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Il cite BRAQUE, dévoile les projets et présente ses vœux : Dominique CHAMBENOIT à l’heure des surprises du chef !
janvier 23, 2023Il en avait promis des surprises, Dominique CHAMBENOIT, avant d’aborder la cérémonie des vœux, permettant à ses administrés de vivre leurs premières retrouvailles de l’année dans leur commune. Elles furent donc au rendez-vous, samedi à la salle des fêtes ! A commencer par l’aubade, concoctée par l’Ecole de musique Vladimir COSMA qui rythmait de ses airs empruntés au répertoire Disney une manifestation vécue sous le sceau de la convivialité…
CHEVANNES : Visiblement, il n’y avait pas assez de chaises pour accueillir le public, présent en nombre en fin d’après-midi ce samedi, lors de la traditionnelle cérémonie des vœux de la municipalité.
Un rendez-vous, victime de son succès, parfaitement huilé au niveau de l’organisation, qui était accueilli à la salle des fêtes, converti en lieu de récital le temps de cette séance joyeuse et annuelle.
C’est en effet par un concert, assuré par l’Ecole de musique locale, la bien-nommée « Vladimir COSMA » en référence au célèbre compositeur de cinéma « Le Grand Blond avec une chaussure noire », « La Boum » ou « Les Aventures de Rabbi Jacob », que débuta cette session 2023 des vœux aux habitants de la localité.
A la baguette de l’ensemble musical, un Xavier CHEVAU, directeur de l’école de musique locale, à la gestuelle impeccable et au meilleur de sa forme, rythmant tout en souplesse les pulsations vibrantes de l’orchestre, dirigea la formation, presque le sourire aux lèvres. Revisitant en quelques morceaux appropriés le répertoire de la franchise Disney et de ses grands classiques, comme le légendaire « Heigh-Ho ! On rentre du boulot », extrait de la bande son de « Blanche-Neige et les Sept Nains » (1937) ou plus près de nous, « Can You Feel the love tonight », composé et interprété par Elton JOHN en 1994, illustrant la vie trépidante du « Roi Lion ».
Une entrée en la matière des plus réussies qui devait se prolonger ensuite avec la présentation des vœux (et surtout le bilan des projets et perspectives de la commune) par Dominique CHAMBENOIT, le premier élu tout auréolé d’une lumière blanche, éclairant le pupitre où l’édile prit la parole.
Un inventaire à la Prévert autour des projets en cours et des perspectives…
Une fois les salutations d’usage prononcées – un parterre de personnalités institutionnelles de l’Auxerrois et du Département avait fait le déplacement -, Dominique CHAMBENOIT se lança dans un long discours, lui offrant la possibilité de dresser le bilan des principales actions menées en 2022 avant d’aborder la liste des orientations mises en œuvre pour l’année à venir.
Subtilité visuelle (et technique) réussie : à chaque item abordé par le maire, des illustrations photographiques renvoyées par un rétro projecteur s’affichaient juste au-dessus de l’orchestre, illuminant le haut de la salle des fêtes dont les murs se muaient en grand écran !
Parmi les thèmes évoqués, citons pêle-mêle la Maison de santé (un projet d’un million d’euros TTC) où seront accueillis généraliste, dentistes – ils seront deux praticiens – podologue, ostéopathe, réflexologue, nutritionniste à brève échéance ; l’éclairage public avec la modernisation de celui-ci avec l’emploi de LEDS, l’installation d’un système d’arrosage du terrain de football, la réalisation d’un parking rue des Mésanges, la réfection de la voirie, etc.
C’est au niveau de la communication que la localité a décidé de mettre le paquet en relookant la maquette du magazine, « Les Echos de Chevannes » mais aussi en créant un nouveau site Internet comprenant plus de trente-cinq rubriques différentes.
Pourvue de sa troisième fleur dans le cadre des Villages et Villes Fleuries de Bourgogne Franche-Comté, l’agglomération du bassin de l’Auxerrois a également accueilli une exposition de photos grandeur nature de paysages sous-marins de très belle qualité, sous l’impulsion relationnelle de Christophe PAYMAL.
