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Accorder la main avec l’esprit : les Compagnons du Devoir démontrent que « savoir-faire » rime avec « savoir être »
mars 16, 2023Compagnon, devoir, partage… Des mots qui résonnent et prennent tout leur sens à une époque où priment l’individualisme et la dictature de l’immédiateté. Les Compagnons du Devoir ouvraient les portes de leurs maisons un peu partout en France, le 11 mars, à l’image de celle située à Auxerre où, venus en nombre, les visiteurs ont pu découvrir un modèle de formation à nul autre pareil et pour certains, trouver leur voie parmi la trentaine de métiers proposés…
AUXERRE : En cette fin de matinée, Charles BARBAY ne cachait pas sa satisfaction. Moins de deux heures après l’ouverture des portes, plus d’une cinquantaine de personnes avaient déjà franchi le porche du 6 rue Saint-Pèlerin, en quête d’informations sur les métiers du compagnonnage. Venus en famille le plus souvent, séduits par cette réputation d’exigence et d’excellence qu’ont su se forger au fil des siècles les Compagnons du Devoir.
En charge depuis septembre dernier de la prévôté icaunaise, qui accueille vingt-huit résidents à l’année, ainsi qu’une soixantaine d’apprentis couvreurs et maçons en formation, le jeune normand de 24 ans est boulanger-pâtissier de formation. Un choix dicté dès l’enfance, par la passion et l’attrait des métiers de bouche, héritage naturel d’un paternel dans la restauration : « je vis aujourd’hui pleinement ma mission et même si les générations évoluent, j’ai à cœur de conserver et transmettre ces valeurs des Compagnons, restées les mêmes, que ce soit la rigueur, la fraternité ou la solidarité… ».
Conscient néanmoins des aprioris encore trop prégnants sur les métiers manuels et des difficultés qu’ont les entreprises à recruter : « beaucoup de jeunes ont encore cette image de travail ingrat et rude du fait d’activités le plus souvent en extérieur, pas au fait qu’en trente ans, les métiers ont beaucoup évolué et rendus moins pénibles. Moi je suis boulanger, il y a bien longtemps que l’on se réveille plus à 23 heures pour faire la pâte et bosser jusqu’au lendemain à 17 heures… ».
« On fait tout pour devenir le meilleur des compagnons… »…
Encore apprenti, Rémi entamera son Tour de France en septembre prochain. Un « lapin » de 19 ans qui pour l’heure, enchaîne les démonstrations de son savoir-faire, finalisant devant les visiteurs la mosaïque ardoisée prévue revêtir une table basse.
Plébiscitant le travail en plein air, lui aussi s’est découvert très jeune une vocation, en l’occurrence le métier de couvreur. Un choix délibéré devenu très vite une passion pour ce jeune avallonnais, à la tête solidement implantée sur les épaules, et au verbe assuré : « on travaille beaucoup, on fait tout pour devenir le meilleur, mais sans se prendre pour le meilleur, c’est cela l’esprit des Compagnons… ».
Pas de difficultés particulières à mettre en pratique les préceptes enseignés : « il faut simplement avoir la rigueur et l’exigence du travail bien fait. C’est sans passion que tout devient compliqué...».
Un « travail d’adoption » avant d’entamer le fameux Tour de France…
Comme beaucoup d’autres avant lui, Rémi aura à réaliser de ses mains avant septembre prochain, un « travail d’adoption », sous forme d’une maquette qui sera validée ou non par les plus anciens de la communauté.
Précieux sésame destiné à lui ouvrir les portes du compagnonnage et le droit d’entamer son Tour de France, voyage initiatique sur plusieurs années, destiné à le perfectionner non seulement dans son métier, mais aussi culturellement et humainement. Ou comment permettre à chacun de s’accomplir, dans un esprit de partage et de transmission du savoir, véritables clés de voûte du système compagnonnique.
