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Remaniement : un coup de barre à droite, paradoxal…
janvier 13, 2024La période du « en même temps » serait-elle désormais révolue pour le chef de l’Etat Emmanuel MACRON ? Comme le disait si bien l’amuseur de RTL, Philippe CAVERIVIERE, dans l’une de ses chroniques humoristiques matinales dont il a le secret à l’annonce, cette semaine, du nouveau gouvernement, « la France est gouvernée par huit ministres de droite, deux de gauche et les autres… de droite ! ».
Preuve que le nouveau chef du gouvernement qui lui vient plutôt de la gauche (anciennement parti socialiste) aurait choisi une équipe en concertation avec le palais élyséen qui pencherait significativement plus vers la droite que l’inverse. Une question de déséquilibre, en somme, que le fanfaron du matin n’aura donc pas manqué de railler sur les ondes hertziennes.
Et ce n’est pas l’arrivée de deux poids lourds ayant déjà officié sous l’ère de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC qui vont infléchir ce sentiment de droitisation de la politique actuelle. A trois ans du terme du second mandat du plus jeune Président de la République élu (39 ans), non seulement le locataire de l’Elysée se paie le luxe de nommer un « gamin » de 34 ans à la tête du gouvernement, Gabriel ATTAL, et de muscler ainsi l’aile droite de son exécutif, peut-être en prévision des futures joutes présidentielles de 2027, élections décisives pour l’avenir du pays, présentes déjà dans toutes les têtes.
La nomination de Rachida DATI créée plus que de la surprise !
Serait-ce la « botte de Nevers » astucieuse à la D’Artagnan – c’est plutôt d’actualité avec la nouvelle adaptation cinématographique du roman fleuve d’Alexandre DUMAS – qu’aura choisie Emmanuel MACRON pour couper l’herbe sous les pieds du Rassemblement National et des Républicains, avant de se lancer dans la course à l’Elysée ?
Peut-être. Ou peut-être pas. Mais, le Président de la République est suffisamment un fin renard de tacticien pour ne pas l’avoir envisagé !
Face à la jeunesse incarnée par les jeunes loups aux dents acérées du RN (Jordan BARDELLA, Laurent JACOBELLI, Sébastien CHENU, Julien ODOUL…), le dirigeant de l’Etat français a donc opté pour un choix stratégique qui lui permet d’occuper le terrain, avec des ministres de droite, tout acquis à sa cause. Dont d’anciennes figures gouvernementales ayant déjà connu les ors du pouvoir grâce à un maroquin sous la présidence de Nicolas SARKOZY et de Jacques CHIRAC : Rachida DATI, ancienne Garde des Sceaux et Catherine VAUTRIN, ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances, entre autres.
Certains poussent déjà des cris d’orfraie en s’étranglant à moitié ! Notamment envers la première des susnommées. Surtout, François BAYROU du MoDem qui ne doit plus trouver le sommeil depuis cette nomination surprise et pour le moins inattendue.
Rachida DATI entre dans un gouvernement de l’ère MACRON ! Elle qui a tellement vilipendé sur les ondes et dans les meetings l’action présidentielle et gouvernementale depuis 2007 se retrouve donc en première ligne, certes avec le portefeuille du ministère de la Culture. Il ne faudrait pas exagérer tout de même ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis, dit-on !
Il paraît que dans les soupentes de la chose politique, tous les observateurs s’accordent à le dire que d’une part François BAYROU – de moins en moins influent auprès de la présidence hexagonale – ne décolère pas à la suite de cette nomination des moins surprenantes. Il pourrait même lancer sa propre liste aux Européennes tellement le garçon semble dépité ! Pire, Rachida DATI personnifie la détestation suprême pour le maire de Pau et leader du mouvement centriste car c’était l’ennemie jurée de feu Marielle de SARNEZ, son égérie, aujourd’hui disparue.
D’autre part, confier la culture à l’élue de l’opposition parisienne équivaut à une sinistre plaisanterie, selon les sbires de la grande prêtresse de la capitale, Anne HIDALGO ! Une autre de ces ennemies jurées. Elle l’accuse ouvertement de ne rien connaître à la cause des artistes ! Bing, ça mitraille à tout va !
