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Repassage et couture fers de lance d’une réinsertion réussie : AMIDON 89 vise 70 % de sorties positives…
juin 05, 2021Le retour à la normalité vers l’emploi. Il ne s’agit que de cela, en résumé, dans la ligne de conduite à laquelle les responsables de la structure associative ne dérogent jamais d’un iota. Même dans les moments les plus délicats, en référence à la crise sanitaire. Celle-ci a contraint l’entité à suspendre toutes ses activités pendant deux mois lors du premier confinement. Une adaptation qui fut l’objet de dynamique pour l’atelier couture, confectionnant des masques de protection contre la COVID-19…
AUXERRE: Le sens de l’adaptabilité est une vertu léonine que sait s’appliquer à elle-même l’association AMIDON 89 ! L’épidémie du coronavirus l’aura démontré à maintes reprises au cours de ces derniers mois. Normal, lorsque l’un de ses deux ateliers accueillant des personnes sur le chemin de la réinsertion professionnelle se consacre à la couture !
Opiniâtres, les boussoles éclairantes de cette entité dont ne présente plus le travail accompli depuis tant d’années dans le microcosme icaunais ont cru bon au plus fort moment de la crise sanitaire de rejoindre le projet Contrat de Ville. Un programme qui leur aura permis de poursuivre à travers des ateliers installés dans de grandes salles de deux équipements de quartier de concevoir…des masques en tissu avec le concours altruiste de riveraines. Ce fut une étape fondamentale pour faire faux bond à l’adversité de l’époque et tenir ferme, au niveau du moral.
De cela, de ces états d’âme, de ces instants de doutes et d’atermoiements, de ces espérances aussi, il en aura été question lors de la prise de parole servant de préambule aux travaux de l’assemblée générale par le président Guy PARIS. Devant une assistance plus que restreinte (obligations sanitaires à respecter en limitant la jauge de participation), la session a pu se dérouler dans son antre habituel : l’amphithéâtre du Phare.
Entre résolutions successives (au nombre de douze autant que les travaux d’Hercule/Héraclès pour les puristes helléniques !), et slides comprenant moult camemberts affichant une visibilité immédiate au plan de la statistique, la séance de travail s’est étirée tranquillement avec les interventions de la directrice de la structure, nouvellement nommée en août dernier, Sophie GOIRAND, et le président.
Une activité couture aux contours d’employabilité satisfaisant…
Loin d’un ronron aux accents passablement ennuyeux, la séance aura mis en exergue les particularismes de cette association efficace dans ses réalisations. Dans le détail, au plan comptable, les états financiers arrêtés au 31 décembre 2020 livrent un aperçu positif de la situation. Pour un budget s’élevant à 650 000 euros, le résultat d’exploitation équivaut à 17 766 euros.
Quant au nombre d’adhérents, il se maintient avec 262 personnes qui sollicitent les besoins de la structure selon les trois ateliers opérationnels à Auxerre, Chablis et Saint-Florentin.
Au niveau du nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, à forte majorité féminine, ils ont été quarante-trois à bénéficier de cette main tendue par AMIDON 89 pour exercer un travail.
Salariées, ces femmes, jeunes ou moins jeunes, bénéficiaires des minima sociaux, habitantes dans les quartiers prioritaires de la ville, ont su apporter leur savoir-faire au cours de cette année si spécifique de 2020. Tant à l’atelier repassage qu’à celui proposant des travaux de couture.
La moitié d’entre elles a pu se diriger par la suite vers un emploi stable ou à défaut une formation. Un résultat plus mitigé que l’année précédente pour Guy PARIS qui, compte tenu du contexte de la pandémie, demeure tout à fait honorable en l’état.
Si l’activité couture peine encore à trouver ses marques, notamment dans sa rentabilité financière, elle offre pourtant la possibilité aux salariées en insertion d’acquérir de nouvelles compétences. Un levier vers l’emploi supplémentaire que nul ne doit ignorer. Des partenariats ont pu ainsi se développer avec Au Bonheur des Chutes ou LOCAVOR.
Un accent particulier a été mis sur le développement de la communication en cette année 2020, synonyme de trente années d’existence. Présence accrue sur les réseaux sociaux et relookage du site Internet offrent une vitrine satisfaisante des réalisations de la structure.
