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La SAS auxerroise relève un nouveau défi à Paris : ELANTHIA vit la gestion de patrimoine en taille patron
juin 19, 2021La crise actuelle n’a nullement brouillé les projets de développement qui se faisaient jour depuis plusieurs mois pour le cabinet auxerrois. Expert dans le conseil en gestion de patrimoine, ELANTHIA a posé ses jalons dans la capitale, s’appuyant sur une nouvelle structure depuis le 30 avril. Déjà présente à Beaune et à Troyes, la SAS pilotée par Laurianne BELLIER s’en trouve plus renforcée que jamais au niveau de son maillage territorial.
AUXERRE : Mais jusqu’où ira la petite structure icaunaise qui ne cesse d’accroître ses capacités d’exploitation en agrandissant son terrain de jeu ? On peut raisonnablement s’interroger après la décision prise par la SAS de l’Yonne d’installer une nouvelle entité à Paris. A croire que la crise sanitaire et ses dérivés économiques néfastes n’ont eu aucun impact mémorable sur la feuille de route progressive de l’entreprise !
Portée sur les fonts baptismaux en 2018, ELANTHIA surfe depuis sur la vague de la réussite. Une bonne étoile veille au grain et semble assurer une solide protection à Laurianne BELLIER, PDG de l’entité, et à sa directrice générale, Delphine LAMRANI.
Positionné dans le domaine de l’ingénierie patrimoniale, intervenant sur le volet du financier, de l’immobilier et de la prévoyance, cet acteur de l’économie emploie aujourd’hui une dizaine de collaborateurs. S’installer au cœur de Paris répondait à une double stratégie pour ses deux têtes pensantes : disposer d’une appréciable vitrine parisienne dans ce bastion incomparable pour les affaires et relever de nouveaux défis.
Symbolisant la jeunesse, le punch, la vitalité, ELANTHIA possède bien d’autres cordes à son arc. Une palette d’inventivité qui fera muer la société façon harpe harmonieuse à terme !
Créer des relations interprofessionnelles avec la filière du chiffre et du droit…
Membre de la Chambre Nationale des Conseils en Gestion de Patrimoine (CNCGP) où sont fédérés près de trois mille cabinets indépendants en France, l’entreprise de l’Yonne s’adresse pour honorer ses services et prestations aussi bien aux particuliers qu’aux gérants d’entreprise. Une adaptabilité et un panel de propositions qui ont su différencier la structure parmi la concurrence.
Comme le précise Laurianne BELLIER (très investie localement dans la vie associative puisqu’elle est l’une des courroies de transmission de la Jeune Chambre Economique), « toute personne qui souhaite développer un projet patrimonial est la bienvenue… ». Sans distinction d’âge ni de couverture financière précise.
Une fois l’audit effectué avec un prospect, les collaborateurs de l’entité peuvent ensuite procéder à la mise en forme d’une stratégie patrimoniale, la plus adaptée aux besoins du client.
Partant du postulat que chaque cas est un exemple particulier et différent, se tisse ensuite le protocole qui aboutira à l’apport de solutions pérennes. La gestion de patrimoine présente cette particularité d’être très sollicitée par les Français même avec cette période de crise où chacun a besoin d’y voir plus clair sur les opportunités à saisir, voire sur les retraites à anticiper. Entre confiance et confidence, selon les besoins.
Demain, ELANTHIA désire optimiser des axes de développement qui prendraient la forme de partenariats convenus avec les filières du chiffre et du droit, en créant des passerelles rapprochant les notaires, les avocats, les juristes, les comptables des gestionnaires de patrimoine.
Une émanation d’un guichet unique et utile qui trouverait nécessairement preneur parmi la clientèle de plus en plus nombreuse à pousser la porte de cabinets spécialisés.
Thierry BRET
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ECOTROPHEES 2021 : quand EPICURE n’apporte que du bonheur à quatre étudiants de l’IFAG Auxerre !
juin 19, 2021Nom symbolique de la promotion : EPICURE. Affectation de cette dernière : l’IFAG Auxerre. Concrétisation du projet pour ces quatre valeureux étudiants y participant : la plus haute distinction de l’édition 2021 des ECOTROPHEES nationaux, soit la première place ! Ce challenge hexagonal accueillait la fine fleur des apprenants de première année des IFAG à Lyon. Cocorico : c’est l’entité icaunaise qui s’y est distinguée brillamment !