Du côté des leaders des Républicains, cette prise de guerre réalisée face au camp adverse par Emmanuel MACRON fait également grincer des dents auprès des instances supérieures du parti de droite, toujours englué dans l’opposition à la recherche d’un véritable chef charismatique en vue des présidentielles 2027. L’excommunication n’est pas très loin ! A défaut, la radiation ou le bannissement, alors que l’intéressée se défend de quitter sa famille politique dont elle incarne une incontestable force.
Les inquiétudes des mouvements LGBT avec le retour de Catherine VAUTRIN
Ancienne présidente de l’ANRU (Agence nationale pour la Rénovation Urbaine) – à ce titre, Crescent MARAULT, maire de droite d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois, l’avait reçue en juin dernier en grande pompe dans sa ville de prédilection lors d’une signature de partenariat -, Catherine VAUTRIN, adoubée entre-temps par l’Elysée pour s’installer au ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, suscite bon nombre d’interrogations également.
Réputée ultra conservatrice et bien empreinte dans l’idéologie d’un catholicisme pur jus, les prises de position de l’intéressée, jadis, contre les mouvements LGBT et le mariage pour tous, font couiner aujourd’hui les sphères homosexuelles de l’Hexagone. Un non-sens pour les libertés, clament déjà ses plus farouches opposants même si l’ancienne ministre déléguée à la Cohésion sociale et à l’Egalité des chances (de toutes les chances ?!) a fait depuis son mea culpa sur le sujet. Sait-on jamais : et si un jour on lui avait proposé de gérer à nouveau un portefeuille ministériel !
A l’énoncé de son patronyme, certains ont carrément parlé de « douche froide » ! Un comble, que cette nomination quand on sait que le nouveau Premier ministre de notre pays est le premier chef de gouvernement à avoir effectué publiquement son « coming out » et à affirmer ainsi son homosexualité !
Mais, au-delà de ces différentes désignations et du resserrement millimétré de la liste ministérielle où l’on prend in fine du vieux pour tenter de nous vendre du neuf, on retiendra tout de même une belle note de positivisme, prononcée lors de la première intervention audiovisuelle du très jeune Gabriel ATTAL : « je veux de l’action, de l’action, de l’action pour obtenir des résultats, des résultats, des résultats… ».
Enfin de belles paroles, audibles à nos oreilles et que l’on aimerait tellement croire dans les faits !
Thierry BRET
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Les opposants à la fermeture de l’école des Brichères manifestent à Auxerre : de l’inacceptable à l’insupportable...
janvier 11, 2024Du courage, c’est sûr, il en fallait mercredi en début de soirée pour revendiquer avec des températures pareilles, flirtant en dessous des – 3 degrés, sur le parvis de l’hôtel de ville auxerrois ! Les doigts gourds, les nez gelés, les visages rougis par la morsure incisive du froid… : toutes les conditions étaient réunies pour ne pas mettre un syndicaliste, voire un élu (et à défaut des journalistes !) dehors afin de créer l’évènement, sous le regard curieux de rares badauds trop pressés de rentrer chez eux. Pourtant, la mobilisation était bel et bien là pour une quarantaine de manifestants, parents d’élèves et enseignants compris, contre la fermeture programmée de l’école des Brichères.
AUXERRE : Bonnet vissé sur la tête, écharpe de laine lui entourant la gorge, gants molletonnés et épais qui ne le gênaient pas dans le maniement du mégaphone, le secrétaire départemental de la FSU, Philippe WANTE, s’est montré des plus ponctuels pour lancer les hostilités verbales, expliquant le pourquoi de ce rassemblement. Il est vrai que les conditions météorologiques des plus frisquettes ne permettaient pas la tenue d’un sit-in en mode prolongé !
Il n’était pourtant que 17h30 quand le responsable syndical prit soin de démarrer le tour de chauffe oratoire, se dressant sur les quelques marches menant à l’hôtel de ville, qui aura donc permis à une huitaine de personnes de pouvoir s’exprimer en toute liberté sur le sujet de contestation du jour : la fermeture, déjà actée, de l’école des Brichères, prévue en septembre prochain.
« Nous retrouver tous ici par de telles températures est courageux, devait-il souligner en guise de préambule, mais la cause est nécessaire. Une fois de plus, c’est encore l’éducation qui est attaquée dans ce département avec la fermeture de cet établissement auxerrois… ».
