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L’Aile ou la Cuisse : la cuisine villageoise de jadis se savoure avec appétit au « Soufflot »
mars 04, 2023Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ! L'homme en tant qu'être humain, comme de bien entendu, mesdames ! Commençons par les précautions qui s'imposent en 2023. Originellement une église édifiée au XVIIème siècle - avant de devenir le temple de la Renommée - eut comme architecte, sûrement le plus célèbre des Irancycois. Bienvenue dans l'un des villages vineux icaunais les plus attachants, comme blotti ou enserré par son vignoble (AOC depuis 1998) qui en 2016 eut l'honneur d'accueillir la grande Saint-Vincent bourguignonne, organisée de bien jolie manière par Thierry R. et toute sa bande !
IRANCY : Comme tant de nos villages, Irancy (autour de 300 habitants) compta moult commerces. Un jour du temps passé, le truculent et regretté vigneron René CHARIAT m'en fit faire le tour : là antan un boucher, ici deux épiceries. Seul boutique de centre village désormais, « Le Soufflot », avec sa rougeoyante façade, se voit de loin.
On ne peut évoquer cet établissement, sans un mot sur son lointain fondateur : Fabien ESPANA. Ce dynamique petit-fils de vigneron - désormais chablisien - imprima une belle âme à ce comptoir bistrotier qui connut vite un succès aussi mérité que convivial.
Désormais, qu'on se le dise, « Le Soufflot », c'est un restaurant. Adieu joli comptoir ! L'ambiance de la salle et de ses imposantes tables, revêt - quoi de plus normal - un parfum vineux, et un rien de vigne parcourt la lumineuse verrière. Ne quittons pas Noé et Bacchus pour signaler la très jolie carte des vins des plus éclectiques.
Ah, cet œuf en meurette et son jaune étincelant dans l’assiette…
A l'accueil, sieur LAMELOISE - patronyme culinaire de choix s’il en est ! - est à son affaire. La gougère accompagnant l'apéritif est particulièrement onctueuse. En entrée, l'œuf meurette au ratafia est plutôt goûteux et son jaune qui coule étincelant. On se demande parfois, quel est le plat emblématique de notre Bourgogne. La réponse est là, me semble-t-il !
La carte par ce midi frisquet de février proposait un « Mont d'Or » chaud. Ce plat hivernal est délicieux, accompagné ici d'impeccables pommes de terre sautées et d'une salade verte bien assaisonnée (bravo, car cela devient rare). Mention bien aussi pour le délicieux pain qui est fabriqué par une jeune boulangère locale.
Notre maître d'hôtel propose alors de nous choisir le vin qu'il met en chaussette, en obturant l'étiquette. Je goûte et regoûte encore, les deux autres convives aussi. Je me hasarde : est-ce un cru du Beaujolais ? Notre sommelier rigole et pour cause !
Après la boulangère, la vigneronne Raphaëlle GUYOT (retenez bien son nom svp !). Il s'agit d'un vin de pays de l'Yonne, « Les Robinettes », du terroir de Puisaye-Forterre (commune de Treigny). Que Saint-Vincent se joigne à moi pour applaudir cette jeune passionnée, ancienne stagiaire du réputé domaine VERRET.
Un baba qui laisse pantois par sa qualité…
Le dessert devait conclure ce bon déjeuner : un original baba - pâte Savarin, ici faite maison -, ce qui se sent au palais. L'on échappe ainsi à l'aspect industriel et spongieux, avec du « Cointreau », alcool angevin fin et délicat, quelque peu oublié de nos jours. Ce n’est pas assez « in », ni « start-uper »…bref, trop franchouillard sûrement !
Ne quittons pas le domaine des spiritueux en trempant nos lèvres dans le gin onirique distillé dans le Tonnerrois par « VALOUR-LEMAIRE », nous y décelâmes un fort joli produit estampillé made in Yonne !
Dans ce bel estaminet, vineux et villageois, le jeune chef Romain - ancien élève du réputé lycée hôtelier Vauban - délivre une cuisine soignée et goûteuse. Faisons vivre ces commerces ruraux car désormais en France, 62 % des villages n'ont plus aucun commerce (ce chiffre n'était que de 25 % voici quarante ans...). C’est triste mais hélas imparable. Raison de plus pour les défendre, lorsqu'ils sont là au quotidien. Car demain, il sera trop tard…
En savoir plus :
Les - : snif-snif, la disparition de l'usage de l'imposant comptoir !
