Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La COVID-19 en phase d’accélération dans l’Yonne : le seuil toléré par le taux d’incidence bientôt dépassé ?
octobre 24, 2020Le taux d’incidence de la contamination pour 100 000 habitants, l’un des indicateurs significatifs pour l’Agence Régionale de Santé est toujours en deçà de 150. A date du 22 octobre, il s’élevait à 136. Un chiffre suffisamment haut pour inquiéter, néanmoins, la déléguée départementale de l’institution sanitaire Eve ROBERT. Elle est le baromètre des conférences de presse données avec la régularité d’un métronome par le préfet afin de mieux cerner la situation…
AUXERRE : L’Yonne respire encore un peu d’air frais même si son souffle s’époumone de semaine en semaine. Le taux d’incidence de la contamination imputable au coronavirus s’élève pourtant à 136 à date du 22 octobre. Un chiffre, certes, encore en dessous du seuil fatidique de 150, déclencheur de l’étape suivante dans le protocole sanitaire de l’Etat, voulu par le chef du gouvernement Jean CASTEX, à savoir l’instauration d’un couvre-feu. Une interdiction généralisée de se mouvoir hors de son domicile entre 21 heures et 06 heures sauf dérogation contraire.
Mais, il ne faut pas être prophète en son pays pour s’apercevoir que la progression de cet indicateur fondamental dans l’analyse de l’ARS ne cesse de croître de jour en jour. Hormis le département de la Nièvre qui stagne à 133, tous les autres territoires qui composent la Bourgogne Franche-Comté sont désormais bien au-delà de cette référence chiffrée de 150. Une donnée qui les condamne pour l’heure à vivre une situation inédite de couvre-feu. Un évènement qui n’est pas sans rappeler les heures sombres de l’Hexagone, sous le joug germanique.
La moyenne régionale de ce taux d’incidence est de 210. D’où ce commentaire de la déléguée départementale de l’Agence de santé, Eve ROBERT, « cela traduit la dynamique de l’accélération de cette infection sur notre territoire ». La palme malencontreuse revenant à la Saône-et-Loire qui a enregistré un pic de 320 sur cette échelle de valeur.
Un taux de positivité bien meilleur qu’en Bourgogne Franche-Comté
D’ici peu, si rien ne venait enrayer cette progression galopante, le département de l’Yonne devrait atteindre, voire dépasser ce seuil de 150. Nous plaçant irrémédiablement en situation de couvre-feu.
Sur un plan sociétal, Eve ROBERT a pu affiner son analyse en précisant que les communautés d’agglomération de l’Auxerrois et du Sénonais enregistraient les plus forts indices de présence du virus.
Sur ces secteurs, le taux d’incidence a doublé en un laps de temps record, preuve que quoi qu’on en dise la COVID-19 se rappelle malheureusement à notre souvenir en faisant augmenter toutes les catégories de classe d’âge de la population. Sachant que les cas positifs sont en moyenne des personnes âgées de…42 ans !
Le taux de positivité à la maladie est meilleur dans l’Yonne que dans le reste de la contrée : 11,52 % contre 12,85 %.
Mais, le plus alarmant pour la jeune femme de l’ARS reste la courbe exponentielle des hospitalisations. Au 22 octobre, 43 personnes atteintes de la COVID-19 étaient accueillies par les centres hospitaliers de l’Yonne dont huit étaient en service de réanimation. Ce sont les zones de l’Auxerrois et du Sénonais qui là aussi sont impactées plus fortement sur ce dernier point.
Une lueur d’espoir toutefois dans cette avalanche d’infos anxiogènes et démoralisantes, le délai moyen des tests est à ce jour de 1,9 jour en moyenne au lieu de 3,6 jours il y a une semaine.
Une résorption positive qui ne peut que rassurer celles et ceux qui effectuent les 900 tests contrôle actuels. Et qui attendent avec impatience les résultats de leurs analyses.
Quant aux nouvelles machines et automates favorisant la capacité de trois mille tests par jour, elles devraient être réceptionnés d’ici peu par les établissements sanitaires de notre territoire.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La préfecture prend deux nouveaux arrêtés : ultimes recours protecteurs avant l’adoption d’un couvre-feu ?
octobre 24, 2020Inexorablement, les indicateurs ne cessent de progresser vers le mauvais côté de la lorgnette dans l’Yonne. Pour casser les chaînes de contamination de la pandémie virale, deux nouvelles mesures viennent d’entrer en application depuis vendredi soir à minuit pour tenter d’endiguer ce processus. Elles se rapportent aux amplitudes d’ouverture des bars et le port du masque dans les zones commerciales de l’Yonne.
