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La traque contre la corruption politique débute dans l’Yonne : ANTICOR 89 s’engage à laver plus blanc que blanc !
octobre 23, 2019La structure associative nationale ayant pour objectif de lutter contre les dérives de la corruption dans la sphère politique fait des émules dans l’Yonne. Bien qu’elle n’en soit encore qu’aux prémices de sa constitution officielle, déjà de truculents dossiers garnissent le fond de sa besace. Prises d’intérêts illégales dans des projets d’implantation de parcs éoliens, anomalies observées dans la gestion de certaines associations, voire abus de clientélisme sur l’attribution de marchés économiques au plan local pourraient déjà donner du grain à moudre aux promoteurs de cette campagne de sensibilisation « mains propres » à l’échelle du département…Tremblez fraudeurs, l’heure des comptes est enfin venue !
AUXERRE : Organisme ayant souvent maille à partir avec les différentes strates de la nébuleuse politique en France, ANTICOR (pour anti-corruption) pose enfin ses jalons sur le territoire le plus septentrional de la Bourgogne.
L’entité associative nationale ne cesse de croître, en effet, essaimant de nouveaux groupes de travail, composés de citoyens lambda qui souhaitent assainir un milieu politique parfois tenté de mettre les doigts, si ce n’est la main entière, dans le pot de confiture.
Partant du simple postulat que les habitants de ce pays ont le droit d’exiger une totale transparence dans la gestion des fonds publics, le chantre collectif de la lutte contre la corruption multiplie à travers l’Hexagone les actions pour faire connaître sa voix ; et surtout, ses orientations auprès d’un large public.
Ces défenseurs de l’éthique en politique ont pris soin de proposer une première séance publique dans l’un des quartiers d’Auxerre, Rive Droite, afin de faire le point sur un thème récurrent : la structuration d’un groupe de travail local.
C’est à ce titre que le référent départemental de la structure, Laurent DUBLET, a expliqué lors de sa phase introductive les intentions premières de cette soirée.
Identifiée par le nombre 89 qui accolera dorénavant sa raison sociale, ANTICOR a surtout sensibilisé le premier cercle présent aux subtilités de la chose politique et à ses pratiques parfois peu vertueuses, qui peuvent partir en quenouilles côté déontologie et principe.
Le conseil national de l’organisme ayant donné son blanc-seing, l’administrateur icaunais de ce collectif qui ne subsiste que par la somme de ses cotisations envisage de constituer un groupe officiel ayant voix au chapitre sur le département. Le tout servi par des campagnes de sensibilisation auprès des élus eux-mêmes qui ne se forment pas assez aux moyens de lutter avec efficience contre la corruption.
En quête de bénévoles, mais attention celles et ceux qui possèdent des appétences bien ancrées en matière juridique, fiscale, en communication ou en connaissances numériques, ANTICOR 89 interviendra dès que des signalements lui seront transmis par des lanceurs d’alerte.
Déjà des premiers signalements sont parvenus à la jeune structure…
Analysés, étudiés, supposant des enquêtes plus approfondies, ces signalements pourraient ensuite faire l’objet d’une transmission officielle des éléments à charge au procureur de la République. Il semblerait que les lanceurs d’alerte aient déjà anticipé la tenue de cette réunion. Puisque trois signalements ont déjà fait l’objet d’un enregistrement sur les tablettes de la jeune structure icaunaise. Les suites à donner à propos de ces trois dossiers devraient être formulées dans les semaines à venir…
Précisons que la structure vient de lancer une procédure au plan hexagonal à l’encontre du président de l’Assemblée nationale, Richard FERRAND, suspecté de prise illégale d’intérêts dans le cadre du dossier des « Mutuelles de Bretagne ».
La seule et unique association française à être titulaire d’un agrément lui permettant de se constituer partie civile dans ces dossiers spécifiques de corruption, ANTICOR agit également en direction des scolaires et des étudiants dans le cadre d’une réserve citoyenne.
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L’école Sainte-Thérèse gagne en amplitude : Saint-Joseph-la-Salle bénéficie du savoir-faire des architectes d’ATRIA…
octobre 23, 2019Du bois, judicieusement assorti au béton. Telle se présente visuellement la nouvelle configuration de l’édifice ajouté dans son prolongement à l’école maternelle du groupe scolaire privé. Pouvant accueillir quatorze classes de tout-petits et de primaire, soit 371 bambins, l’école Sainte-Thérèse, l’une des options pédagogiques déclinée par le groupe Saint-Joseph-la-Salle, se dote d’une salle de classe supplémentaire ainsi que d’une salle de vie. Celle-ci ayant pour vocation d’optimiser les activités de bien-être des jeunes « têtes blondes »…
AUXERRE : Soucieux de contribuer à sa manière à la préservation de la planète, le cabinet ATRIA aime allier la matière noble et naturelle, le bois, à l’emploi de matériaux d’inspiration plus traditionnelle, le béton, à ses réalisations architecturales.
