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Guy ROUX et son grand bi créent l’attraction sur La Franck Pineau : la garantie d’une popularité à toute épreuve !
juin 10, 2023On tente le coup ou pas, semble se dire l’emblématique figure de l’AJ Auxerre, en prenant la pose aux côtés de cet engin ! Parrain de la 26ème édition de « La Franck Pineau », Guy ROUX a foulé le sol du stade de l’Abbé Deschamps de manière plutôt cocasse, samedi matin, accompagné d’un « grand bi », ce cycle aux dimensions peu ordinaires. Entre deux départs de circuits dont il égrenait le temps, l’ex-coach de l’AJA s’est prêté au jeu des séances photos avec le public…
AUXERRE : Populaire, Guy ROUX ? C’est rien de le dire ! A peine franchi la grille de l’enceinte sportive dont il connaît les moindres recoins comme le fond de sa poche (le stade de l’Abbé Deschamps) que l’ancien entraîneur de l’AJ Auxerre – de la grande époque diront les puristes ! – était accaparé par les organisateurs de la fameuse fête du vélo de l’Yonne, « La Franck Pineau ».
Une concentration de cyclotouristes et de randonneurs pédestres, venus des quatre coins du département, voire parfois au-delà de nos frontières, qui prenaient le départ des différents circuits proposés en guise de réjouissance par le comité d’organisation, avec à sa tête Eddy BEVRE, le président au four et au moulin de cette curiosité sportive impulsée jadis par Serge LE DOUSSAL, et Franck PINEAU, lui-même, l’ancienne gloire du cyclisme sur route hexagonal qui fit carrière chez les professionnels.
C’est précisément l’actuel cadre technique de la Française des Jeux/Groupama et guide spirituel de cette manifestation qui perdure bientôt depuis trois décennies sur l’Auxerrois qui accueillit un Guy ROUX visiblement en pleine forme, sourire aux lèvres et ravi de l’aubaine de se retrouver là, en pareille circonstance. On connaît l’attachement de ce personnage charismatique pour ce qui touche de près ou de loin à une activité sportive.
Un personnage toujours aussi proche et attachant…
Entre Franck PINEAU et Guy ROUX, forcément, la poignée de main fut franche et chaleureuse ; ces deux hommes figures marquantes du sport icaunais savent aussi cultiver publiquement le respect et l’écoute.
Puis, ce fut autour de notre ami, Jean-Michel QUERE – la voix de l’animation de l’évènement du jour mais aussi de toutes les grandes manifestations cyclistes dignes de cette appellation qui sont déclinées sur notre territoire (la Classique Puisaye-Forterre Souvenir Philippe GERBAULT disputée cette année le dimanche 24 septembre) – d’intervenir, micro en main, en proposant une interview sympathique dont il a le secret et le verbe, avec le parrain de cette édition 2023.
Prolixe, Guy ROUX qui n’est jamais avare d’un bon mot et d’une prise de parole publique expliqua son enthousiasme devant une telle manifestation qui a su se bonifier au fils des ans en y adjoignant des nouveautés sans perdre de sa popularité.
Avant de se rendre sur la ligne de départ des VIP engagés dans le circuit d’une vingtaine de kilomètres, aux côtés du président du Département Patrick GENDRAUD qui n’avait pas troqué sa tenue estivale de belle élégance pour une vêture sportive, Guy ROUX se prit au jeu de poser avec un « grand bi », cycle possédant une roue avant d’un très grand diamètre et une roue arrière nettement plus petite – son origine date de 1870 – le temps des crépitements des flashs.
Chiche ? Notre meilleur ambassadeur de réputation internationale n’allait tout de même pas monter dessus, non ?
Thierry BRET
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Elle est fort roulante la départementale 943, reliant Joigny à Montargis. En franchissant paisiblement la frontière routière, le Loiret nous accueille. Bonjour au joli petit bourg de Douchy où réside régulièrement sieur Alain DELON qui tourna avec les plus grands : Monsieur Jean GABIN, Lino le catcheur, Bebel...mais aussi les plus belles dont l'inoubliable Romy ou encore BB l'icône des sixties !
DICY : A Douchy, l'accueil bistrotier est des plus sympathiques au « Terroir » en centre bourgade, un café-resto ouvert 7 jours/7 ! Cela rigole sec au comptoir ! Retour icaunais à Dicy (350 habitants environ), une localité baignée faiblement par la Chantereine. Notre auberge de bord de route, c'est « Chez Lucie », le prénom de la jeune patronne. L'intérieur y est d'une grande propreté. La veille eut lieu le vide-grenier villageois, ce lundi la quiétude est de retour ! L'accueillante terrasse permet aux amateurs de déjeuner dehors, c'est chouette !
