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Nommée sous-préfète à Oloron-Sainte-Marie : l’Yonne en reconnaissance et gratitude pour Marion AOUSTIN-ROTH
septembre 02, 2023Ce sera incontestablement un sacré dilemme à vivre pour l’ex-directrice de cabinet du préfet de l’Yonne cette saison. Nouvellement nommée au Journal Officiel en qualité de sous-préfète d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), la haute fonctionnaire, bras droit efficace et apprécié du préfet Pascal JAN, devra donc choisir, quant à son soutien sportif, entre le FC Pau (un club pensionnaire de Ligue 2 pointant à date à la huitième place) et…l’AJ Auxerre (9ème) où elle s’est exercée durant deux ans à la découverte de la sémantique technique très particulière de la discipline !
AUXERRE : A peine quittée les bords de l’Yonne ce jeudi 31 août après une très conviviale cérémonie de départ, accueillie dans les jardins de la préfecture, nimbés d’un joli soleil estival, qu’elle pourrait peut-être déjà effectuer son retour en terre icaunaise, le 16 septembre prochain ? Sinon, ce serait pour la confrontation retour le 16 février en terre paloise ! En tout cas, le message adressé aux férus de football et en particulier du club local, l’AJA, par Marion AOUSTIN-ROTH lors de cette réception était on ne peut plus clair ! En présence physique – peut-être pas au vue de la distance ! - ou de cœur, façon nostalgie, après les deux années et de demie vécues en terre icaunaise en y exerçant d’importantes responsabilités au service de l’Etat, l’ancienne directrice de cabinet du préfet de l’Yonne suivra avec grand intérêt la première des deux confrontations que se livreront dans le cadre du championnat de France de Ligue 2 les clubs sportifs de ses deux plus récentes villes d’adoption : Auxerre où elle y laissera bon nombre de souvenirs auprès de toutes les strates institutionnelles et économiques de notre territoire et désormais Pau, ou du moins l’une des villes de ce joli département des Pyrénées-Atlantiques, fleurant bon l’accent du Béarn, Oloron-Sainte-Marie. Après un court week-end d’adaptation, fruit de son rapide déménagement, Marion AOUSTIN-ROTH prendra officiellement ses fonctions lundi en début de matinée.
Une nomination en qualité de sous-préfète d’une localité du Béarn
Promue pour une durée de trois ans au lieu de deux – visiblement, les choses évoluent sensiblement dans le corps préfectoral puisque les nominations s’allongent d’une année supplémentaire pour les nouveaux impétrants et c’est tant mieux pour approfondir les dossiers et leurs mises en application-, l’ex-directrice de cabinet succédera à Anna NGUYEN, sous-préfète, qui a fait ses adieux le 21 août dernier aux instances territoriales occitanes avant de s’envoler vers la Polynésie française. En effet, la jeune femme a été nommée cheffe des subdivisions administratives des îles du Vent et des îles Sous-le-Vent pour là aussi une durée de trois exercices.
Jumelée à la commune espagnole aragonaise de Jaca – une pure logique puisque le pays ibérique est situé à une poignée de kilomètres de là -, Oloron-Sainte-Marie, agglomération de plus de dix mille âmes, est connue et réputée pour ses activités de confiserie avec la présence de l’usine de fabrication de chocolat, LINDT – parfois, avec le vent soufflant fort des montagnes voisines, les odeurs chocolatées peuvent titiller un peu trop les narines sensibles jusqu’à l’écœurement – et la présence de son site industriel, SAFRAN, producteur de trains d’atterrissage pour les avions. Toulouse ne situe pas loin et on connaît la propension des activités aéronautiques sur ce secteur géographique, berceau national de cette filière.
Une pensée émue à la l’organisation d’un futur déplacement présidentiel !