Quant à la partie foncière et immobilière, elle n’a pas été omise du discours lors de l’intervention du maire : le lotissement « Val de Baulche » (le complexe comprend trente-neuf pavillons dont vingt locatifs et dix-neuf donnant accès à la propriété) est une réalisation portée par l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH). Un projet qui s’inscrit dans le cadre du nouveau programme national du renouvellement urbain. Le premier pavillon devrait être proposé à la location au printemps 2024.
Signalons pour être tout à fait complet le projet en phase de réflexion d’une maison des seniors, avec le concours de DOMANYS, dont le cahier des charges est actuellement en cours d’élaboration.
Faire preuve de patience et d’indulgence envers les élus…
Si Dominique CHAMBENOIT, élu communautaire en charge du toujours très délicat dossier se rapportant aux « gens du voyage », remercia comme il se doit tous les acteurs professionnels et institutionnels du cru qui concourent à la réussite des projets de sa localité, il n’en manqua pas moins de distiller quelques perles oratoires dont il a le secret envers quelques zélateurs qui disent haut et fort que « tout n’est pas parfait dans la commune ».
« L’un des défauts de notre société, argumenta-t-il goguenard, c’est celui de l’immédiateté, de la rapidité et de la vitesse. J’entends effectivement ces remarques mais il faut faire ici preuve d’indulgence et peut-être d’un peu de patience. Il est facile de critiquer derrière un écran d’ordinateur mais quand il faut agir sur le terrain les donneurs de leçon sont aux abonnés absents ! ».
Et de conclure avec une pirouette humoristique, presque philosophique, avant que ne soit servie les belles parts de la galette de l’Epiphanie confectionnée par le maître artisan boulanger Laurent BISSON : « Tout ne se fait pas, et heureusement en appuyant sur un bouton ! L’aspect émotionnel doit rester au cœur d’un mandat d’élu et sans doute surtout celui du maire. J’aime la règle qui corrige l’émotion et j’aime l’émotion qui corrige la règle… ».
Dont acte avec cette citation bien à propos du peintre Georges BRAQUE. Habitants de Chevannes (voire les autres par ailleurs !), vous avez quatre heures devant vous pour la dissertation !
Thierry BRET
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Saint-Vincent a fait son grand retour à Chitry : une célébration et un week-end anti COVID par excellence !
janvier 23, 2023A l’honneur dans nombre de villages viticoles du département, Saint-Vincent ne savait plus où donner de la fête ce week-end ! Après Courgis, samedi matin, comme à Senan dans le Jovinien ou à Tharoiseau en pays vézelien, c’était au tour des vignerons de Chitry de fêter leur saint patron deux jours durant, avec au programme, notamment le traditionnel défilé dans les rues du village…
CHITRY : La bise glaciale venue du nord piquait les joues et meurtrissait les mains en cette fin d’après-midi à Chitry. Mais, il en aurait fallu bien plus pour décourager la centaine de personnes venues défiler derrière Saint-Vincent.
Ici, pas de grand baroud médiatique ni de festivités tentaculaires. La manifestation est à l’image du village, modeste et intimiste, faisant la part belle aux habitants et amis du voisinage. Il est 16 heures passées, le défilé commence, sous les accents martiaux de « l’Eveil musical de Senan ».
Sur les dos des porteurs, une paire de saints (sic !). A la statue du « Vincent » de Chitry se conjugue celle du vignoble du Grand Auxerrois. Deux saints pour le prix d’un, les visiteurs sont comblés !
« Auprès de ma blonde », qu’il fait bon marcher… Et tant pis si, le froid aidant, quelques notes semblent rester coincées au fond des instruments ! Derrière sa fenêtre, une vieille dame salue d’un sourire le cortège, se remémorant peut-être avec un brin de nostalgie le temps où, portée par la musique, elle aussi suivait d’un pas alerte la fanfare…
Un salut au passage au retraité Jean-Marie RIGOLLET…
Très attendue, la traditionnelle étape dite du « reposoir » se profile au bout de la rue du Ruisseau, avec pour hôte du jour, le Domaine Edmond CHALMEAU et à la manœuvre ses deux fils, Franck et Sébastien.
