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Le partenariat entre l’AJ Auxerre, DOMANYS et ACADOMIA est reconduit : les enfants peuvent leur dire merci !
septembre 16, 2021Entre l’AJ Auxerre, DOMANYS et ACADOMIA, la relation vire au beau fixe ! Et ce n’est pas le renouvellement de partenariat, entériné en ce début de semaine qui apportera une ombre au tableau, bien au contraire ! Les responsables des trois entités ont apposé leurs paraphes au bas d’un document liant les trois partenaires pour de nouvelles aventures pour cette saison 2021/2022…
AUXERRE : C’est en présence du président du Conseil départemental de l’Yonne, et accessoirement président de DOMANYS, Patrick GENDRAUD que s’est déroulée la cérémonie protocolaire de la reconduction de partenariat entre trois acteurs clés du paysage icaunais : l’AJA, DOMANYS et ACADOMIA.
Une convention tripartie débutée en 2018 permettant aux enfants des locataires du bailleur social qui assure la gestion de plus de 9 000 logements sur le territoire de bénéficier d’un accès gratuit à la plateforme en ligne « SCHOOLMOUV », gérée par le spécialiste des cours particuliers et du soutien scolaire, ACADOMIA.
Une plateforme accessible gratuitement pour tous les élèves scolarisés depuis le niveau du cours préparatoire à la terminale.
Les vertus de cet outil sont multiples. Non seulement, les jeunes peuvent suivre des cours en s’entraînant à l’aide d’exercices selon leur niveau de classe mais en outre le partenariat leur donne accès à des vidéos pédagogiques adaptés à leurs programmes.
Cerise sur le gâteau : les plus assidus de ces jeunes gens peuvent même profiter de places gracieuses disponibles pour assister à des rencontres de football de Ligue 2 disputées au stade Abbé Deschamps.
Voire si le cœur leur en dit de participer à des stages de football dispensés avec des formateurs de l’AJ Auxerre. Un partenariat pédagogique et distractif gagnant/gagnant pour toute cette frange de la jeunesse auxerroise…
Thierry BRET
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La grève pour se faire entendre : les enseignants ne veulent plus être les dindons de la farce du plan de relance
septembre 16, 2021La goutte d’eau a fait déborder le vase. Une de plus dans un récipient largement rempli de doléances diverses et variées. La crise sanitaire n’aura rien arrangé du tout. Au contraire. Plaçant les enseignants en première ligne sur le front de la bataille contre la COVID avec les moyens du bord. Lassés, leurs syndicats (CGT, FO, FSU et Sud Solidaires) en appellent à la mobilisation générale. Histoire de défendre leurs droits, en réclamant le dégel de leur point d’indice et les recrutements qui s’imposent…
AUXERRE: L’intersyndicale peaufine ses ultimes préparatifs. Une action commune dans la rue afin de crier haut et fort son ras-le-bol et son mécontentement général. Contre le gouvernement et le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel BLANQUER avec lequel le divorce est amplement consommé avec la base. Et ce, depuis très longtemps.
Contre un état français qui se refuse à améliorer les conditions de travail d’une corporation toujours dans le doute, en prise frontale avec la crise sanitaire et qui gèle les points d’indice permettant de revaloriser les salaires depuis bientôt une décennie.
Le 23 septembre, à l’appel de quatre syndicats (CGT, FO, FSU et Sud Solidaires), enseignants et autres personnels de l’Education nationale descendront dans la rue afin de défendre leurs droits.
Réclamant au passage l’instauration d’un plan d’urgence en faveur de la création de nouveaux postes d’enseignants dans le second degré, la hausse des rémunérations en dégelant les points d’indice figés depuis dix ans et enfin, en favorisant des conditions de travail qui doivent s’améliorer.
Une audience confirmée auprès du directeur académique de l’Yonne…
Deux rassemblements sur la voie publique sont d’ores et déjà prévus ce fameux jeudi. Peut-être un jeudi noir si la mobilisation s’avère très soutenue.