Une ardoise au triple choix d'entrées, plats et desserts, d'une cuisine maison se présente au regard : cette formule, si l'on en respecte les basiques, a fait ses preuves.
Un plaisir gustatif : percevoir les parfums de poivron et de tomate…
Le poireau vinaigrette est délicieux : il est soigneusement assaisonné et parsemé de persil et d'échalotes. On se régale, d'autant qu'il est servi parfaitement à température et non glacé, sortant du frigo, comme trop souvent : une pure horreur ! Le Bourgogne rosé du vigneron de Saint-Bris Gérard PERSENOT l'accompagne fraîchement en cette semaine ensoleillée. Pourquoi trop souvent des rosés translucides de partout, alors que ceux de chez nous sont délicieux ?!
En plat, la bavette sauce au bleu, à l'impeccable cuisson saignante, est plébiscitée par la table voisine. Le poulet à la basquaise et ses légumes variés sont fort bons. Quant à la sauce, on y perçoit nettement les parfums de poivron et de tomate. Commandant du poulet au restaurant, il ne serait pas désagréable de se voir parfois, servir un autre morceau que la sempiternelle cuisse, plus simple aussi à préparer pour nos restaurateurs. Le pain de la boulangerie-pâtisserie de Villefranche-Saint-Phal est aussi bon que croustillant, mais aussi cuit comme il se doit. Ces pains blanchâtres.... : je crois que je ne m'y ferai jamais !
Un flan digne des meilleures pâtisseries dégustées…
Mention spéciale pour le superbe flan ! C’est sûrement la pâtisserie préférée de votre serviteur ! - moelleux à souhait.....comme vous le révèle ce petit cliché (que je ne me permets pas de qualifier de photo !). Il est délicieux vraiment, et digne des meilleurs.
Tandis que je règle l'addition, nous discutons à bâton rompu avec la souriante patronne. Lucie est là depuis sept ans. Je la complimente pour ce bon menu à 15,50 euros. Elle m'évoque alors ses parents, derniers charcutiers de génération en génération hélas, établis antan à Bois-le-Roi en Seine-et-Marne. Je reconnus alors, non sans une certaine émotion, la boutique si souvent vantée par ma belle-sœur Pascale, le dernier véritable cordon bleu que je connaisse d'ailleurs. Son blog culinaire est un modèle du genre (Les Recettes de Pascale) où il n’y a pas d'esbroufe, ni de mousse. Juste du bien et du bon. Et le plaisir de faire plaisir, aussi…
En digne disciple de Saint-Antoine - le patron des charcutiers - Lucie m'indique à Triguères, entre Douchy et Château-Renard une excellente boucherie-charcuterie « La Triguéroise ». Mais d'ici ou d'ailleurs, allons tous chez Lucie !
En savoir plus :
Les - : le petit parking en contrebas mériterait sûrement d'être mieux signalé.
Les + : le service est aimable. Le rapport qualité-prix est très bon.
Contact :
Chez Lucie
10, route de Joigny
89120 DICY
Tel : 03.86.43.09.52.
Gauthier PAJONA
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Le CIDFF 89 profite de la générosité des motardes : « Toutes en Moto » contre les violences faites aux femmes
juin 09, 2023La cagnotte s’est avérée fructueuse au terme de l’opération. Une tombola, certes rien de plus classique sur le papier. A la différence près que les oboles collectées devaient être attribuées à une association de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est là qu’entre en jeu le CIDFF 89 (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles). La structure est bénéficiaire en bout de course d’une somme de 423 euros !
AUXERRE : Les motardes (et plus généralement leurs homologues masculins) savent être en colère pour défendre bec et ongles de nobles causes dans ce pays ! Elles et ils n’hésitent jamais à revêtir le cuir, à s’emparer du casque et à chevaucher leurs grosses cylindrées pour mieux protester dans la rue contre une décision qui leur est indigeste.
A contrario, elles et ils savent aussi se montrer généreux et avoir de l’empathie pour des causes justes qui méritent un coup de pouce. C’est le cas des actions menées au quotidien par le CIDFF de l’Yonne, le Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles, en faveur des victimes féminines subissant des violences.
Lors d’une récente manifestation favorisant le rassemblement de nombreux adeptes des deux-roues, l’association départementale « Toutes en Moto » a organisé une tombola, dotée de très nombreux lots, dont les gains seraient reversés au trois quart au profit d'une structure associative de lutte contre les violences faites aux femmes. Cible désignée : le CIDFF 89 !