Un mariage, non pas de raison, mais de pure nécessité environnementale que les architectes auxerrois développent depuis plusieurs années sur bon nombre de leurs chantiers. Avec réalisme et bonheur, au vu de l’appréciation de leurs résultats.
Déjà sollicités par la direction du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle lors de précédents aménagements survenus en 2012, les spécialistes du cabinet ATRIA ont pu proposer un fil conducteur dans leur approche conceptuelle, visant à agrandir grâce à une extension accolée au bâtiment existant l’école maternelle et primaire, Sainte-Thérèse.
Plus de deux cents mètres carrés supplémentaires offriront à l’établissement la possibilité de se doter d’une salle de classe permettant de mieux rééquilibrer les effectifs des scolaires, une opportunité heureuse pour le corps enseignant, saluée par la direction du groupe.
Le bois et le béton soulignent le trait esthétique de la construction qui n’en demeure pas moins ergonomique et très fonctionnelle dans son utilisation. Une salle de vie, un nom un peu passe-partout donné à cet endroit, garantit une meilleure approche pédagogique des activités bien-être qui viennent nourrir les enfants.
Un travail esthétique au service du pragmatisme...
Le temps de l’inauguration, assortie d’une visite rapide des lieux favorisant la vue des nouvelles modifications (sanitaires, agrandissement du self-service avec 135 mètres carrés qui induit une meilleure déambulation des enfants munis de leurs plateaux repas…), aura suffi à l’architecte Annick WOROBEL pour expliquer succinctement la philosophie architecturale recherchée avec cette conception. Un travail d’esthète qui n’en oublie pas les fondamentaux de la bio-construction.
On notera pour les puristes, férus de nouveautés, que l’une des cours principales de l’établissement se pare désormais d’une énorme fresque représentant le portrait de Saint-Jean Baptiste La Salle. Une esquisse artistique d’une dimension appréciable de 225 mètres carrés de surface, à même le sol.
Soutenu par l’ensemble des acteurs de la sphère institutionnelle (Etat, Région, Département, Ville), l’un des premiers établissements scolaires en termes de présence (1 850 élèves toutes catégories confondues, de la maternelle aux sections d’enseignement supérieur – BTS -), ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin dans sa quête, non pas spirituelle, il va de soi, mais matérielle.
D’autres travaux devraient étayés les précédents durant l’année 2020 comme l’effleura Marc BESANCENEZ, responsable de cette divine maison, où les jeunes peuvent suivre leur parcours pédagogique avec moult orientations dès l’âge de 3 ans jusqu’à leur majorité, voire un peu plus !
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Le nouveau bijou des soirées ludiques sénonaises, L’EMERAUDE LOUNGE, a pour vocation à se dupliquer…
octobre 22, 2019Inattendu dans sa forme, le concept prend depuis son ouverture, survenue le 03 août, ses marques progressives dans l’univers des loisirs proposés sur le Sénonais. Ciblant en première intention la jeunesse. Mais, la stratégie des deux associés, les frères LEGRAS, repose sur l’atteinte d’autres objectifs bien plus affirmés en soi. En premier lieu, il s’agit de toucher le monde de l’entreprise en privatisant l’espace ludique de 580 m2. La seconde priorité s’articule autour de la personnalisation de l’offre. Celle-ci s’oriente sur des évènements familiaux et festifs de type anniversaire ou défis sportifs…
SENS : Quelques curieux tentent vainement d’apercevoir derrière la vitrine ce que recèle le vaste espace ludique ayant ouvert ses portes au beau milieu de la période estivale.
Même si l’une des devantures rappelle de par son décor insolite la proximité de la fête anglo-saxonne d’Halloween dans le calendrier, personne ne peut s’imaginer réellement ce que propose L’EMERAUDE LOUNGE sans avoir pénétré à l’intérieur du magasin !
Ici, dans ce nouveau point d’ancrage commercial consacré à l’art de vivre et à la détente, les surprises autour du jeu sont de taille. Le résultat de cet agencement est vécu comme un aboutissement pour les deux membres de la fratrie : Ludwig et Grégory.
En effet, il aura fallu trois longues années de patience et d’abnégation pour y parvenir ; le temps nécessaire de trouver le local adéquat dans la sous-préfecture de l’Yonne qui réponde aux exigences du cahier des charges initial.
