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Catherine RINGER à Auxerre le 05 février : un avant-goût du spectacle comme une savoureuse mise en bouche...
janvier 11, 2022L’ex-égérie des Rita Mitsouko se présentera sur la scène du théâtre d’Auxerre le samedi 05 février prochain. Un rendez-vous unique à ne manquer sous aucun prétexte car la « Belle » ne se produira pas dans sa qualité première d’artiste, c’est-à-dire en exprimant des vocalises dont elle a le secret et qui enchantent toujours ses fans de la première heure. C’est sur un tout autre registre, scénique et théâtral, que Catherine RINGER envoûtera ses aficionados…
AUXERRE : Attention : il n’y en aura pas pour tout le monde au niveau de la quantité de places ! L’unique représentation scénique de Catherine RINGER, star du show-biz des adorateurs de groupes musicaux français underground et décalés (si, si, ils existent !) mérite amplement votre intérêt.
La grande salle du théâtre d’Auxerre accueillera l’artiste le 05 février prochain dans un registre pour le moins inattendu : celui de la mise en scène autour d’une œuvre livresque. Un recueil de textes mis en lumière ce samedi 15 janvier à la librairie Obliques à Auxerre, « L’Erotisme de vivre », rédigé par Alice MENDELSON.
Ce jour-là, Violaine BONEU et Alain KEWES évoqueront le contenu de cet ouvrage servant de trame à ce futur rendez-vous avec l’âme vibratoire des Rita Mitsouko. Le recueil a été publié aux éditions Rhubarbe dans la collection « Textes pour la scène » en partenariat avec le Théâtre d’Auxerre. Un avant-goût devant mettre en appétit médias et spécialistes de la chose culturelle…
Thierry BRET
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Il accède à la présidence : Jean-Marie LAMOUREUX mitonne l’avenir de l’Amicale des Cuisiniers aux petits oignons
janvier 11, 2022Peut-être en rêvait-il un jour ? Lui qui a consacré toute sa vie professionnelle à transmettre le savoir-faire de la docte discipline auprès des jeunes générations. Celles qui fréquentent le centre d’apprentissage du CIFA de l’Yonne, référence en la matière. Chef cuisinier émérite, membre de la prestigieuse Académie Culinaire de France et pédagogue jusqu’au bout de la fourchette, Jean-Marie LAMOUREUX ajoute avec ce nouveau titre distinctif une ligne appétissante supplémentaire dans ce parcours existentiel qui fait la part belle aux plaisirs des sens…en version gastronomique.
AUXERRE : Il fallait bien que cela arrive tôt ou tard. Prendre le relais de celui qui lui a ouvert la voie. Succéder ainsi à Daniel AUBLANC à la tête de l’une des structures associatives les plus en verve de ce département qui a donné tant de pépites à l’art culinaire et à ses traditions.
Qui ne connaît pas d’ailleurs l’incontournable Amicale des Cuisiniers de l’Yonne dans notre landerneau ? La fameuse ACY 89 dont les visiteurs de la foire exposition d’Auxerre suivent pas à pas le programme de réjouissances une fois l’an à l’automne, lors de cet évènementiel à ne manquer sous aucun prétexte où ses vaillants représentants concoctent des animations gustatives à s’en pourlécher les babines !
L’Amicale et ses cent-vingt adhérents, une institution de l’art de vivre. Soit la fine fleur ou presque de la déclinaison culinaire optimale qui agit depuis des années pour les bienfaits des arts de la table et la promotion des saveurs.
Les objectifs de la structure sont là pour le rappeler. L’ACY 89 ne répond à d’autres vocations que celles de transmettre les savoirs auprès des gastronomes et épicuriens de cette terre de Bourgogne qui a acquis ses lettres de noblesse sur ce registre si appétissant depuis tant d’années.
Promouvoir les recettes anciennes et nouvelles de la gastronomie au plus grand nombre…
N’est-ce point-là le fondement absolu de la mission journalière de Jean-Marie LAMOUREUX lorsqu’il officie au centre interprofessionnel de formation des apprentis d’Auxerre ? Ce CIFA où aux côtés de Vincent DEHARBE, responsable du pôle hôtellerie et restauration, le nouveau président de la divine association excelle !
Humain, toujours à l’écoute, attentif à l’autre en étant discret et parfois secret, Jean-Marie LAMOUREUX devient à son tour, en accédant à la présidence, l’une de ses forces vives, moteur d’une structure associative apparue en 1975. Une amicale qui lui est chère à son cœur.