L’un se déroulera en matinée devant le lycée de Sens dès 10h30. L’autre prendra son envol place de l’Arquebuse à Auxerre à partir de 14 heures avant de converger vers l’hôtel de ville où les slogans porteront sur le refus de la territorialisation de l’enseignement pour l’adoption d’un réel service public national d’éducation ; puis à l’INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation), avant de se rendre rue Pasteur à la Direction des services départementaux de l’Education nationale (DSDEN).
C’est là, dans le milieu de l’après-midi, que le directeur académique des services de l’Education (DASEN) Vincent AUBERT accordera une audience en recevant une délégation de manifestants afin de prendre bonne note des revendications multiples qui ne manqueront pas d’être exposées. La rencontre a d’ores et déjà été confirmée par les organisateurs du mouvement.
Une perte de sept mille enseignants alors que le nombre d’élèves s’est envolé…
Le cahier de doléances croule sous les remarques pertinentes remontées de la base. Remise en cause de la laïcité, bien-fondé de « Parcours sup », mépris ministériel, gel du point d'indice, inclusion systématique, suppression des postes dans le second degré, réforme du baccalauréat et du lycée, des statuts galvaudés, fermetures de classes...bref, c’est un inventaire à la Prévert déroutant qui constitue le socle des revendications à faire remonter coûte que coûte au sommet de l’Etat.
A date, les chiffres laissent pantois, côté effectifs. Près de sept mille enseignants du second degré ont disparu corps et âmes des références ressources humaines de l’Education nationale. Alors que le nombre d’élèves a progressé en France au cours de ces quatre dernières années de soixante mille unités. Drôle de ratio, en vérité !
Dans l’Yonne, ce sont 130 professionnels qui ont rejoint la sinistre case des pertes et profits en matière de présence physique. En outre, une centaine d'enseignants effectuent leurs interventions pédagogiques journalières en multipliant les déplacements et les kilomètres, pour certains, aux quatre coins du territoire, assurant des remplacements par manque de poste. Du cache misère dont ne veulent plus les quatre syndicats concernés.
Le chemin sera long pour se faire entendre et surtout être écouté…
Sans compter que la cellule infirmerie et médecine scolaire ne croule pas sous les embauches. Le territoire nord-bourguignon est en déficit de cinq postes de psychologues, immergés en établissement, alors que les difficultés prolifèrent…
Les porte-voix des formations syndicales sont formels : il est indispensable, voire vital de procéder au recrutement de nouveaux professeurs dans le second degré. Coté rémunérations, le bât blesse également.
Au classement de l’OCDE, la France figure à la 23ème place des pays les moins rémunérateurs pour ses enseignants ! Alors, que dans le même temps, l’Allemagne rétribue deux fois plus ses professeurs que chez nous ! Pourquoi un tel écart de salaire ?
« Nous en avons marre de vivre en dessous de nos moyens, confient en chœur les trois orateurs de la conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’intersyndicale, ce mardi après-midi à Auxerre. Tout se délite et est en mode dégradé dans notre corporation : nous ne l’acceptons plus ! ».
Les « oubliés » du plan de relance comme ils se définissent ne veulent plus subir sans agir.
La première conséquence sera cet appel à la grève le 23 septembre lancée conjointement par les quatre syndicats dont trois de ses représentants tenaient une conférence de presse, Nadège GIRAULT, secrétaire départementale adjointe de FO, Philippe WANTE, secrétaire départemental de la FSU et Julien GODARD, pour Sud Education.
Mais, une assemblée générale est également prévue afin de préparer la suite de la contestation, notamment la grève interprofessionnelle qui est déjà biffée sur les agendas en date du 05 octobre.
Le long chemin de croix pour que les enseignants se fassent entendre (et surtout écoutés auprès de leur ministère) ne fait que débuter…
Thierry BRET
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Le véhicule individuel demeure la préférence des parents : les trajets domicile/école doivent être repensés à l’avenir
septembre 15, 2021La Semaine européenne de la Mobilité débute ce jeudi pour s’achever le 22 septembre. Dans l’Hexagone, bon nombre de manifestations vont être déclinées afin de sensibiliser le plus largement possible les Français aux nouveaux modes de transport. Ceux qui ne privilégient pas l’usage des énergies fossiles. Pourtant, un sondage dénote : il révèle que la voiture individuelle demeure le moyen de locomotion le plus usité pour emmener les scolaires vers leurs lieux d’enseignement…Paradoxe.
