
Champcevrais (Yonne) - 321
Champforgeuil (Saône-et-Loire) - 2 449
Champvoux (Nièvre) - 310
Charmes (Côte-d’Or) - 138
Châtenay (Saône-et-Loire) - 160
Chauffailles (Saône-et-Loire) - 3 725
Chevroches (Nièvre) - 126
Chichery (Yonne) - 469
Chitry (Yonne) - 356
Combertault (Côte-d’Or) - 565
Corbigny (Nièvre) - 1 525
Courtivron (Côte-d’Or) - 172
Crain (Yonne) - 391
Crissey (Saône-et-Loire) - 2 500
Cuiseaux (Saône-et-Loire) - 1 870
Drée (Côte-d’Or) - 56
Etang-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 1 910
Flagey-lès-Auxonne (Côte-d’Or) - 201
Foncegrive (Côte-d’Or) - 135
Francheville (Côte-d’Or) - 267
Frénois (Côte-d’Or) - 86
Gergy (Saône-et-Loire) - 2 544
Germigny-sur-Loire (Nièvre) - 770
Gland (Yonne) - 35
Guipy (Nièvre) - 244
Gurgy (Yonne) - 1 744
Ladoix-Serrigny (Côte-d’Or) - 1 820
La Fermeté (Nièvre) - 697
La Machine (Nièvre) - 3 392
La Nocle-Maulaix (Nièvre) - 285
La Roche Vineuse (Saône-et-Loire) - 1 531
Le Breuil (Saône-et-Loire) - 3 570
Leynes (Saône-et-Loire) - 530
L’Isle-sur-Serein (Yonne) - 680
Magny-Cours (Nièvre) - 1 414
Marsannay-la-Côte (Côte-d’Or) - 5 192
Martailly-lès-Brançion (Saône-et-Loire) - 135
Marzy (Nièvre) - 3 661
Merceuil (Côte-d’Or) - 818
Messigny-et-Vantoux (Côte-d’Or) - 1 628
Minot (Côte-d’Or) - 189
Montagny-Près-Louhans (Saône-et-Loire) - 446
Montholon (Yonne) - 2 908
Moulins-Engilbert (Nièvre) - 1 478
Neuvy-sur-Loire (Nièvre) - 1 492
Nolay (Côte-d’Or) - 1477
Ormes (Saône-et-Loire) - 507
Perrecy-les-Forges (Saône-et-Loire) - 1 660
Perrigny (Yonne) - 1 285
Perrigny-lès-Dijon (Côte-d’Or) - 1 800
Quarré-les-Tombes (Yonne) - 650
Rix (Nièvre) - 155
Rogny-les-Sept-Ecluses (Yonne) - 712
Royer (Saône-et-Loire) - 131
Saint-Firmin (Nièvre) - 181
Saint-Florentin (Yonne) - 4 505
Saint-Léger-de-Fougeret (Nièvre) - 387
Saint-Martin-Belle-Roche (Saône-et-Loire) - 1 380
Saint-Martin-sur-Nohain (Nièvre) - 376
Saint-Péreuse (Nièvre) - 238
Saint-Symphorien-des-Bois (Saône-et-Loire) - 442
Sainte-Colombe-sur-Loing (Yonne) - 201
Selongey (Côte-d’Or) - 2 424
Senailly (Côte-d’Or) - 140
Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) - 3 144
Sermoise-sur-Loire (Nièvre) - 1 566
Seurre (Côte-d’Or) - 2 408
Sevrey (Saône-et-Loire) - 1 282
Soirans (Côte-d’Or) - 471
Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) - 1 587
Tronsanges (Nièvre) - 393
Val-de-Mercy (Yonne) - 393
Vaudeurs (Yonne) - 488
Velars-sur-Ouche (Côte-d’Or) - 1 688
Vergisson (Saône-et-Loire) - 253
Villeneuve-sur-Yonne (Yonne) - 5 299
Villers-la-Faye (Côte-d’Or) - 405
Volesvres (Saône-et-Loire) - 613
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Le député du Loiret Jean-Pierre DOOR en appelle à la résistance pour lutter contre le dépouillement de la ruralité au profit des métropoles
novembre 18, 2018Quelle est la place actuelle de la ruralité face à l’hégémonie constante exercée par les grandes métropoles ? Partant du simple postulat que bon nombre de domaines ordinaires de la vie quotidienne ne cessent de migrer des campagnes vers ces zones d’influence puissantes (santé, éducation, culture, économie…), le député du Loiret et ancien maire de Montargis, Jean-Pierre DOOR, a évoqué ce sujet ô combien inquiétant pour la pérennité et l’autonomie des zones rurales. Invité dans le cadre de la quatrième journée des Entretiens de Champignelles, l’élu Les Républicains en appelle à la résistance. Celle des territoires ruraux qui devraient se fédérer autour de ses atouts et de pôles économiques à développer afin de pouvoir subsister face à la centralisation à outrance, préconisée par l’Etat…
