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Le loup s’invite à la préfecture : la cellule ad hoc examine le dossier alors que sa présence dans l'Yonne est constatée...
mars 22, 2021Espèce faisant l’objet d’une protection stricte aux niveaux des règles internationales et nationales, ce mammifère n’en est pas moins une source d’ennuis récurrente pour les agriculteurs. Les éleveurs d’ovins paient parfois un lourd tribut. Rien qu’en 2020, le nombre d’attaques de troupeaux où la responsabilité du loup n’est pas écartée n’aura pas faibli dans notre département.
AUXERRE : Le loup fait encore des siennes sur notre territoire ! Et surtout parler de lui dans le landerneau ! En effet, conjuguer la préservation de cet animal aux activités économiques issues de l’élevage (ovin et caprin) n’est pas forcément compatible en soi.
En 2020, 27 déclarations ont été déposées par des agriculteurs auprès des services de la préfecture sur des constats d’attaques de troupeaux. Dix-sept d’entre elles ont été imputables à la présence du mammifère sur nos prairies. D’où la prise en compte nécessaire de ces observations avec le respect des enjeux humains et économiques.
Il y a quelques jours, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST qui suit de très près l’évolution de ce dossier éminemment traumatisant pour les éleveurs réunissait la cellule de veille mise en place dans le cadre du Plan national d’actions (PNA).
Ce dispositif cerne la problématique de circulation du loup dans les espaces naturels et ses effets sur les activités d’élevage.
Lors de cette séance de travail ont été évoqués la présence de l’animal dans l’Yonne qui depuis 2018 a été constatée à de maintes occasions, la résultante des dommages que le loup aura causé sur les troupeaux, les zones de cerclage prévues en 2021 et les chiens de protection des ovins.
Il a été acté également que les éleveurs bénéficieraient d’une information renforcée dès que la présence du loup sera suspectée grâce à des indices concordants sur un périmètre géographique donné.
Une première dans l’Yonne : les tirs de défense sont autorisés…
A propos des zones de cerclage, procédure qui permet de mieux localiser le loup, précisons qu’il en existe trois catégories : le cercle 1 (il correspond à la commune où la prédation du loup a été constatée une ou plusieurs fois chaque année au cours des deux dernières années), le cercle 2 (les communes contiguës à la zone du cercle 1 où la prédation du loup a été observée au moins une fois au cours de ces trois dernières années) et le cercle 3 qui englobe toutes les autres communes du département.
Rappelons par ailleurs, que le Conseil régional a lancé un appel à projet « Loup » en 2020 afin d’aider les éleveurs à se prémunir contre les dégâts occasionnés par le mammifère.
Cofinancé par l’Etat (47 %) et le FAEDER (53 %), ce dispositif est ouvert aux agriculteurs depuis le 01er avril 2020. Il permet de financer à hauteur de 80 % des mesures de protection telles que clôtures, gardiennage et chiens de protection (des patous) et à hauteur de 100 % des mesures telles qu’une analyse de vulnérabilité du troupeau, des tests de comportement des chiens de protection ou un accompagnement technique.
Pour être tout à fait complet sur ce dossier, il est bon de rappeler que pour la première fois dans l’Yonne, des tirs de défense ont été autorisés par la préfecture. Enfin, en cas d’observation de l’animal ou d’indices de sa présence, il est conseillé de contacter rapidement le service départemental de l’Office Français de la Biodiversité au 03.86.80.21.68.
Thierry BRET
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Les aides de l’Etat à l’apprentissage : vitales et nécessaires pour les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat
mars 22, 2021La tribune lancée par les présidents de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté est explicite. Maintenir les aides en faveur de l’apprentissage représente une mesure vitale pour ces dirigeants. Eu égard aux 100 000 jeunes qui ont fait le choix de suivre ce type de formation dans les métiers de la filière. Soit une hausse de 4 % par rapport à 2019…
DIJON (Côte d’Or) : Malgré la crise sanitaire, l’apprentissage enregistre un net regain d’intérêt auprès de la jeunesse. Près de cent mille de ces apprenants ont choisi en effet de suivre cette voie pédagogique notamment dans la filière de l’artisanat en France. D’où le nécessaire maintien par le gouvernement des aides en faveur de ce mode d’orientation, selon les responsables de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la région.
S’exprimant de manière conjointe par le biais d’une tribune, ces leaders de la vie économique ont renouvelé leurs souhaits de voir proroger lesdites aides déjà mises en place par la ministre du Travail Elisabeth BORNE. Cette dernière devrait en annoncer le prolongement d’ici peu.
