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Social : la grève fait tache d’huile et s’étend désormais à tous les services de l’Agglomération auxerroise
juillet 19, 2022Non à « l’ubérisation » des services publics, oui à la hausse des salaires ! La canicule ne semble nullement grever les ardeurs revendicatives des éboueurs de l’Auxerrois après une dizaine de jours de mouvement d’humeur alors que le conflit social gagne en proportion. Il concerne dorénavant l’ensemble des services de la Ville d’Auxerre et de l’Agglomération. Pour une durée indéterminée ?
AUXERRE : Sans doute seront-ils nombreux ce mardi en début de soirée alors que la touffeur aura atteint à son paroxysme à battre le pavé sur la place de l’hôtel de ville pour protester contre les dérives sociales observées dans les services publics. A l’appel de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale), un rassemblement citoyen sera organisé sous les fenêtres de la mairie afin que les éboueurs fassent entendre leurs voix et obtiennent satisfaction.
Pour l’heure, c’est loin d’être le cas selon les porte-voix de la formation des gauches (La France Insoumise, Parti Communiste, Parti Socialiste, Europe Ecologie Les Verts) à l’origine de cette manifestation en place publique.
Même si le président de l’Agglomération Crescent MARAULT a pris soin d’accorder des concessions favorables aux grévistes, « cela ne suffit pas » de l’avis de l’opposition municipale.
L’aumône faite par Emmanuel MACRON ne changera rien…
Les grévistes ont validé le principe de la poursuite du mouvement entamé depuis le 07 juillet, ne trouvant pas leur compte tant au niveau des salaires – « un refus catégorique de l’édile d’Auxerre d’ouvrir les négociations » - que celui des embauches. Les grévistes exigent en effet que tous les vacataires soient recrutés afin d’éradiquer la précarité de leur existence avec laquelle ils doivent composer d’ordinaire.
Naturellement, la question ô combien cruciale du pouvoir d’achat est dans toutes les têtes. Etranglés par l’explosion des prix, imputables à divers facteurs conjoncturels mâtinés de spéculation, les éboueurs comme l’ensemble des salariés exerçant leur savoir dans les services publics sont au bout du rouleau en cette période estivale.
« Ce ne sont pas les 3,5 % de revalorisation du point d’indice dans la fonction publique ni l’aumône faite avec les chèques d’Emmanuel MACRON qui vont y changer quelque chose se plaît-on à commenter du côté de la NUPES.
D’autant que l’inflation toujours aussi exponentielle s’envole pour atteindre des sommets de près de 6 %, jamais obtenus depuis longtemps.
Comparer les agents des espaces verts et ceux de la collecte des déchets est irrecevable…
Localement, la NUPES est catégorique : il ne faut pas se tromper de responsables, malgré le contexte sociétal de l’instant.
« Cette situation de blocage incombe en premier lieu à la responsabilité du maire d’Auxerre et président de l’Agglomération Crescent MARAULT, affirme dans un communiqué de presse les représentants de la gauche unie, il ne répond pas à leurs revendications légitimes… ».
La détermination des agents de collecte des déchets est telle qu’en l’absence de réelles négociations entre les parties, le mouvement progresse et se propage dorénavant à d’autres secteurs territoriaux. Les rémunérations, quant à elles, sont en droite ligne de toutes les revendications pour faire infléchir les décisions de l’élu auxerrois.
Parallèlement, les conseillères communautaires et municipales Maud NAVARRE et Farah ZIANI estiment que la « grève doit cesser ».
« Nous renouvelons notre soutien envers les agents de collecte des déchets. La semaine dernière, nous avons multiplié les appels auprès du maire-président : mails, demandes de rendez-vous pour évoquer cette situation compliquée. Nos demandes sont demeurées vaines. Nous déplorons cette absence de dialogue. De même, les quelques éléments de réponse publiés sur la page Facebook de la ville d’Auxerre le 13 juillet dernier sont insuffisants. Nous saluons le fait que le maire-président accepte de faire travailler les agents de collecte les jours fériés, mais les autres points n’ont pas été entendus, notamment celui, très important, sur les salaires. Comparer les salaires des agents des espaces verts avec ceux des agents de collecte des déchets est pour le moins maladroit tant les conditions de travail diffèrent… ».