Les + : l’atmosphère est plaisante. Une entrée, un plat et un dessert sont servis autour de 32 euros.
Contact :
Restaurant « Le Soufflot »
Irancy
Tel : 03.86.42.39.00.
Fermeture : dimanche soir, lundi
Gauthier PAJONA
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L’Yonne dévoile ses atouts en matière de formation et d’apprentissage : étudiants, pourquoi apprendre ailleurs ?
mars 03, 2023Octobre 2022. Les prémices du futur évènementiel prennent corps dans les esprits de quelques-uns, les chambres consulaires, le Conseil départemental et tout naturellement puisqu’il en sera le lieu d’accueil, le parc des expositions auxerrois, piloté par Centre France Parc Expo, la filiale du groupe de presse régional. Dans un laps de temps record, ce projet – premier du nom qui perdurera dès la saison prochaine - aura été monté structurellement pour aboutir à ce résultat. Durant deux jours, élèves et parents peuvent découvrir l’ensemble des formations déclinées sur le territoire de l’Yonne…
AUXERRE : L’Yonne représente un vrai potentiel d’avenir pour les collégiens et lycéens qui souhaitent y poursuivre leurs études. Qu’ils choisissent les filières courtes conduisant au CAP ou à des brevets professionnels. Comme pour les cursus longs, les menant à bon port de la vie active avec un BTS, DUT ou Bac + 5, y compris le niveau ingénieur, en fin de parcours pédagogique. Il suffit de déambuler nonchalamment et en prenant son temps parmi les travées du grand espace d’AUXERREXPO pour le constater durant ces deux jours : le territoire icaunais n’est pas dépourvu de solutions ni de possibilités concrètes pour celles et ceux de ces jeunes gens – voire aussi les adultes en soucis de reconversion – qui désirent apprendre un métier, grâce à une formation diplômante.
Cinquante-six références de filières pédagogiques et professionnelles…
Et comme le stipule Sébastien FUENTES, directeur du parc auxerrois géré par Centre France Parc Expo, il n’aura pas été difficile de convaincre les partenaires que sont le Département, la CCI et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de se rallier au montage de ce beau concept, premier du nom, qui a été inauguré dès son ouverture par les personnalités institutionnelles et politiques du terroir.
L’ensemble des établissements scolaires se sont également engouffrés dans la brèche positive de ce projet novateur, soit 56 références – initialement les organisateurs ne tablaient que sur la présence d’une trentaine de participants – ce qui permet d’offrir une palette éclectique et représentative de toutes les offres existantes ou presque sur le département. Quelques écoles de la Nièvre et de la Côte d’Or (« mais pas au-delà, insistera le directeur du site auxerrois) se sont jointes à l’initiative en y présentant un stand.
Faire coïncider le salon avec PARCOURSUP…
Si la journée de vendredi est davantage tournée vers les scolaires – plus d’un millier d’élèves a transité dans le complexe auxerrois parfois par cars en prenant soin de prendre des notes et de poser des questions -, celle de samedi accueillera les parents, soucieux de prendre leurs marques et d’obtenir des réponses complémentaires aux sempiternelles questions relatives à l’orientation de leur progéniture.
L’évènement est d’ores et déjà inscrit dans la future programmation d’AUXERREXPO en 2024, avec sans aucun doute, un rendez-vous devant être décliné à la même période, celle de début mars.
« Nous avons voulu faire coïncider cet évènement avec la présentation des vœux imputable au programme PARCOURSUP, souligne Sébastien FUENTES, et démontrer également aux collégiens afin de mieux les préparer à leurs choix d’orientation que le territoire de l’Yonne dispose de sites éducatifs pouvant les accueillir dans ce but… ».
Lui-même ayant été surpris de l’offre importante et disparate existante sur le territoire. « Pourquoi aller chercher ailleurs, ce que l’on a dans le département ?! ».
La présence de plusieurs entreprises avec des offres en alternance…
Autrefois, l’Yonne avait mis en place un salon réservé uniquement à l’apprentissage – son nom de baptême se nommait alors « Fiers d’être apprentis » -, disparu depuis dans les limbes. Mais, comme le précise Sébastien FUENTES, « avec cette nouvelle mouture, nous ne voulions plus mettre en opposition les étudiants et l’apprentissage ! Un apprenti et un étudiant, ce n’est guère différent. On peut suivre des cursus scolaires en alternance jusqu’à bac + 5… ».
