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L’IUT Auxerre prêt à accueillir la licence professionnelle « Acoustique et Vibrations »
août 14, 2017Destinée à former les étudiants de niveau Bac + 3, cette licence en acoustique et vibrations devrait être opérationnelle dès la rentrée. Proposée sous la forme d’un contrat de professionnalisation, et en privilégiant l’alternance, ce cursus technique d’enseignement supérieur devrait permettre aux titulaires du diplôme, quasi unique en France (il n’en existe que trois autres variantes), de pouvoir opérer soit dans la filière bâtiment, soit dans les métiers de l’industrie.
AUXERRE : Aujourd’hui, ce projet a le mérite de fédérer différents partenaires institutionnels et économiques sensibilisés par le développement de l’enseignement supérieur de l’Yonne : l’ISAT, le lycée Joseph FOURIER, le CFA Bâtiment, le Pôle Formation Nièvre Yonne, la Fédération départementale du Bâtiment, l’Université Dijon Auxerre, etc.
L’objectif de ce concept sera dès son ouverture l’accueil d’une vingtaine d’étudiants afin de développer cette filière novatrice arborant l’estampille de la structure défiSON et de l’un de ses partenaires majeurs, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne.
Les étudiants de ce nouveau cursus devraient alimenter les industries locales ainsi que les entreprises positionnées dans le domaine du bâtiment, via leurs bureaux d’études acoustiques. Quant à leurs futurs employeurs, ils seront issus de secteurs techniques pouvant englober la maintenance, la conception mécanique, l’innovation, le bâtiment.
Les entreprises intègrent déjà ces problématiques
Nombreuses dans le sérail icaunais, des entreprises, petites et grandes, pourront faire appel à ces futurs techniciens afin de résoudre une problématique acoustique ou vibratoire propre à l’organe de production ou liée au produit fini. L’année dernière, le groupe MOUVEX, spécialiste mondial des pompes industrielles à Auxerre, devait prendre l’initiative de restreindre le volume de décibels émis par une pompe à farine, réduisant ainsi cette gêne chronique pour les utilisateurs de plusieurs décibels. Quant à la société WE SOLD à APPOIGNY, elle souhaite intégrer la formation de ses collaborateurs à la pose de plafonds isolants acoustiques dans le cadre d’opérations d’aménagement d’intérieur de bâtiment. Les collectivités ne sont pas en reste puisque différents projets de réhabilitation acoustique de salles des fêtes départementales devraient être déclenchés au cours de ces prochaines semaines.
Enfin, la maîtrise et la gestion des nuisances sonores occupent désormais les esprits de bon nombre d’entrepreneurs. Ils se doivent de prendre en compte les risques encourus par les salariés en termes de bruits et de pénibilité sur le lieu de travail mais aussi de protéger l’environnement et les riverains de certaines nuisances.
Des postes à pourvoir pour les futurs diplômés
Concrètement, ces futurs diplômés devraient donc jouer un rôle d’interface essentiel entre le bureau d’études et l’ingénieur à l’avenir. De nouvelles notions devraient aussi apparaître dans les us et coutumes des professionnels du bâtiment à base de psycho-acoustique, de sono conception et de sonorisation des lieux. Ce seront les principales orientations pédagogiques abordées par la nouvelle licence à Auxerre, ville inspirée par les filières sonores et vibratoires.
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Opérationnel depuis 2011, l’Institut de formation des ambulanciers, aides-soignants et auxiliaires de puériculture (IFAS) représente à ce jour l’une des quatre références pédagogiques autour des métiers de la santé dans le département icaunais. Accueillant des élèves âgés de 17 à 54 ans, l’établissement de Joigny procède régulièrement à des opérations de sensibilisation de la filière, en ouvrant grandes ses portes à de nouvelles recrues, parfois accompagnées de leur famille.
JOIGNY : Installée au sein du Pôle formation de l’ancien site du Groupe géographique de l’armée, la structure existe néanmoins depuis une quarantaine d’années. Elle était jusque-là accueillie dans les locaux du centre hospitalier local.