Ne pas toucher à un établissement en éducation prioritaire…
Devant lui, quelques drapeaux rouge et bleu flottent au vent qui commence à se lever légèrement. Parmi l’assistance, on y voit des représentants de la NUPES (LFI, PCF, PS, écologistes…), mais aussi des membres de la FCPE, des enseignants et…même une poignée d’élèves, des lycéens curieusement coiffés de bérets basques à la connotation franchement cocardière et qui approuvent contre toute attente la décision de cette fermeture prise par la municipalité, se faisant quelque peu conspuer par des manifestants plus âgés. Tiens, tiens, souffle-t-on sur le parvis, serait-ce de jeunes adorateurs de « Reconquête ! » ?
Un peu à l’écart, hochant parfois du chef selon les propos tenus, l’adjoint à la Ville en charge de l’Education, Bruno MARMAGNE, écoute avec grand intérêt ce qui se dit durant une bonne vingtaine de minutes, toujours aussi glaciales. Mais, il ne prendra pas la parole publiquement.
Se situant en politique de la ville, c’est-à-dire dans un quartier repéré pour ses difficultés sociales, l’école des Brichères est opérationnelle depuis six décennies. Elle y accueille des enfants qui fréquentent les classes de maternelle ainsi que plusieurs enseignants et personnels administratifs.
« S’attaquer à une école, d’ordinaire, c’est proprement inacceptable, ajoute le syndicaliste de la FSU, mais s’en prendre à une école qui est en politique de la ville (elles sont au nombre de quatre dans le département), c’est vraiment insupportable… ».
Pour mémoire, Auxerre a déjà été touchée à plusieurs reprises par ce genre de décisions qui ne laisse personne indifférent. Ni chez les enseignants, pas davantage chez les parents d’élèves.
Une flopée d’arguments contradictoires à cette fermeture…
Le fantôme du collège Bienvenu-Martin – c’était lui aussi un établissement en éducation prioritaire – s’invitera même durant quelques minutes dans cette manifestation peu expressive parmi la foule frigorifiée. L’argument offrira l’opportunité à Philippe WANTE de tacler les élus, à toutes les sauces de leur représentativité : municipaux pour les écoles, départementaux pour les collèges et régionaux puisque la dernière institution, la Bourgogne Franche-Comté, gère comme chacun le sait le destin pérenne ou non des lycées.
Le porte-voix de la FSU ne loupera pas l’occasion de reparler du projet de fermeture du lycée Saint-Germain, au passage.
« Les élus ne tiennent pas compte de ces fermetures sur les conditions d’apprentissage des élèves et sur les conditions de travail de l’ensemble des personnels, enseignants et AESH… ».
Se succéderont ensuite différents intervenants à orientation politique (Parti Communiste, La France Insoumise…) ou syndicaliste. Tous n’ont qu’une seule volonté : le refus de cette décision qui ne plaît pas du tout aux parents d’élèves présents.
Quant aux arguments contradictoires, ils ne manquent pas dans le cartable ! Prétexte d’économies budgétaires réalisées sur le dos des enfants, mise à mal du vivre ensemble et de la cohésion sociale, dégradation des conditions d’apprentissage et d’accueil des enfants, séparation avec les camarades et les enseignants auxquels les petits sont déjà très attachés – un choc psychologique à prévoir pour des élèves de maternelle -, perte du lien de confiance établie entre les enseignants et les gens du voyage qui scolarisaient leurs bambins dans cette école,…autant d’arguties qui pavent de bonnes intentions la pétition qui a été mise en ligne via les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines. A date, déjà 360 signataires.
Pas consultés par la municipalité, les parents d’élèves fustigent ce choix définitif. « Nous allons nous retrouver au pied du mur, contraints à effectuer des déplacements plus longs (1,5 km) et à pieds pour celles et ceux qui ne possèdent pas de véhicule afin d’emmener les enfants à l’école… ».
Reste aussi la sempiternelle problématique de pouvoir s’appuyer sur les services d’une nounou. De la denrée rare à l’heure actuelle.