Quelques entreprises possédant en leur sein leur propre école de formation à l’instar de la SNCF, de La POSTE, mais aussi des acteurs de la bancassurance ont manifesté leurs désirs d’être présents sur cette opération. Certaines ne sont pas venues les mains vides et proposent mêmes des offres d’alternance avec elles. Sachant que bon nombre d’entreprises recherchent toujours des candidats afin de postuler à ces offres d’alternance…
En savoir plus :
Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage à AUXERREXPO
Samedi 04 mars de 10h à 18h
Entrée gratuite
Renseignements : www.auxerrexpo.com
Tel : 03.86.42.06.00.
Thierry BRET
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Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage : le Conseil départemental 89 donne le top départ de la manifestation
mars 03, 2023Il ne fallait pas arriver avec cinq minutes de retard. Sous peine de louper la découpe officielle du ruban à 09 heures précises avec les personnalités du cru. Et la photo de famille qui s’en suivit, regroupant les instigateurs de ce premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage, accueilli dans le plus grand des espaces du parc des expositions auxerrois ! Un évènement soutenu par le Conseil départemental de l’Yonne, comme il se doit, qui possède parmi ses compétences régaliennes la gestion des collèges de notre territoire.
AUXERRE : Larges sourires sur la photographie officielle ! Et pour cause, à l’occasion du premier Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage concocté dans l’Yonne, de nombreux élus du Conseil départemental avaient pris soin de biffer sur leurs agendas respectifs la date et l’horaire de cette inauguration, ce vendredi officialisant ce rendez-vous. Un évènement qui en appellera d’autres comme devait le confirmer l’un des organisateurs de cette manifestation, Sébastien FUENTES, directeur d’AUXERREXPO, satisfait de la tournure de la situation alors que les portes de l’infrastructure venaient à peine de s’ouvrir. Il semblerait que le Salon de l’Etudiant et de l’Apprentissage prenne date désormais dans la programmation annuelle de la structure évènementielle gérée par Centre France Parc Expo.
Un salon idéalement bien placé dans le calendrier, en pleine période du choix des orientations requises par le programme PARCOURSUP et permettant d’offrir une vision globale des opportunités estudiantines et de l’alternance par la voie de l’apprentissage sur notre territoire. Voire d’un peu plus loin, parmi des secteurs limitrophes.
Un évènement qualifié de belle réussite dès son coup d’envoi !
Construit en partenariat avec les chambres consulaires et l’exécutif institutionnel départemental, le concept ne pouvait être accueilli ailleurs que dans les locaux du parc des expositions auxerrois. AUXERREXPO en étant tout naturellement le principal promoteur.
Ouvert aux collégiens, lycéens, étudiants, le salon regroupe les centres de formation ainsi que les filières publiques et privées de l’Yonne, de la Nièvre et de Côte d’Or. Une découverte s’appuyant sur des ateliers de démonstrations où sont déclinés des présentations ludiques, pédagogiques, pratiques, voire incitatives.
Souriant, Patrick GENDRAUD, président du Conseil départemental, prit soin de découvrir la cinquantaine de stands présents – une belle réussite de l’avis de Sébastien FUENTES ! – tandis que les équipes de l’institution départementale accueillaient les visiteurs afin d’échanger sur différentes thématiques dont les métiers de la collectivité, les métiers du soin et de l’autonomie, l’aide à l’apprentissage, mais aussi la première année de médecine à Auxerre qui sera opérationnelle dès septembre au sein de l’IUT Auxerre avec le concours de l’Université de Bourgogne, etc.
Thierry BRET
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Les élus de gauche se rebiffent contre l’exécutif auxerrois et analysent le bilan de la gouvernance à mi-mandat…
mars 02, 2023L’heure du bilan - déjà ? - a sonné pour les élus de gauche, réunis sous le vocable du collectif « Vivre l’Auxerrois ». Une revue d’effectif réalisée deux ans et demi après l’accession au pouvoir de l’équipe en place, pilotée par le premier des élus, le président-maire Crescent MARAULT, afin d’en tirer de substantifiques éléments d’analyses. Autant dire que les chefs de file contestataires de la politique locale que sont Isabelle POIFOL-FERREIRA, Sophie FEVRE et Mani CAMBEFORT n’ont pas été tendres avec la gouvernance actuelle dans leurs ressentis.