Autrefois, on vendait des chaussures au linéaire dans ce vaste édifice situé sur l’un des points névralgiques, à l’entrée sud de la ville. Aujourd’hui, et après moins d’un semestre de travaux de réhabilitation, c’est le rire et l’amusement que l’on vante à satiété à sa clientèle.
Coût de l’investissement pour remettre le bâti en état de fonctionnalité : 90 000 euros hors taxes. Un budget lourd à réunir pour ces deux jeunes garçons de moins de trente ans qui auront su convaincre avec persévérance l’un des conseillers stratégiques de l’agence de développement INITIACTIVE 89, Julien LACOMBE. Ce dernier n’a pas tergiversé devant le côté insolite du dossier : un prêt d’honneur a pu être souscrit très vite avec l’aval bancaire à l’issue.
Dès lors, les deux frangins durent se creuser un tantinet les méninges pour baptiser de la raison sociale qui leur semblait la plus judicieuse ce nouveau pôle d’intérêt dans le monde du loisir.
Les adeptes d’énigmes et de mystères seront déçus d’apprendre que derrière le nom de cette enseigne, « L’EMERAUDE LOUNGE », il n’existe pas de secret ! Sauf celui qui aura provoqué un déclic auprès des deux dirigeants de l’entreprise : la résonance dans l’association de ces deux mots.
Développer le concept sous la forme d’une franchise à moyenne échéance…
En quoi cet univers est-il si particulier et si différent ? Très simple, il accueille une somme de disciplines ludiques que nulle part ailleurs on ne peut pratiquer dans l’Yonne. Certes, la présence de baby-foot, de billards ou de jeux de fléchettes n’a rien de sensationnel, de prime abord.
Là où les choses diffèrent, c’est de voir in situ des pistes de curling (sans la glace) au nombre de deux et celles de cet étrange billard aux dimensions inconcevables qui se pratique avec les pieds : le snookball.
La découverte de ces deux disciplines permet aux amateurs de cocktails de se détendre au-delà d’un verre et de profiter en toute quiétude de ces instants de farniente entre amis. Voire entre collègues. Bref : l’unicité du cadre et son modèle d’attractivité pourraient devenir très vite un lieu à fréquenter à l’avenir dans le sérail sénonais.
L’orientation stratégique donnée au projet est de le faire évoluer très vite sur le territoire. De manière régionale mais aussi nationale via le principe de la franchise. Ludwig LEGRAS et son cadet, Grégory, voient loin. Un développement potentiel vers la Seine-et-Marne, le Loiret, l’Aube. Mais aussi, adapté à l’ensemble de l’Hexagone…
Ils sont suivis de près par les spécialistes de la question entrepreneuriale (banque, experts-comptables…). Les projections présentent déjà quelques garanties de réussite avec un prévisionnel de 300 000 euros de chiffre d’affaires au terme de la troisième année d’exploitation.
Les responsables de la SAS ont par ailleurs procédé à leur première embauche, en la personne d’une serveuse sous contrat à plein temps. Demain, il sera aussi question de façonner une scène qui recevra des groupes musicaux, pour l’essentiel d’inspiration locale.
Les deux frères vivent leur projet comme un rêve éveillé. Loin de leurs cursus initiaux concrétisés par des diplômes dans la maçonnerie et l’aménagement paysager. A 25 et 21 ans, ils ne le regrettent nullement car ils ont osé passer de l’autre côté du miroir : celui de l’entrepreneuriat !
Un article réalisé en partenariat avec la Ville de Sens et la Communauté du Grand-Sénonais.
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Robert BIDEAU l’évoque aux Assises du SDEY : une unité de production photovoltaïque est à l'étude à MONETEAU…
octobre 22, 2019Validé de manière unanime lors d’un conseil municipal en novembre 2018, le projet d’installation d’une centrale photovoltaïque est toujours d’actualité dans la commune périphérique d’Auxerre…
MONETEAU : Procédant à l’ouverture officielle des neuvièmes Assises du Syndicat départemental d’énergies de l’Yonne (SDEY) qui se déroulaient dans sa commune, l’édile de MONETEAU a profité de la tribune qui lui était offerte pour rappeler à l’auditoire qu’un projet de création d’une unité de production photovoltaïque était à l’étude.
Sans déflorer les détails de cette future installation, Robert BIDEAU a simplement rappelé que celle-ci pourrait être effective sur le site de l’ancienne décharge de la localité.
S’interrogeant sur les pratiques énergétiques de certains de nos voisins européens, en particulier l’Allemagne qui autorise toujours l’exploitation intensive du charbon, le vice-président du Conseil départemental de l’Yonne s’est dit un fervent adepte de l’énergie propre.