Un système où l’on apprend depuis des siècles à accorder la main avec l’esprit, perpétuant une dimension humaniste qui continue à faire les « belles personnes » de demain…
En savoir plus :
Adoption
Cérémonie marquant l’entrée « officielle » dans l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et qui ouvres les portes du Tour de France.
Aspirant
Jeune « adopté » par la communauté des Compagnons du Devoir, prêt à partir sur le Tour de France
Lapin
Terme utilisé pour désigner un apprenti.
Prévôté
Maison des Compagnons dispensant le gîte et le couvert, la formation et l’accompagnement pour les jeunes en formation. Également lieu de rencontres intergénérationnel, sa direction est assurée par le prévôt.
Réception
Cérémonie marquant le passage de l’état d’Aspirant à celui de Compagnon
Singe
Terme utilisé pour désigner un patron
Tour de France
Voyage permettant à un Aspirant ou un Compagnon itinérant, de se perfectionner professionnellement, culturellement et humainement, qui privilégie les rencontres et le « vivre ensemble ». Il s’effectue sur plusieurs années dont au moins une dans un pays non francophone.
A noter que sont exposés à Auxerre quelques « chefs-d’œuvre » réalisés par des Compagnons d’hier, parmi lesquels une très belle maquette de l’église Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.
Dominique BERNERD
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« Où passe notre argent ? » : le RN tacle la gouvernance et s’insurge contre les « dépenses somptuaires » de l’Etat
mars 15, 2023« Argent, trop cher, la vie n’a pas de prix ! ». Forcément, vu la thématique du jour de la conférence de presse proposée par le Rassemblement National 89, on ne peut que se référer au fameux tube de Téléphone, diffusé sur les ondes le 01er octobre 1980. Quarante ans plus tard, l’argent – mais aussi son corollaire le pouvoir d’achat – et la manière dont il est dépensé par la gouvernance étatique, demeure l’un des sujets de préoccupation majeur de nos compatriotes. Surtout en période de crise : alors, pourquoi ne pas l’évoquer en public ?
SAINT-AUBIN-SUR-YONNE : Les affiches placardées un peu partout dans la salle des fêtes de la petite bourgade, sise près de Joigny, donnent en préambule la teneur des futurs propos, évoqués par l’état-major du RN de l’Yonne, réuni au grand complet, lors de cet exercice dont il est coutumier : la conférence de presse. Une conférence qui portait très mal son appellation par ailleurs puisque désertée par les journalistes qui n’avaient pas donné suite à l’invitation, pourtant officielle, lancée par la formation souverainiste, quelques jours plus tôt. Un fait caractéristique et bizarre méritant d’être signalé, en termes d’objectivité et de pluralisme intellectuel !
Ceci dit, cela n’aura nullement empêché les deux députés du Rassemblement National, Julien ODOUL et Daniel GRENON, parlementaires des circonscriptions icaunaises de dérouler le fil de leurs pensées autour de cet item, ô combien d’actualité alors que l’inflation ne cesse de s’emballer à tous les étages depuis plusieurs mois : l’argent et ses effets induits sur une société qui en manque cruellement.
Un document édité à 10 000 exemplaires dans l’Yonne…
A ceci près qu’il n’était pas question du bas de laine de leurs concitoyens dans leurs interventions – celles-ci étaient aussi ponctuées d’éléments analytiques apportés par les lieutenants du binôme parlementaire, à savoir Pascal BLAISE, représentant L’Avenir Français et Audrey LOPEZ, ancienne candidate aux législatives, tous deux conseillers régionaux et le maire, toujours sans langue de bois, de Piffonds, Xavier ROSALIE – mais plutôt de cet argent, dépensé de manière somptuaire voire « outrancière »par l’Etat dixit les orateurs.
« Où passe notre argent ? », campagne d’information à destination des Français, ne tombait donc pas comme cela entre les oreilles de l’assistance du fait du hasard.