CHAMPIGNELLES : Le maire rural face à la métropolisation. Voilà, une manière concrète, autour de cet énoncé liminaire, de mettre les pieds dans le plat de la réflexion constructive alors qu’une frange importante d’élus ne souhaite pas reconduire leur mandat à l’horizon des municipales de 2020 ! Lassés par tant d’incertitudes et de minimalisation de leur rôle premier…
Pourtant, cette thématique, déclinée lors de la quatrième journée de ces 29èmes Entretiens, interpellait une majorité d’édiles de Puisaye-Forterre, conviés à ce rendez-vous. D’autant que plusieurs interlocuteurs de poids devaient s’exprimer sur la nature profonde d’un sujet opportun qui embarrasse aux entournures les acteurs des territoires ruraux et urbains.
Car, derrière ce terme technocratique de « métropolisation », les effets induits commencent à se faire cruellement ressentir dans les campagnes. Département semi-rural, l’Yonne ne déroge pas à la règle dans sa globalité géographique. Que dire du territoire de Puisaye-Forterre !
Pas un jour ne s’écoule en effet sans que l’on constate que les services publics et les différentes strates opérationnelles de la sphère économique ne quittent ces zones devenues quasiment blanches de toute espérance de développement futur. Malgré les efforts méritoires d’une poignée de quarterons de la vie politique et institutionnelle locale.
Les exemples abondent. Santé, école, enseignement supérieur, culture, économie, numérique, transport…autant de pôles fondamentaux pour le devenir de la territorialité qui échappent petit à petit au contrôle des zones rurales pour se diriger de facto vers les grandes métropoles.
Que va-t-il rester à la campagne et aux structures de développement des zones rurales ? La question a eu le mérite d’être posée en guise de préambule de ces travaux réunissant les maires et leurs conseillers municipaux. Pour y répondre, entre autre, Jean-Pierre DOOR, député du Loiret et ancien maire de Montargis, venu en voisin.
Le trop-plein de métropoles en France par rapport à l’Europe…
Apportant son propre éclairage sur le rôle de la métropolisation dans notre environnement, l’élu LR a rappelé les origines de ce regroupement. Il a été adossé à l’application de la loi NOTRe, promulgué le 01er janvier 2016, et assorti à un texte législatif portant sur la modernisation des territoires.
« Si à l’origine de ce projet de loi, asséna-t-il, seuls huit grandes métropoles étaient concernées par ces décisions, il en existe aujourd’hui vingt-deux ! Cette course à l’échalote encouragée par les maires de ces grandes villes a conduit à la création de communautés urbaines qui oscillent entre 200 000 et 400 000 habitants. Outre, Paris, Lyon, Bordeaux, Marseille, Lille, Strasbourg, Toulouse, Montpellier, voire Nice et Clermont-Ferrand, des villes à dimension plus réduite en termes de densité de population à l’instar de Dijon, Tours ou Orléans leur ont emboîté le pas. Aujourd’hui, force est de constater que la France possède un nombre de métropoles beaucoup plus élevés que dans les autres pays européens. Trop, c’est trop ! Conséquence directe : cela induit un déséquilibre latent avec en toile de fond, l’interrogation suivante : existera-t-il un salut hors des métropoles ? ».
Derrière cette observation, appuyée par les travaux de certains géographes et démographes, le risque d’éloignement des territoires ruraux de ces zones hyper concentrées est dorénavant palpable. Ils risquent de tomber dans l’oubli de manière irrémédiable. Un véritable paradoxe alors que 81 % des Français considèrent la vie à la campagne comme le mode de vie idoine.