AUXERRE : L’enseignement supérieur vu par le prisme auxerrois se porte bien ! Il vient de le démontrer une fois de plus grâce à la récompense nationale obtenue il y a peu par quatre jeunes gens, issus de la promotion « EPICURE », effectuant leur cursus diplômant au sein de l’IFAG Auxerre.
Dans le cadre de la première année du BACHELOR, préparé dans l’Yonne, quatre étudiants, remplis d’assurance, ont mené à terme un projet de développement durable au profit de la société industrielle avallonnaise, CHAUVEAU MECANO SOUDURE.
Concourant à cette édition 2021 des ECOTROPHEES IFAG, les étudiants de l’Yonne avaient comme sujet de réflexion une étude de cas à mener sur la RSE, c’est-à-dire la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Un item ô combien d’actualité dans la sphère entrepreneuriale.
Structure professionnelle adhérente à l’UIMM 89 (Union des industries et des métiers de la métallurgie), la PME de Magny fabrique des remorques dont certaines, des bétaillères, sont destinées de manière spécifique à la filière agricole.
L’implication des quatre apprenants de l’IFAG Auxerre était la suivante : apporter un regard de consultant extérieur sur les trois piliers du développement durable à l’entreprise donneuse d’ordre.
Une étude de cas et deux soutenances qui ont bluffé la cheffe d’entreprise…
En octobre dernier, les consultants en herbe organisaient une visite plus que de courtoisie sur le site de l’Avallonnais. Ils y relevaient ainsi les thèmes essentiels à leur future analyse : la question des fumées de soudure traitée par les gérants qui sont en quête, nonobstant, d’une solution plus efficace afin de garantir un confort optimal de travail à leurs collaborateurs ; l’agencement de la salle de pause et la gestion du recyclage des bobines.
Plusieurs mois de recherches furent nécessaires pour ébaucher les préconisations idoines aux attentes de la PME. Leurs présentations ont fait l’objet de deux soutenances.
Accompagnés par des intervenants experts du développement durable, les jeunes gens présentaient le fruit de leurs travaux, au plan régional, le 28 mai. Avant de réitérer l’exercice, au niveau national lors de ce challenge très prisé par les étudiants de l’IFAG.
Ce défi tombe à point nommé pour les étudiants de l’IFAG qui arrivent dans l’établissement avec seulement leur bac en poche. Il leur permet d’acquérir une méthode opératoire d’analyse des questions issues de la RSE et une posture professionnelle convaincante sur l’émergence de leurs capacités professionnelles. Le défi était donc de taille !
Présentant un dossier bien ficelé, s’appuyant sur des données chiffrées, les quatre compères de la promotion EPICURE (la bien-nommée) eurent tôt fait de séduire les jurés et la cheffe d’entreprise, Patricia CHAUVEAU, bluffée par tant d’audace.
« Les exigences étaient élevées, précise l’un des participants, nous sommes vraiment heureux d’avoir remportés ce concours… ».
Avec ce succès, l’IFAG Auxerre a coiffé la victoire sur le fil aux représentants de l’IFAG Nantes et de l’IFAG Bordeaux. Il n’y a pas à dire mais l’IFAG Auxerre est la meilleure !
Thierry BRET
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Damien CAREME et Stéphanie MODDE (EELV) à l’unisson : « L’agriculture actuelle ne peut plus nourrir la planète… »
juin 18, 2021L’eurodéputé Damien CARÊME était dans l’Yonne cette semaine, en soutien à Stéphanie MODDE, chef de file d’une liste réunissant quatre mouvements écologistes, en lice aux régionales, pour la présidence de Bourgogne Franche-Comté. Au fil de ses trois mandats, l’ancien maire de Grande-Synthe (59) a su mener une politique sociale et écologique ambitieuse, faisant de sa commune, la « capitale française de la biodiversité 2010 ». Regard croisé de la candidate et de son soutien, sur quelques sujets d’actualité autour de la filière bio et des énergies renouvelables…
AUXERRE : Que répondez-vous à ceux qui affirment que l’alimentation bio est élitiste et ne pourra jamais suffire à nourrir le monde ?
