Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Les attaques du prédateur prolifèrent en Bourgogne Franche-Comté : le Rassemblement National crie au loup !
avril 18, 2023Loup y es-tu dans nos campagnes de Bourgogne Franche-Comté ? Visiblement, un peu trop pour les élus régionaux du Rassemblement National. Ils tirent à boulet rouge contre la présence de ce mammifère faisant peur dans les chaumières depuis la nuit des temps. Il est vrai que les agriculteurs en pâtissent puisque plus d’un millier de bêtes ont été les victimes du prédateur entre 2021 et 2022. De là à exiger un débat public lors de la session de juin dans l’hémicycle, il n’y a qu’un pas…de loup à franchir !
DIJON (Côte d’Or) : Haro sur une menace réelle et croissante dans nos campagnes qui perturbe les activités agricoles et horrifie de plus en plus les éleveurs d’ovins. Ces derniers comptent les cadavres de leurs malheureuses brebis égorgées après le passage nocturne du loup dans leurs champs.
Le retour en grâce du mammifère dans l’Hexagone est loin d’être apprécié de tous à l’instar de la réimplantation de l’ours dans les Pyrénées. Bien sûr, le milieu de l’agriculture pousse des cris d’orfraie devant l’évidence : le loup n’est pas un animal comme les autres, il tue pour se nourrir et provoque des dégâts parmi les troupeaux, menaçant l’écosystème pastoral. Un milieu agricole qui se met à dos, fort logiquement, la sphère des écologistes et autres défenseurs de la cause animalière…
L’impossible cohabitation entre éleveurs de moutons et mangeurs d’ovins !
Du côté politique – on aime y chasser en meute aussi pour défendre une idée ou un projet -, c’est le Rassemblement National qui met donc les pieds dans le plat. En l’occurrence par la voix du président de groupe de la Région Bourgogne Franche-Comté, Julien ODOUL. Celui-ci exige des « réponses concrètes » de la part de l’exécutif pour maîtriser enfin la situation.
« Sur la question du loup, explique-t-il dans un communiqué de presse, il y a visiblement un blocage entre les positions idéologiques de la gauche et des écologistes qui croient au miracle de la cohabitation – (celle-là n’est aucunement d’ordre politique !) -, entre les éleveurs de moutons et les mangeurs d’ovins d’un côté, et l’absence de considération du gouvernement pour les éleveurs, de l’autre… ».
Quand le loup s’invite lors d’un grand débat à l’hémicycle…
Constatant que les attaques de la bête – elle n’a pourtant rien à voir avec celle du Gévaudan ! - augmentent ces dernières semaines de manière significative (à Nitry dans l’Yonne mais aussi en Saône-et-Loire, dans le Doubs et de l’autre côté de la frontière helvétique dans le canton de Vaud), le porte-parole du parti mariniste demande à la majorité régionale de prendre enfin ses responsabilités.
« Il est temps de rendre compte de la situation exacte devant les élus régionaux, souligne Julien ODOUL. Le choix clair de la défense de nos éleveurs, de la protection de leurs troupeaux et par conséquent de la mise en place d’une politique de régulation massive du loup dans nos territoires est notre priorité… ».
De ce fait, il réclame un débat public lors de la prochaine session de l’assemblée plénière, prévue en juin.
« Il est temps d’évoquer les conséquences économiques et sociales subies par les éleveurs de la région après autant de dévastations, ajoute le numéro cinq du Rassemblement National. Et surtout d’envisager quelles mesures sont à prendre pour lutter efficacement contre ce prédateur… ».
La nomination d’un médiateur « grands prédateurs » est insuffisante…
Arguant que depuis plusieurs mois, les éleveurs et la Chambre régionale d’Agriculture alertent les pouvoirs publics, les préfets et le Conseil régional sans réelle réponse coordonnée et concrète face à la recrudescence de ces attaques multiples, Julien ODOUL tel un « loup aux dents longues » pointe du doigt la responsabilité de l’exécutif. Celui-ci est selon lui, trop inféodé à ses alliés écologistes et incapable de prendre les mesures nécessaires en faveur des éleveurs et de leurs intérêts animaliers.