Halte aux métropoles qui siphonnent les potentialités offertes par les zones rurales
« Une métropole est faite pour rayonner. Pas pour siphonner les atouts de la ruralité, devait renchérir Jean-Pierre DOOR, à la tribune face à une assistance qui devait l’écouter religieusement, en pratiquant de la sorte, on exclut les petites villes. Celles comprises entre 20 000 et 50 000 habitants comme les nôtres qui existent sur nos territoires. N’oublions jamais qu’un quart de nos compatriotes vivent et travaillent dans les zones rurales. Sans parler des personnes qui y coulent leurs jours de retraite… ».
Enchaînant avec l’avènement de la paupérisation qui ne cesse de progresser, l’élu du Loiret constate avec amertume les effets de la disparition des services publics et leur centralisation vers les capitales régionales.
Citant le terme désertification, il précise que « ce mot de désert ne lui sied pas à l’esprit ».
Puis de poursuivre ses propos, « je préfèrerai avoir du développement sur ces secteurs où il existe un bassin d’emploi. Je milite pour conforter les petites villes, leur reconnaissance, leur cœur d’activité, en défendant les intérêts de ces communes et de leurs habitants. Curieusement, les métropolitains nous envient. Ils viennent nous visiter dès qu’ils le peuvent en s’éloignant de la pollution, du bruit et de l’insécurité. Mais, c’est à nous semi-ruraux et semi-urbains de faire valoir nos atouts multiples auprès de ces personnes. Afin de ne pas perdre ni notre identité, ni notre âme, et en sachant défendre la richesse, le patrimoine et la convivialité de nos terroirs… ».
Réclamant de vrais choix politiques à l’avenir pour ne pas sacrifier la vie quotidienne et les vitalités des acteurs de ces territoires ruraux, Jean-Pierre DOOR rappelle que les métropoles ne possèdent pas le monopole de la modernité.
« Les petites villes existent bel et bien et intègrent ce nouveau monde, celui des technologies à outrance. Notre enjeu majeur pour assurer notre sauvegarde est de se regrouper avec des communes qui gardent leur autonomie. Nous devons favoriser ces bassins de vie et d’emploi à taille humaine. En formant un PETR et en créant des associations d’intercommunalités. Cela a été le cas sur le bassin de Montargis qui accueille après la mise en place de ce dispositif, un potentiel de 136 000 habitants. Aujourd’hui, il nous faut résister face aux métropoles qui pourraient manger les zones rurales, voire les départements. Ne soyons plus aspiré par ces mégastructures qui nous entourent… ».
Une intervention qui restera sans doute longtemps dans les mémoires des participants de cette session.
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Les collaborateurs du groupe BERNER donnent du cœur à l’ouvrage en soutenant le Club MOB d’Auxerre
novembre 14, 2018En soutenant le Club MOB d’Auxerre, la filiale hexagonale du groupe allemand démontre que l’application de sa politique de responsabilité sociétale (R.S.E.) n’est pas un vain mot. A la fois humaine mais aussi matérielle et financière, cette aide a également favorisé l’implication physique des collaborateurs du leader de la distribution de produits d’outillage et de consommables destinés aux professionnels de l’automobile et du bâtiment. Une première qui devrait vraisemblablement se réitérer à l’avenir car d’autres projets sociétaux sont suivis de près par l’entreprise…
AUXERRE : A la différence des années antérieures, le groupe BERNER a souhaité impliquer de façon directe et contributive ses collaborateurs dans le cadre de ce projet. Celui de soutenir de manière très pragmatique les bénéficiaires et gestionnaires de l’association Club MOB.
Depuis vingt-cinq ans, la structure associative apporte sa valeur ajoutée, faite d’empathie, d’altruisme et de générosité, envers les personnes en proie aux difficultés de l’existence. Disposant d’une flotte de quatre-vingt véhicules motorisés, scooters et automobiles, le Club MOB propose à la location ces moyens de locomotion à bas coûts. Objectif : favoriser la mobilité pour celles et ceux qui sont en quête d’une réinsertion sociale.
Sensible à la cause de l’association, le groupe BERNER s’est donc investi auprès de la structure après avoir lancé un appel à projets au sein de l’entreprise.
Ce sont d’ailleurs les collaborateurs eux-mêmes qui ont soumis leurs suggestions. Deux salariées, Sophie CAYEZ et Corinne DUMAS, ont endossé leur rôle de porte-parole officiel du projet Club MOB. Leur investissement les a conduits à se rapprocher de la direction afin de lui soumettre l’idée de ce soutien. Intégrant le schéma caractéristique de la R.S.E., telle que la décline le groupe, le projet a été ainsi adoubé par la hiérarchie de l’entreprise.
