Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
La culture, enjeu citoyen les plus périlleux à résoudre : Roselyne BACHELOT livre une analyse décapante de vérité
février 04, 2024« Notre invitée d’honneur, on a tous l’impression de la connaître un peu, comme une amie de la famille… » Claude VAUCOULOUX. Celle de l’UIMM ? Celle du MEDEF ? De la FFB, la puissante fédération du Bâtiment ? Un peu de tout çà, à la fois, tant il est vrai que Roselyne BACHELOT a su susciter la mobilisation lors de son récent passage à Auxerre, à la Maison de l’Entreprise, lors de la cérémonie des vœux au monde économique. Une ancienne ministre et sociétaire des « Grosses Têtes », courageuse et pugnace, puisqu’elle aura tenu à être présente lors de cette conférence, concentrée sur le devenir de la culture, malgré une forte température dont elle souffrait encore le matin même…
AUXERRE : Le sourire, quelque peu timide, s’affiche sur son visage légèrement pâlot. Précautionneuse, l’ancienne multi-ministre de l’Etat français (Ecologie et développement durable, Santé, Cohésion sociale, Culture…) s’entretient discrètement avec la cheville ouvrière de la soirée, Florence POULAIN.
Le décor sur l’estrade de la Maison de l’Entreprise se modifie à sa demande : il serait judicieux de placer la belle composition florale, à côté du pupitre. Exact ! Oui, la bouteille d’eau, salvatrice à souhait lorsque l’on a un chat dans la gorge, de se trouver là, à portée de main au cas où.
Posant ses affaires au premier rang qui lui était réservée, Roselyne BACHELOT respire quelques instants. Elle se concentre. Pas si simple de donner une conférence et apporter son regard critique sur la société actuelle lorsque le matin même, une poussée de fièvre à près de 39° de température vient jouer les trouble-fêtes !
Un petit échange avec elle – on parle de la qualité de public présent en nombre dans l’amphithéâtre auxerrois qui n’a rien à voir avec celui des studios de RTL lorsque l’ex-ministre joue les sociétaires des « Grosses Têtes » avec humour et finesse d’esprit – et voilà que la chroniqueuse de BFM TV s’absorbe dans ses notes, en faisant le vide autour d’elle.
Pas de questions directes à l’intervenante…
C’est que ce soir, Roselyne BACHEL OT et sa pertinence sont les stars de l’évènement porté par l’UIMM, le MEDEF et la FFB de l’Yonne ! « Une femme qui est notre marraine lors de ces retrouvailles liées à la cérémonie des vœux, ce n’est pas commun, lâchera même quelques instants après la patronne des patronnes de l’Yonne, version MEDEF 89, Emmanuèle BONNEAU !
Et quelle femme, devrait-on dire ! Car, l’humour parfois corrosif et les anecdotes croustillantes vont ponctuer ces trente-cinq minutes d’intervention, permettant à un auditoire toute ouïe de se délecter.
Dommage, mille fois dommage, toutefois, qu’il n’y eut pas les traditionnelles questions posées à l’invitée à l’issue de sa prouesse orale : on aurait peut-être eu de grandes envolées lyriques ou des échanges mémorables à se mettre sous la dent ! Et des révélations d’Etat à se raconter longtemps autour de la cheminée en ces longues soirées hivernales !
Mais, en sage qu’il est, et toujours très respectueux de ses invités, choisis parfois six mois auparavant parmi son carnet d’adresse des plus garnis, Claude VAUCOULOUX n’aura pas proposé l’exercice à l’intervenante, souhaitant de ne pas trop exposer l’ancienne ministre de la Santé sur scène, un peu fébrile comme chacun le savait…
Femme de caractère qui ne s’en laisse pas conter – ces échanges avec son confrère médiatique le sieur DUHAMEL sur BFM TV ne manquent jamais de piquant ! -, Roselyne BACHELOT écouta attentivement les propos introductifs de Claude VAUCOULOUX devant brosser un synthétique portrait de la ministre aux six maroquins.
Jack LANG et François MITTERRAND : le bilan flatteur de la culture au temps des socialistes…
D’emblée, elle invita par ses propos et la pensée l’indémodable ancien ministre de la Culture de l’ère MITTERRAND, Jack LANG – il est toujours à la présidence de l’Institut du Monde Arabe à Paris - à la « rejoindre » de façon symbolique dès le début de son exposé.
« Même mon ami Frédéric MITTERRAND m’a toujours précisé que lorsqu’il était salué dans la rue en qualité de ministre de la Culture, il se retournait pour voir si Jack LANG n’était pas derrière lui ! ».