Gageons que sous ses directives et celles de son nouveau conseil d’administration, l’Yonne vibrera encore longtemps de ces recettes de cuisine, anciennes ou modernes, à faire découvrir via les opuscules édités annuellement qui font désormais office de collection auprès du plus grand nombre.
Entre évènements culinaires, démonstrations, présence sur des marchés gastronomiques, fêtes, foires et concours, l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne saura nous apporter son lot de bonheur par gourmandises interposées à soumettre à tous les palais de celles et ceux qui en salivent d’avance en 2022. Et ils sont déjà nombreux à prendre rendez-vous…
Thierry BRET
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ATOL y voit clair sur ses ambitions en 2022 : recruter 200 jeunes grâce à son propre modèle de formation
janvier 10, 2022Deux cents postes d’opticien-lunetier sont à pourvoir en ce début d’année au sein du réseau hexagonal de cette enseigne référente dans la filière. Dont sept sont à occuper en région Bourgogne Franche-Comté. Pour y remédier, le groupe dirigé par Eric PLAT innove en développant un cycle formatif en accéléré afin de faire face à la crise des vocations sur ce segment d’activité.
PARIS : Tout le monde a encore en mémoire le célèbre spot publicitaire, aux images un tantinet exotique, où était mis en scène le chanteur-aventurier Antoine qui vantait alors la qualité des produits lunetiers commercialisés par l’enseigne. ATOL : un nom qui ne cesse de résonner depuis dans notre inconscient nimbé de slogans empruntés au marketing qui savait faire mouche sur son cœur de cible.
Apparue en 1970, la marque s’est depuis imposée comme l’enseigne d’optique référente en matière de santé visuelle. En imprimant ses valeurs made in France à la suite de l’incubation de la start-up française, ABEYE.
A l’aune de cette nouvelle année, le groupe recherche deux cents collaborateurs à intégrer au sein de sa force de frappe. Deux cents postes disponibles de suite ou presque sur l’ensemble du réseau en France. La Bourgogne Franche-Comté, berceau de la conception de lunettes (le savoir-faire franc-comtois) ne déroge donc pas à la règle. Avec ses sept postes à pourvoir de suite.
Deux cents postes créés pour alimenter les 730 magasins du réseau…
Pourtant, pour faire face à la crise des vocations de cette filière, l’entreprise pilotée par Eric PLAT a conçu sa propre méthodologie lui permettant d’assurer une formation en accéléré.
Un programme pédagogique qui a été élaboré dans le cadre d’un nouveau plan stratégique, répondant à l’appellation « Accélér’Atol 2021-2026 ». L’apprentissage de la base du métier comprend ainsi l’acquisition des notions élémentaires de la vente optique, la connaissance des conseils à prodiguer à la clientèle en magasin, la maîtrise explicative d’une prescription de l’ophtalmologiste et surtout l’assurance de pouvoir réaliser une vente pour des corrections visuelles simples.
Bref, déclinable sur une semaine, ce cursus fait également l’objet d’un accompagnement individualisé et personnalisé post formation en magasin. Une initiative bénéficiant de la présence d’un coach formateur, pur produit de la maison.
« Avoir créé cette formation sur-mesure constitue un atout pour mieux attirer de nouveaux profils, hors optique, et les former à la technique de l’optique afin de pourvoir les 200 emplois proposés par notre réseau de 730 magasins partout en France, explique le PDG d’ATOL Les Opticiens, l’enseigne entend développer son réseau sur les territoires pour rendre accessible la santé visuelle et le bien-être à tous ».
Des recrutements se faisant au niveau Bac + 2…
Cette formation est autant adaptée aux personnes venant d’un bac ou BTS optique qu’une personne n’ayant pas forcément les mêmes bases du fait d’allier vente/optique.
De plus, la relation client est clairement abordée, ce qui permet d’avoir moins d’appréhension lors d’une réelle mise en situation.
Concevoir son propre cycle de formation est l’une des réponses concrètes pour attirer de nouveaux talents. Comme le confirme le président-directeur-général de l’enseigne.
« Depuis une dizaine d’années, la filière optique connaît une véritable crise des vocations et peine à recruter. Conscients qu’il est aujourd’hui difficile d’attirer de nouveaux talents dans un secteur de l’optique qui souffre d’un manque d’attractivité, nous avons créé cette formation spécifique qui permet aux personnes ayant un niveau Bac +2 (force de vente) de découvrir le métier d’opticien-lunetier et d’acquérir rapidement les bases fondamentales qui seront ensuite mises en application en magasin ».
