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Un opéra bouffe en guise d’hors d’œuvre au théâtre : que frappent les trois coups et que la fête commence !
mai 12, 2021Fermé depuis six mois en raison de la crise sanitaire, le théâtre d’Auxerre rouvrira ses portes au public jeudi 20 mai avec à l’affiche une fantaisie lyrique autour du téléphone de Menotti. Un spectacle vivant porté par les étudiants de l’Ecole Supérieure de Musique, qui sera suivi début juillet par trois jours de fête et de convivialités musicales mettant en avant les artistes en résidence au théâtre…
AUXERRE : Eteignez vos portables, installez-vous vous bien dans votre fauteuil, ouvrez grands vos yeux et vos oreilles et laissez-vous porter par la musique ou le spectacle … ! Un scénario qui depuis le 30 octobre dernier, date de début du second confinement et de la fermeture des théâtres, relevait de la fiction. Autant dire que l’annonce du plan de réouverture des lieux culturels avec places assises à compter du 19 mai aura été vécue par tous comme une délivrance. Pierre KECHKEGUIAN, qui œuvre à la direction du théâtre d’Auxerre depuis neuf ans, ne cachait pas son plaisir gourmand ce lundi à en présenter le programme de réouverture, avec à ses côtés, George BASSAN, présidente de l’Association Icaunaise de Diffusion Artistique (AIDA). Une double satisfaction même, puisque la veille, les intermittents du spectacle qui occupaient le théâtre depuis le 21 avril avaient quitté les lieux dans la soirée. Une occupation qui n’était pas sans conséquences financières explique George BASSAN : « considérées d’un point de vue juridique comme du public, les personnes présentes jour et nuit, nous ont mis dans l’obligation d’assurer un gardiennage de sécurité, pour un coût d’environ 5 000 euros par semaine, soit l’équivalent du prix moyen d’un spectacle, réduisant d’autant notre budget… ». Saluant au passage avec le directeur, l’état de propreté dans lequel les occupants avaient rendu les lieux.
Un opéra bouffe pour démarrer la saison…
A l’affiche du spectacle de réouverture, jeudi 20 mai : « Le téléphone », un opéra bouffe de Gian Carlo Menotti, fruit du travail mené depuis deux ans par les jeunes chanteurs de l’Ecole Supérieure de Musique de Bourgogne Franche-Comté. Une formation qui depuis deux ans avait pris ses quartiers au théâtre d’Auxerre. Initialement prévu le 30 avril dernier, ce spectacle entièrement gratuit sera agrémenté d’une fantaisie lyrique reprenant les grands airs des comédies musicales américaines. La réservation sera ouverte dès ce mercredi. Mais, il faudra faire vite car la jauge autorisée par l’exécutif n’est pour l’heure que de 35 % de la capacité d’accueil, soit à peine plus de 200 places assises. Priorité sera donc donnée aux personnes ayant initialement réservé cette représentation.
Suivront du 01er au 03 juillet trois jours de spectacles mettant en avant des artistes actuellement en résidence au théâtre d’Auxerre, comme Nathalie PERNETTE et sa Compagnie de danse éponyme, ou Sébastien VALIGNAT autour de son spectacle « Love me ». Une programmation enrichie de soirées « after » conviviales et musicales ou « d’apéros concerts » avec notamment l’ensemble de musique baroque « Les Epopées », de reconnaissance internationale. Avant le traditionnel rendez-vous de rentrée, début septembre, pour la présentation officielle des spectacles de la prochaine saison. Une programmation qui devrait reprendre pour moitié celle de cette année, mais « quelques belles surprises » sont d’ores et déjà annoncées fait remarquer Pierre KECHKEGUIAN, qui se refuse à envisager un éventuel quatrième confinement : « ce serait une véritable catastrophe ! ».