L’intervention de mécènes pour aider au renouvellement du matériel…
Prolixe dans ses explications, Guy PARIS n’a pas manqué d’aborder le devenir de ce porte-flambeau de la tolérance et de l’insertion efficiente que représente AMIDON 89.
Débuté en 2017, le retour à l’équilibre de l’association entre fonctionnement organisationnel et financier optimum pourrait nécessiter une période de trois ans supplémentaires. Cette projection ne pourra prendre sa source effective uniquement par le prisme de la diversification des activités.
Avec ce constat qui en dit long sur les fondements mêmes de la structure : « L’activité repassage auprès de clients particuliers demeure utile, observe l’ancien premier adjoint de la Ville d’Auxerre, mais cela est désormais moins nécessaire pour de nombreux foyers… ».
Se diversifier est indispensable. Offrir de nouveaux services à la clientèle mais aussi s’adapter aux besoins de celle-ci demeurent des pistes concrètes à travailler à l’avenir pour subsister de manière honorable.
Les responsables y réfléchissent avec une expérimentation mise en place à Chablis depuis la fin mai. Une nouvelle responsable d’atelier a été nommée. Elle n’est pas la seule puisqu’un chargé de mission de développement commercial l’a rejoint.
D’ici peu, le recrutement de quatre à cinq salariés en insertion étofferaient ainsi l’effectif. Une démarche analogue aurait lieu ensuite à Auxerre et à Saint-Florentin. In fine, l’objectif est la conquête d’une centaine de nouveaux clients de plus en douze mois. Pour atteindre un chiffre d’affaires en prestations équivalent à 120 000 euros par an.
Reste le rôle des mécènes. Il est fondamental pour la bonne santé de la structure en quête d’une enveloppe annuelle de 70 000 euros pour assurer le remplacement de ses tables à repasser. Certains agissent en ce sens : c’est le cas de la FAPE EDF, AG2R La Mondiale, du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté.
Récemment, la responsable de l’Association départementale de Prévoyance Santé (ADPS) Andrée DEBERT remettait une précieuse obole de trois mille euros devant être utilisée à l’achat d’une nouvelle table. Une autre entité, l’AACUC, offre généreusement 50 000 euros pour contribuer au projet de développement.
On le voit, la marge de manœuvre est étroite pour AMIDON 89 qui doit jouer à la fois sur une politique d’économies et une politique d’investissement pour améliorer le chiffre d’affaires.
Un casse-tête chinois à renouveler chaque année pour ne pas oublier que la priorité essentielle de cette structure spécialiste de l’insertion vise toujours le chiffre de 70 % de sorties positives pour les personnes qui fréquentent ses ateliers…
Thierry BRET
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Vers l’« ubérisation » de l’Education nationale ? Les AESH, sous-payés du système, manifestent devant la préfecture…
juin 03, 2021750 euros nets par mois. Une misère pour les bénéficiaires de ce maigre salaire. C’est pourtant celui des AESH. Un acronyme usité par l’Education nationale. Il signifie « Accompagnants d’élèves en situation de handicap ». Tout un programme qui, s’il est vertueux sur le papier, n’en demeure pas moins le combat acharné de celles qui l’exercent. En grève, ces femmes à la limite de l’exploitation revendiquent le droit à un vrai statut, une hausse significative de leurs revenus et surtout l’abandon des PIAL qui ont dégradé leur existence…
AUXERRE : Elles n’osent pas prendre la parole sans doute par excès de timidité. Mais, leur colère bouillonne à fleur de peau. Cela se ressent comme un fil d’Ariane bien visible durant le cercle qu’elles forment face à la préfecture.
Le regard triste, le vague à l’âme, elles écoutent en serrant les poings les représentants de l’intersyndicale (Force Ouvrière, FSU, Sud et CGT) égrener le lot de revendications. A leurs yeux, ô combien légitime.
Comment, en ce premier quart du vingt-et-unième siècle, celui dit du progrès social, de la haute technologie et du libéralisme à haute dose peut-on décemment subvenir à ses besoins au quotidien dans un tel contexte sociétal avec dans sa besace un piteux salaire de 750 euros nets par mois ?!