Quatrième campagne hexagonale du RN, elle a été officiellement lancée par le président du parti mariniste, Jordan BARDELLA, lors d’une conférence de presse accueillie au Mans le 25 février dernier. Objectif : décliner une centaine de rendez-vous de la sorte, avec la présence du public ou du noyau exécutif d’une fédération départementale – ce qui était le cas lors de cette halte au nord de Joigny – afin d’expliciter à celles et ceux qui veulent l’entendre les arguties du parti d’opposition à la majorité présidentielle sur la thématique.
Un vecteur de communication directe qui permettra aux interlocuteurs de rappeler, voire de marteler en les répétant à tour de rôle, les mesures préconisées par le RN pour tenter d’endiguer la vague inflationniste actuelle qui s’abat sur le pays et met en berne les économies de ses habitants. Parmi celles-ci : les incontournables baisses de la TVA de 20 à 5,5 % sur l’énergie et les carburants, la suppression de la TVA sur cent produits de première nécessité ou encore les aides sociales à destiner aux seuls ressortissants français. Histoire d’enfoncer davantage le clou sur les méfaits de l’immigration.
Au-delà des mots prononcés durant près d’une cinquantaine de minutes par les supporters de Marine LE PEN, il y aussi les documents. Edités à dix mille exemplaires, ceux-ci servent de trame à l’opération « tractage », des dépliants vont ainsi prolonger ce besoin de faire savoir vers le plus grand nombre en main propre ou dans les boîtes aux lettres les informations à charge contre l’Etat et le gouvernement.
La France, championne d’Europe de la fiscalité et des taxes…
A l’intérieur de ce fascicule, figure la liste des dépenses engagées par le président de la République Emmanuel MACRON depuis son accession à l’Elysée qui font pousser des cris d’orfraie les élus du parti « bleu marine » : à savoir les soins gratuits pour les clandestins (1 milliard d’euro), l’accueil des « mineurs » isolés étrangers (2 milliards d’euros), la contribution nette à l’Union européenne (9 milliards), mais aussi les factures du cabinet conseil américain Mc KINSEY pour les études de faisabilité (2,5 milliards), les montants astronomiques de la fraude sociale (20 milliards) et de la fraude fiscale (100 milliards)…Un équivalent global qui tutoie les 135 milliards d’euros, d’après le document.
Des sommes auxquelles s’ajoutent les 60 % de taxes sur les carburants, les 7 % de mieux sur la taxe foncière, les 6 % d’inflation – un chiffre au plus haut de sa forme depuis 37 ans - ; la liste et les exemples communiqués par les acteurs de cette conférence de presse ne sont pas exhaustifs.
« C’est simple, alerte Julien ODOUL, les Français n’ont jamais autant payé d’impôts et de taxes qu’à l’heure actuelle. Ce qui fait de notre pays la championne d’Europe toute catégorie dans ces disciplines ! ».
L’élu du nord de l’Yonne d’énumérer en contrepartie les points sensibles qui titillent de plus en plus les Français : « On dépense beaucoup mais on récolte peu : ce que nous obtenons en retour n’a cessé de se dégrader…Je pense notamment aux déserts médicaux, à la pénurie d’enseignants, la déficience industrielle, la police et la justice en manque de moyens, l’armée française qui a vu ses budgets se réduire comme peau de chagrin… ».
« Argent, trop cher, la vie de prix », une réalité palpable pour de nombreux Français…
Thierry BRET
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Loi DESCROZAILLE : les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus s’entendent sur le rétablissement d’un équilibre
mars 14, 2023Les dirigeants de l’usine sénonaise JACQUET-BROSSARD et des élus de l’Assemblée nationale se sont rencontrés afin d’échanger sur la loi « Descrozaille », relative aux négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs.
SENS: Digne représentante de l’industrie agro-alimentaire française, l’usine JACQUET-BROSSARD a ouvert ses portes au député du Val-de-Marne Frédéric DESCROZAILLE ainsi qu’au groupe « Renaissance », représenté par sa présidente Aurore BERGE et Jean-Baptiste LEMOYNE, sénateur de l’Yonne. Des échanges en huis clos plutôt fructueux dont tous sont ressortis satisfaits.