Dominique BERNERD
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L’école nationale vétérinaire de Maisons-Alfort a fermé son site au domaine de Crouzilles. « Il n’y avait plus de porosité avec le village » indique le maire, Eric PAURON. Les six dernières personnes vivaient en vase clos. Elles sont parties. Faute de gardiennage, des vols d’outillage et équipements ont été constatés. Les quatre personnes « clefs » de la nouvelle vie du village se sont réunies pour envisager l’avenir…
CHAMPIGNELLES: Ce fut un excellent réflexe. Comme le designer star Thomas DARIEL lui confiait son grand projet, François GUYARD, alors maire de Tannerre-en-Puisaye, lui a fait rencontrer Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre (CCPF).
Il a la charge du développement économique du territoire. Ce dernier a très vite compris l’opportunité. « Ce fut alors un long marathon semé d’embûches, mais, avec Thomas DARIEL, nous avons rencontré le préfet, Henri PREVOST » rappelle le président. Heureusement, le représentant de l’Etat a saisi l’enjeu.
« Il fallait expliquer le projet et faire comprendre qu’une superficie minimale nous est indispensable » complète le designer, fort d’avoir réuni plus de trente hectares.
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI devait rappeler que « l’enseignement, la diffusion du savoir, c’est dans les gênes de Champignelles ».
Il insiste : « Grâce à ce campus, des artisans d’excellence vont être attirés ici. D’ailleurs, la Maison Normand s’installe déjà. » Sa directrice Elisabeth LEBEGUE a sauvé l’entreprise et décidé son déménagement de Saint-Amand-en-Puisaye à Champignelles, après avoir rencontré Thomas DARIEL.
La MaNa, comme « manufacture nationale », est le nom de baptême de l’ensemble créé par celui-ci. La formation dispensée s’adresse à des professionnels diplômés, déjà actifs. Ils sont architectes, ébénistes ou autres. Ils sont attentifs aux évolutions des usages et désireux de se perfectionner.
En recherche d’évolution et d’excellence, ces professionnels veulent innover, dans le choix des matériaux comme dans celui des formes et fonctionnalités. A côté des salles de conférences, ils disposent d’espaces de travail et de production. Les programmes proposés varieront de deux à douze semaines, en résidence.
Un concept créatif unique en France…
« La superficie est nécessaire car les stagiaires vont avoir la possibilité de créer des maquettes à l’échelle un » précise Thomas DARIEL. Ainsi un architecte pourra construire une représentation de villa à sa taille normale. « C’est unique en France » souligne le créateur.
Les équipements du campus sont étudiés en conséquence. Dans le bâtiment central, les ateliers individuels voisinent avec une riche bibliothèque de matériaux, des plus anciens à ceux du futur. Pour le travail du métal, une ferronnerie prend place dans un bâtiment indépendant, bientôt doté de sa forge. D’autres ateliers sont répartis sur le domaine, à l’exemple de la menuiserie ou de la céramique.
Naturellement, le campus est relié au village par une voie douce. Un garage de vélos est prévu. Dans un premier temps, quinze chambres sont aménagées dans la maison de maître, avec tous les équipements nécessaires.
Le campus ainsi créé est le vaisseau amiral. Des artisans d’excellence vont s’installer dans ce lieu et alentour. Ce positionnement est à l’image de ce que le faubourg Saint-Antoine fut pour la menuiserie parisienne.
Le bouillonnement induit par la « MaNa » est précieux pour des professionnels soucieux d’échanger leurs expériences.
« La Puisaye est par tradition une terre d’excellence pour les métiers d’art » rappelle le président de la CCPF.
Créée en 1736, la Manufacture Normand est la plus ancienne manufacture de grès de France. Elle apporte son prestige, telle une perle sur la couronne en construction. Depuis sa reprise par Elisabeth LEBEGUE en 2017, elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV).
Elle fournit le Château de Versailles, pour le Hameau de la Reine. En effet, à partir d’un ancien modèle de pot répertorié par le conservateur, une fabrication nouvelle a été développée. Le grès ne gèle pas. C’est essentiel pour un usage en extérieur.
Pragmatique, le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI refuse de tirer des plans sur la comète. Cela ne l’empêche pas de répéter que « grâce à l’énergie de Thomas DARIEL, l’avenir de Champignelles, « Cité des Métiers d’Art », s’annonce florissant ».