Une aberration à peine croyable mais qui est pourtant celle vécue par ces personnels de l’Education nationale, les fameux « AESH ». De vertueux employés à la reconnaissance aussi nulle que peut l’être la valeur de leurs revenus !
C’est pour ses multiples raisons que ces femmes sont descendues dans la rue et occupent, de manière symbolique, la place de la préfecture. Pour montrer aux Auxerrois, comme aux Sénonais le matin même, qu’elles existent en ce jeudi 03 juin!
Pour se sentir plus fortes aux côtés de celles et ceux qui les soutiennent dans leur long combat qui, au bout de plusieurs mois de revendications, n’a pas l’air d’aboutir, à leur grand dam.
L’arrêt immédiat des PIAL : l’une des revendications primordiales…
Mobilisés au plan national le 08 avril dernier, les AESH battent de nouveau le pavé deux mois plus tard avec une pugnacité identique et une unique obsession : faire que les choses avancent et changent !
En matière d’évolution, des progrès restent à faire. Revalorisation très nette des salaires, reconnaissance professionnelle avec l’émergence d’un réel statut de fonctionnaire d’Etat qui les protège et surtout passer sous les fourches caudines ce maudit PIAL qui les perturbe de façon considérable. PIAL, signifiant les Pôles inclusifs d’accompagnement localisé.
Un sabir obscur de technocrate, noyé dans un énième acronyme, pourtant au centre de toutes les polémiques actuelles en France, mis en exergue depuis l’automne 2019 et qui ne contente personne.
Ce PIAL se définit dans le concret de la manière suivante : ce sont des aides mutualisées à répartir entre plusieurs élèves sur un territoire géographique de plus en plus étendu.
Conséquence pour les AESH, elles doivent dédoubler d’efforts sur un espace territorial de plus en plus important, tout en réduisant le nombre d’heures de présence humaine auprès de celles et ceux qui en ont le plus besoin : les enfants victimes de handicap !
Une délégation reçue par la directrice de cabinet de la préfecture…
Non seulement, le personnel de l’Education nationale (enseignants compris) s’insurge contre de telles pratiques rétrogrades mais les parents d’élèves, ceux étant concernés par le suivi de leur enfant handicapé, montent au créneau avec des cris d’orfraie pour que cesse enfin ce scandale. Celui des oubliés du handicap !
Cette flexibilité à tout crin viserait presque à disloquer les fondements de l’Education nationale, selon certains syndicats.
« On veut une société humaine, à l’écoute de son prochain, confie le secrétaire départemental de la FSU 89, Philippe WANTE, les AESH sont méprisés par l’Education nationale. Personne ne doit rester insensible à cette mobilisation organisée au nom de l’enfance handicapée… ».
Ce sont aujourd’hui près de 110 000 personnes, soit 10 % des agents de l’Education nationale, qui vivent cette terrible et inextricable situation dans le pays. Dont on ne voit pas la fin.
Le dossier a été naturellement porté à la connaissance du principal intéressé, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel BLANQUER. Pour quelle suite ?
De même, localement, la directrice de cabinet de la préfecture Marion AOUSTIN-ROTH a pu s’entretenir durant une cinquantaine de minutes en milieu de matinée ce jeudi 03 juin avec une délégation de l’intersyndicale qui lui a fait part de ses revendications.
« Nous avons espoir d’être enfin entendu glisse un brin optimiste Philippe WANTE, qui place aussi le recrutement immédiat de personnels AESH parmi les grandes priorités afin de répondre aux nombreuses demandes des parents dans le désarroi.