Du côté de l’emploi, on sait aussi que cette fermeture inéluctable devrait entraîner la suppression de plusieurs postes d’enseignants mais aussi d’ATSEM (Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles) et de personnel de service. Trois classes regroupant 67 élèves seront ainsi rayées sine die de la carte scolaire dès la prochaine rentrée.
Pas sûr qu’au terme de ce mouvement protestataire, la température se soit vraiment réchauffée dans les cœurs de celles et ceux qui se sentent profondément délaissés…
Thierry BRET
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Son sourire fait plaisir à voir : l’ancien édile de VENOY Philippe MAILLET reçoit la médaille de maire honoraire
janvier 11, 2024Forcément, il y avait de l’émotion dans l’air comme l’aurait suggérée l’enseigne URGO ! Le moment se voulait un brin solennel, d’ailleurs l’animateur vedette de la cérémonie de vœux – le vice-président du conseil départemental, conseil communautaire de l’Auxerrois et maire de VENOY Christophe BONNEFOND a su entretenir le suspense – a invité l’édile d’Auxerre et président de l’Agglo, Crescent MARAULT, à le rejoindre sur la scène. Récipiendaire à l’honneur et parce qu’il le mérite vraiment : Philippe MAILLET !
VENOY : Il aura finalement dû attendre les toutes dernières minutes de la très longue cérémonie des vœux aux citoyens de la localité pour assister à une remise de médailles, récompensant celles et ceux des habitants du cru ayant fait l’actualité en 2023. Un évènement qui aura suscité des sourires, des larmes et beaucoup d’émotion.
Apprenti au sein des Compagnons du Devoir à Auxerre, Jonathan GUYOU s’est vu décerner un accessit distinctif par le maire de la commune périphérique auxerroise Christophe BONNEFOND. Logique, le jeune homme qui alla d’un pas léger chercher sa récompense sur l’estrade de la salle des fêtes, dont la spécialité professionnelle n’est autre que la maçonnerie, est un double médaillé d’or, à la fois départemental et régional, obtenu au concours de l’un des « meilleurs apprentis de France », édition 2022.
Récompensé pour être au service de l’intérêt général…
Puis, ce fut le tour de Christiane COMMEAU d’être sollicitée par le premier élu communal. Afin de recevoir la médaille de l’enfance et des familles. Une récompense qu’elle doit à son investissement professionnel en qualité d’assistante maternelle, travail exercé depuis l’âge de 25 ans. In fine, ce sont au total entre les enfants en garde périscolaire, ses propres enfants, petits-enfants, et arrières petits-enfants, près de 130 bambins (127 exactement !) que cette sympathique personne à l’émotivité éprouvée par la circonstance a accompagné dans les premières années de leur existence.
Restait le dernier récipiendaire. Une personnalité qui aura agi dans l’intérêt général de la commune et bien connu de l’assistance : Philippe MAILLET, ancien maire de 2001 à 2014 – le mentor de l’actuel édile – qui demeure toujours très actif, avec dévouement pour sa commune de prédilection, mais aussi au sein du Syndicat départemental d’Energies de l’Yonne (SDEY) et au Centre de Gestion.
C’est accompagné de Crescent MARAULT, président de l’Agglomération de l’Auxerrois et maire d’Auxerre que Christophe BONNEFOND remis le diplôme officiel et la médaille de maire honoraire à l’intéressé dont le sourire affiché largement sur son visage fit plaisir à voir…
Thierry BRET
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Paul-Antoine de CARVILLE dévoile les perspectives 2024 : Sens sous le sceau de la continuité et de l’amélioration
janvier 09, 2024A croire que personne n’avait profité de la trêve des confiseurs pour partir en villégiature à la montagne afin de s’y oxygéner un peu ! Il est vrai que sur le papier, le pari de proposer la séance des traditionnels vœux dès le samedi 06 janvier était loin d’être gagné, côté affluence. Que nenni ! Les Sénonais aiment ce cérémonial et ils l’ont prouvé en prenant d’assaut (ou presque) les sièges du grand salon de l’Hôtel de Ville pour ne manquer aucune miette de ce rendez-vous obligatoire dans le sérail institutionnel. Histoire de voir un Paul-Antoine de CARVILLE, à l’aise dans cet exercice oratoire, orienté à la fois sur le bilan 2023 et les perspectives 2024…
SENS : Muni de son micro-cravate, impeccablement installé sur le revers de la veste de son complet bleu marine, il fend la foule, à l’écoute, assise sur plusieurs rangs dans le grand salon d’honneur de l’hôtel de ville. Flanqué de sa caméra, Frédéric BRULE, professionnel de la prise de vue – le garçon a effectué jadis ses classes dans la sphère médiatique de BFM TV – le suit de dos, de profil et de face sur ce parcours long de plusieurs mètres, renvoyant les images sur le grand écran placé juste derrière lui.