AUXERRE : Vingt-six millions de trajets. C’est le nombre de transports quotidiens effectués dans notre pays par les élèves, les enseignants et les personnels des écoles. On les nomme les transports journaliers, depuis le domicile jusqu’aux établissements scolaires. Pour autant, dans le collimateur de notre gouvernance, ils nécessitent une véritable réflexion pour rentrer dans les clous de la protection environnementale.
D’autant qu’un récent sondage, diffusé par Eco CO2, atteste que le véhicule individuel demeure au centre de ces déplacements, sources de pollution, nuisances diverses et autres inconvénients pour la planète.
Il est vrai que 31 % des personnes sondées lors de ce questionnaire relatif aux parents et aux transports scolaires préfèrent, et de loin, utilisées leur automobile personnelle pour conduire leur progéniture sur le chemin de l’école.
Logique, en vérité puisque le panel choisi montre que 39 % des élèves habitent à moins de deux kilomètres de leur établissement et 64 % vivent dans un rayon de cinq kilomètres.
La marche à pied fait de plus en plus d’émules pour se rendre à l’école…
Toutefois, 55 % de ces parents questionnés se disent favorables pour privilégier la mobilité dite « active ». Sachant que la marche à pied progresse de + 3 % par rapport à 2020 (28 %) en France.
Aussi, bon nombre de municipalités commencent à piétonniser, voire à fermer les voies de circulation routière aux abords des établissements scolaires. Histoire de refouler les récalcitrants (et ils sont légion dans notre pays de cocagne), hors de ce périmètre.
La présence d’automobiles à proximité des écoles est souvent à l’origine d'embouteillages monstres (un petit tour vers le groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle entre 7h30 et 08 heures le matin vous passera l’envie d’emprunter ce parcours !), d'insécurité routière permanente malgré la présence de ralentisseurs (inutiles) et de pollution constante aux heures d'entrée ou de sortie des élèves.
Quid des élèves devant parcourir de plus longues distances ?
Moyennant en quoi : les déplacements avec son véhicule individuel ne sont plus les bienvenus pour transporter sa progéniture vers l’école. A l’avenir, ils sont à proscrire !
C’est une évidence, les solutions sont pourtant simples. Privilégions les transports collectifs en entassant dès potron-minet nos chères têtes blondes à l’intérieur d’un bus, sur un périple compris parfois entre une heure et une heure et demi de trajet et d’ennui pour les moins biens lotis.
Ou dans le respect de la tendance modale actuelle, expédions-les sur le chemin de l’école avec leurs besaces bien garnies de fournitures futiles dans le dos sur deux, voire cinq kilomètres d’exercice pédestre obligatoire au quotidien ! Rien de tel pour leur apprendre le sens de la vie en pratiquant une activité physique !
Quant aux élèves vivant à de plus grandes distances : ce n’est même plus la peine de se poser la question. L’internat accueillera à bras ouvert et dans un esprit franchement cocooning vos enfants que vous pourrez choyer à distance !
Thierry BRET
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Convivialité : la détente salvatrice après de mûres réflexions pour la CPME de l’Yonne…
septembre 14, 2021Faire une pause. Histoire de recharger les batteries après des discussions stratégiques qui permettent de mieux peaufiner la rentrée. C’est ce que le bureau de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne s’est accordé après les retrouvailles du conseil d’administration. Ils ont ainsi profité de la soirée « guinguette » se déroulant au CIFA de l’Yonne. Convivial et salvateur pour renforcer les liens d’une équipe !