En préambule de la dernière assemblée générale – un compte rendu à découvrir prochainement dans nos colonnes -, Simone PARIS, présidente du Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles, s’est vu remettre par Amélie AMIOT-FERRE, la jeune et souriante responsable de « Toutes en Moto », un chèque de 423 euros.
Preuve que les motardes savent faire preuve de largesse pour des causes défendables…
Thierry BRET
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Ce sera partie remise… : le spectacle « Comédies en Feydeau majeur » est annulé au théâtre de La Closerie
juin 09, 2023On appelle cela de la guigne, de la poisse ou la pure malchance. Alors que bon nombre d’adeptes de Georges FEYDEAU avaient déjà leur billet en poche après leur réservation, la direction du fameux théâtre de Puisaye a annoncé l’annulation sine die des deux représentations consacrées à l’œuvre de l’auteur prolifique, interprétée par le comédien Patrick GUICHARD ce week-end. Pour raison de santé, ce dernier a dû se contraindre à annuler toutes ses représentations…
ETAIS-LA-SAUVIN : Déception pour tous les amoureux de l’humour caustique à l’estampille du maître incontestable du vaudeville. La double représentation du spectacle de Patrick GUICHARD, « Comédies en Feydeau majeur », prévue ce week-end au théâtre rural de La Closerie, a été annulée.
Les raisons en sont purement médicales. Le comédien, souffrant, s’est vu dans l’obligation de suspendre toutes ses représentations dont celles programmées dans l’Yonne à Etais-la-Sauvin les 10 et 11 juin.
Andrée et Gérard-André, hôtes de ce lieu, se sont empressés de communiquer sur leurs différents canaux la nouvelle. S’ils sont tristes côté cœur ; ils sont en revanche soucieux de procéder au remboursement des places réservées à date.
Pour l’heure, rien n’est encore décidé quant à la reprogrammation de ce spectacle de belle facture qui aurait dérouillé les zygomatiques dans ce monde fait d’obscurantisme et d’ineptie. Il est possible d’adresser quelques mots de sympathie et d’encouragement à l’artiste Patrick GUICHARD ; ils lui seront transmis…
Thierry BRET
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« Chaud devant ! » : la filière viticole est en pleine réflexion face aux effets du changement climatique dans l’Yonne
juin 07, 2023Faudra-t-il un jour remplacer le cépage emblématique de la Bourgogne qu’est le pinot noir, par une variété plus adaptée à la hausse des températures annoncées ? C’est l’un des sujets sur lesquels se sont penchés les participants à la table ronde organisée à l’Abbaye Saint-Germain, sur l’avenir de la viticulture, dans le cadre de la manifestation « Fleurs de vigne ».
AUXERRE: Selon une enquête de l’INRAE (Institut National de Recherche en Agriculture, alimentation et Environnement), plus de la moitié des régions viticoles existantes pourraient ne plus être adaptées à la culture de la vigne, en cas de réchauffement climatique supérieur à deux degrés. Voire 85 % des surfaces, en cas de scénario catastrophe où la température moyenne augmenterait de quatre degrés… ! Les plus optimistes pourront toujours rétorquer qu’en revanche, d’autres régions ou pays deviendront alors plus propices à la production de vin. Mais, même si certains se sont déjà lancés dans l’aventure, comme au Mont-Saint-Michel, où poussent déjà des plants de chardonnay, ou plus loin encore, avec l’exemple de la maison de champagne Taittinger, implantée en Angleterre où elle cultive depuis six ans 49 hectares de vigne dans un pays où la bière est reine, est-on pour autant prêt à déguster et apprécier un bourgogne élaboré à Maubeuge, même si « le clair de lune » y est plus beau que nulle part ailleurs ?
L’effeuillage à proscrire dans les vignes ?
Dans l’Yonne, les acteurs de la filière viti-vinicole ont depuis longtemps pris conscience des conséquences de la hausse des températures, confrontés notamment à des vendanges de plus en plus précoces. Certaines techniques culturales comme l’effeuillage sont aujourd’hui remises en question, pour mieux protéger les raisins des rayons du soleil, comme l’explique Sophie WOILLEZ, vigneronne dans le Vézelien : « je m’étonne encore de voir des vignerons effeuiller sur la Côte de Beaune et mettre à nu leurs vignes fin juillet. Aujourd’hui, je ne prends plus du tout le risque de faire ça ou alors une semaine avant les vendanges… ».