Le ton est donné. Rires et sourires à l’appui. Elle tacle « Télérama » avec une couverture du fameux magazine culturel, mettant en scène François MITTERRAND et Jack LANG, posant devant les colonnes de BUREN. « On n’a l’impression que la culture n’a jamais existé avant mai 1981 dans ce pays ! ».
Observant que la France est un état qui mène une politique culturelle comme un outil économique, la conférencière insista ensuite sur le statut des intermittents du spectacle. Prenant à parti le public. « Savez-vous que c’est le patronat qui a instauré ce système en France ? ».
Ce sont en effet les grands patrons de l’industrie cinématographique qui ne trouvant pas de personnels adéquats ont développé ce statut si particulier : maquettistes, techniciens, régisseurs, éclairagistes…
« Une fois, à la rencontre de syndicalistes de la CGT, je leur ai demandé pourquoi ils se battaient comme des diables pour défendre une disposition imaginée par le patronat français, plaisanta-t-elle, à la stupeur des cégétistes ! ».
Autre cocasserie qui fit sourire la salle : « la loi sur les fouilles archéologiques, sur la protection du patrimoine d’état, sur les archives, la création de l’organisme d’aide au cinéma, le CNC, ont été créé par le régime scélérat de Vichy et de PETAIN ! ». On sent alors l’œil amusé de la dame et son aspect joueur à distiller quelques saillies provocatrices, toute en subtilité verbale !
Puis, de nouveau, Jack LANG revient sur le devant de la scène : « ce n’est pas le ministre de la Culture de François MITTERRAND qui a inventé le festival d’Avignon comme le prétendait jadis un élu communiste, martèle Roselyne BACHELOT, il faut se souvenir que ce festival a été créé en 1947 ! ».
Du président de la République à la rose, le socialiste François MITTERRAND, l’ancienne ministre dira que son bilan culturel est de loin flatteur. On se souvient de la création des fonds régionaux d’art contemporain, de la Fête de la Musique, des Journées du Patrimoine, etc.
« Il y eut des réussites qui ont été contestées mais qui sont maintenant acceptées par tout le monde. Je pense à ces colonnes de Buren qui ont été adoptées alors que conspuées au début de leur présentation, trop élitistes, voire offensantes par l’intelligentsia… ».
La durée de vie expéditive des ministres de la Culture !
Mais, devait-elle ajouter en défendant les politiques culturelles de l’époque, « personne ne parlait de réchauffement climatique, ni d’écologie, ni de sobriété énergétique… ». Ne parlons de la politique numérique, juste en appoint et en accompagnement à l’époque dans l’esprit des grands faiseurs de l’Etat. Ce qui n’est plus du tout le cas, désormais.
Tour à tour, Roselyne BACHELOT commentera la banalisation du livre et de l’édition dans la société consumériste avec le poids de la grande distribution, les propos de Jacques TOUBON qui dans un ouvrage fit un état des lieux à charge de la situation avec le déséquilibre de Paris et la province, l’échec de la démocratisation culturelle, l’état d’abandon de bon nombre d’institutions culturelles, l’instrumentalisation de la politique culturelle…
« La rue de Valois – elle accueille le ministère de la Culture – s’est même transformée en un ministère de la propagande ! ».
Mais, assure-t-elle tout de go, « je ne fais pas un procès d’intention à Jack LANG ! ».
Repenser à un équilibre territorial culturel ne serait pas néfaste pour les régions de France. Histoire de bouter une bonne fois pour toute la politique « parisiano-centrée » de la culture qui fut incarnée par François MITTERRAND, pourtant homme de terroir, vivant entre Morvan et les Landes ?
« En général, il y a trois ministres de la Culture par président, s’amuse Roselyne BACHELOT, on a à peu près au ministère de la Culture la durée de vie sur la bande d’urgence de l’autoroute ! ».
55 % des Français ne fréquentent jamais une salle culturelle
Toujours dans la même veine, l’oratrice nous livrera quelques perles truculentes sur les travaux à envisager pour préserver lesdites colonnes de Buren (encore elles !), « une restauration au bout de dix ans avec 6 millions d’euros pour réhabiliter les colonnes elles-mêmes et 14 millions pour réparer les malfaçons structurelles de ces colonnes, soit 20 millions en dix ans ! ». Ca pique !
Quant à la rénovation de Beaubourg, qui aura lieu après les Jeux de Paris, il en coûtera une enveloppe de 500 millions d’euros. Un peu moins pour le Grand Palais avec 400 millions d’euros et la restauration du château de Villers-Cotterêts, estimée à 250 millions d’euros.
Des budgets à la culture qui ont doublé à la prise de fonction de Jack LANG. La mission culture équivalait à 4,2 milliards d’euros. Avant de passer à 8,5 milliards ! La politique démentielle de l’offre culturelle n’aura pas servi, a contrario, la démocratisation de la culture dans l’Hexagone. Une étude le constate : « on a installé des plats sur la table de la culture de plus en plus nombreux, mais les convives sont restés les mêmes ! ».