Citant Colette (« La Vagabonde ») et l’une de ses célèbres phrases, « l’heure de la fin des découvertes ne s’arrête jamais », Marion AOUSTIN-ROTH aura pris la parole durant dix-sept minutes au pupitre aux côtés de Pascal JAN lors de son témoignage, fait de reconnaissance et de gratitude. Arrivée dans l’Yonne en avril 2021 – la pleine période de la COVID-19, en passant ! – en provenance du Doubs, c’était le premier grand poste de responsabilité sous couvert de l’appareil étatique tenu par la jeune femme.
Expliquant ensuite le rôle d’un directeur de cabinet – « les douze travaux d’Hercule au quotidien », plaisantera l’oratrice -, Marion AOUSTIN-ROTH mettra en exergue le poids des collaborateurs et personnels de la préfecture. « Des fonctionnaires exemplaires, acharnés, épris de la notion du service public que je quitte avec regrets et émotion… ».
La gestion de la crise sanitaire sera largement commentée par la haute fonctionnaire avec ses épisodes successifs de confinement. Mais, elle parlera aussi de ses nombreux évènements et visites officielles (celle de Jean CASTEX alors Premier ministre qui reviendra par deux fois à Saint-Florentin et à Sens), soit in fine une trentaine de déplacements ministériels sensibles à gérer durant le mandat d’un peu plus de deux ans avec les services de la préfecture.
Puis, se tournant vers Pascal JAN à l’écoute très attentive, Marion AOUSTIN-ROTH s’amusera de la probable organisation générée par le futur déplacement en terre de l’Yonne du Président de la République – l’Yonne reste l’un des six derniers départements hexagonaux où le chef de l’Etat ne s’est pas encore rendu depuis 2017 – qui devrait être inscrit à l’agenda élyséen, tôt ou tard. « A force de le dire, monsieur le préfet, je commence à croire que cela arrivera et j’aurai alors une pensée émue pour l’équipe organisatrice d’un tel évènement ! ».
Une bonne continuation au territoire de l’Yonne
Puis, reprenant son sérieux, Marion AOUSTIN-ROTH s’attardera sur les récentes émeutes urbaines l’ayant accaparées dans son quotidien en matière de respect de l’ordre et de la sécurité. « Ces émeutes de juin ont abîmé notre vivre ensemble et nous ont marqué profondément… ».
Ses remerciements iront également aux représentants des forces de l’ordre – nombreux à assister à cette cérémonie -, aux sapeurs-pompiers ou à la Croix-Rouge. A ce titre, elle se remémorera la fameuse rave-party de Saint-Florentin en janvier 2021 où la localité gérée par Yves DELOT fit la une des médias nationaux. Où de la rencontre « musclée » opposant l’AJ Auxerre face à Saint-Etienne à l’enjeu si crucial pour l’accession en Ligue 1.
En substance, la jeune femme salua aussi la mémoire de la malheureuse Angélique CLERE, décédée à la suite d’un féminicide sur la commune de Monéteau le 11 juin 2021. Une tragédie qui restera dans la mémoire collective.
« Beaucoup reste à faire en matière de violences conjugales dans notre pays, ajoutera-t-elle, je sais que les élus et les forces de l’ordre sont mobilisés sur cette question… ».
Dans la foulée, elle rappellera la mémoire du capitaine du GIGN Jérôme FAVIER qui à l’âge de 33 ans, aura perdu la vie pour neutraliser l’auteur des troubles survenus à Saint-Valérien. « J’ai une pensée émue pour ce militaire d’exception pour sa famille d’armes qu’il représentait… ».
Quant aux anciens combattants, ils ne furent pas oubliés de ce long discours : « je vous ai souvent salué lors des cérémonies, vous êtes notre fierté en portant les valeurs de la France… ». Les élus (« symbole du dévouement absolu ») furent également plébiscités par l’oratrice sur le départ.
Quant à la nécessité de conduire une réflexion de nature à refonder notre modèle de la prévention de la délinquance, tout en adaptant l’offre de sécurité, lui semble évidente. « Ma devise est la suivante : reconnaissance et gratitude, passion du service public et foi en l’être humain… ».