Réduire les dépenses en s’abstenant de combler les départs des agents…
Rappelons que lors du confinement de 2020, tout le monde saluait le travail de ces métiers essentiels à la vie quotidienne, à l’instar de celui des éboueurs. Or, deux ans plus tard, ils sont en grève pour réclamer légitimement une revalorisation salariale alors que leur régime indemnitaire n’a pas augmenté depuis 2019. Un étrange paradoxe, en vérité !
Du côté des représentants d’Auxerre Ecologie Solidarités (Florence LOURY et Denis ROYCOURT), son de cloche en parfaite harmonie : ils dénoncent eux-aussi la politique de la majorité municipale qui est de réduire les dépenses de fonctionnement en diminuant la masse salariale par le non-recrutement en cas de départ des agents. « 150 emplois doivent être supprimés, rappellent-ils en chœur, sur la durée du mandat ».
Invitant l’élu d’Auxerre à revoir sa « politique mortifère » envers les « premiers de corvée » que sont les éboueurs, Florence LOURY et Denis ROYCOURT fustigent les choix de Crescent MARAULT d’avoir emprunté les habits de briseur de grève, une attitude qui compromet sa position de neutralité entre des agents qui souffrent et une population qui s’inquiète de plus en plus…
De leur côté, Crescent MARAULT et les élus mettent la main à la patte en assurant au nom de l’exemplarité citoyenne la salubrité du cœur de ville afin de préserver le bien-être des habitants et des touristes, se transformant en éboueurs le temps d’une collecte de déchets. Allez, chiche, il n'est pas si sûr que tous les élus en face de même !
Thierry BRET
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Le groupe 123 Immobilier ne fait pas « Escale » à Migennes : son objectif est d’y rester très longtemps !
juillet 18, 2022Satanée crise sanitaire ! Il aura donc fallu patienter plus de deux ans pour que l’inauguration officielle de la quatrième vitrine commerciale du groupe indépendant d’agences immobilières de l’Yonne, apparu en 2013, se fasse ! Posant ainsi de son jalon indélébile sa marque de fabrique sur le Centre-Yonne en accueillant clientèle et institutionnels dans l’un des lieux les plus emblématiques de Migennes, son cabaret de légende.
MIGENNES : Pénétrer dans un tel endroit ne peut raviver que de bons souvenirs. Même si le public, venu en nombre ce soir-là, ne devait pas assister à l’un des concerts inspirés qui ont fait le succès de l’établissement au fil des décennies. Comme quoi, le cabaret « L’Escale » sait aussi pratiquer l’art et la manière de la diversification, en privatisant son espace au bénéfice des entreprises du cru.
Si le lieu, mythique, aura connu les débuts de Johnny HALLYDAY, Jacques BREL, Charles TRENET, Juliette GRECO ou encore Charles AZNAVOUR depuis les confins des années 60 ; la programmation du jour se voulait être positionnée sur un tout autre registre, avec les retrouvailles du groupe immobilier, 123, et le public local. Un auditoire, fourni et attentif à la moindre explication de texte, sachant applaudir la présence scénique des « artistes » d’un soir.
Celles et ceux qui structurent, en y apportant savoir-faire et volontarisme dans leur engagement professionnel, l’une des plus belles réussites immobilières de notre territoire : le groupe 123 Immobilier.
Une cerise sur le gâteau pour le dixième anniversaire en 2013…
Excusez du peu, mais voilà une entité entrepreneuriale qui présente un excellent bilan de santé après deux terribles saisons vécues avec la COVID. Certes, il se sera écoulé un peu plus de vingt-quatre mois avant d’officialiser de manière festive et protocolaire l’ouverture de cette quatrième agence, rayonnant sur le middle Yonne.