Le texte de loi prévoit dans son premier article un remaniement des conditions de négociations entre industriels et distributeurs. Sachant, que la date butoir pour trouver un terrain d’entente pour chacune des références de produits est fixée au 01er mars.
« Aujourd’hui, si vous ne vous mettez pas d’accord entre industriels et grande distribution, vous êtes obligés de continuer à livrer au prix de l’année d’avant… précise Aurore BERGE. Les élus estiment que les industriels devraient pouvoir répercuter une augmentation, voire une explosion, de leurs dépenses (matières premières, prix énergétiques, masse salariale, etc.).
Un texte de loi qui serait nocif pour les professionnels de l’agro-alimentaire ?
Cette loi présenterait donc un danger pour les industriels de l’agro-alimentaire, et risque même d’entraîner même une destruction des emplois, surtout en cette période d’hyperinflation.
Sébastien VIDAL, président du groupe LIMAGRAIN affirme que « le vrai challenge, c’est la sauver l’industrie agro-alimentaire » soit 17 000 industriels - dont de nombreuses TPE et PME - et 400 000 agriculteurs, dont 40 % sont détenus par des coopératives et donc par le monde agricole.
Les dirigeants de JACQUET-BROSSARD et les élus sont également tombés d’accord sur la volonté de la grande distribution de gonfler ses marges sans se soucier du devenir de ces industriels, ni des consommateurs d’ailleurs qui supportent également, en fin de parcours, des hausses de prix démesurées.
Floriane BOIVIN
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L’Aile ou la Cuisse : l’Yonne est à marée basse pour les attributions 2023 du guide Michelin (1/2)
mars 12, 2023La sortie du palmarès étoilé « Michelin », puis de sa version papier en librairie, constitue chaque année un marqueur de l'actualité gourmande. Bien sûr, ce « jeune homme » de 123 ans que l’on peut trouver parfois un peu trop ou pas assez en matière d'avis, reste une référence à laquelle votre serviteur n'échappe pas d'ailleurs ! La version papier, après quelques errements passés, semble avoir enfin retrouvé quelques-uns de ses fondamentaux…
TRIBUNE: Une couverture rigide, un référencement alphabétique des localités, en lieu et place d’un ridicule classement régional ainsi que des hôtels, supprimés en 2022 (on se demande bien pourquoi ?!) : si « Bibendum » veut avoir l'air d’être dans le vent, il ne doit pas cependant négliger les basiques du succès qu'il constitua jadis avec soin d'ailleurs !
Un petit bémol pourtant : la catégorie « Bib gourmand » apparaît désormais sans limite tarifaire. Celle-ci constituait depuis 1997 (date de la création de cette catégorie) un marqueur aussi net que précis : tel prix pratiqué en province, un peu plus cher à Paris.
Qu’en est-il de cette édition 2023 pour le département de l’Yonne ? C’est le statu quo. L’Yonne est à marée basse avec seulement deux « Bibs gourmands », accordés aux « Chenets » à Valloux et aux « Trois Bourgeons » à
Chablis. Alors qu’il y en eut jusqu’à six, voilà peu ! Comment comprendre l'absence de cette distinction pour la bonne cuisine servie au « Rive Gauche » de Joigny ?
Du côté des tables étoilées départementales, elles sont au nombre de trois : « La Madeleine » à Sens, « Le Château du Vault-de-Lugny » ainsi que « La Côte Saint-Jacques » à Joigny. Cette dernière laisse désormais apparaître le nom prometteur du jeune neveu de Jean-Michel LORAIN, Alexandre BONDOUX, agir aux côtés de son auguste oncle, y constituant ainsi la quatrième génération de cette saga familiale.
L’Yonne évolue en seconde division par sa présence culinaire…
Une nouveauté est à signaler : le référencement du « Noyo » à Auxerre. Cela avait été annoncé dans nos colonnes voici quelques semaines. C'est indéniable, l'Yonne mériterait un peu mieux en termes de présence...