Aujourd’hui, 55 % des Français ne fréquentent jamais un lieu de spectacle vivant, ni opéra, ni cabaret, ni théâtre, ni salle de concert, ni un cirque, etc. Seuls 9 % de nos concitoyens suivent l’actualité culturelle en se rendant dans les salles à raison d’une dizaine de manifestations artistiques annuelles !
Pourtant, le monde de la culture représente 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 700 000 personnes, soit plus que l’automobile, l’aéronautique et le nucléaire.
« Personne ne se rend compte de cela, s’étonne l’ancienne ministre de la Culture, alors que faut-il faire ? Faudrait-il un ministère recentré sur le pilotage des politiques culturelles ? Il faut des capacités budgétaires et des capacités d’expertise en interne : or, le ministère de la Culture n’a pas les moyens ni les compétences humaines… ».
Changer les mentalités autour de l’art et de la collection en France
Quant à la sauvegarde du patrimoine, Roselyne BACHELOT est on ne peut claire sur le sujet : « on ne peut pas tout sauver, il nous faudra faire des choix ! ». Cruels, certes, mais réaliste. « Le patrimoine de la France s’est construit en détruisant certaines choses, à l’exemple des édifices religieux… ».
L’oratrice évoqua aussi les risques occasionnés par le réchauffement climatique.
« La rénovation climatique des bâtiments publics suppose 500 milliards d’euros ! C’est colossal… ».
Quant à l’égalité entre les femmes et les hommes, elle ne pouvait passer cela sous silence, depuis qu’ont éclaté bon nombre d’affaires sexistes. « C’est un torrent de boue qui coule sur le cinéma, le théâtre, l’opéra avec la complicité de tous ! Tout le monde savait ! ».
Enfin, la France doit retrouver sa place prédominante sur le marché de l’art. Une place qui a été perdue au fil des ans.
« Nous sortons péniblement de cette période crépusculaire, souligne-t-elle, et je regrette que le nombre de collectionneurs d’art contemporain soit très nettement inférieur à celui de nos voisins. Nous n’avons pas besoin de mesures fiscales à ce niveau mais d’un changement de mentalité qui veut la collection soit l’affaire de l’Etat. Nous sommes des républicains qui ne rêvons que de monarchie sur le marché de l’art ! ».
Si elle ne croit pas aux vertus du mécénat populaire qui ne permettra pas de couvrir les besoins énormes du marché de l’art, Roselyne BACHELOT le dira tout net en guise de conclusion : « La culture est l’un des enjeux citoyens les plus périlleux qui nous guette car elle touche à notre histoire personnelle intime et à l’idée que nous nous faisons de notre destin collectif… ».
Citant une dernière fois, en guise de pirouette et avant de quitter la tribune, André MALRAUX et d’invoquer la mobilisation générale en forme appel avec une petite formule dont elle a le secret « Enrichissez-vous de vos engagements citoyens, ceux-là ne vous décevrons jamais ! ». Rideau !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Un MEDEF au service et attentif aux entrepreneurs : Emmanuèle BONNEAU, la der des ders pour les vœux !
février 01, 2024C’est la der des ders. Une légère pointe d’émotion apparaît sur le visage juvénile de la patronne du MEDEF de l’Yonne. Un ultime tour de piste, à la tribune officielle face à un auditoire à l’écoute, en sa qualité de présidente de l’un des syndicats patronaux du territoire. Au mois de juin, Emmanuèle BONNEAU tirera donc un trait définitif sur un mandat institutionnel qu’elle aura incarné avec passion et engagement. Au service des adhérents de la structure…
AUXERRE : Malgré le sourire affiché sur son visage, on la sent empreinte d’émotivité, la cheffe d’entreprise de Saint-Florentin et présidente de la section icaunaise du MEDEF.
On peut le comprendre, la partition qu’elle est amenée à jouer d’ici peu, sera donc la dernière. Face au public, devant un micro, à la tribune de l’estrade de la Maison de l’Entreprise de la Nièvre et de l’Yonne qui accueille en son sein les antennes départementales de l’UIMM et du MEDEF, entre autres.
Mettant en exergue le fonctionnement harmonieux, efficace et reconnu de tous, entre les acteurs économiques qui se côtoient au sein de la Maison de l’Entreprise, Emmanuèle BONNEAU espère que son successeur – à date, il n’est pas encore désigné – poursuive la noble tâche qui était la sienne. Celle d’apporter une réelle dynamique au mouvement patronal icaunais.
Un MEDEF au service des entrepreneurs…
En terme clair, l’hyménée est resplendissant entre l’UIMM (Union des Industries de la Métallurgie) et le MEDEF.