Un point de détail qui n’altère que le calendrier, en fait. Car, pour le reste, tout semble bien huilé dans le mode opératoire de cette société qui célèbrera en 2023 son dixième anniversaire. Avec en guise de cadeau, façon cerise sur le gâteau, l’implantation pour le groupe d’un cinquième site, à l’ouest du département. Précisément à Aillant-sur-Tholon.
Solidement implanté dans la capitale de l’Yonne, avec deux points de vente, l’un ouvert rue de Paris, l’autre avenue Gambetta, le groupe 123 Immobilier n’en omet pas pour autant dans sa stratégie de conquête de parts de marché de montrer sa présence en périphérie des grandes villes – l’agence à APPOIGNY fonctionne sans relâche depuis 2015 – avant de se concentrer sur le bassin économique de Migennes et de ses environs.
Un choix qui convainc aujourd’hui encore les proches collaborateurs de Baptiste CHAPUIS, chef d’orchestre de cette formation en mode symphonique qui croît en effectif d’année en année, excédant désormais la vingtaine de professionnels.
De la petite goutte d’eau à l’immensité de l’océan…
Ainsi, Audrey, responsable de l’agence locale placée sous le feu des projecteurs, apportera son vibrant témoignage sur les orientations anticipées de Baptiste CHAPUIS et de son alter ego, Daniel DEVOS, lorsqu’ils décidèrent de créer une vitrine supplémentaire dans l’avenue principale de la cité cheminote.
Elle narrera avec moult détails le fameux « jour J », celui de l’ouverture de ce quatrième espace, un 02 janvier de l’an de grâce 2020 et des journées qui précédèrent où les collaborateurs devinrent des déménageurs pour agrémenter du mieux possible les bureaux avant d’accueillir leurs premiers clients.
« Souvenirs, souvenirs », comme le chantait si bien un Johnny encore juvénile sorti de l’âge tendre en 1961 !
« Nous sommes des acteurs dans la vie de celles et ceux que nous rencontrons, poursuivit la jeune femme plutôt prolixe dans ses propos, montrant ainsi sa fierté d’appartenir à une véritable famille professionnelle, nous sommes à l’image de celle renvoyée par les cheminots dont je suis issue familialement. D’ailleurs, n’oubliez jamais cette maxime que nous appliquons au sein de notre groupe : « Seuls, nous ne sommes que des gouttes d’eau, ensemble, nous formons un océan… ».
L’attractivité foncière de Migennes s’en trouve renforcée…
Puis, le « dernier bébé » de la maternité de Migennes – cela ne nous rajeunit pas ! -, Marine, autre collaboratrice du groupe 123, s’avança au pupitre pour y exprimer son ressenti façon enthousiasme débridé. Chargée commercialement du secteur de Brienon-sur-Armançon et de Saint-Florentin, la jeune femme aime parcourir les rues pour y distribuer des flyers, avec une pugnacité dont les agents immobiliers évoluant dans « Chasseurs d’appart » n’ont rien à envier !
Jouissant d’une longue expertise dans la vente de biens depuis une vingtaine d’années, Grégory a quitté, quant à lui, Auxerre pour relever le défi de la nouvelle agence de Migennes, en rejoignant Audrey et Marine. Il s’occupe de l’un des secteurs clés de ce bassin économique à fort potentiel : le Jovinien.
Il restait ensuite à François BOUCHER, président de la Communauté de communes et édile de Migennes de conclure la série de discours, en apportant sa touche personnelle sur cet évènement indissociable de l’attractivité foncière de la ville et son regard de « commerçant » puisque sa propre vitrine est installée juste en face de l’agence : « je peux ainsi surveiller celles et ceux qui travaillent, plaisantera-t-il !