Déclinant des cursus pédagogiques de niveau V, l’IFAS forme à trois métiers essentiels de la filière santé qui continue à fournir des emplois sur le territoire. Qu’il s’agisse de l’une des fonctions primordiales, celle des ambulanciers ou celle des aides-soignantes, de nombreux postes sont à pourvoir à l’heure actuelle auprès des maisons de santé et des établissements accueillant des personnes âgées (EHPAD).
L’émergence de nouveaux parcours diplômants, à l’instar de l’ASSP (accompagnement soins et services aux personnes) et du SAPAT (service aux personnes et aux territoires), a intensifié ce nouvel intérêt de la part de ces populations en quête de métiers à exercer dans les domaines du sanitaire et du social.
Depuis ses origines, ce sont plusieurs centaines de diplômés qui ont ainsi bénéficié de ces formations instruites par des professionnels de santé, notamment des infirmières, toutes diplômées d’Etat. Nombreux sont les spécialistes du corps médical qui apportent également leur savoir-faire en prodiguant des cours en qualité de vacataires. Réunis en petits modules de douze apprenants, les élèves suivent un programme de cours théoriques et pratiques, s’échelonnant sur plusieurs mois. A l’issue de leur passage, 98 % de ces personnes intègrent un emploi.
Un soutien financier de la Région Bourgogne Franche-Comté
L’IFAS de Joigny reçoit aussi des personnes exerçant déjà une activité professionnelle dans les milieux hospitaliers. Certaines travaillant dans des sociétés ambulancières. Par contre, signe des temps, beaucoup de nouveaux diplômés se tournent vers le travail temporaire afin de tester le métier qu’ils ont appris et voir leur degré d’adaptabilité à la fonction.
Destinataire de la taxe d’apprentissage, l’IFAS profite du soutien financier de la région Bourgogne Franche-Comté. L’organe institutionnel alloue des aides servant à l’acquisition de matériels de simulation de santé, un renouvellement d’outils pédagogiques partagés avec l’Institut de santé de Sens. Celui de Joigny privilégie l’accompagnement des élèves à partir de modules personnalisés (écoute, suivi, entretien, qualité de vie…).
Engagé dans une démarche qualité depuis trois ans, l’IFAS a pour objectif d’harmoniser les procédures pédagogiques tout en uniformisant les outils et les méthodes de travail avec les autres établissements que compte le Groupement hospitalier du territoire (GHT) de Sens et de Villeneuve sur Yonne.
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Meilleurs apprentis de France : l’édition 2017 récompense 26 jeunes talents dans l’Yonne
août 04, 2017Se mesurer à soi-même mais aussi par rapport aux autres. Un challenge nécessitant de la volonté, de l’abnégation et une bonne dose de créativité surtout quand on évolue dans l’un des 250 métiers de la filière artisanale. Au final, le résultat traduit les capacités professionnelles qui se profilent déjà derrière le vocable de l’apprentissage, la satisfaction du travail accompli dans le respect des règles de l’art et une part d’humilité pour celles et ceux qui se qualifient pour les finales nationales…
AUXERRE : Tendus, nerveux, les jeunes apprentis réunis sous les ors de la préfecture d’Auxerre ont beau esquissé quelques plaisanteries entre eux ; personne n’est dupe parmi l’assistance. C’est l’unique moyen de conjurer leur stress avant l’annonce des résultats définitifs.
L’instant s’avère crucial pour cette jeune génération d’apprentis. Ils ont choisi de concourir dans l’une des épreuves les plus complexes pouvant se présenter à eux : le MAF, le challenge du Meilleur apprenti de France, qui perpétue une lointaine tradition d’affronter dans leurs métiers respectifs les véritables spécialistes d’une discipline.
Référentiel assuré dans l’accompagnement et la transmission des savoirs entre un tuteur professionnel et son élève, ce concours résume à lui seul les espérances les plus folles qu’il peut occasionner pour celles et ceux qui en seront une fois le verdict prononcé les bénéficiaires. Inscrits parmi une dizaine de catégories professionnelles, les trente-sept candidats de l’Yonne ne connaîtront néanmoins pas tous le même succès à l’énoncé des résultats.