« Je vais d’ailleurs en rester là sur le sujet, glissera l’oratrice avec un petit sourire, je ne voudrais pas que mes propos prennent la forme d’un testament ! ».
Fière du travail qui a été accompli au cours de ces quatre dernières années, l’entrepreneuse ne manquera pas de saluer les équipes.
« Elles ont œuvré en faveur d’un MEDEF de service, d’un MEDEF au service, d’un MEDEF attentif aux besoins de ses adhérents et qui s’est rendu indispensable dans le microcosme économique icaunais… ».
Un seul regret fut exprimé par la dame : ne pas avoir su trouver le temps nécessaire pour faire davantage encore !
La moitié du ciel est soutenue par les femmes !
Puis, se référant à la plume poétique de Jean COCTEAU, Emmanuèle BONNEAU revient sur cet aspect des regrets, « dans la vie, on ne doit regretter ce que l’on a pas fait ! ».
L’interlocutrice aborda ensuite l’élection du président national du MEDEF, incarné par Patrick MARTIN. « Moi, précisa-t-elle un brin espiègle, je n’ai jamais caché le petit faible pour la candidature de Dominique CARLAC’H, éliminée de la course à la présidence. Nous avons pu tisser des liens d’une grande richesse avec elle depuis plusieurs années : dois-je le rappeler elle est la marraine de notre club Femmes du MEDEF 89 depuis le 07 septembre dernier… ».
Ce club fait preuve d’un beau dynamisme, à la grande joie de la présidente. « Il nous faut désormais l’étoffer ! ».
Féminine, Emmanuèle BONNEAU tressa des lauriers à ces cheffes d’entreprises et entrepreneuses qui « apportent un vent nouveau tant au MEDEF qu’à l’économie », voire de la fraîcheur dans le monde des affaires. Et de se référer à un auteur chinois qui écrivit jadis que « les femmes soutenaient la moitié du ciel… ».
De LINDBERGH à BAUDELAIRE : et poète avec ça !
Une allusion à peine voilée au fait qu’elles devraient porter la moitié des entreprises. De surcroît, adhérentes au MEDEF ! Un syndicat patronal qui devrait se retrouver en première ligne dans les négociations nationales interprofessionnelles pour faire valoir et défendre les intérêts des entreprises.
Une légitimité due en partie aux antennes territoriales, au plus près du terrain. Grâce à un élan qui n’est pourtant pas acquis et qui est essentiel de cultiver chaque jour.
« Plongeons dans l’inconnu de 2024 avec force et détermination, nous y trouverons les réponses, conclut avec sagesse une Emmanuèle BONNEAU qui quittera le plateau sous une salve d’applaudissements en citant une dernière fois les écrits de Charles LINDBERGH et de Charles BAUDELAIRE. Et poète avec ça !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’amour sauveur de l’entreprise ? Paul FONTAINE, coach de vie atteint de mucoviscidose, en prêche les vertus…
janvier 31, 2024Il a une pêche d’enfer, Paul FONTAINE. Sans mauvais de jeu de mots, ses ressources dans lesquelles il puise toute cette énergie si communicative – son moteur ! – ne sont pas prêtes de se tarir ! Qui l’aurait cru, pourtant ? Conférencier et coach professionnel, atteint de la mucoviscidose – la même pathologie qui a emporté jadis le surdoué de la chanson Grégory LEMARCHAL -, ce Jurassien au petit accent méridional vient d’être retenu parmi les onze mille privilégiés qui porteront la flamme olympique à l’été 2024. Sa visite au groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle aura redonné du tonus à des étudiants qui parfois en ont grandement besoin !
AUXERRE : La musique est assourdissante. Elle ne manque pas de punch ! L’idéal pour prendre une grande respiration, se rasséréner avant de pratiquer quelques exercices respiratoires et méditatifs fort utiles pour mieux se vider l’esprit. Face à l’orateur qui n’a pas encore prononcé la moindre parole, les étudiants du BTS Commerce international du groupe lassalien Saint-Joseph, accompagnés de leurs enseignants et de leur responsable, Céline MARTI, semblent jouer le jeu sans trop ergoter. Sauf, peut-être parmi les derniers rangs…Un peu rigolard et limite tapageur.
Nonobstant, le calme revient très vite dans la salle où se déroule la conférence. Un visuel de Paul FONTAINE en mode sportif de l’extrême crève l’écran.