Un clin d’œil amusé adressé à Baptiste CHAPUIS qui donne d’ores et déjà rendez-vous à ses clients et aux observateurs de la vie économique à l’année prochaine avec l’ouverture déjà attendu du futur site de l’Aillantais.
Thierry BRET
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Les détritus débordent des poubelles dans l’Auxerrois en pleine saison touristique : « c’est pas Marseille, ici » !
juillet 14, 2022Il fallait s’y attendre : le mouvement de grève des agents de collecte des déchets de l’Auxerrois a été reconduit à minima jusqu’à la fin de la semaine. Sauf que les festivités du 14 juillet et l’épisode de la canicule viennent ajouter une couche supplémentaire aux nuisances déjà occasionnées par ces conteneurs, « dégueulant » de détritus sur les trottoirs. Si les élus de l’opposition montent au créneau pour que cesse enfin ce mouvement, « fruit de la souffrance professionnelle » des services ad hoc ; Force Ouvrière s’insurge contre les contrats précaires et des conditions de travail qui se dégradent…
AUXERRE : L’odeur qui se dégage des énormes conteneurs entassés les uns contre les autres, près de la place Saint-Amâtre, vire au pestilentiel. Logique, en cette période de forte chaleur qui devrait se poursuivre une semaine durant selon les prévisionnistes de la météo.
Entamée depuis jeudi dernier, la grève des agents de collecte des déchets de l’Auxerrois engendre forcément son lot de nuisances olfactives et visuelles pour les riverains qui n’osent plus déposer le moindre sac noir sur les piles déjà consistantes de paquets de détritus malodorants, prêts à s’écrouler sur le trottoir.
Peuchère ! On se croirait presque dans les rues encombrées de sacs poubelles et nauséabondes de la cité phocéenne par temps de grèves. Un fait de société qui est devenu régulier au fil des ans dans la seconde métropole de l’Hexagone.
Des agents en colère au bord de la précarité…
Ce mouvement protestataire pourrait-il faire boule de neige en s’étendant à d’autres services de la Ville d’Auxerre et de l’Agglomération ? Les élus de l’opposition municipale s’en émeuvent. Mais, le syndicat Force Ouvrière ne l’exclut pas en accordant son soutien à toutes les initiatives des agents territoriaux qui se mobiliseront pour défendre leurs revendications, qualifiées de « légitimes ».
Dans un communiqué de presse, Sophie FEVRE, Isabelle POIFOL-FERREIRA, Rémi PROU-MELINE, Mathieu DEBAIN et Mani CAMBEFORT en appellent au président-maire de l’Agglomération d’Auxerre Crescent MARAULT à « créer au plus vite les conditions d’un arrêt rapide de ce conflit social et amorcer ainsi la reprise de la collecte des ordures ».
Au cœur de cette grogne, pour ne pas dire colère qui s’étale sur les trottoirs des 29 communes de l’Agglomération, citons pêle-mêle les conditions de travail dégradées, les problématiques de sous-effectifs chroniques, la mise en avant de contrats précaires et les faibles rémunérations, jugées insuffisantes pour satisfaire les salariés. Avec un pouvoir d’achat en berne depuis une décennie…
Des désaccords pointés du doigt par l’opposition municipale…
Explications complémentaires obtenues du côté de Force Ouvrière et de son représentant départemental, Reynald MILLOT : « Nous soutenons les grévistes quand ils exigent que les vacataires et les contractuels, dont certains le sont depuis plusieurs années, soit titularisés comme fonctionnaires territoriaux. Cela leur garantirait de sortir de la précarité tout en stabilisant davantage les équipes… ».
Toujours très prompt à dégainer dès que les choses se gâtent et sont annonciatrices de discussions musclées dans le microcosme politique auxerrois, le binôme de l’opposition Maud NAVARRE et Farah ZIANI constate, de son côté, que « ce mouvement de grève n’est que le prolongement d’un fonctionnement déjà très compliqué du service déchets depuis de nombreux mois ».