« La seule action régionale faisant office de réponse est de financer aujourd’hui un médiateur « grands prédateurs » : mais cela ne suffit pas… ».
Bref, le loup tient donc la vedette en ce mois d’avril dans les alcôves de la politique régionale. En sera-t-il la tête d’affiche en juin à la Région lors de débats que l’on suppose animés, nul ne le sait encore à l’heure où se rédigent ces lignes !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
METRO à la baguette de la soirée : Patrick GAUTHIER (« La Madeleine ») reçoit la plaque officielle du guide « Michelin »
avril 17, 2023L’amour de la gastronomie et de ses valeurs est un fil d’Ariane qu’ils ont en commun. Depuis 2015, l’enseigne METRO et le référent des arts de vivre à la française, le guide MICHELIN, se distinguent lors de cérémonies où se remettent les fameuses plaques au coloris rouge vif à la toque, nouvellement étoilée ou ayant su faire perdurer cette honorifique distinction. En témoigne le rituel vécu dimanche soir au Domaine de RONCEMAY par le chef Patrick GAUTHIER (« La Madeleine »)…
DOMAINE DE RONCEMAY : Emu, le chef de « La Madeleine » ? Sans aucun doute. En tout cas, il était profondément satisfait de se retrouver en pareille circonstance pour recevoir des mains de la direction de la Halle de METRO Auxerre cette glorieuse distinction, la plaque au coloris vermillon rappelant son étoile qui a été obtenue cette année encore, dans le fameux petit guide rouge au célébrissime patronyme universel, c’est-à-dire « Michelin ».
Un Patrick GAUTHIER qui malgré les trente ans d’exercice dans le métier qu’il affectionne tant ne cachait pas sa joie de recevoir de la part de Philippe BULANT, directeur de l’enseigne auxerroise, ce glorieux sésame à poser en devanture de la façade de l’établissement sénonais. Le restaurant « La Madeleine » a gagné cette année encore – le contraire eut été surprenant – les louanges des inspecteurs du fameux guide qui fait la pluie et le beau temps dans le sérail de la gastronomie française depuis des lustres.
La recherche des bons produits : le dénominateur commun…
Même s’il est étoilé depuis trois décennies maintenant, Patrick GAUTHIER a reçu sa plaque commémorative, dans le charmant cadre du Domaine de RONCEMAY – il sera accueilli par Thierry GARRET hôte de ces lieux -, avec toujours autant de plaisir à l’identique de celle obtenue au premier jour. Une distinction qu’il a partagée en présence de plusieurs membres de ses équipes, dont la cheffe du « Crieur de Vin », la dynamique Cécile PUECHBROUSSOUX, mais aussi les collaborateurs de METRO Auxerre, réunis autour de leur directeur, Philippe BULANT ; ce dernier devant mettre le cap, à partir du 02 mai, vers la Savoie pour y reprendre la destinée de la halle d’Albertville.
« On a tous un point commun, soulignera le chef de Sens, c’est la recherche permanente des bons produits et la découverte de ces ingrédients à travailler avec respect jusqu’au fond de l’assiette… ».
Quant à la remise collective avec l’ensemble des chefs étoilés du quart Grand-Est de l’Hexagone, assurée par MICHELIN, elle s’effectuera à Reims le 22 mai dans l’une des tables de prestige de la capitale de la Champagne, chez « LALLEMAND ». On devrait y retrouver les deux autres détenteurs icaunais de ces étoiles, « La Côte Saint-Jacques » (double étoile) et le Château de Vault-de-Lugny.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Enquête (2/2) : le secteur connaît une crise sans précédent, est-ce la fin des haricots pour la filière bio ?
avril 07, 2023Pourquoi le bio va mal ? Entre les producteurs, les revendeurs, la grande distribution, les consommateurs…quel est le problème majeur de la filière bio ? Dans notre tribune précédente, nous avons examiné les contraintes de l’agriculture bio. Aujourd’hui, regardons de plus près les autres causes de la chute de cette activité, à l’origine prometteuse en termes d’écologie, de santé et d’emploi.