AUXERRE: Serait-ce les mesures de la dernière chance ? Celles qui permettront d’éviter aux habitants de l’Yonne de rejoindre le lot peu enviable de leurs semblables qui, dans cinquante-quatre départements de l’Hexagone, sont contraints de se soumettre aux obligations drastiques d’un couvre-feu.
Applicables depuis ce vendredi 23 octobre à minuit, ces deux décisions complémentaires au panel de restrictions déjà existantes doivent être respectées au pied de la lettre, sous peine de sanctions financières. Même si l’objectif de ces démarches n’est pas de verbaliser coûte que coûte les contrevenants et autres réfractaires aux gestes barrières mais de les protéger avant toute autre chose, eux et les personnes de leur entourage qu’ils seraient amenés à fréquenter.
Depuis cette nuit, la fermeture des bars est ramenée à 22 heures au lieu de minuit sur l’ensemble de notre territoire. Un prolongement coercitif logique pour le corps préfectoral qui a constaté à de maintes reprises le non-respect de la distanciation physique en ces lieux de détente et de loisirs.
Le second arrêté concerne le port du masque rendu obligatoire dans les zones commerciales et sur les parkings des grandes surfaces. Même si des motifs de satisfaction existent quant au comportement des consommateurs qui fréquentent les commerces. Toutefois, cette étape supplémentaire leur garantit une sécurisation optimale entre leur véhicule et l’accès au magasin où ils viendraient faire leurs emplettes.
Seuls les gestes barrières peuvent contenir la contagion…
Pour autant, cette extension de mesures enrayera-t-elle de manière définitive ce qui apparaît comme de plus en plus irréversible au fil des jours, à savoir la mise en œuvre d’un couvre-feu (46 millions de nos concitoyens doivent s’y conformer dans cinquante-quatre départements ainsi que les DOM/TOM) ? Difficile de répondre par l’affirmative, en l’état.
D’ailleurs, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST ne botte pas en touche à la question posée par les représentants de la presse lors de son point régulier, quasi hebdomadaire, avec les médias. Selon lui, il est encore trop tôt pour avoir un réel recul sur les premières mesures prises il y a une quinzaine de jours.
En revanche, le représentant de l’Etat réaffirme que « l’application des gestes barrières de manière constante permet de contenir la circulation du virus ».
Toutefois, la prudence reste la priorité pour le haut fonctionnaire : la contagion peut se glisser partout là où on ne l’attend pas. Donc, en terme clair, on n’abaisse nullement la garde et on optimise la moindre des précautions jusqu’à nouvel ordre.
A ce titre, la vigilance ne s’applique pas uniquement dans la sphère publique et les ERP. Elle doit être optimale partout, y compris dans le cercle privatif.
Du côté du plan de circulation des deux villes aménagées au port du masque dans l’espace public, la capitale de l’Yonne Auxerre et sa sous-préfecture septentrionale, Sens, aucun changement n’est à observer. Le nombre de rues (les voies pénétrantes en priorité) soumises à cette application sanitaire bien appliquée selon le constat d’Henri PREVOST reste le même.
Le leitmotiv du préfet ne change pas d’un iota en les circonstances évolutives de la pandémie : il faut se protéger pour mieux préserver les autres. Surtout les aînés.
Même si une tendance progressive à la dégradation sanitaire se fait jour depuis plusieurs semaines du fait d’un relâchement certain de nos concitoyens après la période des vacances ou lors de retrouvailles familiales.