Thierry CARABIN
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Elle a déjà publié deux romans : les mille-et-une vies de Céline HOLYNSKI façon melting-pot !
mai 08, 2021Sa plume est humoristique. L’idéal par les temps qui courent ! Pendant une quinzaine d’années, celle qui a voulu être comédienne a réalisé son rêve. En fréquentant les planches et plateaux en qualité d’actrice mais aussi d’autrice, d’humoriste et de metteuse en scène. Mais, c’est en écrivaine qu’elle se dévoile à nous du fait de son actualité...
AUXERRE : Débuté en avril 2020, après six mois d’écriture, le deuxième opus proposé par ce personnage pétri de talents vient de voir le jour. En faisant abstraction d’une avalanche de péripéties qu’il aura fallu gérer à bon escient ! Problème de stocks, soucis à l’impression avec des chapitres de l’ouvrage absents de ce rendez-vous livresque… : Céline HOLYNSKI aura dû faire montre de patience pour ne pas y perdre son latin !
Scénariste (elle a œuvré pour des séries de la télévision ou pour des documentaires dont le commanditaire n’était autre que Julien COURBET), cette spécialiste des one-man show est une touche à tout ingénieuse qui est même passée durant un temps par les studios de Sud Radio où ses chroniques égayaient l’auditoire amusé.
Auteure de la pièce « Les Bons cons font les bons amis », l’artiste crée sa propre chaîne « You Tube » qui lui permet de partager et d’expérimenter ce nouveau mode d’expression. Grand bien lui en a pris il y a quatre ans puisque Céline accueille plus de 145 000 abonnés et propose l’équivalent de 150 vidéos sur ce média.
« Des tutos ? Je ne sais pas faire explique-t-elle et je n’ai pas le matériel pour réaliser de la fiction ! Alors, au final, je pose des vidéos à vocation humoristique où j’y distille parfois un peu de réflexion. Voire des questionnements existentiels ou rien du tout ! ».
L’humour est son fer de lance. Cela se traduit dans son travail scriptural. Elle aime le rappeler : son meilleur canal de communication, c’est l’écriture. Et ce depuis le collège où une professeure de français lisait à voix haute ses dissertations ! Une véritable révélation !
De l’humour avec quelque chose en plus…
En janvier 2020, l’écrivaine publie son premier ouvrage. Le nom intrigue : « Tarot, rupture et confiture ». Un opuscule édité par Larousse. L’héroïne, Camille, va vivre de nouvelles pérégrinations dans un second livre, baptisé de manière tout aussi loufoque : « Biberon, vodka et déambulateur » !
L’objectif de ces deux volets romancés est atteint : faire rire et divertir le lectorat. Mais, un rire auquel elle ajoute des zestes de réflexion.
A travers les pages, l’héroïne est en reconquête d’estime personnelle. On y évoque aussi le temps qui s’égrène et le fait de trouver sa place parmi la société. On y décèle aussi une petite coquille avec deux chapitres 11 dans le même ouvrage : une fantaisie comme une petite tâche de naissance.
L’idée d’une trilogie ? Pourquoi pas ! Un troisième opus existera peut-être in fine, clôturant ces aventures rocambolesques de Camille.
Céline HOLYNSKI se remet également de son immersion intense vécue durant près de trois mois au Brésil. Elle y a rencontré des personnages incroyables, vivant dans les favelas qui ont des parcours de vie anachroniques et qui s’en sortent.
Une extraction de sa zone de confort qui lui a permis de se transformer intérieurement, prétexte sans doute à un nouveau roman ?
En savoir plus :
https://www.youtube.com/channel/UC7M__bPGgcxiBzjAG0CZ52w/featured
Thierry BRET et Maryline GANDON
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Serait-ce enfin l’éclaircie si attendue après plusieurs mois de grisaille persistante ? Il n’y a donc plus une minute à perdre pour la direction du théâtre d’Auxerre avant d’enclencher avec ses équipes tous les rouages organisationnels l’amenant à assurer sa programmation. L’explication de texte sera proposée ce lundi via une conférence de presse…
AUXERRE : Le monde culturel retrouve un peu d’air frais lui permettant de mieux réguler sa respiration. Il était grand temps après une trop longue période de déshérence intellectuelle où le milieu artistique souffrait de cette absence de ne pas paraître sous le feu des projecteurs.