Le soleil semble avoir pris possession des verres à la robe dorée et Christian MORIN, autre figure emblématique du village, en est convaincu : « ça va nous réchauffer, c’est anti COVID, c’est anti tout ce machin là… ». Parole de vigneron : croix de cep, croix de fer, si j’mens, j’en « r’prends » un verre !
Une petite aubade aux accents des « Chevaliers de la table ronde » et déjà l’heure de repartir, direction l’église toute proche, où patiente l’archevêque du diocèse, Mgr Hervé GIRAUD, bien connu des fidèles de la paroisse, qu’il administre depuis le départ en retraite de son curé en 2021. L’occasion d’un salut en passant au désormais retraité Jean-Marie RIGOLLET, figure charismatique au verbe parfois « musclé » et dérangeant pour certains, mais resté dans la mémoire et le cœur de nombre d’habitants du secteur.
Vincent et ses origines, saint patron des potiers et de la vigne…
Et dire que Saint-Vincent était… espagnol ! En préambule de la messe consacrée au héros du jour, l’historien du cru, Patrice WAHLEN, a fourni quelques éléments sur ce que l’on raconte de sa vie : né à Valence ou Saragosse à la fin du IIIème siècle, on ne sait pas trop, il fut diacre avant d’être arrêté par les autorités romaines et de mourir en martyr, « écorché et brûlé vif sur le grill » !
On dit même que c’est en souvenir des tessons de poteries utilisés pour écorcher son corps, qu’il devint parallèlement saint-patron des potiers ! Tout en étant reconnu aussi à ce titre par le Portugal. Un saint « multi cartes » en quelque sorte !
Peu d’explications en revanche sur ce qui le rattache au monde du vin et de la vigne : « la plupart des historiens aujourd’hui s’accorde sur le fait que c’est probablement dû à un jeu de mots entre « vin » et « sang » ». Comme quoi l’humour est de toute éternité… !
Dominique BERNERD
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CERFRANCE décline ses FERMOSCOPIE : « travailler le vivant est une vraie chance » pour Philippe DEOTTE
janvier 20, 2023En ouverture des réunions FERMOSCOPIE départementales, déclinées en ce début d’année par les services ad hoc du réseau associatif de conseil et d’expertise comptable, l’administrateur de CERFRANCE dans l’Yonne (et en région Bourgogne Franche-Comté) Philippe DEOTTE a été très clair sur la portée de son message. « Travailler le vivant est une véritable chance pour la filière mais nous avons le devoir de transformer notre métier en autant de diversités… ». Limpide, en vérité !
VENOY : Exploitant céréalier qui exerce son activité professionnelle dans le Tonnerrois, Philippe DEOTTE ne se limite pas à sa commune de prédilection d’Arthonnay pour vivre pleinement sa passion pour le milieu agricole. Les multiples mandats qui se sont additionnés au fil des ans tout au long d’une carrière bien remplie lui permettent aujourd’hui de tenir un rôle de premier plan dans l’organigramme de CERFRANCE.
Depuis deux décennies en effet, le personnage s’est investi au sein du conseil d’administration de l’établissement de Bourgogne Franche-Comté. Exerçant même le rôle de secrétaire, un poste essentiel dans les rouages de la structure, experte en comptabilité.
Alors, ouvrir la séance de ce rendez-vous, un classique qui ponctue l’existence de CERFRANCE à pareille époque chaque année, ne représentait pas une difficulté en soi pour Philippe DEOTTE, face à un parterre de professionnels désireux de découvrir les résultats prévisionnels des références par filière à l’échelon départemental. Des analyses statistiques fines se rapportant aux grandes cultures, aux bovins et à la viande ainsi que le lait.
« Les décisions qui se prennent aujourd’hui ont des conséquences pour l’avenir, expliqua-t-il en guise de préambule, il nous faut impérativement anticiper sur notre secteur d’activité… ».
« Transformer, c’est encourager les diversités… »…
Face aux grands enjeux qui perturbent le monde économique et sociétal, Philippe DEOTTE rappellera que « des transformations en profondeur sont nécessaires dans la filière agricole ».