Les deux élues pointent en chœur d’un index accusateur l’absence de collecte dans certains quartiers de la ville depuis fort longtemps et la réduction des périodes d’ouverture des déchèteries qui s’apparentent désormais à un service minimum rendu à la population, du fait du manque chronique de personnel.
Ces points de discorde avaient servi à alimenter, lors de la commission de juin dernier, les échanges nourris entre le tandem Maud NAVARRE/Farah ZIANI et le vice-président en charge de l’Environnement de la majorité.
Une grève en plein été, cela fait tâche pour le tourisme auxerrois…
Quant aux membres du groupe « Pour Auxerre », ils se disent finalement très peu surpris de la tournure des évènements. Et de ce conflit, prévisible depuis deux ans…
« Cela fait vingt-quatre mois que nous alertons Crescent MARAULT sur les conséquences de sa politique sur le personnel qui se traduit par une ambiance délétère dans les services, la stagnation salariale et surtout la suppression de postes. Nous avons à faire à un personnel qui est en souffrance et ce n’est pas la première fois qu’il revendique sur ses conditions de travail en se mettant en grève… ».
On se souvient effectivement des ATSEM (agent territorial spécialisé dans les écoles maternelles) dont les revendications furent abordées lors d’un conseil municipal.
Mais, à la différence du précédent mouvement, la mauvaise humeur des « grands oubliés » de la période COVID, selon Force Ouvrière, s’observe à chaque coin de rue. Un peu partout dans les communes de l’agglomération.
En pleine saison touristique, l’image de l’Auxerrois est quelque peu écornée d’autant que les professionnels – les commerçants en tête – commencent à tousser sérieusement. « On se croirait à Marseille avec ces immondices qui jonchent le sol ! » confie l’un d’eux excédé.
Un geste fort et définitif attendu pour arrêter la spirale…
Maud NAVARRE, très attentive à l’évolution de la phase sept de l’épidémie de la COVID, prévient : « beaucoup de concitoyens font tout leur possible pour protéger celles et ceux qui vivent avec eux sous leur toit. Le ramassage régulier des déchets contribue à limiter les risques de propagation du virus… ».
Peu enclin à se contenter des déclarations faites récemment par le président de l’Auxerrois, le syndicaliste Reynald MILLOT (FO) précise par ailleurs que « le fait de ne pas augmenter les impôts ne peut satisfaire les demandes des agents en grève ».
Et de rajouter, volontariste, « nous dénonçons le chantage à la privatisation exercé par l’élu en direction de nos camarades grévistes ainsi que le mensonge sur la baisse des coûts pour la collectivité d’une telle opération ».
Enfin, tous les élus de l’opposition s’accordent au moins sur ce point : il appartient à la présidence communautaire de mettre un terme sans plus attendre à ce conflit social en prenant des engagements sur la revalorisation des salaires des agents, et l’arrêt des mesures destinées à casser la grève.
Bref un geste fort et décisif qui permettrait de mettre un terme à ce mouvement dans les prochaines heures ou les prochains jours, avant que ne fleurissent çà et là dans la nature d’incommodantes décharges sauvages, difficiles à détecter…
Thierry BRET
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C’est le CIFA et les MAF qu’ils préfèrent : les jeunes pousses de l’excellence artisanale reçoivent leurs prix
juillet 11, 2022L’apprentissage retrouve au fil des ans ses lettres de noblesse et pour s’en convaincre, il suffisait d’assister à la remise des prix de fin d’année au CIFA de l’Yonne, pour juger de l’excellence des formations qui y sont dispensées et du talent des professionnels de demain.
AUXERRE : L’apprentissage a longtemps souffert de stéréotypes négatifs du type, « passe ton Bac d’abord », mais le regard qu’on lui porte est en train de changer. Longtemps considéré en France comme synonyme d’échec scolaire, là où d’autres pays européens, à l’instar de nos voisins d’outre-Rhin, le considèrent depuis longtemps comme un véritable passeport pour l’emploi, les signaux sont désormais au vert.