Puis, reprenant une formule chère au regretté Raymond BARRE – l’ancien édile de Lyon et Premier ministre des Français sous GISCARD -, Marion AOUSTIN-ROTH rappela qu’avec « du courage et de la détermination, l’avenir se façonne et se veut… ». Avant une ultime pirouette orale, en basque, pour souhaiter à l’assistance prête à applaudir une « bonne continuation » au territoire de l’Yonne ! Une pensée réciproque, évidemment...
Thierry BRET
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Joigny envahit par ses « Bouchons » estivaux ce week-end : c’est comme au bon vieux temps de la Nationale 6 !
septembre 01, 2023Retour vers le passé, ce week-end, à Joigny comme au temps où jadis la circulation estivale sur la Nationale 6 provoquait de très sérieux ralentissements dans la ville de l’Yonne, traversée par son flot incessant de touristes qui se rendaient plein sud, vers la « Grande Bleue ». Plus de cinq cents véhicules d’époque (les années 1950 et 1960) et 150 bénévoles reconstitueront de sympathiques tableaux, durant ces deux jours emplis de nostalgie…
JOIGNY : Plus de 25 000 spectateurs sont attendus durant ces deux jours festifs par les organisateurs de cet agréable évènement à la fois automobile – le mode rétro et les voitures de collection ont toujours la cote – et touristique, où il fera bon flâner dans les rues de la cité du Centre Yonne. Antiques DS Citroën, rutilantes 404 Peugeot, vielles Simca 1000 ou esthétiques Aronde seront donc de la partie dans cette reconstitution de ce que furent les heures glorieuses de Joigny entre juillet et août, chaque année, des deux décennies 50 et 60 !
Les grands chassés croisés de l’été donnèrent bien des boutons d’urticaire à l’époque aux représentants de la maréchaussée mais faisaient le terreau nourricier des commerces, hôtels et restaurants de l’agglomération.
En sus, pour faire plus vrai que nature, les bénévoles se prêtant au jeu seront grimés en costumes d’époque, le tout servi par un fond musical fleurant bon les Sixties et la période bénie des Yé-Yés que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître – sic !
On doit cette formidable initiative à l’association des Vieilles Coquilles Icaunaises – la belle appellation des automobiles d’autrefois sans doute !, l’Office de tourisme du Jovinien et de Joigny avec une Béatrice KERFA toujours aussi dynamique et la Ville de Joigny, naturellement. Précisons que toutes les animations sont gratuites. Une très belle manière de clore le chapitre de cet été 2023 en se replongeant dans celui de l’été 1963 !
Thierry BRET
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18 mois de fermeture et 5,8 millions de travaux : le pont suspendu de Cézy va se refaire une beauté pour cent ans !
août 31, 2023Optimiste, Christophe BONNEFOND ! Et surtout, très volubile dans sa présentation orale lorsqu’il évoque le devenir de l’ouvrage métallique suspendu au-dessus de l’Yonne qui va en reprendre pour un siècle de longévité ! Les travaux de réhabilitation de ce pont issu du patrimoine local qui relie Saint-Aubin à Cézy débuteront dès novembre. Un sérieux lifting d’une durée de dix-huit mois. Coût de la manœuvre, études comprises : 5,8 millions d’euros à la charge de la collectivité départementale…
CEZY : Si tout se présente sous les meilleurs auspices – on croise les doigts en conjurant le mauvais sort qui pourrait être imputable aux caprices de la météo, synonymes d’intempéries, ou au renchérissement des matières premières -, la livraison du nouvel ouvrage, totalement relooké par les sociétés BOUYGUES Travaux Publics et le groupe ROTH, est prévu pour le printemps…2025 !
D’ici là, celles et ceux qui résident dans la charmante commune concernée par cet important chantier à la charge financière du Conseil départemental ou qui empruntent de manière très régulière l’ouvrage traversant l’Yonne pour relier Saint-Aubin à Cézy, devront donc s’armer de patience.
Dix-huit mois de fermeture, il faudra s’y résoudre !