TRIBUNE : Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 44 % plus cher que son équivalent conventionnel. A titre d’exemple, la tomate ronde est ainsi 70 % plus chère que la tomate classique. En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100 % bio. Ils vont donc réaliser des arbitrages. 2022 a enregistré une baisse de près de 7 % de l’activité et on s’attend à une chute encore plus importante pour 2023. Chez les experts, le « bio » est aussi victime d’une expérience client peu convaincante.
Si les grandes surfaces traditionnelles connaissent un recul de 5,3 % des achats « bio », les magasins spécialisés (BIOCOOP, La Vie Claire…) marquent le pas avec 16 % d’effondrement du chiffre d’affaires ! Aujourd’hui, 54 % des Français déclarent que les produits bios sont bien trop chers par rapport aux bénéfices qu’ils apportent.
Le bio se relèvera-t-il de la crise de l'inflation?
Des producteurs aux consommateurs, tous les voyants de la filière bio sont au rouge. Toute la filière est mise à mal. La crise du bio, c’est le plan « hors sec » et « Defcon 3 » réunis, au point que la filière en appelle désormais la grande distribution à l'aide, après l'avoir pourtant critiquée des années durant. Dans une lettre ouverte, les trois grandes organisations du secteur (SYNABIO, FOREBio et la FNAB) prient les supermarchés de ne pas se désengager du bio.
« Dans ce contexte, vous avez, en tant que leaders de la distribution alimentaire, un rôle clé à jouer pour maintenir une offre bio qui soit visible, attractive et diversifiée, écrivent-elles en chœur. Or, nous constatons que vos enseignes tendent en ce moment à réduire le marché bio ».
Ce qui est le cas. Pour faire de la place aux produits plus accessibles, les grandes surfaces alimentaires s'en prennent logiquement aux rayons bios moins attractifs. En septembre 2022, l’offre avait reculé de 7,3 % sur huit mois, selon IRI. Un recul plus important que la baisse du chiffre d'affaires, relèvent les fédérations. Les acteurs du bio constatent un démantèlement des équipes dédiées au bio, « une dégradation du niveau d’expertise sur les produits et les filières » et craignent « de voir le bio noyé dans des catégories aux contours mal définis, comme l’offre durable ».
La démocratisation du bio se fait par les grandes surfaces…
Les grandes surfaces seront-elles les fossoyeurs du bio ou sont-elles le bouc émissaire facile d'une crise qui fragilise toute une filière ? Certains groupes de distribution se veulent rassurants. « Il n'y a pas de désinvestissement massif sur le bio chez Système U », assure Dominique SCHELCHER, le PDG de l'enseigne aux médias. « On pense que la baisse est conjoncturelle », déclare-t-il. « La vraie difficulté est celle de ces producteurs qui se sont convertis au bio ces dernières années et dont les débouchés se restreignent. Le coupable, c'est l'inflation qui contraint les gens à arbitrer sur ces produits-là ».
Lancés en 2018 en grande pompe sur un positionnement bio accessible (prix 30 % plus bas), les « Marchés Bio » chez Leclerc visaient quarante magasins en 2019 et 200 en 2022. Quatre ans plus tard, le groupement en dénombre péniblement dix-sept : le concept devrait être abandonné. C’est un projet mal né selon le spécialiste Frank ROSENTHAL : « Quel intérêt pour un adhérent de mettre un « Marché Bio » dans sa galerie marchande quand il a déjà un rayon bio bien fourni ?, s'interroge-t-il. La démocratisation du bio se fait par les grandes surfaces, pas par les magasins spécialisés ".