AUXERRE : C’est un inventaire à la Prévert qui a été proposé là. Une sorte de catalogue à charge, façon « La Redoute », abondamment fourni et illustré de nombreux exemples autour de cinq thèmes majeurs, qui récapitule dans les faits tout ce que l’opposition – du moins la partie représentative de la soirée - reproche à l’actuelle gouvernance dans son mode de gestion et d’action. Le temps du bilan, en somme, même si le mandat de l’édile de la Ville d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois est bien loin d’être terminé. La prochaine échéance électorale municipale étant prévue, comme chacun le sait, au printemps 2026.
Pourtant, le trio d’élus de l’opposition, porte-étendard de la structure associative « Vivre l’Auxerrois » - celle-ci a pour principe de proposer des rendez-vous réguliers à base d’échanges avec les citoyens en quête d’informations – n’aura pas attendu le terme de la mandature pour pointer d’un index rageur les points d’achoppement de la politique actuelle à ses yeux. Un index se voulant être également interrogateur quant à la direction décisionnelle voulue par le maire et appliquée par ses équipes sur le devenir de la cité et sa proche périphérie.
« On ne sait pas où nous mène réellement Crescent MARAULT…, souligne tout de go l’élue socialiste, Sophie FEVRE, en ouvreuse de bal de cette rencontre bilan, à partager avec les représentants de la presse. Avec en sus, cette petite phrase qui prononcée dans la bouche de la militante socialiste auxerroise n’a rien d’anodine évidemment : « désormais, il ne peut plus se réfugier derrière son prédécesseur ! ». L’ombre de Guy FEREZ plane le temps d’un long silence au-dessus des têtes.
Une hausse des impôts et une explosion de la dette à prévoir ?
Une fois l’introduction amorcée, ce fut à trois voix et à tour de rôle que s’égrena la liste non exhaustive, visiblement, des réprobations faites à l’endroit de la majorité communautaire/municipale. Via un Mani CAMBEFORT, au meilleur de sa forme oratoire – on sait que le garçon potasse patiemment ses dossiers ! -, qui aborda la situation financière de l’exécutif.
« Lorsque que cette majorité est arrivée aux affaires, précise-t-il, les finances de la Ville et de l’Agglomération étaient saines. Avec des comptes équilibrés et une dette nulle… ».
Or, poursuit le premier fédéral du Part Socialiste de l’Yonne, les choses ont bien changé depuis. Il relève au niveau du fonctionnement que les finances dérapent sur certains postes (missions, réceptions, cérémonies…). Dans le même temps, du côté de l’Agglomération, Mani CAMBEFORT observe que la dette communautaire augmente en flèche (de zéro en 2019 à plus de dix millions d’euros en 2022), en comptant l’EPF (établissement public foncier). Une dette qui impacte la Ville à hauteur de 60 millions d’euros (en comptant l’EPF). « Soit le niveau de 2017, ajoute le trentenaire incarnant le renouveau du socialisme dans le département.
« Sur l’investissement, renchérit-il, on a d’abord eu deux années d’immobilisme en 2020 et 2021, avec plusieurs conséquences notoires : nous sommes passés à côté de l’essentiel du plan de relance ; plusieurs projets qui avaient été budgétés à l’époque ont été abandonnés et certains financements à l’instar de celui se rapportant au projet de l’Arquebuse ont été perdus. On est donc passé depuis 2022 d’un extrême à l’autre avec une frénésie d’investissements affichés et des achats à tout-va sans objectif clairement défini. Ce qui n’est pas le rôle d’une collectivité… ».
Pour compenser ce manque à gagner, des suppressions de postes ont été constatées. Elles ont eu pour effet de réduire, voire de faire disparaître de l’organigramme certains services.
« Cela a engendré une mauvaise ambiance parmi ceux-ci, affirme Mani CAMBEFORT, ils sont moins performants qu’auparavant… ». A date, soixante-dix postes seraient même vacants.
Mais, ce qui alerte le plus le représentant de « Vivre l’Auxerrois », c’est la potentielle hausse des impôts sur l’agglomération.