Dix-huit mois de fermeture seront ainsi nécessaires pour redonner une seconde jeunesse à cette infrastructure métallique à l’allure ancestrale – l’une des dernières existantes sur notre territoire -, un pont suspendu au-dessus de l’eau, qui montrait quelques signes d’évidentes fatigues depuis des lustres.
Il suffisait d’écouter attentivement la date de création de cet ouvrage séculaire, énoncé lors de la réunion publique qu’animait, entre autres, le conseiller départemental en charge des routes et infrastructures, Christophe BONNEFOND pour se dire qu’il était grand temps de faire quelque chose !
1846 : un signe d’évidente modernité dans sa conception originale à l’époque bénie de nos aïeuls mais en total décalage avec les impératifs actuels inhérents au flux de la circulation routière qui ne cesse de croître.
L’affaissement du pont de Sully-sur-Loire dans toutes les mémoires
Certes, selon les chiffres fournis par les équipes techniques de l’institution départementale, 810 véhicules transitent en moyenne journellement via cette « antiquité », façon patrimoine local, suspendue au-dessus de la rivière – elle est plutôt large à certains endroits ! – pour un poids limité à 3,5 tonnes.
Ce n’est pas l’affluence des grands axes routiers qui traversent le département mais la présence de nombreux désordres dans sa configuration structurelle avait déjà rendu obligatoire une réglementation appropriée à l’édifice. Et ce, depuis plusieurs saisons.
Une seule voie de franchissement était ainsi ouverte à la circulation qui était strictement interdite dès que le baromètre virait en dessous des cinq degrés ! Guère rassurant, en vérité !
D’ailleurs, un peu pince sans rire dans ses propos, Christophe BONNEFOND ne manquera pas de faire allusion à la solidité de l’ouvrage en s’adressant au public, composé en très large majorité des habitants de la commune : « Il n’était pas question de vivre le même drame survenu dans la ville de Sully-sur-Loire (Loiret) le 16 janvier 1985 qui s’est affaissé dans la Loire trente-huit années après sa construction sous l’effet du froid… ».
Un accident qui par le plus grand des miracles n’aura occasionné aucune victime, faisant « seulement » six blessés légers alors que ces personnes circulaient pourtant dessus ! Ouf, les Icaunais y auront échappé de peu !
Dès novembre, plus de franchissement autorisé jusqu’à nouvel ordre !
Puis, l’élu céda la place aux représentants des services techniques du Département qui financera à 100 % ces travaux de rénovation. Si la présence de plomb dans la structure métallique et d’amiante dans le reste de l’édifice est avérée, moult précautions seront prises pour garantir la préservation de l’environnement et de la biodiversité (notamment les chauves-souris, nombreuses à proximité de l’endroit). Dans une phase liminaire, la petite maison sise à côté du pont disparaîtra du paysage, suite à sa démolition. A partir du mois de novembre, tout ce qui est démontable le sera, avant que le gros du chantier ne prenne réellement son rythme de croisière au cours de 2024.
Evidemment, aucun franchissement ne sera envisageable ni sur le pont en chantier (véhicules, piétons, cycles…) ni en dessous pour les amateurs de canoë-kayak qui devront aller pagayer ailleurs !
Une déviation sera proposée aux usagers, longue de sept kilomètres à partir de Villecien. Précisons que la maîtrise d’ouvrage sera assurée par le bureau d’études parisien STRAINS, spécialisé depuis 2014 dans l’ingénierie des ouvrages complexe – et celui l’est tout particulièrement ! – et l’édition de logiciels spécialisés pour la modélisation et le calcul des structures. Des données chiffrées maintes et maintes vérifiés par ses soins, que les équipes de travaux publics ne se lancent dans le remplacement des câbles, la réfection du tablier ou la construction de nouveaux massifs d’ancrage.