Le théâtre d’Auxerre, contraint de vivre lui aussi cette situation pour le moins ubuesque, aura été l’un des symboles de cette mise à l’écart forcée, accueillant régulièrement sur son parvis des réfractaires à ce blocage insolite des spectacles vivants.
On imagine que son directeur, Pierre KECHKEGUIAN, aura donc des choses à dire lors de sa prise parole ce lundi 10 mai aux alentours de 14 heures dans le cadre d’une conférence de presse qu’il accordera après les nouvelles mesures prises par le gouvernement. A savoir un assouplissement sous certaines conditions pour le monde des arts, et ce à partir du 19 mai prochain.
L’hôte de ce lieu très prisé par la sphère croissante de celles et de ceux qui vibrent à la découverte d’une œuvre abordera l’occupation du théâtre mais aussi le processus opérationnel lui permettant de rouvrir ses portes.
En outre, le fait est suffisamment rare pour qu’il mérite d’être souligné, Pierre KECHKEGUIAN ne sera pas le seul des orateurs du jour à s’exprimer. La présidente de l’association AIDA, George BASSAN, interviendra également pour véhiculer des messages forts dont elle aura peaufiné le particularisme au cours de ce week-end de commémoration du 08 mai 1945.
Un armistice dans la bataille livrée contre la COVID, synonyme de retour à la normale pour la vie culturelle ?
Thierry BRET
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« Adieu les cons » projeté à la mi-mai ? Le dernier DUPONTEL en mise en bouche des soirées ciné à Druyes…
mai 01, 2021Prévu d’être diffusé en novembre, le dernier opus d’Albert DUPONTEL où il se met en scène aux côtés de l’irrésistible Virginie EFIRA était passé à la trappe à cause du second confinement. Le long métrage aux sept César est de nouveau dans les starting-blocks de la programmation de l’association « Druyes fait son cinéma ». Un peu de lumière salvatrice dans la grisaille ?
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le cinéma va-t-il enfin reprendre ses droits légitimes après une longue période de disette culturelle même dans nos campagnes ? Si l’impatience commence à se faire ressentir auprès des aficionados du grand écran, la nouvelle qui suit pourrait leur redonner enfin le sourire.
Notamment celles et ceux de ces fidèles de longue date qui assistent de manière métronomique aux séances proposées chaque mois par l’association « Druyes fait son cinéma ».
Sa présidente, Danielle GERVILLE-REACHE, vient d’annoncer par voie numérique la probabilité d’heureuses retrouvailles dans la salle des fêtes de la commune, là où sont projetés habituellement les films, à la mi-mai.
« Nous ne pouvons pas aujourd'hui vous préciser la prochaine date de cette séance cinématographique, explique-t-elle. Nous attendons avec impatience que l'on nous annonce la réouverture des lieux publics de culture… ».
Selon toute vraisemblance au vu des informations qui tombent en cascade depuis quelques jours via les instances étatiques, ce sera sans doute en milieu de mois.
Dès lors, « Druyes fait son cinéma » reprogrammera l’un des films les plus récompensés lors de la cérémonie des César, « Adieu les cons ».
700 000 entrées en neuf jours d’exploitation en salles…
Portée aux nues par la critique, l’opus a remporté sept trophées dont ceux de meilleur film, meilleur second rôle, meilleur scénario, meilleur photo, meilleur décor ainsi que le prix accordé par les lycéens !
Sans doute seront-ils nombreux, les habitants de la localité de Puisaye-Forterre, voire de plus loin, à se rendre à cette soirée fleurant bon un parfum de liberté. D’autant que le film d’Albert DUPONTEL aborde des sujets de société très actuels tels que le « burn-out », les maladies professionnelles, les violences policières, le hacking…
Bref, autant d’items qui évoquent quelque peu notre société délétère dont il faut parfois se moquer. Sorti le 09 octobre dernier, « Adieu les cons » ne fut exploité qu’une dizaine de jours dans les salles obscures de l’Hexagone. Toutefois, il avait déjà dépassé les 700 000 entrées…
Thierry BRET
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