Casque fixé sur la tête, le quadragénaire – il ne fait vraiment pas ses quarante ans ce jeune homme ! – regarde la ligne d’horizon de ses yeux sombres. Originaire du Jura, l’intervenant du jour n’est pas un personnage ordinaire. Lui qui se définit comme un coach de vie – et Dieu sait qu’elle lui a bien fait endurer sa présence sur Terre – multiplie les exploits, entre la pratique de sports de l’extrême et de paris fous (ascensions du Mont-Blanc, du Kilimandjaro, la traversée des Alpes, marathons à répétition…) et les cycles de conférences qu’il distille aux quatre coins de l’Hexagone.
La mucoviscidose ? On en meurt en France
Soit auprès du milieu professionnel, toujours féru de cette résilience dans l’effort et de l’aptitude à l’endurance. Comme auprès des plus jeunes, lycéens et BTS, qui peuvent profiter de ses grandes leçons de sagesse et de vérité. Le civisme, en plus !
Né avec la mucoviscidose, Paul FONTAINE vit avec. En essayant de s’y accommoder le plus possible. Une pathologie où tout le monde ne possède pas les mêmes chances face à ses effets dévastateurs.
« On en meurt jeune, aussi, dit-il avec le timbre de la voix un peu voilé. Sept mille personnes sont atteintes en France à l’heure actuelle… ».
Toutefois, loin de sombrer dans le pathos et le misérabilisme, le trépidant quadra possédait il y a peu encore 55 % de capacité respiratoire. Suffisant pour vivre pleinement son existence ?
« Cette maladie est une chance, assène-t-il au jeune public un peu médusé par cet aveu saisissant, c’est une opportunité extraordinaire, un vrai catalyseur de vie qui me mène vers le bonheur… ».
70 % de capacité respiratoire grâce à une trithérapie américaine
Mieux que la méthode Coué, tous les psychologues et autres psychanalystes réunis, le système FONTAINE coule comme de l’eau de roche si limpide, si fraîche à satiété !
Le garçon souhaite vivre sans limite, multipliant les challenges sportifs, dans un esprit bienveillant, où sagesse s’accorde avec bonté et amour. Beaucoup devraient s’en inspirer. Surtout dans le camp des valides et des nantis !
Pourtant, aérosols, séances de kiné, soins digestifs se multiplient chaque jour à cause des sécrétions du corps, ce mucus envahissant et perturbateur plus épais chaque jour.
« Le sport me permet de cracher, de tousser et de nettoyer mes poumons ! ». Et voilà, la recette ! Tellement, simple.
Jusqu’à 26 ans, vivant dans le déni, il sort de sa colère par le biais de l’écriture. Sur le dépassement de soi. Dans un journal. Il lui fallait se mettre en action et être acteur de sa santé.
Inspiré par Philippe CROIZON et Arnaud CHASSERY – le parrain du groupe scolaire Saint-Joseph natif de Joigny -, Paul raconte son histoire, sans pudeur. Parlant du sport, la plus vertueuse des disciplines, participant quatre fois au Marathon de Paris.
Avec « Ensemble aux Sommets », il a gravi le Mont-Blanc en juin 2018 avec seulement 50 % de capacité respiratoire. Prouvant que l’on peut repousser ses limites jusqu’à son paroxysme.
« Une trithérapie américaine me permet désormais d’augmenter ma capacité respiratoire à 70 % ! ».
Partager l’amour autour de soi : la plus belle des vertus…
Parmi les messages : être vrai avec ses peurs, ses croyances et ses valeurs en travaillant sur soi. « Choisir l’amour, comme dans le « Petit Prince », en citant l’œuvre de Saint-Exupéry.
Créer des liens, partager des valeurs fortes en se reliant à l’autre, lui permet, tout en se mettant à nu, de se livrer pour mieux s’améliorer. Mais, est-ce que le monde économique est prêt à accueillir ces messages qui feraient penser au monde juvénile des « Bisounours » ?
« L’amour est difficile à cerner dans le monde actuel, souligne-t-il, l’amitié, c’est de l’amour et il nous faut la partager pour changer les choses… ».
Paul FONTAINE, chantre de l’Amour avec un grand A, y compris dans l’entreprise, à l’école et dans la société ?
En tout cas, les étudiants de Saint-Joseph n’ont pas été hermétiques aux propos de ce philosophe sportif et sympathique – il a toujours le sourire aux lèvres ! – après un premier atelier consacré aux valeurs, celles qui guident leur vie.