On notera également parmi l’assistance les présences du député de l’Yonne, Julien ODOUL, du président de l’Intercommunalité de Joigny et vice-président de la Région Nicolas SORET et de Frédérique COLAS, du conseil départemental de l’Yonne…
Thierry BRET
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Nicolas SORET abat une carte en matière de biodiversité et suggère l'aide de l’Etat grâce au Fonds Vert
août 30, 2023Il se veut pragmatique, Nicolas SORET. On dirait un général en campagne, dévoilant sa stratégie à force d’arguments mûrement réfléchis aux représentants de son état-major. Carte topographique à l’appui – en l’occurrence celle qui couvre l’intercommunalité du JOVINIEN -, debout pour mieux fournir des explications détaillées sur le projet, le voilà qui présente à la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, Sarah EL HAÏRY, de passage à Joigny, l’ébauche de la future zone d’expansion de crue envisagée pour contenir les caprices de l’Yonne dès 2024. Avec un coup de pouce de l’Etat ?
JOIGNY : Facétieux l’édile de Joigny et président de la Communauté de communes ? En tout cas, lorsqu’il a une idée qui lui trotte dans la tête, il ne se démonte pas ! Profitant de la visite de la secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité dans sa ville, le troisième vice-président de la Région a su fourbir ses arguties nécessaires pour convaincre ses interlocuteurs d’y adhérer ! Ou du moins d’étudier la faisabilité d’un projet tenant à cœur l’élu icaunais.
Dans le cas présent, et en marge de la visite de l’établissement scolaire - l’école Marcel-Aymé qui a été relookée à la sauce « végétalisation » moyennant les précieux subsides du Fonds Vert et de l’Agence de l’Eau à hauteur de 80 % -, par la représentante du gouvernement, Nicolas SORET a évoqué les projets biodiversités portés à l’échelle de l’intercommunalité.
Notamment, celui de la création d’une zone d’expansion de crue afin de ralentir le cours de l’Yonne et éviter ainsi tout débordement possible, synonyme de sinistre préoccupant pour les riverains.
Un projet estimé entre 1,5 et 2 millions d’euros débutant en 2024
Explications de texte : de quoi s’agit-il précisément ? Cette zone représente un lieu privilégié où la crue d’une rivière ou d’un fleuve peut s’étendre avec un minimum de risques de débordement afin d’en atténuer les effets. Dans la plupart des cas, cela se présente sous la forme d’une zone naturelle, voire agricole, qui est entourée d’ouvrages artificiels, façon digues et retenues pour endiguer les flots. Parfois, au plan technique, on y associe une zone d’assainissement ou du lagunage naturel.
Second avantage, totalement cohérent avec la sauvegarde de la biodiversité, on y préserve les espèces végétales et animales – les oiseaux, en particulier -.
A date, une étude de faisabilité est donc en cours avec le concours du syndicat mixte Yonne Médian, opérationnel depuis 2019. Celui-ci exerce ses compétences en matière de Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, plus connu sous l’acronyme GEMAPI.
Dans l’absolu, les travaux pourraient débuter en 2024, le coût estimatif de l’opération à la louche oscille entre 1,5 et 2 millions d’euros.
C’est là que Nicolas SORET s’est voulu fort subtil dans sa présentation impromptue, carte sur table, aux oreilles de la secrétaire d’Etat : et si le Fonds vert pouvait financer un tel chantier ? Bien amené, monsieur le président communautaire !
Réponse de l’intéressée qui en éclatera de rire à la suite de la formulation, peut-être par effet de surprise : « d’une part, le Fonds vert va se poursuivre en 2024 – la bonne nouvelle pour les collectivités qui désirent s’employer activement en faveur de la biodiversité ! -, mais en outre, ses domaines d’application devraient se renforcer ! ».
Et si le Fonds vert aidait à financer cette réalisation ?
A la bonne heure ! Comme chacun le sait, et il en a encore fait écho avec amusement lors de cette visite, l’élu Nicolas SORET aura l’un des premiers édiles de l’Yonne à en avoir bénéficié (500 000 euros obtenus dans le cadre de la rénovation thermique de l’école Saint-Exupéry de Joigny) alors que d’autres dossiers s’empilent déjà sur les bureaux y compris au niveau communautaire avant d’être expédiés vers les services de l’Etat, via la préfecture qui les collecte. Rappelons que l’enveloppe budgétaire allouée au département septentrional de la Bourgogne Franche-Comté s’élève à 8,9 millions d’euros pour l’exercice annuel en cours.