Damien CARÊME : « Oui, le bio est plus cher aujourd’hui, mais pourquoi ? Même si c’est moins qu’avant 1992, où les aides allaient directement dans les poches de l’agrobusiness, les primes sont toujours conditionnées au nombre d’hectares et c’est en cela que le bio est défavorisé par rapport au conventionnel… J’ai été maire pendant dix-huit ans, d’une ville populaire et socialement en difficulté et pour permettre au plus grand nombre de mieux se nourrir, nous avons créé des jardins partagés, en ville. Où ces populations parvenaient à subvenir à leurs besoins alimentaires avec leurs propres productions « bio ». Il y a tout un travail pédagogique à effectuer ne serait-ce que de réapprendre aux gens à se nourrir avec des fruits et des légumes de saison. Là où ils ont l’impression de faire des économies en achetant des produits préparés issus de la malbouffe ! Je me souviens de cette gamine de huit ans, me disant lors de nos premières récoltes, que c’était la première fois qu’elle voyait sa mère éplucher une carotte ! »
Stéphanie MODDE : « Les agriculteurs ont effectivement pour vocation, de nous nourrir et en ce sens, l’agriculture biologique a fait énormément de progrès. Il suffit de voir les famines qui persistent, pour se dire que si l’agriculture conventionnelle suffisait à nourrir la planète, cela se saurait ! Après, encore une fois, tout dépend de l’orientation que l’on donnera aux aides de la PAC, qui pour l’heure, nourrissent surtout les plus gros céréaliers… Il nous faut trouver les bons leviers, que ce soit sous forme de bons alimentaires pour les plus précaires, ou en travaillant avec les épiceries solidaires, pour rendre le bio accessible à tous. Il ne le sera que si on change nos modes de consommation, c’est un tout ! ».
Vous plébiscitez dans votre programme des filières plus courtes, notamment en ce qui concerne la restauration collective dans les lycées de Bourgogne Franche-Comté. Pour autant, la filière bio a-t-elle les moyens de ses ambitions pour pouvoir fournir les produits nécessaires de façon pérenne toute l’année ?
SM : « C’est tout l’enjeu de la prochaine mandature, de pouvoir enfin le permettre. Le premier défi étant la recherche de foncier disponible et un travail a déjà été fait en ce sens par la SAFER et les Chambres d’Agriculture. Des marges de manœuvre se dessinent, comme dans la Nièvre, où pas mal de petites communes ont encore un peu de disponibilité, avec pour certaines, la possibilité de contractualiser et faire que le foncier disponible soit redirigé vers les filières bio. Le second levier passe par des contrats pluriannuels et un engagement fort avec la restauration collective, afin d’assurer aux filières plus de débouchés… Concernant l’élevage, j’ai rencontré l’interprofession à Dijon et appris que pour une question de coût notamment, 80 % des viandes consommées dans la restauration collective, étaient importées alors qu’en même temps, nous sommes dans la région, sur des filières d’excellence, avec des bêtes élevées sur le modèle extensif ! Pour réduire le coût par repas, on peut aussi diminuer le grammage de viande car d’une manière générale, nous en mangeons trop aujourd’hui, et privilégier de la viande de bien meilleure qualité… ».
Que pensez-vous de la colère des agriculteurs bio vis-à-vis du plan national présenté dans le cadre de la prochaine PAC, visant à maintenir un flou entre le bio et la norme « Haute Valeur Environnementale », leur faisant perdre selon eux, une part importante des aides prévues ?
DC : « Cette norme a de bons côtés, à commencer par le repeuplement obligatoire des haies, une mesure qui aujourd’hui n’est pas imposée en bio. Mais cela reste une norme demandée par l’agro-industrie, apparue parce que l’agriculture raisonnée ne marche pas. Il y aurait je pense, un mix à faire des deux et inventer la « bio HVE » ! (rires)
SM : « Il y a peut-être certaines choses intéressantes, mais pour moi, que cela s’appelle culture raisonnée ou Haute Valeur Environnementale, c’est la même chose, une usine à gaz ! L’important reste bien les pratiques culturales dans les champs, c’est-à-dire moins de pesticides, moins d’intrants, un respect plus grand de l’environnement. A un moment donné, il faut nommer les choses et passer le cap ! Toute une réflexion est à faire, il en va de la survie de notre agriculture ».
Le sujet de l’éolien fait débat notamment dans l’Yonne, où les installations se sont multipliées ces dernières années. Vous êtes candidate à la présidence de la région, quel est votre programme en la matière ?