Une chose est sûre : la prochaine conférence de presse se déroulant dans le bureau du représentant de l’Etat sera déterminante sur la suite du processus. Soit un léger mieux aura été constaté, permettant une hypothétique accalmie dans les mesures ; soit il sera temps de se préparer psychologiquement à affronter une nouvelle épreuve pour nos libertés : le couvre-feu. Comme en temps de « guerre », le terme qui avait sciemment lâché par Emmanuel MACRON pour qualifier la bataille dans laquelle la France était engagée face à cet ennemi invisible et…insaisissable.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les règles sanitaires se renforcent dans l’Yonne : le chiffre six, clé de voûte de ce raisonnement applicatif…
octobre 17, 2020L’annonce d’une nouvelle conférence de presse donnée par le préfet de l’Yonne, quarante-huit heures après la prise de parole présidentielle, ne disait rien qui vaille sur le papier. Elle subodorait la mise en œuvre de mesures supplémentaires à appliquer dans le cadre du dispositif de santé publique pour juguler la circulation du coronavirus. Dès aujourd’hui, les rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique ou dans des lieux ouverts sont proscrits. Et ce, jusqu’à nouvel ordre…
AUXERRE : L’étau se resserre un peu plus autour de la propagation galopante de la COVID-19. Loin de s’estomper avec les premiers frimas de l’automne, l’infection gagne de l’amplitude en matière de contagiosité dans l’Hexagone comme en Bourgogne Franche-Comté. Et, malheureusement, le territoire icaunais n’est guère épargné par ce nouvel afflux qualifié de « seconde vague » par les scientifiques.
Non seulement le nombre de cas dans l’Yonne a été multiplié par deux en un laps de temps phénoménal (à peine une semaine), passant de 57 personnes contaminées à 105 en date du 15 octobre selon les sources fournies par l’Agence Régionale de Santé (ARS) ; mais en outre, le taux de positivité s’avère être le plus significatif sur notre territoire avec 10,45 % contre 6,2 % il y a une semaine. Le niveau de la contrée reste en deçà de 10 %, soit 9,2 % précisément.
Conséquence, la préfecture de l’Yonne a emboîté dare-dare le pas présidentiel pour présenter une série d’actions complémentaires à ce qui avait été déjà mis en place antérieurement et qui sera maintenu dans les faits. Une liste de restrictions non exhaustive qui prend effet dès ce samedi 17 octobre.
L’une des interdictions principales concerne les rassemblements, les réunions et les activités sur la voie publique ou dans les lieux ouverts au public. Plus question de les pratiquer en nombre, dorénavant ! Cela est limité à la présence de six personnes au maximum. A l’exception des manifestations revendicatives, des séances collectives concoctées dans le cadre de la vie professionnelle et…des cérémonies funéraires (sic).
La symbolique du chiffre six…
S’inspirant sans doute de ce qui se pratique à l’heure actuelle en Italie, le chef de l’Etat a été le premier à évoquer la bienveillance de cette règle du « six » à respecter désormais en réunion.
Le gouvernement avait expliqué en complément via les réseaux sociaux que « lorsque l’on reçoit des amis à dîner, ou quand on se sustente dans un restaurant, six est la règle à concevoir en priorité… ».
Précisons qu’en numérologie, pour les adeptes de la chose, « six » n’est autre que le chiffre représentatif de l’harmonie. Plus sérieusement, et de l’avis des exégètes de la médecine, « six » est surtout recommandé en réunion publique et privée pour endiguer la prolifération du virus en brisant son processus de transmission. Ou du moins, en limitant considérablement cette chaîne inexorable qui fait tant de mal à nos libertés individuelles.
Si le port du masque demeure obligatoire dans tous les établissements accueillant du public (ERP), certaines dérogations restent possibles. Notamment dans l’exercice d’activités sportives et artistiques.
A ce titre, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST est dans l’attente d’un nouveau décret à paraître qui éclaircira ce dernier point.
Un protocole sanitaire strict à respecter à la lettre…
Il est évident, au vu des circonstances sanitaires actuelles, que les manifestations où la jauge de fréquentation excédait cinq mille personnes en présentiel demeurent totalement proscrites du calendrier.
Les lieux d’accueil de la catégorie L, c’est-à-dire les salles des fêtes et polyvalentes, salles de spectacle, tentes et structures, voire les chapiteaux, ne peuvent plus recevoir de manifestations festives.
D’autant, que le port du masque ne peut être garanti à 100 % de manière continue. On pense bien évidemment aux évènements familiaux qui supposent la prise de repas ou la dégustation de boissons. Mise en œuvre de cette décision ce lundi 19 octobre.
Du côté des ERP avec espace debout et circulant (on intègre dans cette catégorie les centres commerciaux, les musées, les parcs d’attraction et zoologiques, les salons…), une nouvelle jauge de distanciation sera à respecter de façon inéluctable à partir de 4 mètres carrés par personne.