Puis, poursuivant, il évoque les temps jadis : « Hier nous cultivions les terres de manière très productive pour optimiser les rendements ; aujourd’hui, nous sommes face à des défis majeurs… ».
Et de citer, à l’instar d’un inventaire à la Prévert, les maux qui font que le monde tel que nous le connaissons ne tourne plus vraiment très rond : le climat bouleversé, la pression parasitaire en hausse, le conflit à l’est de l’Europe qui change la face du monde dans la distribution des matières premières, l’inflation et les répercussions de cette guerre sur les énergies, la raréfaction de la main d’œuvre…
« Il est grand temps d’entreprendre des actions vertueuses, martèle l’orateur du prélude de cette réunion, en transformant un certain nombre de choses. Transformer, c’est encourager les diversités qui restent notre meilleur atout pour anticiper l’avenir. Les diversités dans le choix des cultures, celles de nos activités, celles de la diversification… ».
Un discours introductif qui laissa une belle lueur d’espérance à ses auditeurs. Puisque Philippe DEOTTE insista sur le fait de travailler le vivant, « une grande chance pour chacun des agriculteurs ».
Toutefois, il mettait en exergue les notions de responsabilités qui vont de pair dans la construction d’un projet professionnel face aux évolutions de l’environnement et de la multitude de solutions à adopter pour y parvenir. Le meilleur moyen de s’adapter aux changements de paradigme que nous impose le contexte conjoncturel ?
Thierry BRET
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Plan d’action en faveur de la justice : Eric DUPOND-MORETTI en pédagogue au tribunal judiciaire de Sens
janvier 20, 2023La nouvelle a été confirmée tardivement, jeudi soir, par le service communication de la préfecture de l’Yonne. Le garde des Sceaux effectue son premier déplacement en terre icaunaise depuis sa nomination ce vendredi 20 janvier en matinée afin d’échanger avec les magistrats, greffiers et autres acteurs du tribunal judiciaire de Sens sur le plan d’action, issu des Etats généraux de la Justice. Un dispositif, dévoilé initialement à l’échelle hexagonale le 05 janvier dernier…
SENS : Branle-bas de combat en cette journée de la Saint-Sébastien dans la capitale du Sénonais, avec la visite explicative du garde des Sceaux Eric DUPOND-MORETTI au tribunal judiciaire de Sens !
Le ministre de la Justice effectue un court déplacement depuis la capitale pour y rencontrer l’ensemble des magistrats et les professionnels de la filière juridique du tribunal local afin de leur exposer le plan d’action, résultante des Etats généraux de 2022.
Un dispositif qui prévoit notamment l’augmentation des moyens humains et financiers, la mise en exergue de mesures novatrices en matière civile et la refonte de la procédure pénale.
Une immersion qui suppose des échanges nourris entre le représentant du gouvernement et les professionnels du barreau mais sans que les médias ne puissent lui poser la moindre question à l’issue de cette rencontre. C’est dire : aucune captation d’images vidéo et de son n’est autorisée dans cette explication de texte qui se déroulera presque à huis clos !
Thierry BRET
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Il est perfectionniste dans l’âme : Gaëtan MUGUET aime régaler sa clientèle comme « A la Maison »…
janvier 19, 2023Il est comblé, Gaëtan MUGUET. A 44 ans, le chef de l’excellente adresse, « A La Maison », a vécu une année radieuse en 2022. Surtout au niveau des réservations de la part d’une clientèle désireuse d’en savoir plus sur les potentialités gastronomiques offertes par cet établissement à la typicité évidente. Ouverte le 08 avril dernier, l’enseigne ne désemplit pas depuis. Il est vrai que la cuisine mitonnée aux petits oignons par le chef et son épouse, Nadia, a de quoi séduire les épicuriens. Finement élaborée tout en étant traditionnelle…
AUXERRE : « Très dur, j’ai connu une année difficile… ». Sans ambages et un peu à brûle-pourpoint, le chef du restaurant « A la Maison » Gaëtan MUGUET résume le sourire aux lèvres et à sa manière, mais avec beaucoup de lucidité, la saison écoulée.