AUXERRE: Morosité s’abstenir pour les membres du Conseil d’administration de la CPME de l’Yonne ! Ils ont eu le plaisir de se plonger, après leur première séance de travail de la nouvelle saison, dans l’atmosphère « guinguette » proposée au CIFA pour marquer le terme des finales nationales des WORLDSKILLS Cuisine.
Les figures emblématiques de l’organisation patronale représentant les intérêts des petites et moyennes entreprises dans l’Yonne ont pris part aux réjouissances inspirées de cet état d’esprit cocardier, façon place du village et aux sonorités du musette. Une idée savoureuse de Delphine ENGELVIN, l’une des chevilles ouvrières du centre de formation départemental.
Le président Olivier TRICON et ses camarades ont pu découvrir quelques subtiles saveurs de la richesse gastronomique (et vineuse) locale. En toute décontraction après une réunion de rentrée ayant comme fil d’Ariane les futures élections consulaires, devant les mobiliser au cours de ces prochaines semaines.
Aux côtés du conseiller départemental Christophe BONNEFOND et des responsables du CIFA, le président Michel TONNELLIER et du directeur Marcel FONTBONNE, le bureau de la CPME a pris le temps de poser pour la photo famille. Visuel sur lequel apparaît également le double candidat (département et région) Baptiste CLERIN qui postule en sa qualité de tête de liste de la proposition mutuelle portée par la FFB et la CPME aux échéances des Chambres de Métiers et de l’Artisanat.
On notait aussi la présence parmi l’assistance de l’une des encadrantes du MEDEF, Florence POULAIN, absente de la séance photo.
Thierry BRET
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L’école inclusive pour favoriser le bien vivre ensemble de demain : Sophie CLUZEL appuie sur l’accélérateur
septembre 13, 2021Après la Dordogne, les Yvelines et les Bouches-du-Rhône, la secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées a choisi de se déplacer une matinée dans l’Yonne. Elle y a expliqué la stratégie du gouvernement concernant l’ouverture des établissements médico-sociaux vers le milieu scolaire traditionnel. Une révolution de palais pour les familles qui ne peut se faire sans la mutualisation de tous les services de l’Etat et des élus locaux…
VINCELLES : L’école, c’est le creuset de la République ! La formule déjà usitée est connue de tous. Mais, elle n’en est pas moins une véritable réalité pour assurer le brassage des populations et des savoirs en faisant accepter les différences. Et, c’est par ce prisme naturel et obligatoire vécu par tous les individus jusqu’à l’âge de 16 ans que le gouvernement entend bien raffermir sa politique du vivre ensemble à l’avenir. Notamment grâce à l’ouverture des établissements médico-sociaux vers le milieu scolaire traditionnel.
Avec toutefois, une subtilité : le déploiement d’unités d’enseignement externalisées s’inscrit comme une priorité inéluctable pour y parvenir. A l’image de ce qui se pratique déjà à l’école de primaire de Vincelles, bourgade située au sud d’Auxerre.
Là, dans cet antre de la pédagogie distillée aux têtes blondes effectuant leurs premiers apprentissages dans la vie scolaire, l’EPNAK (Etablissement public national Antoine KOENIGSWARTER) gère deux unités d’enseignement spécialisées. Elles y accueillent vingt-deux enfants, atteintes d’un handicap.
Construire un grand service public de l’école inclusive…
« Je veux que l’on accélère vraiment cette transformation de l’école, souligne la secrétaire d’Etat Sophie CLUZEL lors de son point presse devant ponctuer sa visite de l’établissement scolaire, d’ailleurs, je tiens à saluer l’exemplarité de l’élu local de s’être impliqué à la réalisation de ce projet de société inclusive… ».
Du petit lait à déguster sans modération pour l’intéressé Guido ROMANO, placé sous le feu des projecteurs et qui a pris les rênes de la municipalité aux élections de 2020.
Apprendre à mieux se connaître entre valides et personnes non valides passe naturellement par l’école.
« C’est l’endroit de la compréhension et de la confiance, ajoute la ministre, on vit ensemble, on grandit ensemble en parfaite cohésion… ».