Au gré des nouvelles technologies audiovisuelles et de la captation vidéo dont il semble ignorer la présence, Paul-Antoine de CARVILLE marche d’un pas tranquille tout en déroulant ses arguments informatifs. Le maire de Sens innove en la matière dans la présentation de ses vœux. Sous les ors de cette magnifique salle, au parquet de bois qui grince un peu sous ses pas, auréolée par la lumière naturelle en provenance des fenêtres surdimensionnées du lieu.
Un regard dans le miroir du passé, un autre vers celui de l’avenir
L’évènement a mobilisé les VIP de la politique départementale. Aux côtés de l’ancien ministre Jean-Baptiste LEMOYNE, la sénatrice Dominique VERIEN écoute avec grand intérêt tout ce qui est dit par le jeune édile de Sens. Côte à côte, le député Julien ODOUL et Nicolas SORET, le numéro trois de la Région Bourgogne Franche-Comté, sont attentifs aux propos tenus. Un peu plus loin, Mahfoud AOMAR, président de l’Association des Maires de l’Yonne, n’aurait pas voulu rater cela pour rien au monde. Ni le président du Grand Sénonais Marc BOTIN qui est là, lui aussi, en toute logique, assis à proximité de l’ancien ministre de la Coopération internationale et des Relations avec le parlement, Henri de RAINCOURT.
Il est vrai que cette séance de vœux, hormis son aspect traditionnel, a le mérite de présenter le résultat des courses – c’est-à-dire de tirer le bilan de l’année écoulée – avant de dévoiler quelques perspectives juteuses et notoires qui ponctueront sans doute le nouvel exercice temporel qui démarre.
Regardant dans le miroir 2023, Paul-Antoine de CARVILLE s’est dit satisfait de ce qui avait été réalisé avec son équipe. « Les objectifs ont été atteints… ».
Les investissements à Sens ? Ils sont tous azimuts !
Une allusion à peine voilée à la maîtrise des finances et du budget, le nerf de la guerre de toute collectivité respectueuse de nos jours. Une règle d’or indispensable (l’équilibre entre les recettes et les dépenses) qui favorise les investissements.
A ce titre, ils sont plutôt légion dans l’ancienne capitale des Sénons !
Souhaitez-vous des exemples ? En voilà à la pelle ! Plus d’un million d’euros destiné au financement des travaux des écoles locales, le cœur de ville reconfiguré, la réhabilitation du Clos-du-Roi, les promenades embellies, mais aussi de manière plus pragmatique et citoyen l’optimisation de la sécurité en ville avec l’apport de nouvelles recrues au sein de la police municipale, le développement d’une nouvelle stratégie culturelle avec les musées du cru en tête de gondole, les seniors bénéficiant de davantage de soutiens dans leur accompagnement, etc.
Sans compter les primes de fin d’année qui sont venues abonder l’ordinaire des agents de la ville. La cerise sur le gâteau en fait pour les représentants de la fonction publique, au service des habitants de la seconde agglomération de l’Yonne.
L’enfance, nouvel axe prioritaire dans la politique de la Ville
Bien sûr, Paul-Antoine de CARVILLE ne pouvait pas ne pas parler de la fiscalité et des impôts. Un sujet toujours très douloureux pour les administrés qui les subissent ! Le maire de Sens s’est donc voulu rassurant : « nous allons poursuivre les efforts dans la transformation de la ville sans pour autant augmenter les impôts… ».
Un élément de langage qu’il avait déjà annoncé l’an passé. Prouvant ainsi de facto que son credo est bien celui de la continuité. Dans l’effort à l’amélioration de sa ville et dans la maîtrise de la fiscalité, visiblement !