Au-delà de l’écoute et des palabres, il serait grand temps, désormais, que viennent le temps de l’action et celui des actes concrets à graver dans le marbre…
Thierry BRET
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La filière industrielle s’invite dans les régionales : Denis THURIOT décortique les potentialités de notre territoire
juin 01, 2021Serait-ce une rencontre au sommet, immortalisée par la focale d’un appareil photographique entre ces trois personnages ? Peut-être ! En tout cas, les discussions entre ces représentants de la sphère industrielle, du bâtiment et de la politique se seront prolongées. Longuement ! Il aura été question de perspectives, de chiffres et de projets économiques entre ces trois-là, réunis dans l’une des salles du Pôle environnemental d’Auxerre. Lieu de visite du candidat aux régionales, Denis THURIOT, ce mardi…
AUXERRE : Fidèle à lui-même dans l’approche perfectionniste qu’il l’anime, Jean-Marc DENIS s’était préparé à cet entretien avec l’un des prétendants au fauteuil présidentiel de la Région, devant disserter avec lui en ce mardi 01er juin sur les réalités économiques du département de l’Yonne. Et en particulier, sur l’une des facettes industrielles qui en a fait sa renommée : c’est-à-dire la filière de l’aéronautique.
Le représentant de la Maison de l'Entreprise 58/89 avait affûté ses nombreux arguments quelques instants avant ce rendez-vous, en s’isolant dans son automobile afin d’y préparer la somme de ces informations qu’il ne manquerait pas de distiller pour expliquer les origines du groupement GISEAéro.
Un assemblage de composantes entrepreneuriales, faites de sous-traitants et de PME de niche, dans l’une des filières qui aura été la plus en souffrance avec les effets néfastes de la pandémie : l’aéronautique dont l’Yonne est un digne représentant.
En déplacement sur le territoire le plus septentrional de Bourgogne Franche-Comté, la tête de liste de la représentativité présidentielle candidatant aux échéances régionales, le maire de Nevers LREM Denis THURIOT, proposa cette rencontre informelle, très éloignée des sacro-saints principes protocolaires d’usage pour entamer la conversation avec le porte-parole des milieux industriels. Afin de mieux toucher du doigt les opportunités offertes par ce secteur d’activité.
Devait se joindre dans ce face-à-face courtois et studieux entre les deux interlocuteurs : le secrétaire général de la Fédération départementale du bâtiment Christian DUCHET.
Débuta alors une discussion sur le futur de l’économie au travers ses perspectives et les filières industrielles qui se déploient sur notre territoire. Un entretien devant se prolonger un long moment avant qu’il n’accueille un quatrième intervenant en la personne d’un chef d’entreprise à la tête d’une PME du cru.
Bref : que du grain à moudre en termes de réflexion pour Denis THURIOT qui prit bonne note de toutes ces informations reçues en vrac lui servant sans doute à peaufiner davantage sa feuille de route stratégique sur le volet économique. Utile lorsque l’on brigue le Graal territorial dont c’est l’une des compétences régaliennes, n’est-ce pas ?
Thierry BRET
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Menu de choix pour la découverte expresse de l’artisanat en BFC pour le président national de la chambre consulaire
mai 29, 2021Deux jours en immersion en Bourgogne Franche-Comté, ou plus exactement dans le Jura et en Saône-et-Loire, pour le président national de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat ne peuvent être qualifiés d’ordinaire. Découverte d’un CFA ou visite d’une entreprise constituait le gros du programme. Mais, le plus significatif de ce séjour restera la convention régionale signée avec Pôle Emploi afin de promouvoir la filière artisanale…
LONS-LE-SAUNIER (Jura) : Difficile de faire un choix, le plus souvent celui-ci est cornélien, quand il s’agit de définir une destination et un but précis de rencontre de travail. Surtout lorsque les sollicitations se multiplient et que l’on est à la tête de la puissante chambre consulaire qui défend les intérêts de la filière artisanale.
En déplacement cette semaine dans deux des huit départements que compte notre contrée, Joël FOURNY, président national de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, a pu être accueilli par Emmanuel POYEN, président de la région Bourgogne Franche-Comté, lors de cette courte visite, au demeurant très dense côté contenu.
C’est par la découverte du CFA du Jura que le responsable national de la branche artisanale débuta son périple en rencontrant des apprentis et les équipes enseignantes/administratives de l’établissement localisé à proximité de Lons-le-Saunier, à GEVINGEY. Le président eut le plaisir de pouvoir échanger le temps d’une discussion nourrie avec un meilleur apprenti de France et un candidat aux fameuses épreuves du « Worldskills ».