Une crise sur fond de mise en sommeil…
« Faisons le dos rond, les lendemains chanteront ». C'est en substance le discours des pro-bios actuellement. La réalité est peut-être moins idyllique. C'est en tout cas ce que pensent certains observateurs du monde de la consommation. Comme Xavier TERLET, président de « Protéines XTC » qui juge dans une tribune publiée sur le site de « LSA », que le prix du bio était déjà un frein avant la crise actuelle.
« En 2020, le magazine « Linéaires » a analysé les prix moyens en bio et en conventionnel de plus de deux cents familles de produits alimentaires recensées par Nielsen. L’écart de prix est loin de se limiter à 30 % comme on l’évoque souvent mais s'élève à 75 % en moyenne », rappelle-t-il.
« Le mois dernier, j’ai moi-même constaté chez Carrefour un écart de 94 % entre le yaourt nature de Danone et son équivalent bio », poursuit l'expert. « Presque le double ! Une grande partie des consommateurs ne regarde même plus cette offre indécente, réservée aux plus aisés d’entre nous ».
Produit bio ou produit bon ?
Si le facteur prix est évidemment central dans la désaffection actuelle, il n'est peut-être pas le seul. C'est la relation bénéfice/prix qui pousse les consommateurs à estimer qu'un produit est trop cher et à arbitrer en sa défaveur. Et c'est là, le point nodal du problème avec le bio.
« Ce n'est pas parce qu'un produit est bio qu'il est bon, il peut y avoir des produits conventionnels qui ont plus de goût par exemple », constate Frank ROSENTHAL, spécialiste du marketing de la consommation. « Les experts du bio disent qu'il s'agit du vrai goût des produits, mais si le « vrai goût » c'est de ne pas avoir de goût, les consommateurs ne sont pas satisfaits ».
Payer plus cher (voire beaucoup plus cher) pour un produit qui n'apporte pas plus de plaisir qu'un produit conventionnel passe plus difficilement en période de contrainte sur le pouvoir d'achat. D'autant que la dimension commerciale est souvent négligée, surtout par les enseignes de bio. Offre limitée, mise en scène des produits réduite à la portion congrue, information et pédagogie inexistantes... les enseignes spécialisées peinent à attirer les clients, au-delà d'un cercle de consommateurs déjà convaincus par le bio.
Y-a-t-il des solutions dans la salle ?
Les producteurs de bio disparaissent peu à peu, tandis que les magasins spécialisés perdent des parts de marché. La grande distribution limite de plus en plus leur offre « bio »… Le plus grave, les consommateurs ne peuvent plus s’offrir des produits bios et y trouvent un intérêt moindre pour leur santé…
Certains demandent à l’Etat d’injecter quelques centaines de millions d’euros pour soutenir une filière moribonde. Et les « Verts » dans tout ça : ils ne trouvent pas de solutions pérennes pour affronter véritablement la crise du bio. Ils devraient y réfléchir sérieusement…
Jean-Paul ALLOU
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
MAF jardinier-paysagiste : huit heures de labeur pour six valeureux candidats, ils méritent leur espace détente !
avril 07, 2023Le top départ de l’épreuve est donné pour une durée de huit heures ! Le 38ème concours de « l’Un des Meilleurs Apprentis de France » (MAF), spécifique au métier de jardinier-paysagiste, se déroule dans la petite fraîcheur matinale de ce vendredi saint, juste derrière les locaux du CFA La Brosse, centre de formation agricole par l’apprentissage. Une opportunité pour les six candidats de se mettre en lumière sous l’œil scrupuleux du jury, avec l’objectif de glaner les médailles des concours départementaux et régionaux…
VENOY : Mais il ne s’arrête donc jamais, Marc LABARDE ! Le président départemental de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France de l’Yonne (MOF) s’affaire déjà avec minutie et concentration derrière son écran, pianotant sur le clavier ses premières impressions de ce qu’il a vu extérieurement avec le lancement de ce nouveau concours.