Niveau perspectives, plus factuelles cette fois-ci, l’édile de Sens a annoncé la publication d’un nouveau magazine, conçu par les services de la communication de la Ville, à destination d’un cœur de cible pas souvent visé par les informations institutionnelles : les enfants !
Nom de ce nouveau support : « Le Mag de Brennus ». Un média (papier ? numérique ?) qui profitera aussi de l’ajout informatif assuré par le milieu associatif local, extrêmement bien développé et dynamique dans la grande ville septentrionale de notre territoire.
L’enfance, toujours, reste à l’épicentre de l’actualité du maire de Sens avec le projet du futur Pôle Mère Enfant, probablement opérationnel au printemps prochain ou celui de l’apparition de nouvelles crèches.
Une maille du filet légitime pour tricoter l’avenir de Sens, ville qui a enregistré une diminution significative du nombre des naissances depuis 2014 mais qui au dernier recensement demeure en très légère augmentation de sa population avec un coefficient de 0,5 % observé par rapport aux autres communes de l’Yonne.
Un chouia, certes, sur l’échelle de la démographie départementale, que compte bien exploiter tout de même dans sa stratégie politique un Paul-Antoine de CARVILLE confiant en l’avenir et aux futures réussites sénonaises…
Thierry BRET
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La crise de l’énergie abordée sans langue de bois : le sénateur Fabien GAY (PCF) tout feu tout flamme à Auxerre
janvier 09, 2024La Fédération départementale du Parti Communiste de l’Yonne débute la nouvelle année en fanfare ! Par l’entremise d’une conférence publique, tenue à Auxerre ce mercredi à 19 heures, qui traitera d’une thématique très brûlante, se rapportant à la consommation énergétique : l’envolée des coûts ! Comment y faire face ? Et surtout quelles alternatives existantes pour y remédier face à l’urgence climatique ? Directeur de « l’Humanité » et sénateur de la Seine-Saint-Denis, Fabien GAY, apportera ses lumières sur le sujet…
AUXERRE : Le PCF de l’Yonne frappe fort ! Dès les premiers jours de la nouvelle année en mettant le doigt là où cela fait très mal au bas de laine des Français et de nos concitoyens bourguignons, les factures d’énergie qui explosent ! Connu pour son franc-parler et sa non-pratique de la langue de bois, le sénateur communiste de la Seine-Saint-Denis Fabien GAY se déplacera en terre icaunaise ce mercredi afin d’y prêcher la bonne parole pour répondre aux multiples interrogations se rapportant à ce sujet.
Pourquoi les factures de gaz et d’électricité partent en vrille année après année ? Est-il nécessaire de revoir l’organisation du marché de l’énergie en France alors que celui-ci nous est imposé par l’Union européenne ? Comment venir en aide aux plus démunis d’entre nous ? Quelles seraient les nouvelles ressources énergétiques à privilégier face à l’urgence climatique ?
Travaillant sur ces items depuis pas mal d’années, le patron de notre confrère « L’Humanité » a des choses à dire et veut le faire savoir au plus grand nombre.
Copieux programme en perspective pour le sénateur communiste à Auxerre
Répondant favorablement à l’invitation du PCF 89, piloté par la secrétaire départementale Marie-France GHERSI BURIER, le parlementaire francilien abordera ces différents aspects qui interpellent bon nombre de nos compatriotes lors d’une réunion publique, accueillie à la salle Anna de la Maison Paul Bert à Auxerre, le 10 janvier, dès 19 heures.
Pour mémoire, au Palais du Luxembourg, le sénateur Fabien GAY s’occupe tout particulièrement des dossiers sur l’industrie et la politique énergétique mais aussi d’écologie. Il est d’ailleurs l’auteur d’une proposition de loi pour interdire l’emploi du cyanure dans l’extraction minière, des dossiers de libre-échange – il reste un farouche opposant au CETA -, et de défense de l’égalité républicaine et de services publics.
En marge de ce rendez-vous, Fabien GAY ira à la rencontre de syndicalistes de l’Yonne à midi, des élus locaux à 14h30 et des militants de la Confédération Paysanne à 16 heures. Un copieux programme qui attend cette figure médiatique du Parti Communiste à Auxerre.
Thierry BRET
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