Travailler ensemble, c’est aussi y associer tous les partenaires qui agissent dans ce domaine. Les services de l’Etat, en premier lieu. Via l’Education nationale. Mais aussi, l’Agence régionale de santé (ARS) ou la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.
« Nous sommes en train de construire ce grand service public de l’école inclusive, rappelle Sophie CLUZEL, en développant la qualité de la coopération entre ces différents acteurs pour outiller et former les enseignants, les accompagnants d’enfants et les professionnels du secteur médico-social… ».
Ce parcours de l’école inclusive ne se cantonne pas uniquement au primaire. Il suit le schéma de scolarisation légitime en y englobant le collège et le lycée. Bref : une refonte de l’école de la République de fond en comble et à tous les étages de la fusée ! Sans omettre le périscolaire. Il était temps !
« Il nous faut travailler le droit commun, ajoute la secrétaire d’Etat, ces enfants doivent être regardés et considérés comme n’importe quel enfant. Cela passe par l’accès facilité aux centres de loisirs, à la culture, à la pratique des activités sportives, à la vie sociale et plus tard, à la politique du logement... ».
Sillonnant l’Hexagone depuis plusieurs semaines pour apprécier la pertinence du concept déjà testé par endroit, un projet bâti en accointance avec le ministère de l’Education nationale, la représentante du gouvernement veut essaimer avec toutes les associations gestionnaires de droit privé.
« Nous avons aujourd'hui près de 13 milliards d’euros de financement des établissements médico-sociaux et des services. Je souhaite que cette enveloppe budgétaire soit au service des prestations directes auprès des enfants et non pas affectés à la réhabilitation de murs vieillissants. Cet argent sera réutilisé pour bâtir des écoles, collèges et lycées de demain… ».
Des recrutements en perspective pour accompagner les enfants…
Le pays observait-il un réel retard sur le sujet depuis tant d’années ? Ce n’est pas la vision même de la secrétaire d’Etat.
« Ce n'est pas un retard en soi. C’est plutôt un fait historique que d'avoir travaillé différemment avec le secteur du médico-social dans lequel il y a encore 80 000 enfants. Je vous rappelle que 400 000 enfants sont scolarisés lors de cette rentrée. C'est 25 % de plus qu'en 2017. C'est aussi 35 % de moyens d'accompagnement supplémentaires d'aides humaines. Dans le cas des accompagnants d'élèves en situation de handicap, ce sont 2 000 places de service d'accompagnement qui se sont ouvertes cette année. Cette transformation de la vie scolaire grâce à l’inclusion est bien une réalité. Et moi, ce que je souhaite, c'est l'accélérer ! ».
Reste la problématique de l’encadrement. Les témoignages de nombreux parents convergent tous en ce sens : il est compliqué de disposer d’encadrants. Quant à leurs remplacements en cas de soucis de santé ou autres, ils ne sont pas toujours assurés.
Consciente de la difficulté, Sophie CLUZEL a tenu à rassurer les parents d’élèves présents lors de cet échange convivial autour d’un café.
« Nous recrutons quatre mille accompagnants d’élèves en situation de handicap, devait-elle préciser, sachant que tous les enfants n’ont pas besoin d’être systématiquement suivis de près par un encadrant... ».
Une chose est claire dans la stratégie expliquée par Sophie CLUZEL. L’Etat préfère injecter de l’argent vers les missions assurées par les professionnels plutôt que de l’engager dans la rénovation de structures d’accueil immobilières, à l’instar du fameux « château » de l’Institut Médico-Educatif (IME) de Vincelles, devenu totalement obsolète dans sa fonctionnalité.
Le bien vivre ensemble a donc un prix : celui du modernisme dans sa conception pédagogique et de l’inclusion de ces jeunes enfants au cœur du système scolaire traditionnel. C’est le choix du gouvernement. Et certainement, celui des familles qui ne veulent plus que leurs progénitures vivent en marge de la société.
En savoir plus :
Il existe un numéro de téléphone permettant aux parents et aux familles d’obtenir des réponses à leur questionnement :
0 805 805 110
Thierry BRET
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