« Alors que l’on nous a réitéré il y a deux mois que les charges fiscales n’augmenteraient pas, il risque d’y avoir de nouvelles progressions des impôts dans les prochaines années, estime le conseiller d’opposition. La dette va exploser et se rapprocher des seuils d’alerte. Si c’est le cas, Crescent MARAULT qui se présente comme un bon gestionnaire, deviendrait alors le président-maire de l’augmentation des impôts et de l’explosion de la dette… ».
Des postes supprimés et non remplacés ainsi que des dysfonctionnements…
Jusque-là demeurée silencieuse mais très attentive aux propos tenus par ses deux coreligionnaires, Isabelle POIFOL-FERREIRA intervint à son tour en mettant l’accent sur le volet social. Et plus spécifiquement « sur le manque de considération des agents municipaux qui ont souffert à cause de multiples mouvements de grèves (éboueurs, ATSEM) ».
« On supprime des postes et on ne remplace pas les départs, or la masse salariale augmente. Cherchez l’erreur, ironise-t-elle ».
Un questionnement qui lui permet ensuite d’énumérer ce qu’elle considère comme des dysfonctionnements flagrants : l’état civil ouvert seulement par demi-journées pendant plusieurs mois – un comble selon elle car Auxerre avait obtenu le label « Qualiville » qui salue la qualité du service de l’accueil en mairie en 2017 ! Voire le baromètre AFNOR l’année suivante pour l’accueil des villes de moins de 50 000 habitants – ; les équipements de territoire (celui du centre-ville a été supprimé et quid de la Maison de quartier des Rosoirs ?) ; la fermeture de la bibliothèque ou de la piscine pendant les vacances ; la diminution du nombre de tournées de ramassage des déchets ; l’absence de dialogue avec les milieux associatifs et les habitants des quartiers ; la suppression des vœux, etc.
Le chapitre développement économique offrit l’opportunité à Mani CAMBEFORT de reprendre la main sur la présentation. Le jugement de l’élu socialiste est sans appel : « cela pourrait se résumer en une phrase, le président-maire vit sur les acquis de la précédente majorité quand il ne les dénature pas… ».
Et l’interlocuteur de citer la zone industrielle de Venoy (« un cadeau fait au maire de cette commune »), la zone d’activité Aux R Parc (« on est passé complétement à côté de l’objectif initial avec des études d’implantation d’entreprises franciliennes qui permettaient d’accueillir 1 500 nouveaux emplois… »), le désintérêt de vouloir promouvoir de nouvelle filière innovante afin de favoriser le bassin en manque de compétitivité et les doutes autour de l’hydrogène.
Selon Sophie FEVRE, « l’absence de démocratie de proximité nuit aux échanges avec les Auxerrois. Le citoyen n’est pas concerté et les conseils de quartier n’existent plus alors que la collectivité est tenue d’en assurer l’organisation… ».
Reste pour clore ce panégyrique peu flatteur les aspects concernant la transition écologique. Sur ce sujet, Mani CAMBEFORT n’y va pas quatre chemins dans ses commentaires : « c’est raté ! ».
« Les zones d’activité vont avoir un lourd impact environnemental et vont peser lourd dans nos objectifs de ZAN (Zéro Artificialisation Nette), de 100 sur 190 ha. En outre, il y aura une recrudescence de la circulation des camions sur les routes, avec davantage de pollution de l’air. De même, on n’entend plus parler de nouveaux réseaux de chaleur. Quant à la circulation avec des cycles, l’idée est bonne mais son développement est bien trop coûteux avec des problématiques d’infrastructures cyclables… ».
Mais, au fait, y aurait-il au terme de ce bilan de mi-mandat de l’opposition auxerroise des points positifs à mettre au crédit de l’équipe en place ?!
« Oui, plaisante Mani CAMBEFORT, sur la végétalisation où nous partageons les objectifs généraux… ».
Oui, c’est bien sûr ? Ou plutôt oui mais ?!
La chute ne se fait pas attendre de la part de l’intéressé ! « Mais, on n’en voit pas la couleur et ça ne doit pas se faire au détriment des habitants. La crise climatique et biologique doit nous obliger à changer radicalement de braquet et à rendre notre ville résiliente au changement climatique et proactive en termes de développement durable… ».
Incorrigible, Mani CAMBEFORT, il aura donc eu le mot de la fin !