Puis, toujours dans le chef-lieu du Jura, ce fut un rendez-vous constructif avec le dirigeant de la société PAGNIER, structure spécialisée dans la fabrication de siège de salle de spectacles. Une manière concrète et appréciable de comprendre les enjeux d’un artisanat qui n’a rien de virtuel.
Le 27 mai, c’est en Saône-et-Loire que Joël FOURNY achèvera ce parcours de découverte bourguignon en assistant à la signature d’une convention régionale entre Pôle Emploi et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté.
Un document sur lequel nous reviendrons afin de vous expliquer les quatre axes retenus dans cet accord valable pour trois ans sur la promotion des métiers, l’accès à l’apprentissage, l’initiative entrepreneuriale et la réponse aux besoins de compétences des entreprises…
Thierry BRET
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Ils soutiennent Abder EL BADAOUI : Dubaï ne sera peut-être pas un mirage pour ces élèves de Saint-Joseph !
mai 14, 2021L’athlète auxerrois ne sera pas le seul à parcourir le long périple qui le reliera de la capitale de l’Yonne à la fameuse ville des mille-et-une nuits de la péninsule arabique. De manière fictive sur le parcours mais ô combien réelle au niveau du kilométrage à accomplir, près de 7 000 kilomètres, la présence symbolique des élèves du groupe scolaire Saint-Joseph l’aidera à réussir cet exploit…
AUXERRE: Ils courent pour lui. Certains n’ont pas hésité à remonter sur leur bicyclette pour réaliser de précieux kilomètres à ajouter dans l’escarcelle de ce décompte fastidieux. D’autres, plus endurants et aguerris, le font avec un réel plaisir et l’âme de compétiteurs chevronnés. Cela ressemblerait presque à un Téléthon de l’effort pour une cause juste et noble, celle de l’universalisme citoyen et de la fraternité entre les hommes, des valeurs que portent en lui le sportif de l’extrême icaunais Abderrazzack EL BADAOUI.
L’initiative de cette poignée d’élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle, établissement privé de l’Auxerrois, est louable. Se mettre dans la peau, non pas de John MALKOVITCH, mais du natif du royaume chérifien transcende les esprits.
Depuis une dizaine de jours, à l’initiative de l’un des responsables de la vie scolaire, et coach rugbystique, Julien PRIGNOT, cette jeunesse impatiente accumule les distances en les parcourant réellement, non pas dans le sillage du vénérable champion, mais seule de son côté ou accompagnée de leurs professeurs d’éducation physique.
L’idée est de totaliser le plus grand nombre de kilomètres à l’identique de ceux qui attendent Abder EL BADAOUI dans sa longue traversée à vélo entre l’Europe et le Moyen-Orient.
A date, ce sont déjà 1 259 kilomètres qui ont été parcourus par une trentaine d’adolescentes et adolescents, immergés au plus près de l’aventure palpitante du sportif. Par comparaison avec le déroulé de l’expédition, avec ce total déjà atteint, ils traverseraient l’Allemagne.
Une cerise sur le gâteau : un déplacement à Dubaï pour accueillir le sportif !
A 48 heures de son départ, ce samedi 15 mai aux alentours de 10 heures, place de l’hôtel de ville à Auxerre, le sportif de haut niveau est donc venu saluer celles et ceux qui l’encouragent de ces efforts fournis.
Le directeur du groupe scolaire, Marc BESANCENEZ, était là également pour l’accueillir et lui réitérer tout son soutien. Avec le concours de la société LAYER, les lycéens auront la faculté de pouvoir suivre au jour le jour le déroulé de cette épreuve d’endurance. Des tableaux tenus par un petit comité d’élèves enthousiastes identifieront les étapes du jour à accomplir par l’athlète.
Mais, le must de cet engagement scolaire inédit pourrait être l’immersion directe dans les roues du sportif sur son lieu de destination pour quelques-uns de ces élèves, grâce à la généreuse complicité de partenaires issus de la sphère économique locale. Il ne s’agirait alors plus d’un mirage pour celles et ceux de ces élèves qui se sont investis et se déplaceraient à Dubaï mais bien d’un miracle.
Rien d’étonnant, en somme, lorsque l’on suit sa scolarité dans un établissement d’inspiration lassalienne !
Thierry BRET
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