SM : « L’éolien est une énergie renouvelable, qui s’inscrit dans un mix énergétique où il a toute sa place. Pour autant, nous refusons toute installation d’éoliennes issues d’un fonds d’investissement et sans réelle concertation. Il faut privilégier des projets de moins grande envergure, avec des éoliennes plus petites. La technologie avance sur le sujet, et surtout, en concertation avec les populations, les collectivités et pourquoi pas aussi, des projets citoyens… Il faut que tout soit fait en bonne intelligence, la meilleure énergie étant par définition, celle qui n’est pas dépensée. Oui à l’éolien, mais pas n’importe où, pas n’importe comment et pas avec n’importe qui ! »
Propos recueillis par Dominique BERNERD
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C'est l'heure du grand oral pour trois entrepreneurs : des élus des Républicains et de l’UDI cernent leurs attentes...
juin 18, 2021Cela ressemble presque à un oral de fin d’année face à un grand jury. Seul, devant la douzaine de personnalités présentes, le candidat, issu de la sphère entrepreneuriale, expose debout, dans les délais temporels qui lui sont impartis, les grandes lignes de son métier. En y ajoutant volontiers perspectives et projets, saupoudrés d’un généreux soupçon d’attentes et de besoins, qui pourraient lui permettre de résoudre les problématiques du moment, à l’instar du nécessaire recrutement…
BASSOU : Du haut de sa brillante carrière (il dirige depuis bientôt huit mois le site industriel de la FOURNEE DOREE), Olivier BARON n’avait sans doute jamais connu un tel exercice oratoire à exécuter devant un parterre de personnalités politiques issues de notre sérail.
Calme, vérifiant avec minutie que l’installation informatique où il diffusera dans quelques minutes ses éléments visuels fonctionne à la perfection, le jeune homme explique et argumente les décisions stratégiques de son groupe qui préside à la destinée de ce site industriel, visible depuis le rond-point de la nationale.
Il captive son auditoire qui annote la moindre remarque pertinente sur des calepins. On se croirait revenu au temps du grand oral qu’appréhendent tant les potaches à l’assaut du baccalauréat !
Pourtant, dans cette explication de texte détaillée, point de stress ni de tension de la part de l’intéressé qui maîtrise parfaitement son sujet. Des chiffres sont fournis à satiété ; des informations sur les divers produits qui sortent de cette usine aiguisent peut-être les appétits les plus farouches de ces observateurs de la sphère politique qui, en campagne électorale, tâtent le pouls de l’économie locale. Il est vrai que l’on y parle avec délectation de viennoiseries, de pains au chocolat, de brioches, de feuilletés !
Toutefois, ce sont des items, nettement plus sérieux, qui interpellent ces élus en quête d’une représentativité départementale ou régionale. L’emploi, les effets de la crise, le plan de relance, la formation…
Trancher le nœud gordien de l’accès à l’emploi et à la formation…
Ce sont d’ailleurs ces derniers points qui auront servi de prétexte judicieux pour concocter ces retrouvailles matinales, sous un chaud soleil car en extérieur, dans la cour qui jouxte l’édifice accueillant la mairie. Une rencontre faite de nombreux échanges sur la thématique de l’emploi et la formation, nœud gordien à trancher aujourd’hui pour moult entrepreneurs qui peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée nécessaire alors que s’amorce le retour prévisible de la reprise.
Les carnets de commande se remplissent mais les difficultés à dénicher l’oiseau rare qui viendra grossir les effectifs se complexifient. Et persistent !
Dans ce « jury » un peu spécial où les examinateurs accumulent les questions les plus pertinentes pour découvrir toutes les aspérités liées à la fonction de dirigeant d’entreprise après un tel séisme sociétal, figurent les sénatrices Dominique VERIEN et Marie EVRARD, le député André VILLIERS, le président de la Communauté de communes de l’agglomération migennoise, François BOUCHER. Des poids lourds du microcosme politique départemental à l’appétence des Républicains ou de l’UDI.
Mais, il y a aussi les apprentis candidats aux régionales. Ceux qui marchent dans les pas du Républicain Gilles PLATRET, à savoir le sénonais Jean-Pierre CROST en charge de la sécurité, la prometteuse Céline BAHR, élue communautaire de l’Agglo de l’Auxerrois et adjointe à la Ville d’Auxerre ou encore l’investi Sébastien DOLOZILEK, qui présente le même profil.
Tous ont eu à cœur de répondre favorablement à l’invitation de Dorothée MOREAU, hôte de ces lieux, en sa qualité d’édile de Bassou. Cette dernière a su concocter un plateau d’intervenants de choix.
Les idées entrepreneuriales ne manquent pas dans l’Yonne…
Outre la présence du directeur de la FOURNEE DOREE, suivront dans cet exercice pour le moins intéressant la responsable de la Fermière de Chichery, Mme PICHON, offrant une immersion lactée et rafraîchissante dans le milieu agricole et agro-alimentaire avant que cette délégation ne rende visite aux établissements BILLOT dont on ne présente plus la qualité gustative de ses d fameux escargots dont on se sustente sans modération au moment des périodes festives.