L’écoute attentive des lauréats
Si les professionnels de la filière artisanale possèdent leur propre concours depuis 33 ans avec le MOF (Meilleur ouvrier de France), il aura fallu attendre 2001 pour qu’apparaisse le concours national destiné aux jeunes pousses de la corporation, celui des apprentis. Non obligatoire lorsque l’on est un apprenant, le concours suppose déjà de l’envie de s’améliorer et de gagner en performance, des signes avant-coureurs du perfectionnisme nécessaire pour faire carrière lorsque l’on emprunte le dur chemin de l’artisanat.
Président du comité des Meilleurs ouvriers de France de Bourgogne, Marc LABARDE dirigeait la cérémonie protocolaire en présence de plusieurs élus du Conseil départemental de l’Yonne (Isabelle JOAQUINA, Robert BIDEAU…) et se devait lors de son discours inaugural de rappeler les principes vertueux d’un tel parcours initiatique. La valorisation des jeunes pousses n’a à ses yeux pas de prix à l’heure actuelle.
Qu’ils soient auréolés de distinctions de bronze, d’argent ou d’or, les 26 récipiendaires de la manifestation auront écouté, aux côtés de leurs tuteurs professionnels et leur famille, avec beaucoup d’intérêt les mots encourageants prononcés à leur encontre.
L’excellence et la valorisation des métiers de l’artisanat
Vecteur de réussite dans le schéma professionnel d’aujourd’hui, l’apprentissage a été salué par les différents intervenants comme étant un cycle éducatif indispensable à l’intégration des jeunes gens dans une conjoncture complexe au niveau de l’emploi.
L’apprentissage qui engendre le plus souvent un passage obligé vers les entreprises avec le développement de l’alternance ne conduit pas vers une voie de garage. Mais, il représente un parcours d’excellence.
Marie-Thérèse REY-GAUCHER, représentante de la région Bourgogne Franche-Comté, évoquait ensuite dans ses propos « cet impérieux besoin où l’Etat et l’Education nationale ont un rôle fondamental à jouer ensemble en faveur de l’alternance… ».
L’organisme régional finance la formation de ces nouvelles générations d’apprentis à hauteur de 87,8 millions d’euros en soutenant les 54 centres de formation par l’apprentissage (CIFA, CFA). D’ailleurs, dans le prolongement de cette opération, elle présente dans le cadre d’une exposition nationale plus de 400 œuvres d’apprentis cet été à Nevers, traduisant leur approche personnelle des 70 métiers où ils exprimeront un jour leur savoir-faire…
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Développant une viticulture biologique depuis une quinzaine d’années, le Domaine Maria CUNY a recours, sur certaines de ses parcelles à VEZELAY, aux services des Attelages de MONTHIOUX. Un équipage de chevaux de trait du Jura dirigé par Eric ANDRE. La présence de ces équidés comtois au milieu des plants de vigne s’explique à juste titre : une volonté de travailler les arpents de terre à l’ancienne…
VEZELAY : Sur plus de cinq hectares, plantés en 1974 (gamay et pinot noir) et en 1988 (chardonnay et melon), les viticulteurs de ce domaine de VEZELAY proposent une autre vision de la méthode biologique. Entre créativité et modernisme. Le savoir-faire de ce couple de vignerons, Maria et Yves CUNY, se conjugue à la qualité des produits élaborés et définis par les puristes comme étant des « vins proportionnés et harmonieux, à l’exquise minéralité, aux couleurs nobles et aux vibrances spécifiques ». Ceux-ci ayant déjà retenu l’attention par le passé aux plus grandes tables de renommée internationale de Paris comme « La Tour d’Argent » (Bourgogne Vézelay 2002 et Bourgogne rouge 2002).
Détentrice de la médaille de l’Ordre national du Mérite, consacrée par le Guide Hachette pour l’un de ses nectars étoilés, titulaire du Trophée national des Femmes Chefs d’entreprises, Maria CUNY, personnage haut en couleurs, possède une volonté farouche : travailler différemment son exploitation. Dans le respect de la nature et de la terre, avec beaucoup d’authenticité, gage de qualité…
Une sérieuse ouverture vers le marché nord-américain
Cette saison, elle a abordé de nouvelles étapes dans la construction de son projet professionnel. En Amérique du Nord (Etats-Unis, Canada…), d’abord, où ce savoir-faire aujourd’hui reconnu s’exporte. Par l’intermédiaire de Lucie, sa fille, agent à Montréal (Canada) qui œuvre à la découverte des produits du domaine tels que les Bourgogne Vézelay 2014 et 2015.