Pour mémoire, le conseil municipal local a validé le principe de cette unité de production énergétique via le solaire en novembre 2018. S’il devait voir le jour, ce site serait développé par la société ENGIE GREEN. Sa capacité de production pourrait s’élever à plus de 5 600 MWh annuellement ; ce qui permettrait d’assurer l’alimentation de 2 200 foyers.
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Le site de GERMIGNY devrait être opérationnel en 2020 : CERES a le vent en poupe pour promouvoir le gaz propre…
octobre 21, 2019Intervention remarquée lors du dîner de gala, proposé par le réseau Entreprendre à Auxerre en milieu de semaine dernière. Celle d’un jeune dirigeant de société, Maxime VIAUT, dont le projet CERES (Centrale d’énergie renouvelable écologique et solidaire) prend forme à Germigny avec les bases d’une première unité. Expert de la méthanisation de déchets organiques depuis une quinzaine d’années, cet ingénieur agronome entend bien apporter sa pierre à l’édifice de la transition énergétique dans le microcosme icaunais. Avant de conquérir l’Hexagone. Explications…
AUXERRE : Fruit d’une réflexion parfaitement mûrie il y a deux ans à peine, le projet CERES arrive à mi-parcours de sa conceptualisation définitive aux dires de son instigateur, Maxime VIAUT.
Alors que son usine de méthanisation est en phase de construction à quelques kilomètres de Saint-Florentin, le porteur de projet a précisé devant un parterre d’une quarantaine d’entrepreneurs réunis par le réseau Entreprendre que le bio-méthane y sera injecté dès le début de 2020.
L’objectif de la SAS est de promouvoir très largement cette énergie propre, issue de la transformation des cultures agricoles, dans le but de baisser l’empreinte écologique totale.
Soutenue depuis 2006 par l’Etat, la filière enregistre un bel essor depuis plusieurs années. En l’espace de quinze ans, ce sont plus de cinq cents centrales de méthanisation qui ont ainsi éclos à travers l’Hexagone.
Toutefois, les chiffres sont à relativiser car ils demeurent encore faibles et très éloignés de la réalité que connaissent depuis longtemps nos voisins allemands. Ils ont déjà installé plus de dix mille centrales de méthanisation !
Mais, qu’importe ! Le souhait de Maxime VIAUT est précisément de pouvoir développer autant que se peut des structures analogues à CERES dans la majeure partie de l’Hexagone, Yonne et Bourgogne Franche-Comté comprises.
Un projet bénéficiant de précieux auxiliaires…
Le jeune entrepreneur ne s’aventure à la légère sur ce chemin. Le projet a été créé en lien avec plusieurs partenaires issus de l’agriculture locale. Cette alliance favorisera la production du biogaz qui sera ensuite injecté dans le réseau de GRDF.
Son rapprochement avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, mais aussi les pouvoirs publics et surtout le réseau Entreprendre lui aura donné des ailes. Cornaqué par l’un des stratèges de cette structure, l’expérimenté Alain BOUNON, le dirigeant de la SAS a pu faire une formation de cédant repreneur d’affaires profitables pour parfaire ses connaissances en matière de gestion.
Au passage, il aura pu glaner auprès d’une douzaine de chefs d’entreprise, membres du réseau bourguignon, de précieux renseignements lui permettant de garder le cap et de conserver toute l’humilité requise pour mener à terme la feuille de route.
Sa rencontre avec Christophe CHARBONNIER, patron de la société de transport PICQ ET CHARBONNIER, aura été déterminante à plus d’un titre.
Ce dernier est déjà très investi dans l’approche de la transition énergétique des poids lourds, de la mobilité et de la sauvegarde de l’environnement. Avec son appui (Christophe est associé au projet), Maxime VIAUT a espoir de développer à brève échéance une filière de biocarburant spécifique pour alimenter les camions.
D’autres soutiens, et de taille, sont déjà dans les starting-blocks : TOTAL, ENGIE, AIR LIQUIDE, GRDF/GRT.
Pour produire ce gaz, CERES mobilise environ 700 hectares de terrain et, nous l’avons dit, une vingtaine d’agriculteurs, inféodés au concept. Séduits, ils ne pouvaient que répondre par l’affirmative devant l’ingéniosité de ce programme, similaire au commerce équitable, et réalisé en circuit-court. Cette opportunité heureuse représente à leur échelle de pouvoir valoriser leurs terres à faibles rendements. Tous les ingrédients sont donc réunis pour couronner de succès ce concept CERES qui devrait faire parler de lui dans les mois à venir…
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