Même le représentant de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME), l’entrepreneur Didier BARJOT, était de la partie pour écouter scrupuleusement les témoignages de ses pairs.
Bref, les élus de la droite républicaine et du centre droit ont pu constater au terme de ce triptyque d’entretiens que les velléités entrepreneuriales ne manquaient pas dans le landerneau.
Répétant, au détour des conversations nourries, que les représentations institutionnelles, à l’instar de la Région, étaient attentives à leur développement et agissaient grâce à la palette d’outils existants pour répondre aux attentes de ces valeureux chefs d’entreprise, acteurs clés de l’économie.
Thierry BRET
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Une levée de fonds va lui permettre de monter en puissance : SAUREA titille l'intérêt des candidats écologistes
juin 17, 2021Multipliant depuis plusieurs années récompenses et intérêt des médias, l’entreprise familiale auxerroise est en quête de partenaires pour se développer afin de viser un marché plus large. Inventeurs d’un moteur transformant directement l’énergie solaire en énergie mécanique, Gilles COTY et son épouse, Isabelle GALLET-COTY, codirigent la start-up depuis cinq ans, s’appliquant à en maintenir ses valeurs, mêlant l’éthique à l’innovation.
AUXERRE : Il y avait comme un parfum d’Afrique ce lundi après-midi, du côté de la rue des Mignottes à Auxerre, où est installé le show-room de SAUREA. Sous un soleil de plomb, une pompe à eau semblait respirer, au rythme du moteur assisté par des panneaux solaires, tandis qu’un peu plus loin, un brumisateur offrait ses gouttelettes salvatrices au visiteur…
Le continent africain fait d’ailleurs partie du cœur de cible de l’entreprise, notamment au travers d’ONG comme « Electricité Sans Frontières » au Burkina Faso. La motorisation d’un système de pompage manuel déjà en place ne nécessite pas de maintenance, rendant d’autant plus facile son utilisation. Pas d’électronique embarquée ni besoin de batteries, diminuant d’autant les risques de panne et augmentant ainsi la durée de vie de l’installation.
Un simple moteur de 130 watts mécaniques remplace le travail quotidien dévolu comme trop souvent en pays émergent, à des femmes ou des enfants. Un système de pompage comme celui présenté, permet dans les villages les plus reculés, d’aller chercher de l’eau à 8 mètres de profondeur, voire jusqu’à 20 mètres, via un système de rallonges avec un débit de l’ordre de 14 litres par minute.
Une réponse appropriée aux besoins des cultures vivrières et des habitants qui ont, bien avant nous, pris conscience du caractère sacré du précieux liquide et de la nécessité absolue à ne pas le gaspiller. A l’image de ce lycée burkinabé, explique Gilles COTY, où grâce au système de motorisation installé, le volume d’eau pompé chaque jour suffit aux besoins des 60 élèves pour les douches et la cuisine, leur assurant un peu de maraîchage et même la possibilité de revendre l’excédent d’eau disponible !
La montée en puissance grâce à la levée de fonds…
Aujourd’hui, l’entreprise auxerroise part à la conquête de nouveaux marchés en lançant une levée de fonds auprès d’investisseurs privés. Le champ des possibles est ouvert. Les domaines d’application sont nombreux, sur tous les continents : de l’agriculture (brumisation et aération des stabules, séchage des foins, approvisionnement en eau), à l’aquaculture pour l’oxygénation des bassins d’élevage, en passant par les collectivités (aération des bâtiments, brumisation urbaine, irrigation des espaces verts…).
Avec pour seul plafond, la puissance des moteurs, aujourd’hui limitée à 250 Watts mécaniques. Le premier moteur solaire autonome existant au monde, peut aussi intéresser le mix énergétique national, à l’image du système installé pour l’irrigation d’un jardin communautaire à Auxerre, ou l’aménagement d’une maison autonome. L’un des objectifs visés par la levée de fonds est de monter en puissance pour augmenter le nombre de moteurs fabriqués, de manière à en abaisser le coût final, notamment à destination des pays en voie de développement.
A ce jour, une vingtaine de kits ont déjà été installés. Le début du chemin, explique dans un sourire Isabelle GALLET-COTY : « mais pour continuer la route, il nous faut des financements, il nous faut nous développer et il nous faut des commandes ! ».
Et faire d’une histoire familiale, initiée par son beau-père Alain COTY, une saga dont on entendra longtemps, très longtemps, parler…
Dominique BERNERD
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