Une démarche sociétale aux enrichissantes perspectives humaines…
Implanté depuis 1969 dans le département de l’Yonne, le groupe BERNER n’en est pas à son coup d’essai pour sa cote part en matière de contributions altruistes dans son environnement géographique. Soucieux de la sauvegarde de la planète (des ruches ont été installées il y a quelques années sur le toit du site d’exploitation de Saint-Julien du Sault), de la transition énergétique et de la mobilité intelligente, les dirigeants de la filiale française demeurent très actifs dans l’application concrète de leur stratégie R.S.E.
Dans le cas présent, une dotation conséquente de produits et matériels a été offert à l’association auxerroise. Un nettoyeur haute pression de dernier cri est venu équiper l’atelier de mécanique du Club MOB. Permettant ainsi à la nouvelle apprentie de la structure de profiter d’un matériel adéquat à sa formation.
Venant de lancer une toute nouvelle gamme de produits d’entretien et nettoyage de véhicule, le groupe BERNER a testé par lui-même ces nouveautés lors d’une séance de nettoyage organisée au bénéfice du Club MOB d’Auxerre. Plusieurs mobylettes, scooters et voitures brillaient comme un sou neuf au terme de cet atelier matinal où s’activaient cinq collaborateurs du groupe et cinq représentants de l’association.
Joignant l’utile à l’agréable, Eléonore BERNIER, responsable de l’agence d’Auxerre du Club Mobilité, reçut un don numéraire de 5 000 euros dès la clôture de cette manifestation. L’enveloppe sera investie dans l’achat d’un véhicule partagé, mis à la disposition de tous les Auxerrois.
Comme devait le souligner Céline DUCHER, directrice de la communication, « il est très important pour nous que nos collaborateurs adhèrent et se sentent impliqués dans notre démarche sociétale. Participer à de tels projets contribuent non seulement à renforcer le sentiment d’appartenance mais aussi à la fierté de travailler pour une entreprise qui s’engage pour les autres... ».
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Restauration scolaire : le président de la CC du JOVINIEN Nicolas SORET est favorable à la présence de produits bio
novembre 11, 2018Alors que le Département finance chaque année 1,6 million de repas dans les cantines des collèges de l’Yonne, le président de la Communauté de communes du JOVINIEN, Nicolas SORET, aimerait améliorer de manière très significative la qualité des produits servis dans les assiettes des scolaires.
JOIGNY : Introduire le bio dans les restaurants scolaires des établissements du second degré de notre territoire ne semble pas être une utopie pour le président de la Communauté de communes du JOVINIEN. En effet, Nicolas SORET souhaiterait précisément provoquer un débat constructif articulé autour de cette thématique, lors d’une future session du Conseil départemental dont il est l’un des représentants.
L’idée qu’il préconise est de proposer, une fois par semaine, un menu composé de produits issus des circuits courts. Même s’il est vrai, les gestionnaires des établissements possèdent toute la légitimité dans le choix des menus.
Intervenant il y a peu lors d’une séance plénière du Département, le président de la Communauté de Communes du JOVINIEN interpella l’ensemble de ses collègues de la classe politique sur ce point.
« On devrait miser davantage sur la commande publique pour optimiser les repas des collégiens, avait-il suggéré, introduire plus de produits bio dans la restauration scolaire, c’est aussi encourager la transformation du monde agricole en proie à de sérieuses difficultés à l’heure actuelle… ».
Engranger une véritable réflexion avec la préfecture…
Et citer, l’exemple des lentilles bio de l’Yonne qui connaissent un net regain d’intérêt auprès des agriculteurs.
« En diversifiant leurs cultures, ajouta Nicolas SORET, ils ont pu assurer la transformation de leur terrain d’exploitation. D’ailleurs, cette conversion en bio de nos professionnels agricoles permet aux arrondissements de Paris (le XIème et le Xème) d’être approvisionnés en lentilles et en pois chiche bio… ».
Alors, finalement, pourquoi ne pas envisager de réaliser la même chose dans l’Yonne ? Notamment, à destination des scolaires, côté alimentation.
Désireux d’engager une véritable réflexion à ce sujet, Nicolas SORET voudrait solliciter un échange constructif avec le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, pour qu’il y ait un prorata de la commande publique qui soit destiné au bio. Une initiative susceptible de susciter de futures vocations auprès des jeunes agriculteurs, voire de conversions parmi les plus anciens.
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