Un procédé didactique plutôt astucieux comme on peut l’observer aussi dans le domaine de l’industrie où il n’est pas rare que les acteurs de ce pan de l’économie développent en interne leur école de soudure ou de chaudronnerie afin de combler un manque évident de main d’œuvre qualifiée.
Un métier qui n’est plus dans les radars des jeunes générations…
Pourtant, il existe en France plus de 12 000 magasins d’optique et plus de 40 000 opticiens dont 75 % sont salariés. Depuis quelques années, on observe une légère hausse de l'âge moyen pour la profession d'opticien-lunetier, tout comme un recul continu des candidats au BTS OL.
Entre 2011 et 2020, on rapporte 33 % de diplômés en moins et 70 % des titulaires de ce BTS-OL poursuivent leurs études. Seul un quart entrera in fine sur le marché du travail une fois le diplôme en poche, selon les sources diffusées par le magazine « Bien Vu ».
Il s’avère que le métier d'opticien-lunetier séduit moins les nouvelles générations à l'heure actuelle. La filière rencontre des difficultés à pourvoir de nombreux postes. D'ailleurs, le nombre d'annonces diffusées par Pôle Emploi et ses partenaires est passé de 13 303 en 2020 à 21 033, rien que pour les dix premiers mois de 2021. Gageons que l'heureuse initiative portée par ATOL Les Opticiens tende à inverser quelque peu la vapeur...
Thierry BRET
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Le Grand Sénonais adopte en précurseur les vertus bienfaitrices du CRTE : une première dans l’Yonne
janvier 10, 2022C’est officiel depuis le 07 janvier, le premier CRTE a été signé dans l’Yonne. CRTE ? Quèsaco ? Un acronyme de plus avec lequel il faudra pourtant bien se familiariser à l’avenir. Car, ce Contrat de Relance et de Transition Ecologique devrait proliférer sur le territoire, adoubé par les intercommunalités désireuses de l’utiliser à bon escient. D’autant que cet outil à géométrie variable vise à soutenir des actions aussi éclectiques que les transitions écologique, démographique, numérique et économique…
SENS : C’est un véritable melting-pot d’heureuses opportunités, ce CRTE ! S’il n’existait pas d’ailleurs, c’est sûr : il serait de bon ton de l’inventer ! Surtout que sa finalité essentielle repose sur l’amélioration de la qualité de vie des territoires et de ses habitants.
Via différents axiomes qui ont pour raison d’être le bien-vivre ensemble (notion dans l’air du temps côté cohésion sociale), la protection des hommes et de leurs milieux (le classique couplet destiné à la sauvegarde nécessaire de l’environnement), la transition écologique et ses réussites (l’application des principes inhérents au développement durable), le « faire territoire » (soit l’essor de l’action publique locale au service d’un projet global) et particularisme cocardier selon la zone géographique dans laquelle on se situe, le « Sens Intense toute l’année », une déclinaison affirmée du rayonnement de ce secteur territorial au nord de l’Yonne et de son affirmation de soi bien au-delà de ses frontières !
Bref, voilà un document bougrement important au niveau tactique et stratégique ! Il s’appuie sur les fonds de l’Etat et ses différents partenaires institutionnels et devrait booster à l’avenir les projets des signataires qui vont se l’approprier.
Et à ce petit jeu-là, celui de l’innovation et de la prime initiative à adopter des solutions innovantes, comme ce fut le cas par ailleurs pour le concept « Territoires d’Industrie », le Grand Sénonais tire une nouvelle fois les marrons du feu. Prouvant, comme à son habitude, que frilosité et atermoiements ne sont pas de son apanage dès qu’il s’agit de passer à l’acte !
Un outil qui guide l’action territoriale de l’Etat…
Dévoilé à l’époque de son lancement par la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Jacqueline GOURAULT et son homologue de la Transition écologique, Barbara POMPILI, ce Contrat de relance et de transition écologique s’apparente véritablement à un outil déclinable sur mesure. L’Etat proposant aux élus locaux de les accompagner pour définir et mettre en œuvre leur projet de territoire tout au long de la mandature.
Outre un état des lieux des atouts et faiblesses de la future zone bénéficiaire, eu égard aux grandes transitions écologiques (environnement, démographie, numérique, économique), le CRTE se construit en parfaite symbiose entre les services de la collectivité (en l’occurrence dans le cas présent le Grand Sénonais fort de ses 27 communes) et ceux de l’Etat.
Mais pas seulement, puisque parmi les signataires devant apposer leurs paraphes au bas de ces documents, au cours de la cérémonie protocolaire ce vendredi aux Espaces Culturels Savinien, figurait aussi le président du Conseil départemental de l’Yonne Patrick GENDRAUD. Ce dernier se disant très enthousiaste devant cette initiative novatrice.