Le respect de la norme sécuritaire d’un siège sur deux dans les établissements clos avec places assises (ou groupes de moins de six personnes) est imposé. Un dispositif touchant les bars et restaurants (leur ouverture n’est pas contestée fort heureusement pour les professionnels) qui entre en vigueur ce samedi.
Une fiche de renseignements où les consommateurs devront y coucher leurs coordonnées personnelles devra être remplie en guise de visa officiel pour aller s’asseoir à l’intérieur de l’établissement.
Maintien des mesures sanitaires antérieures…
Le domaine sportif n’est pas oublié par ces nouvelles mesures préfectorales. Ainsi, les stades et hippodromes doivent impérativement se conformer à la distance d’accueil suivante : un siège sur deux entre deux spectateurs ou groupes de moins de six personnes.
Le public est autorisé mais dans le respect stricto sensu du protocole sanitaire en vigueur. Il en va de même pour les lieux de culte avec une distance d’un mètre entre chaque fidèle.
Rappelons que les mesures prises antérieures sont maintenues sur le territoire de l’Yonne. Elles ont fait l’objet de multiples arrêtés. C’est le cas du port du masque sur tous les marchés, à proximité immédiate des établissements scolaires et centres d’apprentissage, dans les gares routières d’Auxerre et de Sens, dans les rues des cœurs de ville de ces deux agglomérations.
Les vide-greniers, activité très suivie dans notre zone géographique, n’ont plus lieu d’être. Tout comme les manifestations familiales ou festives de plus de trente personnes dans les ERP ou encore l’interdiction de pratiquer la danse dans ces mêmes établissements.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Un fléau idéologique exposé aux personnels des lycées Janot et Curie à Sens : la radicalisation gangrène les plus jeunes
octobre 15, 2020La Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais (CAGS) s’est rapprochée de l’European Foundation For Democracy, spécialiste de la radicalisation en vue d’une intervention au sein des lycées de Sens. Consultant de l’organisation, Toufik BOUARFA s’est rendu dans l’établissement ce lundi 12 octobre dans le cadre d’une journée consacrée à la « laïcité et prévention de la radicalisation ».
SENS : L’EFD (European Foundation for Democracy, soit la Fondation Européenne pour la Démocratie) a été créée et installée en 2005 à Bruxelles. Elle œuvre conjointement avec le CEE (Counter Extremism Project, Projet de Contre Extrémisme) qui a été fondé en 2014 et situé à New York. Objectif : lutter contre la radicalisation.
Ces deux organisations visent principalement le radicalisme islamique et celui d’extrême-droite. Ensemble, elles mènent une réflexion approfondie sur les mécanismes de la radicalisation, notamment chez les plus jeunes, et proposent aux enseignants et professionnels de terrain le guide pratique « Laïcité et prévention de la radicalisation ».
Une collaboration inédite entre le lycée et des experts du radicalisme
D’ordinaire, l’EFD ne se déplace pas en milieu scolaire. Mais ayant pris connaissance des recherches de Toufik BOUARFA, consultant de l’organisation, le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du Grand-Sénonais l’a sollicité pour une intervention au lycée. Une démarche très à-propos puisque le consultant s’inquiète particulièrement de l’endoctrinement des jeunes.
Toufik BOUARFA avait d’abord convié le personnel des lycées Janot et Curie au visionnage du long-métrage « Jungle Jihad », réalisé par Nadir IOULAIN. Deux hommes de religion musulmane échangent leur point de vue sur leur foi et la société environnante. L’un est chauffeur de taxi. Il a perdu sa famille pendant un attentat. Son client est, quant à lui, rallié à la cause extrémiste. Le débat monte peu à peu en tension entre les deux protagonistes. Le film était suivi d’une conférence-débat pendant laquelle les participants pouvaient évoquer leur expérience sur le terrain ou interroger Toufik BOUARFA sur des questions préoccupantes.
« Une excellente initiative » selon Philippe GOUX, proviseur des lycées de Sens depuis le 01er septembre 2020. Le chef d’établissement précise que « l’action est menée dans le cadre du CESC (Comité Education Santé Citoyenneté) » et « permet à la fois d’avoir le regard d’un expert sur ces questions-là » et de tout autre professionnel de terrain concerné.
« L’idée de ce séminaire est de comprendre le phénomène pour pouvoir ensuite, au niveau de la responsabilité qui est la nôtre, d’apporter les réponses les plus appropriées ».