Diffusés dans ces deux pays, les vins de Vézelay étonnent par leur subtilité et leur richesse une clientèle qui fréquente des tables gastronomiques mais aussi des brasseries et des épiceries fines. Les miracles du multimédia ont permis de placer ces crus en première position sur les applications qui proposent la corrélation parfaite dans l’accord mets/vins si recherché par les consommateurs…
Mais, la découverte de ce vignoble à l’authentique se manifeste par une multitude d’actions. Comme ce travail de labour, réalisé depuis cette saison par de puissants chevaux de trait. Il traduit cette envie de revenir aux sources, en commençant par l’opération de désherbage naturel des terres cultivables sans l’utilisation de pesticides. Le partenariat avec les Attelages de MONTHIOUX aura été très positif pour le couple d’exploitants viticoles.
Les comtois ont patiemment effectué leurs rotations sur les coteaux légèrement en pente du domaine. Ce fut un exercice pénible pour les hommes mais très efficace qui n’aura pas manqué d’attirer l’attention des nombreux touristes en visite dans les vignes…
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La défense nationale offre de réelles opportunités d’emploi pour celles et ceux qui éprouvent des envies d’aventure et de nouveautés. Près de 3 000 postes sont encore à pourvoir avant la fin de l’année dans l’armée de terre. Que l’on soit sans qualification ou titulaire de diplômes de niveau supérieur, chacun peut s’exprimer dans le panel éclectique de formations proposées aux jeunes recrues…
AUXERRE : « Je veux plus qu’un métier, je veux découvrir une autre vie… ». Les motivations des jeunes engagés dans le corps de l’armée de terre se résument en quelques mots. Besoin de se dépayser, de camaraderie, de sensations, de responsabilités…filles et garçons, âgés de 18 à 25 ans, voire plus, n’hésitent pas à rejoindre la filière militaire, pourvoyeuse d’emplois.
L’année dernière, le CIRFA (Centre d’informations et de recrutement des forces armées de l’Yonne) avait accueilli une centaine de jeunes gens dans ses bureaux à Auxerre. Prise de renseignements mais aussi véritable envie de s’engager justifiaient ces contacts toujours très riches, selon le responsable du centre, l’adjudant-chef Bruno NIRLO.
Ces jours-ci, le militaire expérimenté a eu le plaisir de contractualiser les initiatives de huit jeunes Icaunais qui vont de ce fait entreprendre le véritable processus d’intégration dans les rangs de l’armée de terre.
Des étapes successives vont ponctuer ce parcours qui n’a rien de celui d’un combattant au début. Une fois informée sur les potentialités professionnelles offertes par le corps militaire, la future recrue dépose une demande de candidature dans un centre de recrutement comme celui d’Auxerre. Naturellement, un conseiller spécial l’accompagne dans ces démarches.
L’apprentissage pour devenir un soldat…
Viendra ensuite le temps des évaluations. A la fois au plan médical et psychotechnique mais aussi physique. Car faire carrière dans un bataillon militaire suppose de bonnes aptitudes sportives. Selon les résultats obtenus après cette phase importante, le candidat ajuste sa demande.
Trois possibilités lui sont offertes en fonction des spécialisations. Le dossier étant envoyé en commission d’affectation, le futur lauréat prendra alors le temps de conserver le contact avec son conseiller en attendant la proclamation du verdict.
S’il est refusé, le candidat obtiendra les réponses adéquates à ce constat tout en bénéficiant des conseils avisés du recruteur qui pourra aussi le diriger vers des entreprises partenaires. Dans le meilleur des cas, le candidat est accepté et procédera à la signature de son contrat.
Débutera alors une longue période de formation, douze semaines, dans un régiment. Après quoi, la jeune recrue abordera la spécialisation de son métier et pourra prétendre alors devenir un véritable soldat au service de la nation…
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