Une double épreuve en vérité puisque s’organisant tant au niveau départemental que régional. Même si le nombre de candidats désireux y prétendre se résumerait presque à la portion congrue, soit six jeunes gens hyper motivés de bien faire et de réussir à décrocher – peut-être – les places qualificatives pour le national de la discipline – le métier du jour qui est concerné est celui des jardiniers-paysagistes - devant se disputer à l’automne quelque part dans l’Hexagone.
Bref, dès potron-minet, ces six là – quatre garçons du CFA La Brosse suivant un cursus en baccalauréat professionnel en aménagement du paysage et deux autres de leurs condisciples en provenance de la MFR de Gron chère à Stéphane PERENNES ! – n’ont pas hésité à braver la température frisquette et humide de ce matin blafard pour se plonger dans l’étude de cas du jour : la réalisation d’une scène de jardin originale et harmonieuse comprenant la création d’un muret conçu en pierre sèche, un dallage, un pavage, des plantations avec arbustes à fleurs, conifères et autres végétaux, un espace vert en gazon de placage.
Valoriser les jeunes apprentis qui osent relever le défi…
Un chantier prenant racine sous le regard scrutateur des membres du jury (quatre professionnels des services espaces verts des communes de Chablis et d’Auxerre notamment) et de Marc LABARDE, qui arborant comme à l’accoutumée son immuable écharpe rouge, veillait à la bonne application d’un règlement hyper scrupuleux. Normal, on participe tout de même à l’un des plus beaux concours de prestige réservé aux apprentis !
Pour Hélène DECULTOT-TREMBLAY, directrice du CFA La Brosse, toute heureuse d’accueillir ce concours en ces murs, un tel évènement est indispensable car il permet de valoriser les jeunes apprenants à leur juste valeur, ils sont prêts à relever le défi. Il est vrai que de gagner un MAF dans son existence fait toujours recette sur une carte de visite remise à un employeur, un sésame plus facile pouvant aider à s’insérer dans la vie active…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Trophées de l’Agriculture de l'Yonne : s'ils n'existaient pas, il serait indispensable de les inventer !
avril 03, 2023C’est devant un parterre de près de 500 personnes que s’est déroulée à AUXERREXPO la première édition des « Trophées de l’agriculture » de l’Yonne. Une manifestation à l’initiative du groupe de presse Centre France, en partenariat avec les acteurs traditionnels de l’agriculture que sont le Crédit Agricole Champagne-Bourgogne, GROUPAMA Paris Val-de-Loire, Cerfrance BFC, la Chambre d’Agriculture de l’Yonne, ainsi que la Région Bourgogne Franche-Comté, le Conseil départemental 89, GRDF et GLHD. Au cours de la soirée, sept prix ont été décernés, mettant en lumière ce qui s’apparente déjà à l’agriculture de demain.
AUXERRE : Toutes proportions gardées bien sûr, il y avait comme un air de cérémonie des Césars jeudi dernier à AUXERREXPO. Eleveurs, producteurs, viticulteurs : ils étaient au total dix-huit à concourir, sélectionnés pour leur engagement, que ce soit en matière d’innovation ou d’engagement durable. Autant d’aventures humaines mises pour la première fois en lumière, avec le sentiment que, comme devait le souligner au cours de la soirée, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « l’on se demande pourquoi elle n’a jamais eu lieu bien avant… ». Premier trophée de la soirée dans la catégorie « Création de valeurs », pour Laure SONVEAU qui, sur la ferme familiale de Saint-Privé, s’est lancée avec succès dans la production de plantes aromatiques et médicinales.
Un éleveur de race Angus plébiscité par le jury…
Alors qu’un agriculteur icaunais sur cinq a aujourd’hui plus de soixante ans, le renouvellement des générations revêt une importance toute particulière. C’est à ce titre que dans la catégorie « Installation et transmission », a été distingué parmi ses pairs, Denis CARCAUD de la Ferme de la Métairie, à Quarré-les-Tombes. Installé dans le Morvan depuis seulement deux ans, ce Vosgien d’origine s’est lancé dans l’élevage bovin, privilégiant la race Angus, jusque-là peu répandue dans la région, plus connue pour ses bœufs charolais.