La nécessité d’être bien armé pour lutter contre la radicalisation
Le conférencier a rappelé que le processus de radicalisation date du milieu années 80. L’attaque terroriste la plus meurtrière évoquée par le consultant est l’attentat du RER B du 25 juillet 1995 qui avait coûté la vie à huit personnes et fait 117 blessés.
Cet acte avait été revendiqué par le GIA algérien. Parmi eux, Khaled KELKAL, franco-algérien originaire de Vaulx-en-Velin (69), avait basculé dans la délinquance pendant l’adolescence et croisé la route d’islamistes radicaux en prison.
Mais aujourd’hui, le phénomène de radicalisation ne touche pas spécifiquement des adolescents en difficulté. Il est souvent difficilement identifiable car les jeunes enrôlés proviennent de milieux socio-culturels divers.
Selon Toufik BOUARFA, les groupes extrémistes les convoitent davantage car plus fragiles et malléables, par le biais du conditionnement pour les jeunes de confession musulmane, mais surtout par une communication bien ficelée.
L’orateur admet que les langues se délient de plus en plus après une longue phase de déni. Mais il subsiste des difficultés pour aborder ces questions. « Souvent, les personnes de terrain que je rencontre me parlent de leur solitude » rapporte-t-il.
Les professionnels de terrain doivent avoir en main le plus d’outils possibles afin de réagir au mieux en fonction des situations. Le guide pratique distribué aux participants envisage de nombreux questionnements, par exemple, un intérêt soudain, excessif et exclusif pour une religion ou une idéologie précise, ainsi que les moyens existants permettant d’y répondre.
Floriane BOIVIN
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’ambassadeur à l’accessibilité Yann JONDOT gravit un autre toit du monde : il faut convaincre les élus de l’Yonne
octobre 14, 2020Meurtri au plus profond de sa chair à la suite d’un grave accident de la circulation routière qui le rend paraplégique, ce sportif de très haut niveau fera une halte remarquée ces jours-ci dans l’Yonne. Personnage atypique du sérail politique, il est l’un des porte-voix acquis à la cause des handicapés. Il présentera la charte d’accessibilité en évoquant sa mise en lumière sur notre territoire…
AUXERRE : Depuis l’âge de 22 ans, Yann JONDOT est tout acquis aux combats menés par les associations de défense des droits des personnes victimes du handicap en France. Lui-même paraplégique à l’issue d’un tragique accident de moto, ce Breton pugnace et volontaire n’a pas pour autant cesser de pratiquer des disciplines sportives qui lui permettent d’exister dans cette société parfois indifférente aux malheurs des autres.
Educateur sportif, titré champion du Morbihan de l’un des sports de prédilection qu’il affectionne (le tennis de table), l’ancien édile de Langoëlan possède un autre fait notoire qui caractérise son courage et son tempérament : il a gravi le sommet du mythique Kilimandjaro en Tanzanie aux côtés de l’Icaunais Arnaud CHASSERY en octobre 2017 !
Aujourd’hui, ce singulier personnage a troqué son écharpe tricolore de maire pour se consacrer uniquement à sa mission d’ambassadeur de l’accessibilité, sillonnant l’Hexagone pour y prêcher la bonne parole.
Inciter à l’application de la loi dans les ERP…
Son objectif est l’application de la loi de 2005, favorable à l’accessibilité au sein des ERP (établissements recevant du public). Mais, faute de moyens financiers, bon nombre d’ERP n’ont pas suivi les préconisations de ce texte pour accueillir dans des conditions optimales cette frange de la population. Une vraie problématique que l’ex-élu de Bretagne a pourtant maintes fois évoqué auprès de ses coreligionnaires, notamment au Sénat où il fut reçu par son président, Gérard LARCHER, en personne.
Pourtant, des solutions existent pour encourager ces accès ; elles se nomment rampe amovibles, sonnettes, etc.
Jeudi 15 octobre, Yann JONDOT présentera la charte d’accessibilité à la mairie de CHAMVRES, avant de prendre part à une table ronde l’après-midi à l’hôtel de ville de Joigny.
Le lendemain, la Ville d’Auxerre accueillera le porte-étendard de cette noble cause. Avant que ne soit inaugurée les rampes d’accès mobiles chez une habitante en situation de handicap dans la commune de Pouilly-sur-Saône en Côte d’Or.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99