Thierry BRET
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Il incarne le nouveau visage de la CPME de l’Yonne : Baptiste CLERIN en taille patron avec de réelles ambitions
mars 01, 2023C’est le nouveau visage de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne. Investi depuis fort longtemps au sein de la CPME départementale – et de manière générale au sein de diverses sphères qui régentent la vie économique de notre territoire-, Baptiste CLERIN aura la lourde tâche de succéder à l’indéboulonnable Olivier TRICON qui après treize ans de mandat (ça porte bonheur dirait-on !) a décidé de se mettre en retrait, non pas du syndicat patronal des TPE/PME, mais de la présidence. Un Baptiste CLERIN aux ambitions certaines pour dynamiser le mouvement entrepreneurial…
AUXERRE : Le résultat du vote – celui du Conseil d’administration réuni à huis clos pour procéder à un scrutin électoral qui tournera en la faveur du seul et unique candidat à s’être déclaré – a été longuement applaudi. Une assistance à la fois émue de devoir refermer définitivement le livre de l’ère Olivier TRICON – treize longues années en autant de chapitres à la tête du syndicat patronal des TPE/PME de notre territoire, un sacré bail ! – et satisfaite d’accorder sa pleine confiance à son successeur, Baptiste CLERIN, un chef d’entreprise tout comme elle, qui connaît bien les rouages de la vénérable institution et les arcanes du monde économique.
Un Baptiste CLERIN un peu sur la réserve émotionnelle à l’annonce des résultats qui lui étaient pourtant très profitables, lui qui est pourtant loin d’être timide en règle générale et qui est resté tout en retenue, savourant son succès de manière très intérieure à la façon d’un vieux sage. Même si l’on percevait des sentiments très forts à fleur de peau…
Cette fois-ci, c’est la bonne pour le nouveau président !
Il est vrai que prendre le relais de celui qui aura tenu les rênes de l’organisme patronal durant treize ans avec sa faconde habituelle mais aussi son déterminisme à tout crin n’est pas chose aisée aux premiers abords. Surtout que le sieur TRICON aura gravité durant son mandat parmi les instances régionales – il occupera le poste de président de la Bourgogne Franche-Comté durant deux saisons en sus du mandat départemental – avant de lâcher l’obligation régionale et se concentrer uniquement sur son territoire de prédilection où il y avait déjà assez de choses à effectuer.
Mais, cette fois-ci, c’est la bonne pour Baptiste CLERIN. Une élection nette et sans bavure qui lui permet d’être propulsé en pleine lumière à la tête de ce mouvement syndical qui brille désormais par la tenue des différents mandats auprès d’instances à forte valeur ajoutée : le Tribunal de Commerce, le conseil des Prud’hommes – méritante Ghislaine MOREAU qui en est aujourd’hui l’incarnation de cette réussite pour la CPME ! -, etc. On n’arrête plus la CPME et ce n’est pas terminé, dixit Olivier TRICON, un brin goguenard !
Bien structuré l’organigramme décisionnaire avec des vice-présidents par sections…
D’ailleurs, Baptiste CLERIN affiche la couleur. Lui aussi à des ambitions. « C’est même pour cela qu’il s’est présenté à la présidence, plaisante Olivier TRICON qui a confirmé son désir de rester au sein de la structure au sein du conseil d’administration.
Membre de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne depuis quatorze ans, Baptiste CLERIN connaît la maison jusqu’au bout des ongles. Un quasi par cœur où il aura fait ses gammes auprès de Gérard VACHETTE, alors responsable à l’époque, puis sous l’ère d’Olivier TRICON.
« C’est grâce à Olivier qui m’a fait prendre conscience de la nécessité d’occuper des mandats que je me suis investi davantage, souligne-t-il, je sais ce qu’est l’entraide auprès de collègues chefs d’entreprises dans la tourmente, et je félicite Olivier TRICON pour le travail réalisé dans l’intérêt de l’économie locale… ».
Ce départ novateur pour l’entité patronale de l’Yonne coïncide avec la création d’un nouveau bureau, nécessitant un scrutin de la part de tous les adhérents, devant s’étoffer in fine avec la présence de vice-présidents désignés par sections. Ces futurs présidents de section (commerce, industrie, service, artisanat) seront obligatoirement issus du Conseil d’administration. Une volonté très claire et affirmée, pour le nouveau président Baptiste CLERIN, de mieux articuler l’organigramme décisionnaire de la structure patronale.
Thierry BRET
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