La fierté autour de ces jeunes, relèves entrepreneuriales de demain…
Pour preuve, les chiffres dévoilés en février dernier par le gouvernement, qui a recensé 718 000 contrats d’apprentissage en 2021, en hausse de 37 % par rapport à l’année précédente, soit presque le double des chiffres de 2019. Ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à faire le choix de ce type de formation dynamique et professionnalisante, leur garantissant un accès rapide au monde du travail.
Depuis deux ans, la traditionnelle cérémonie de remise des prix était absente du calendrier de fin d’année scolaire du CIFA, pour cause de COVID. Autant dire que cette édition 2022 était attendue. Une édition haute en couleurs, dans tous les sens du terme, à laquelle ont assisté plus de 300 personnes, parmi lesquelles des élus, partenaires et maîtres d’apprentissage, ainsi que de nombreux parents, dans une salle superbement rénovée.
Président du CIFA de l’Yonne, Michel TONNELLIER a ouvert la soirée en ne manquant pas de féliciter les jeunes promus, pour le travail réalisé, « ces jeunes sont notre fierté, ce sont nos futurs chefs d’entreprises artisanales… ». Il rappela les axes majeurs du projet d’établissement du CIFA, « l’excellence pédagogique et l’excellence citoyenne. Encourager, valoriser ces jeunes en les mettant à l’honneur, en leur inculquant les valeurs de respect de leur métier, de leur maître d’apprentissage et d’accomplissement du travail bien fait, c’est là toute notre ambition… ».
Un incroyable palmarès obtenu en 2022 !
Au tableau des résultats, un superbe palmarès pour le CIFA, qui enregistre cette année : deux finalistes médaillés d’or au concours national des Meilleurs Ouvriers de France (MAF), six au concours régional et sept au concours départemental. Ils sont au total, 27 à s’être vu décerner le titre de « major » de promotion, toutes filières confondues. Neuf autres de leurs condisciples ayant pour leur part brillé dans différentes épreuves nationales comme : les « WORLDSKILLS France », le concours « Raymond VAUDARD », les « HAIR ARTISTS Awards », la « Nutella Academy », ou les « Meilleurs Jeunes Boulangers de France ». Sans oublier les trente jeunes mis à l’honneur au titre de « l’Excellence citoyenne », soulignant, comme l’a rappelé Delphine ENGELVIN, responsable développement communication au sein de l’établissement, « toute l’importance et combien il était primordial pour le CIFA, de former et accompagner les citoyens de demain… ».
Une soirée haute en couleurs façon Andy WARHOL !
Autre moment fort de la soirée avec la remise par les jeunes en formation CAP Vente, d’un chèque de 355 euros à la présidente de l’antenne départementale de la Croix Rouge, fruit de leur travail de vente de tabliers siglés CIFA de l’Yonne, auprès de différentes entreprises du territoire.
Cette 37ème remise des prix aura également été marquée par l’hommage rendu au directeur de l’établissement, Marcel FONTBONNE, pour qui a sonné l’heure d’une retraite bien méritée et qui n’a pas hésité à suivre une année durant, une formation cuisine au sein du CIFA, pour ravir ses futurs hôtes de bons petits plats. Pour l’occasion, un tableau lui a été offert, avec son portrait retravaillé façon Andy WARHOL et Marilyne MONROE. Une soirée décidément toute en couleurs !
Ils ont dit…
Daniel GRENON (député de l’Yonne) :
« J’ai fait dans les années 60 un CFA et quand je vois aujourd’hui en 2022 ce que l’on sait faire, je dis grand bravo ! Aujourd’hui, on sait emmener les jeunes alors qu’à l’époque où j’étais électricien et que j’avais des apprentis, je me suis bataillé avec la Chambre des Métiers car on ne les mettait jamais en valeur. Après, j’ai abandonné car il n’y avait plus rien à faire. C’est une grande joie pour moi de voir ces jeunes aujourd’hui et avec quels résultats ! L’apprentissage, dans les années 70/80, était considéré un peu comme un rebut alors qu’aujourd’hui, on l’a bien remis sur les rails… ».