En avril, un temps d’échange sera alors proposé en connexion avec la nature et soi-même. Récemment, le conférencier a prêché la bonne parole sur l’amour et ses vertus chez PEPSI. Finalement, vivre de sa passion et accessoirement en vivre financièrement sont parfaitement compatibles pour cet enfant de l’Amour, comme le chantait si bien Enrico MACIAS…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Carrefour au féminin : la parité au travail est à la « FETE » même si les préjugés demeurent !
janvier 31, 2024Faire avancer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes tout en montrant que d’autres métiers sont possibles par l’exemple : c’est l’objectif de l’association régionale « Femmes Egalité Emploi » (FETE), au travers d’actions pérennes comme le Carrefour des Carrières au Féminin de l’Yonne, dont la 26ème édition s’est tenue avec succès à Appoigny. Les allées de l’Espace culturel n’ont pas désempli de la matinée. Il y avait parfois de « l’embouteillage au carrefour » devant certains stands. A l’image de celui de la gendarmerie nationale, toujours très prisé des jeunes en quête d’avenir professionnel…
APPOIGNY : Barmaid, opticienne, tractoriste, soudeuse, notaire, grutière, commissaire aux comptes… Le champ des possibles s’est élargi au fil des années et tous ces métiers sont désormais accessibles au public féminin. Autant d’exemples de réussite aussi, à travers les témoignages de la soixantaine de professionnelles, présentes à Appoigny, qui ont toutes pour dénominateur commun, la passion de ce qu’elles font au quotidien.
Si le travail en viticulture s’est beaucoup féminisé ces dernières années, notamment en ce qui concerne la taille de la vigne, qui compte près de 40 % de femmes dans ses effectifs, le métier de tractoriste l’est encore beaucoup moins. Mais la passion et la volonté aidant, Lydia a su s’affranchir des obstacles et travaille aujourd’hui en qualité de chef d’équipe sur un domaine du Chablisien. Obligée de lutter parfois pour s’imposer : « j’ai eu des personnes en intérim qui ne m’acceptaient pas parce que j’étais une femme estimant qu’en tant que telle, je n’avais pas à donner d’ordres ! ».
Si le métier reste physique, la technique a su faire évoluer les outils pour l’adapter au plus grand nombre. Lydia voit même dans le fait d’être une femme, un atout supplémentaire recherché par nombre de domaines viticoles : « peut-être sommes-nous plus minutieuses que certains hommes, moins « brut de décoffrage » ! (Rires).
Sexisme et machisme ne sont pas morts !
Si le notariat a longtemps été l’apanage de la gent masculine, il s’est fortement féminisé ces vingt dernières années, au point que 60 % des études icaunaises sont désormais tenues par une notaire. Un chiffre dont s’amuse celle qui débuta dans le métier il y a une dizaine d’années, mais à qui la déontologie interdit de préciser son nom, pour éviter toute forme de publicité : « il faudra peut-être un jour inventer un Carrefour des carrières au masculin, de sorte de faire revenir un peu plus d’hommes dans la profession… ». Elle aussi voit le fait d’être une femme comme un atout professionnel : « plus de rigueur, plus de mémoire, plus d’ordre… Il y a des hommes qui peuvent aussi en avoir, mais ce n’est pas la majorité de l’espèce ! ». (Rires).
Autre vocation, autre métier, celui de barmaid, jusque-là peu féminisé reconnaît dans un sourire Andréa dont la détermination lui a permis de s’imposer en dépit des préjugés : « il faut savoir se faire respecter face à cette forme de sexisme, pas forcément malveillant, mais que l’on ressent au quotidien, avec l’image de la petite minette derrière son bar… ».
Un stéréotype devenu un atout : « il est plus rassurant pour une femme dans un bar, de s’adresser à son homologue ». A ses côtés, Mélanie, entrée toute jeune dans l’univers de la cuisine, a dû elle aussi batailler pour trouver sa place : « c’était normal à l’époque pour une femme d’être dans sa cuisine à la maison, mais pas dans un restaurant ».
Avec la difficulté supplémentaire de commander à seulement 22 ans une brigade : « cela a été très dur au début, les collègues ne me prenaient pas au sérieux, avec ce double handicap d’être à la fois jeune et une femme. Il faut aussi supporter beaucoup de petites réflexions au quotidien. J’ai fait au total trois entreprises et de ce que j’ai pu voir, considère que le sexisme et le machisme ne sont pas morts… ».
La tactique féminine des gendarmes dans le recrutement !
S’il est un domaine où l’on ne s’attend pas forcément à rencontrer une femme, c’est bien celui des grues et engins de chantier ! Ancienne aide-soignante, Hatika CHEMLALI a dû, suite à un accident de travail, se reconvertir à l’âge de 42 ans. Fascinée depuis toujours par cet univers ô combien masculin, c’est tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers le métier de grutière, où l’accueil, passée la première surprise, fut des meilleurs : « contrairement à ce que l’on pense, les hommes ne sont pas forcément des brutes. J’ai trouvé en arrivant, beaucoup de bienveillance, d’esprit d’équipe, que je n’avais jamais rencontrés du côté des femmes, dans le monde du soin et de la santé… ».