Difficile cependant de rivaliser avec des départements comme la Vendée, le Vaucluse, le Var, les deux Savoie, le Rhône, l'Alsace, les Pyrénées-Atlantiques, le Nord - eh oui ! - le Morbihan, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, la Loire, le Loir-et-Cher, l'Indre-et-Loire, l'Ille-et-Vilaine, l'Hérault, la Gironde évidemment, le Finistère, la Dordogne, la Charente-Maritime, le Calvados, les Bouches-du-Rhône ou encore les Alpes-Maritimes.
Ces départements constituent une sorte de « Ligue 1 » touristique, et nous ne sommes qu’en division inférieure avec seulement quinze adresses référencées. La Nièvre pointe, quant à elle, parmi les derniers du peloton avec cinq établissements…
Pas grand-chose à se mettre sous la dent en Bourgogne, côté nouveautés !
On peut penser aussi que nos dirigeants départementaux et autres collectivités pourraient impulser quelque chose en la matière, en essayant d'accueillir de jeunes talents culinaires et faciliter ainsi leur installation grâce à des aides. Que sais-je ?
Reconnaissons que cela ne semble pas à l'ordre du jour ! Même le magazine d'informations du Département a supprimé la petite chronique des tables locales, c'est dire !
Peu de nouveautés en Bourgogne, sauf en Côte d'Or où deux tables « bobos » dijonnaises émergent, une table au cœur du joli vignoble de Saint-Aubin, une auberge dans la belle bourgade de Semur-en-Auxois et aussi « L'Auberge de Guillaume », sise à Vandenesse-en-Auxois. Le truculent chef MOF qui la dirige méritera sûrement notre attention gourmande l'année durant, avant le Michelin 2024 !
Le guide adore être là où on ne l'attend pas forcément. Là est aussi sa force !
Si deux étoiles étaient vaguement attendues dans la verdoyante Saône-et-Loire, il faut reconnaître qu'on les voyait attribuer ailleurs qu'à « L'Amaryllis », sise à Saint-Rémy, au sud de Chalon-sur-Saône.
Après Sennecey-le-Grand, le chef Cédric BURTIN s'est établi dans ce paisible moulin, voilà une douzaine d'années. Ce cuisinier au fort joli parcours (il a été formé par le formidable Daniel DOUCET à Charolles, puis par Pierre ORSI à Lyon, enfin par Paul BOCUSE par la suite...) est valorisé par le « Michelin » pour sa cuisine sublime et ses sauces superbes.
Nous vous y emmènerons un de ces jours prochains, d'autant que le service y est décrit comme impeccable. Bravo à ce chef quarantenaire et sa brigade ! La Bourgogne compte désormais vingt-trois tables possédant une étoile, cinq tables aux deux étoiles (l'une devrait fermer néanmoins en cours d'année à Saint-Amour...) et une table trois étoiles à Chagny (« Chez Lameloise »).
Gauthier PAJONA
Dans la seconde partie de cette rubrique à paraître, gros plan sur le nouveau triple étoilé de cette édition, « La Marine », sur l’île de Noirmoutier…
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Frédérique CHATON optimise la personnalisation du deuil : se recueillir comme chez soi à la maison funéraire « PFF »
mars 11, 2023Bon, c’est sûr ! Comme noble cause à inaugurer, il y a nettement plus agréable dans notre quotidien ! Cependant, pour aborder la délicate période du deuil qui tôt ou tard nous affectera tous un jour ou l’autre, mieux vaut être bien encadré professionnellement en disposant d’un espace de recueillement confortable, adapté à ce besoin, et de se sentir presque « chez soi » comme le stipule l’accroche marketing de PFF. Installée à Appoigny, la franchise vient d’y ouvrir sa maison funéraire. Inaugurée par Frédérique CHATON, sa gérante…
APPOIGNY : Ce fut les petits plats dans les grands pour « PFF » (Pompes Funèbres de France) ! Présence d’un chapiteau afin d’éviter les gouttes de pluie vengeresses lors des discours des orateurs puisque se déroulant en plein air ; un cocktail de belle qualité gustative comme savent les confectionner les équipes de La Farandole Gourmande de chez Didier BARJOT ; une palette d’invités représentant toutes les coteries des sphères politiques, institutionnelles, économiques et associatives locales ; et enfin, une rayonnante entrepreneuse – cheffe d’entreprise jusqu’au bout des ongles par son professionnalisme et sa rigueur de perfectionniste avérée - qui depuis 2019 rayonne avec sa reconversion réussie dans ce nouveau métier que représente, avec un certain particularisme, la filière des pompes funèbres !