Michel CHAUFOURNAIS (CCI de l’Yonne et ancien apprenti boucher)
« Je me faisais la réflexion ce soir, assis au fond de ma chaise, en regardant ces jeunes, qu’il y a 60 ans, j’étais à leur place. Déjà à l’époque, l’apprentissage commençait à être dénigré et l’on nous encourageait surtout à poursuivre des études. Moi, au fond de ma province, en pleine campagne, aîné de sept enfants, mes parents n’avaient pas les moyens de m’envoyer à la ville et payer l’internat. Alors j’ai choisi un métier et j’en suis aujourd’hui très heureux. L’apprentissage repart à la hausse et c’est une bonne chose, mais je crois qu’il y a encore un manque d’information et de reconnaissance des travaux manuels chez les conseillers d’orientation… ».
En savoir plus :
En formation « Commerce et gestion », Alexandra DUFOUR s’est vue couronnée « Major des majors » avec une moyenne de 17,68. Son prix lui a été remis par le préfet de l’Yonne, Pascal JAN.
Un chèque de 355 euros a été remis à la présidente de la Croix-Rouge icaunaise par les apprentis en formation CAP vente.
Dominique BERNERD
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L’Yonne après la Moselle : le colonel Sébastien BERTAU succède au colonel Jérôme COSTE à la direction du SDIS
juin 29, 2022Cinquante ans. Pile poil ! Le bel âge pour ajouter une ligne supplémentaire à un CV qui est déjà bien fourni. Un parcours illustrant une carrière bien remplie au sein de l’un des corps préférés de nos concitoyens, les sapeurs-pompiers ! Successeur du colonel Jérôme COSTE – ce dernier a fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée mais sans doute très active au printemps ! -, Sébastien BERTAU, colonel de son état, a pris ses nouvelles fonctions, celles de chef du corps départemental des sapeurs-pompiers de l’Yonne et de directeur départemental des services d’incendie et de secours le 01er juin…
AUXERRE : Il a réalisé sa première prise de commandement, le nouveau « patron » des sapeurs-pompiers de l’Yonne. Sous une étouffante chaleur estivale à l’occasion de la Journée nationale des sapeurs-pompiers, une manifestation qui s’est déroulée à travers l’Hexagone, ce samedi 25 juin. Sobre et solennelle, la cérémonie auxerroise rassemblait sur le site de la Plaine des Isles plusieurs personnalités de la sphère institutionnelle et politique. Dont le président du conseil d’administration du SDIS 89 (Service départemental d’incendie et de secours), le vice-président du Département Christophe BONNEFOND ou Marion AOUSTIN-ROTH, directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne.
L’opportunité pour le nouveau directeur du SDIS 89 de humer l’atmosphère ambiante de ce casernement qui lui sera désormais familier au fil de l’eau. Détenteur d’un master de droit et de gestion des collectivités territoriales, possesseur d’un certificat en sciences politiques, Sébastien BERTAU présente un parcours diplômant très riche. Il a ajouté à son escarcelle un master de gestion des risques de sécurité civile, obtenu à l’Université de Haute Alsace.
En provenance de la Moselle, où il assumait la direction adjointe et chef de corps départemental adjoint du SDIS de ce territoire de Lorraine, le colonel a connu de nombreux lieux d’affectation par le passé depuis ses premiers pas en qualité de sapeur-pompier.
Parmi ceux-ci : citons le Loiret, l’Ille-et-Vilaine ou encore Paris où l’officier supérieur exerça en qualité de lieutenant-colonel les fonctions de conseiller social du directeur général et du directeur des sapeurs-pompiers au ministère de l’Intérieur à la DGSCGC (Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises). Il va désormais devoir s’acclimater avec les typicités de l’Yonne…
Thierry BRET
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