Le pinot noir et le chardonnay, cépages ancestraux ayant bâti l’identité du vignoble bourguignon sont-ils appelés à se voir remplacer un jour par des variétés plus résistantes à la chaleur comme la syrah ? Vigneron à Saint-Bris-le-Vineux, Bruno VERRET est également président du syndicat des Bourgognes et s’interroge : « ces deux cépages représentent un peu le poids de l’Histoire pour la Bourgogne, mais en même temps il ne faut pas que ce soit un boulet ! Que cela nous coupe de la volonté de changer, entrainant l’appellation vers le bas… ». Voyant en l’aligoté un atout pour la Bourgogne : « un cépage purement bourguignon qui a souvent été décrié mais qui avec des millésimes plutôt chauds, est très intéressant et connaîtra peut-être un nouvel avenir ».
En perspective également, de nouveaux assemblages, comme avec le sacy, un cépage autrefois très répandu dans le département.
Rendre les rouges moins taniques, plus frais…
Comment avec un thermomètre qui s’emballe maintenir la typicité des vins alors que par un effet mécanique, la hausse des températures fait monter le taux de sucre des raisins et par conséquent l’alcool potentiel, entraînant de facto une diminution de leur acidité ? Journaliste au « Monde », spécialiste du vin, Laure GASPAROTTO pour sa part, mesure l’effet positif de la chose : « grâce au réchauffement climatique et au soleil, plus besoin de chaptaliser les vins comme il y a encore trente ans. Le pinot noir aujourd’hui donne des vins très riches, très ronds, c’est aussi à nous consommateurs, de nous adapter à ce que nous donne la vigne, comme notre corps s’adapte à la chaleur… ».
Voyant dans l’engouement des consommateurs pour les vins de Bourgogne en général, le fait d’une « fraîcheur » plus marquée que dans le Bordelais : « grâce à des élevages moins longs et une moindre utilisation de fûts, l’on cherche à rendre les rouges moins taniques, moins charnus, plus frais, correspondant plus à l’attente des consommateurs… »
Les vins de Bourgogne sont-ils trop chers ?
Restaurateur à Chablis, descendant d’une famille emblématique de vignerons d’Irancy, Fabien ESPANA s’insurge en faux contre cette affirmation : « on a tout en Bourgogne ! Du plus grand au plus petit, cela va de la Romanée Conti à des appellations régionales à 7 ou 8 euros. Le choix est éclectique et si un Meursault ou un Pouilly, sont effectivement très chers aujourd’hui, ils agissent comme des phares, entraînant tout vers le haut, permettant de vendre un Bourgogne 10 à 15 €, ce qui n’était pas le cas il y a encore vingt ou trente ans… ».
Et pour le producteur, l’assurance d’un juste prix récompensant le travail accompli. Avec toujours en toile de fond, l’équilibre à trouver selon les volumes récoltés, rappelle Bruno VERRET : « La Bourgogne ne sait plus stocker, on l’a bien vu avec des années comme 2017 et 2018, où tous les cours se sont effondrés… ».
Sur le même thème, Laure GASPAROTTO explique l’envolée spéculative de certains grands crus, comme « la conséquence de toutes petites récoltes, à l’instar de ce que l’on a connu en 2021. Je nous souhaite bien sûr beaucoup de vin dans les prochaines années, mais je sais aussi que cela poserait beaucoup de problèmes à certains… ».
En savoir plus
Oui le monde du vin compte de plus en plus de femmes… Et alors ! « L’avenir de la viticulture est-il féminin ? » … Mauvaise pioche pour Antonio RODRIGUEZ, journaliste à l’AFP et modérateur de la table ronde, avec cette réplique de Sophie WOILLEZ en retour : « Je déteste que l’on me pose cette question ! Pourquoi faut-il encore une fois « genrer » la profession ? Trouvant « génial » le fait que la viticulture se féminise de plus en plus, mais sans y voir de symbole particulier : « tout change et c’est tant mieux, pour autant, la femme n’est pas l’alternative pas plus que l’homme ! ». Rappelant au passage qu’il y a encore une trentaine d’années, les femmes ayant leurs règles se voyaient interdites de caves, « car cela faisait tourner les vins ! ». Laure GASPAROTTO pour sa part, témoignant d’un changement de vocabulaire dans la sphère viticole, se remémorant ses débuts de dégustatrice, lorsque l’on évoquait alors « des vins qui comme une femme, sont à réchauffer entre les mains » ou certains millésimes « qui avaient de la cuisse ! ». Un exercice sémantique qui ne rime plus avec sexiste et c’est tant mieux !
Dominique BERNERD
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