Bienvenue dans l’antre entrepreneurial de Frédérique CHATON, sympathique jeune femme, à l’écoute aiguisée et à la compassion naturelle lorsqu’elle y exerce son savoir-faire coutumier en accueillant les familles éprouvées par la perte d’un être cher.
La mort fait partie intégrante de la vie…
Une Frédérique CHATON ayant un brin le trac – elle est pourtant habituée à user de son timbre de voix en des circonstances beaucoup plus délicates que celles vécues lors de cette soirée inaugurale ! – qui se fera parfois timide – sans doute la présence de toutes ces personnalités et de ce public nombreux – mais heureuse de recevoir autant de monde dans ce qui est son outil de travail : son espace funéraire.
Il est vrai comme devaient le dire en plaisantant la plupart des convives présents un verre à la main et un canapé dans l’autre que « si l’on pouvait se passer de fréquenter un tel endroit, ce serait bien celui- là ! ».
Nonobstant : la vie est ainsi faite et sans pratiquer l’exercice intellectuel de la philosophie, on sait très bien au fond de soi-même que la mort fait partie intégrante de la vie…
Ceci dit, c’est avec émotion et fierté que Frédérique CHATON découpera aux côtés des officiels le traditionnel ruban lui permettant ensuite d’accueillir à l’intérieur de cette maison « un peu particulière » ses visiteurs. Un endroit se composant de deux salons aux décorations raffinées et cosy, aux lumières douces, et aux coloris chatoyants. Le fruit de l’architecte et des artisans du cru qui ont œuvré durant quelques semaines pour construire cet appendice supplémentaire à la boutique originelle, visible depuis l’ancienne RN 6.
Le mot « maison » pour mieux se sentir chez soi…
« Notre métier nous rappelle que nos existences sont fragiles, soulignera l’entrepreneuse face à un auditoire à l’écoute, mais que cette étape de la mort ne doit pas être négligée. Avec l’apport de cette nouvelle maison funéraire, elle prend tout son sens. Car, c’est un lieu de rassemblement pour les familles et amis des défunts pour que chacun trouve sa place en ces circonstances pénibles dans un espace chaleureux et reposant… ».
Puis, poursuivant sur les explications de texte très utiles à la compréhension schématique et stratégique de l’entreprise, Frédérique CHATON rappela qu’elle aurait pu désigner cet endroit par des vocables plus conventionnels de « funérarium » ou de « chambre mortuaire ». De cela, elle ne voulait pas !
« J’ai préféré le mot « maison », insistera-t-elle, parce que je désirai que les familles se sentent comme chez elles, au domicile de la personne disparue… ».
Une Frédérique CHATON qui agit toujours avec le cœur et le sens de la personnalisation, pour le bien des familles comme devait le préciser par la suite le maire et conseiller départemental, Magloire SIOPATHIS ému – ce dernier éprouvé par le départ de son épouse Marie-Aimée avait fait appel aux services de la professionnelle il y a un an à peine - ; une maison funéraire qui a pour objectif d’être complémentaire à cette volonté de personnalisation aux moments des adieux définitifs avec l’être aimé.
C’est par une citation empruntée au répertoire livresque d’Antoine de Saint-Exupéry que se résuma toute la portée de cette cérémonie inaugurale : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité… ».
Un rêve que vit les yeux grands ouverts une Frédérique CHATON comblée par son nouveau métier après celui de l’assurance, en véritable « passeuse d’âme » et fière de l’être en vérité…
Thierry BRET
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