Un trophée qui lui a été remis par Thierry BIERNE, président de la caisse de l’Yonne du Crédit Agricole Champagne-Bourgogne. Pour la troisième récompense de la soirée, dédiée au « Développement durable », c’est des mains et sous la parole de Jacques BLANCHOT, directeur d'établissements de Groupama Paris-Val-de-Loire dans l'Yonne et la Seine-et-Marne, « mutuelle agricole fondée par des agriculteurs il y a plus de 120 ans », que les THOMAS Père et Fils, Xavier et Maxime, se sont vus remettre le précieux trophée. Distingués pour l’unité de méthanisation « à taille humaine », construite sur leur ferme de la Pommeraie à Treigny.
Etre sous le charme des entrepreneurs audacieux et créatifs…
Il y a longtemps que la Chambre d’Agriculture de l’Yonne a fait de l’innovation son ADN et c’est à ce titre que son président, Arnaud DELESTRE, a remis au vainqueur de cette catégorie son trophée, rappelant qu’en la matière, « la traque à l’innovation démarre souvent dans la cour de ferme pour résoudre une problématique, notre rôle étant de le faire témoigner ensuite devant d’autres agriculteurs… ».
Qui a dit que cosmétique ne rimait pas avec agriculture ? Certainement pas Thibault Van de CAPPELLE et Mikaël PECHERY, deux producteurs céréaliers du Vézelien, qui sous l’enseigne « BEAUCHARME Cosmétique », proposent toute une gamme d’huiles essentielles et végétales conçues à partir d’un assolement peu ordinaire : lavande, menthe, camomille, chanvre, le tout en production biologique. A l’heure de remettre le prix de la catégorie « Dynamique du territoire », Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental reconnaissait « être sous le charme de ces jeunes chefs d’entreprise qui, avec leur audace, leur créativité, leur esprit d’innovation, ont cette envie de réaliser leur rêve et quand on est à la tête d’un département comme celui de l’Yonne, on ne peut que s’en réjouir… ». Un trophée attribué à Matthieu et Sophie WOILLEZ, viticulteurs à Tharoiseau, qui n’ont eu de cesse depuis leur arrivée dans le Vézelien, il y a une douzaine d’année, que de développer l’œnotourisme.
Une affaire familiale chez les ABRY, après Gilles, place aux filles Océane et Mallorie !
Une belle histoire que celle du « Silo Rouge », du nom de ce magasin créé en 2018 par neuf producteurs et agriculteurs de l’Avallonnais, où aujourd’hui, sont proposés à la vente des produits du terroir en provenance de près d’une centaine de producteurs locaux. Une belle image collective récompensée à juste titre par le trophée de la catégorie « Réussir ensemble ». Un prix remis par Jean-Marc FABIUS, cofondateur et directeur général de GLHD et Thierry GAY, directeur territorial régional Bourgogne Franche-Comté de GRDF.
Déjà en lice dans la catégorie « Création de valeurs », Océane et Mallorie ABRY ont remporté le « Coup de cœur du public », appelé à voter par téléphone et par texto, pour départager les candidats. Une belle récompense pour ces deux sœurs qui continuent aujourd’hui à Leugny à faire perdurer l’histoire familiale, dans une activité de bovins viande de race limousine, d’ovins viande et lait après s’être lancées dans la fabrication de fromages. Dignes héritières de leur père, Gilles ABRY, éleveur et précurseur en matière de vente directe de viande, qui fut aussi, est-il nécessaire de le rappeler, président de la Chambre d‘agriculture de l’Yonne.
Et c’est tout naturellement par un cocktail que s’est conclue cette première remise des Trophées de l’Agriculture. Un moment particulièrement attendu, à en juger par le résultat du vote auprès du public sur le motif de la présence à cette soirée. Près d’une personne sur trois plébiscitant ce moment de convivialité pour expliquer sa venue. Un cocktail où étaient proposés nombre de produits du terroir, ceci expliquant sans doute cela… !
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99