Un exercice professionnel ayant débuté, il est vrai, à partir du mois d’avril, date de l’ouverture de cet établissement qui depuis surfe sur la vague du succès.
Celui qui est passé par de belles tables de l’Auxerrois – « Le Saint-Pèlerin », « Le Saint-Fiacre », « Les Rosiers » -, pur produit de l’excellence pédagogique du CIFA de l’Yonne, a décidé de se projeter dans de nouvelles aventures culinaires qui lui permettent d’effectuer un retour aux sources, à savoir la cuisine traditionnelle. Mettant ainsi un terme à une expérience professionnelle qui lui avait permis de cuisiner italien, gérant les intérêts de la pizzéria des Cordeliers.
« Très dur, reprend le garçon, ces huit premiers mois à la tête de ce nouvel établissement ont été éprouvants, du fait de la quantité de travail à fournir… ».
La rançon de la réussite, n’est-ce pas ?
Trouver de vraies pépites pour rendre un projet optimal…
Un paradoxe, alors, c’est certain. Nadia et Gaëtan ont dû faire face à énormément de demandes, une clientèle avide de goûter sans modération à la succulence des mets – les recettes sont succulentes ! - et soucieux de profiter d’un cadre peu commun, décoré avec élégance et soin de part et d’autre des deux salles de restauration, comme si elle partageait de bons moments avec des amis à leur domicile.
La complication de trouver les bons produits dans le contexte économique que l’on connaît mais surtout de pouvoir s’appuyer sur le personnel adéquat, en phase avec l’esprit de cette maison, ne fut pas aussi simple à gérer en cette année 2022 pour le couple de gérants.
« Le challenge a été dur à relever, souligne le chef un peu dépité, c’est très difficile d’être un entrepreneur de nos jours… ».
A l’instar de l’ensemble de la corporation, il est délicat de tomber sur des perles rares, à la motivation exacerbée, pour étoffer une équipe. Pourtant indissociable à la pérennité du restaurant.
« Je suis content que les gens reviennent dans mon établissement, précise-t-il alors que la vitrine auxerroise gagne en notoriété, mais je ne suis pas satisfait de mon travail aujourd’hui. Parce que je n’ai pas encore réussi à trouver mon équipe et cela me pénalise beaucoup dans ce que je voudrais réaliser dans ma perception de la cuisine. Je n’arrive pas à proposer à mes clients ce que j’aurai envie réellement de leur préparer… ».
Un brin perfectionniste, notre interlocuteur ? Oui, assurément ! Mais, c’est cela l’âme d’un grand chef qui ose remettre sur le métier son ouvrage pour atteindre le but suprême. Frustré de ne pouvoir apporter la qualité de service qu’il souhaiterait imposer dans la salle, Gaëtan MUGUET ronge son frein, intérieurement, en attendant des jours meilleurs.
Des jours qui pourraient prendre la forme de deux recrutements, derrière les fourneaux avec l’arrivée d’un chef expérimenté qui le seconderait et d’un maître d’hôtel ayant à sa main la bonne gestion de la salle et du service. Des « pépites » synonymes de plus-values, en somme.
Concilier les plaisirs professionnels à la vie familiale…
Un Gaëtan MUGUET opiniâtre, qui au-delà de la cuisine, raisonne en parfait entrepreneur qu’il est, pour solutionner ce nœud gordien qui une fois tranchée lui permettrait de vivre sa belle aventure en parfaite quiétude.
« Il faut que cette expérience nouvelle nous procure bonheur et joie, concède-t-il, et qu’avec Nadia, mon épouse, nous vivions pleinement ce projet sans que cela soit un calvaire où la vie familiale serait tronquée en permanence comme pour beaucoup de restaurateurs… ».
Quant au plaisir de recevoir, d’accueillir, d’échanger comme si l’on se rendait … « A la Maison », toujours intact dans sa tête, il n’a pas de prix. Tant mieux. Car il serait dommageable pour la gastronomie auxerroise qui a déjà perdu dans un passé récent quelques belles vitrines de la restauration que le couple MUGUET ne tire pas avantage de cette indéfectible envie de bien faire…
Thierry BRET
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