Un métier physique bien sûr, reconnaît-elle d’un sourire, mais sa détermination est sans faille et la passion aidant, elle pourrait bien faire des émules, à voir le nombre de visiteuses faisant une halte à son stand. Autre métier plébiscité, celui de gendarme, avec comme chaque année, un stand pris d’assaut tout au long de la matinée. Référente recrutement en poste à Joigny, la cheffe REVENU ne s’en étonne même plus : « depuis une dizaine d’années, le métier s’est énormément féminisé. A Joigny, nous sommes neuf femmes pour vingt gendarmes et avant, à Migennes, près du tiers des effectifs… ».
Il n’en a pas toujours été de même : « il est vrai qu’il y a treize ans, quand je suis arrivé dans le métier, c’était beaucoup plus compliqué, c’était la vieille époque, la vieille gendarmerie… ». (Rires).
Là encore, une vie professionnelle guidée par une passion apparue lorsqu’elle était encore une enfant : « à douze ans, je savais déjà vouloir devenir gendarme, mais surtout pas policière car je ne voulais pas travailler en ville, mais être plus en contact avec la population … ».
Un sens de l’humain qui n’est pas sans effet sur le quotidien : « même si c’est avant tout une question de personne et pas de sexe, le fait d’être une femme apporte auprès du public un côté un peu plus rassurant… ».
Chargée de mission et coordonnatrice de l’association FETE, Claire DUCHET a salué à l’heure des discours, les intervenantes présentes tout au long de la matinée : « grâce à votre parcours, à votre expérience, vous avez pu faire comprendre aux jeunes filles, aux femmes, que toutes les voies sont possibles, qu’il faut qu’elles s’ouvrent vers d’autres choix que ceux vers lesquels elles se dirigent massivement… ».
Un travail de longue haleine à mener le plus en amont possible ponctue la sénatrice Dominique VERIEN, présidente de la Délégation aux Droits des femmes « des actions sont menées en ce sens au sein des collèges mais il est parfois déjà trop tard, quand on sait que la rupture en maths entre filles et garçons commence à se dessiner entre le CP et le CE1… ».
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Hausse de 34 % de la fréquentation touristique : Druyes, quatrième village préféré des Français, profite de l’aubaine
janvier 29, 2024Sans ambages, il l’a annoncé dès les premières phrases de sa longue intervention de près d’un quart d’heure : la cérémonie des vœux, traditionnelle de surcroît, demeure un événement incontournable dans l’existence de la commune. L’un de ces rendez-vous fédérateurs et obligés dans la cohésion sociale assurée auprès de la population et du tissu associatif/entrepreneurial, venus en nombre écouter les propos de l’édile Jean-Michel RIGAULT. Entre bilan et perspectives…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le partage. La convivialité. Le respect mutuel entre la population et l’ensemble des élus du territoire (un vrai sujet aux connotations sociétales à l’heure actuelle !). L’exercice de la prise de parole sied à merveille à l’édile du « quatrième village préféré des Français », une commune plébiscitée par les aficionados cathodiques de la célèbre émission de Stéphane BERN en 2023 et qui en aura vu les fruits en termes de fréquentation touristique au fil de la saison estivale !
Sourire aux lèvres, détendu, face à un parterre de VIP habitués à ce genre de manifestations – Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, Yves VECTEN, Philippe VIGOUROUX, Jacques BALOUP ou encore Catherine CORDIER -, le maire de Druyes Jean-Michel RIGAULT déroule un discours concocté par ses soins aux petits oignons, levant de temps à autre le nez de ses feuilles posées sur le pupitre muni d’un micro.
Bien sûr, et à l’instar de tous ses collègues élus territoriaux, ayant procédé au même exercice en ce mois de janvier, le maire parle de crise, d’inflation, d’un contexte géopolitique pesant et anxiogène. Pour autant, il espère un retour au calme et à la fraternité. Utopie ?
Quant aux contraintes budgétaires et administratives qui grèvent le moral des maires ruraux, elles sont malheureusement omniprésentes dans les esprits.
« Je suis admiratif de tous ces élus ruraux, affirme Jean-Michel RIGAULT, qui doivent affronter un quotidien très compliqué… ».
Ca sent encore la peinture fraîche dans la salle des fêtes !
Côté bilan, 2023 demeurera indéniablement une référence à graver dans le marbre en ce qui concerne la dynamique touristique de la localité au célèbre château féodal, ayant appartenu à Mahaut de Courtenay et au plan d’eau, recevant les sources de la Druyes. La participation à l’émission audiovisuelle du « Village préféré des Français » - à la surprise de plus d’un qui n’y croyait guère alors que la localité icaunaise terminera in fine son brillant parcours au pied du podium ! – aura été un véritable coup de pouce providentiel du destin afin d’optimiser la notoriété de ladite commune !