En résumé, et dans le cadre du projet de zone d’expansion de crue sur le JOVINIEN, tout est donc envisageable pour les élus du territoire, côté aides potentielles en provenance de l’Etat.
Malicieux, Nicolas SORET a même lancé une invitation à Sarah EL HAÏRY pour que la secrétaire d’Etat revienne dans l’Yonne lors de la prochaine Semaine de la Biodiversité organisée dans son fief, c’est-à-dire en mars 2024. Coïncidence, ce sera pile poil la période anniversaire du membre du gouvernement, conviée à voir l’évolution des projets de visu.
Et si c’était elle qui, en guise de cadeau d’anniversaire, déposait un nouveau chèque émanant du Fonds vert dans la corbeille de l’intercommunalité pour mieux financer la lutte contre les risques d’inondation !?
Thierry BRET
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Il a parrainé la sélection « MAF Cuisine » de l’Yonne au CIFA : l'ancien chef double étoilé Michel BLANCHET s'est régalé…
août 29, 2023Il est émerveillé par ce qu’il a vu, le chef Michel BLANCHET ! Une splendide école que ce CIFA d’Auxerre, centre de formation accueillant les candidats à l’apprentissage, qui vient de le combler d’aise dans son rôle de parrain de la promotion 2023, du concours de « Meilleur Apprenti de France », sélection départementale de l’Yonne, catégorie cuisine. Un superbe compliment dans la bouche de cet ancien double étoilé au Michelin – le fameux « Tastevin » de Maisons-Laffitte, temple du cheval - et trois fois lauréats du MOF des cuisiniers…Un virtuose de la gastronomie !
AUXERRE : Chef restaurateur durant près de cinquante ans, connu et apprécié de ses pairs dans le monde entier – ses multiples voyages au Japon et ailleurs -, formateur lui-même de plus de 120 apprentis aussi bien en salle qu’en cuisine, Michel BLANCHET a fait une étape remarquée, ce mardi après-midi, dans la capitale de l’Yonne, à l’occasion du concours de l’un des « Meilleurs Apprentis de France », dans sa discipline de prédilection, la cuisine. Il endossait la vêture de parrain de la fameuse manifestation à laquelle participait une petite dizaine de futurs adeptes d’Escoffier.
C’est au célèbre « Tastevin », grande maison francilienne sise à Maisons-Laffitte que cette figure emblématique de l’art culinaire à la française a eu ses heures de gloire, dont quinze années en classification double étoile au Michelin que Michel BLANCHET s’est forgé non seulement une inébranlable réputation et un patronyme.
Maître Cuisinier de France, titulaire de l’honorable distinction de chevalier de l’Ordre national du mérite, le chef, aujourd’hui à la retraite, est toujours d’un avis très précieux dans les jurys lors de challenges aussi passionnants que ceux du meilleur apprenti de France.
Des critiques constructives de la part du parrain…
Surpris agréablement par ce qu’il a dégusté – notamment des œufs en meurette -, la célèbre toque y a été de ses commentaires au moment de la remise des prix.
« La sauce au vin rouge de ce mets était bien réalisée, dira-t-il en substance. Davantage critique sur l’esthétique de la présentation, Michel BLANCHET met l’accent sur la jeunesse et le manque de maîtrise bien légitime des courageux candidats pour les aspects un peu plus négatifs de ce qu’il a observé dans les assiettes.
« Il y a eu des erreurs de cuisson, des fautes de taillage dans certaines présentation, ajoute-t-il, mais les cuissons des poissons étaient à peu près respectées… ».
Pour sa première visite à Auxerre – il ne connaissait pas le centre de formation auxerrois -, Michel BLANCHET a salué les équipes et le professionnalisme des formateurs du CIFA de l’Yonne, qui une nouvelle fois ont fait preuve d’excellence dans l’organisation de cette animation de belle facture, selon lui.
Thierry BRET
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