Autre particularisme : ce CRTE se veut évolutif et intégrateur dans le temps. Non seulement, le processus permet de regrouper en son sein l’ensemble des contrats signés entre l’Etat et les collectivités (Action Cœur de Ville, Petites Villes de Demain…), mais en outre, il profite des crédits alloués dans le cadre du Plan de Relance. Un gain de temps et de simplification que voulait accroître le gouvernement à la création de ce dispositif dont l’Agglomération sénonaise est la première des EPCI de l’Yonne à avoir adoptée.
Le fruit d’une concertation aboutie entre les services de l’Etat et ceux de l’agglo…
A la tribune officielle, la présidente de la Communauté du Grand Sénonais et maire de Sens Marie-Louise FORT expliqua la genèse et les raisons l’ayant poussé à cette validation de projet. Rappelant que « la collectivité communautaire avait les moyens d’y croire et le devoir de l’assumer ».
Constatant la dynamique démographique du territoire, l’un des choix de prédilections des Parisiens, et la bonne santé financière des collectivités sénonaises, la maire-présidente souligna que « cette nouvelle donne obligeait la collectivité à agir fort aujourd’hui pour préparer demain, en anticipant les besoins et aspirations de ses populations actuelles et futures… ».
Fruit d’une étroite osmose entre les 27 localités de l’agglomération, ce travail correspond aussi à l’aboutissement d’une collaboration intense et concertée avec les services de l’Etat. Prometteur pour l’avenir…
Thierry BRET
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Grève dans l’éducation : J-M BLANQUER restera-t-il sourd aux doléances des enseignants et des parents d’élèves ?
janvier 10, 2022Ils ont jusqu’à ce soir pour rejoindre les rangs de la grève ou pas. Remontés tels des coucous suisse contre les décisions gouvernementales dans la manière dont est gérée la crise sanitaire à l’école, les enseignants ont déposé par le biais de leurs syndicats (SNUipp, FSU, SNE, CGT, UNSA, Sud Education, FO…) un préavis pour ce jeudi 13 janvier. Ce mouvement sera suivi par les fédérations de parents d’élèves et par les scolaires eux-mêmes…
AUXERRE : Pagaille en perspective dans les rues des grandes villes de l’Hexagone, ce jeudi, mais pagaille qui vient surtout mettre l’accent sur la manière dont est gérée la crise sanitaire à l’école.
Devant une situation épidémique qui flirte avec les sommets en ce mois de janvier du fait de la virulence des variants de la COVID (le nombre de contaminations explose chaque jour un peu plus chez les élèves et leurs enseignants), les syndicats de l’Education nationale appellent ces derniers à faire grève pour s’insurger contre le protocole sanitaire en vigueur, jugé « inacceptable » et « ingérable ».
L’Yonne ne devrait pas déroger à la règle de cette mobilisation, souhaitée par une intersyndicale regroupant tous les acteurs sociaux de l’éducation. Le secrétaire départemental de la FSU 89 Philippe WANTE le confirme pour expliquer ce nouveau mouvement de grève : « la situation n’est plus tenable ».
Lors de l’audience qui a été demandée auprès de la DASEN (direction départementale des services de l’Education nationale de l’Yonne) et sans doute accordée, la délégation intersyndicale ne se privera pas de faire connaître ses nombreuses doléances auprès de ses interlocuteurs.
Un ministre de l’Education qui reste sourd aux doléances du terrain…
« Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel BLANQUER continue de faire le choix de maintenir les écoles ouvertes selon le principe du « quoi qu’il en coûte, précise Philippe WANTE au nom de l’intersyndicale, il allège les mesures protectrices notamment sur les fermetures de classe et l’isolement des élèves, désorganisant totalement l’école… ».
Ce qui provoque un profond désarroi et une extrême lassitude de la part des personnels mais aussi des familles et des élèves qui devraient s’inviter dans les cortèges.
Considérant que le ministre reste sourd à toutes les sollicitations de la base, alors qu’il a enfin admis lors des questions au gouvernement au Sénat mercredi dernier que les difficultés étaient bien réelles, les syndicats de l’éducation mais aussi les fédérations de parents d’élèves (FCPE) et les mouvements de collégiens/lycéens, ont décidé une fois de plus de descendre dans la rue afin de protester et de se faire entendre. Il y va aussi du respect et de la protection des enseignants, en souffrance professionnelle face à ces mesures d’une rare complexité.
Thierry BRET
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