Conséquence : le nombre de visiteurs de l’Hexagone (mais pas que !) est en augmentation constante. Soit près de 34 % de hausse, selon le bureau d’information touristique qui possède pignon sur rue directement dans le parc près des fameuses sources. Mais, un succès en appelle toujours un autre, c’est bien connu. La mise en place d’une application numérique « TRENDER » aura aussi contribué à la découverte du patrimoine local. Avec l’aide de l’Office de tourisme de Puisaye-Forterre.
Fait marquant de cette année écoulée : les travaux de rénovation de la salle des fêtes qui accueillait cette annuelle cérémonie. « Vous avez de la chance, plaisante l’orateur, les travaux se sont achevés depuis…hier soir ! ». Rires de l’assistance ! Mais, les odeurs de peinture fraîche, notamment dans le hall d’entrée de ladite salle recouverte d’une couleur mauve plutôt flashy sur les huisseries, corroboraient ainsi de manière olfactive avec les dires du maire ! Des travaux, espérés six mois avant qu’ils ne débutent et qui au final auront duré six mois au lieu des trois initialement prévus !
Pas mal de projets en 2024 à se mettre sous la dent !
Qu’importe ! L’essentiel était de pouvoir accueillir les nouveaux et anciens habitants de la commune, lors de ces premières retrouvailles de 2024 !
Une salle des fêtes, relookée à la sauce accessibilité – un ascenseur favorise l’accès à l’étage des personnes à mobilité réduite – dont le montant des travaux sera de 203 000 euros HT, travaux subventionnés à hauteur de 79 % par le Conseil département et l’Etat.
Quant à « l’Auberge des Sources » qui fut jadis une étape culinaire et hôtelière de bon aloi pour les épicuriens mais aussi pour tous les autres, la collectivité s’est portée acquéreuse de l’établissement, fermé depuis plus de deux ans, pour la coquette somme de 180 000 euros HT. L’Etablissement Public Foncier de Bourgogne Franche-Comté a pris part à cette transaction pour financer l’opération. Ainsi, la municipalité n’a pas investi sur ses fonds propres. Un loyer est ainsi remboursé sur une période d’amortissement de quatorze ans, loyer qui sera naturellement répercuté sur les charges du futur gérant devant reprendre la gestion de cette maison, placée près du plan d’eau lorsque celui-ci sera clairement identifié.
Toutefois, la situation se complexifie car l’installation de l’assainissement n’est pas aux normes : la municipalité sera dans l’obligation de revoir totalement sa conception avec, des frais supplémentaires à engager de l’ordre de 60 000 euros HT ! Une annonce, en mode mauvaise surprise, qui suscita un bruissement circonstancié de dépit parmi l’auditoire surpris !
La Maison France Service, ouverte à Ouannes, représente en marge un véritable plus administratif pour les citoyens de la Puisaye-Forterre. Le maire ne manquera pas d’y faire allusion…comme de l’extension du « colombarium » au cimetière, via une subvention de 40 % accordée par le Conseil départemental. Présent, Yves VECTEN fut chaleureusement sollicité par le maire pour appuyer le dossier.
Maintes fois reporté, faute de financements, le projet d’aménagement de la place du 08 Mai et de l’ancienne cour de l’école est programmé en 2024, avec une aide du Département et de l’Etat, pourrait voir peut-être le soutien de la Région.
Ce qui n’empêchera l’élu de Druyes de décocher une petite flèche ironique au passage à l’organe régional : « Bien que sa situation budgétaire et la lenteur de ces décisions nous posent questions ! ». Des travaux programmés à l’automne 2024…
Quant à la fameuse guinguette, « La Cour Grenouille » qui anime les soirées d’été du village, de nouveaux gérants sont recherchés avant l’ouverture prévue début mars. Sous l’égide de la municipalité, une association ayant pour but de regrouper les aînés de la commune devrait voir le jour. Objectif : offrir des activités ludiques pour dynamiser les liens entre citoyens.
Reste la maison de santé pluridisciplinaire dont l’ouverture est programmée à Courson-les-Carrières au mois de mai. Et non pas en juin, comme initialement annoncé. Un projet sanitaire qui est piloté et soutenu financièrement par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre dont le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI était assis aux premiers rangs des personnalités.
Jean-Michel RIGAULT termina son intervention en remerciant les personnels municipaux et les membres du conseil. Quant à l’état civil, il fut présenté en ultime point de cette phase orale. Soit un mariage célébré cette année, aucune naissance à répertorier et la perte de huit personnes, trop tôt disparues, selon la formule consacrée. L’accueil des nouveaux arrivants aura également été mentionné. Ainsi s’acheva l’intervention d’un maire, satisfait de l’année écoulée…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99