Réfléchir aux suites à donner à ces aides une fois la crise finie…
Deux hypothèses sont toutefois avancées quant à la poursuite de ces mesures. La première concerne l’arrêt de ce dispositif fin mai. Avec un retour à la seule aide unique qui précédait la crise.
La seconde se rapporte à la prolongation de ces mesures jusqu’à la fin du mois de mai. Puis, entre mai et décembre, d’exclure les Bac + 5 du dispositif et de réduire de facto l’aide à 4 000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. C’est cette dernière option qui interpelle les élus de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat régionale.
Ils ont pu juger des effets positifs de cette aide sur le recrutement de jeunes majeurs.
« Cela doit d’ailleurs nous amener à réfléchir aux suites à donner à ce dispositif une fois que la crise sera derrière nous, écrivent-ils dans un message commun.
Les présidents de ces chambres consulaires rappellent que « l’apprentissage représente la clé de voûte de la réussite et de l’insertion professionnelle de ces jeunes générations ».
Il est vrai que des faits concrets viennent étayer leurs propos. Chaque année, 85 % des apprentis trouvent chaussure à leur pied en s’insérant dans la vie active avec dans leur besace un emploi qui est obtenu dans les sept mois au sortir de leur formation. Peu de filières pédagogiques peuvent s’enorgueillir de tels résultats !
En savoir plus :
Les signataires de cette tribune publiée en fin de semaine sont :
Régis PENNECOT, président de la délégation Côte d’Or,
Michel CHAMOUTON, président de la délégation du Jura,
Frédéric CAVAGNAC, président de la délégation de Haute-Saône,
Jean-François LEMAITRE, président de la délégation de l’Yonne,
Manuela MORADINHO, présidente de la délégation du Doubs,
Sébastien THOMAS, président de la délégation de la Nièvre,
Jean-Philippe BOYER, président de la délégation de Saône-et-Loire,
Christian ORLANDI, président de la délégation du territoire de Belfort.
Emmanuel POYEN, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté (photo).
Thierry BRET
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Les présidentielles sont déjà dans tous les esprits : le souffle de l’agitation secoue les états-majors !
mars 21, 2021Deuxième volet de cette petite prospective sur les échéances présidentielles 2022. Elles pointent déjà le bout de leur nez alors que la crise sanitaire persiste et signe, et qu’elle n’est pas encore prête à se faire oublier de nos concitoyens ! Lors du précédent épisode, les forces en présence à gauche étaient passées en revue. Voici donc le corollaire logique avec ce rapide panorama de ce qui pourrait leur être proposées dans le camp d’en face, du côté de la droite !
TRIBUNE : Après le fiasco de François FILLON, la droite a du mal à se reconstruire. Au grand dam des électeurs traditionnels des Républicains, François BAROIN a finalement renoncé à se présenter. Depuis, les candidats se bousculent au portillon !
Xavier BERTRAND se sent le plus légitime. Laurent WAUQUIEZ pense qu’il a les meilleures idées, même s’il s’agit des mêmes depuis 2017. Quant à Valérie PECRESSE, elle aura bien du mal à imposer une femme au sein de son parti !
Ceux qui espèrent encore mais qui auront des difficultés à pousser leur candidature sont Michel BARNIER (au chômage depuis le BREXIT), Bruno RETAILLEAU, David LISNARD ou encore Gaël PERDRIAU.
Cet inventaire à la Prévert laisse malgré tout un grand désert au niveau des idées. Quid de l’ancien président de la République Nicolas SARKOZY ?
Pour lui, c’est comme en physique quantique, le « vide » n’existe pas. Il existe toujours une quantité infinitésimale d’énergie. Des traces qui conduisent à celui qui n’en manque pas, c’est-à-dire à son auguste personne !
Entre ceux que certains voudraient soutenir, ceux qui ne peuvent plus se voir et ceux qui n’osent plus se regarder, le flou est d’autant artistique qu’aucune idée maîtresse est capable de rassembler à l’heure actuelle les Français ! Alors, attendons.
Au terme de l’ère FILLON, ce n’est pas tant le vide que cela a laissé mais plutôt le trop-plein…
Un front républicain en phase de s’essouffler…
Regardons du côté de Marine LE PEN et du Rassemblement National. Ici au moins, pas d’autre candidat déclaré brigue le poste suprême hormis la présidente du parti. Cela dit, les primaires n’ont jamais été dans la culture des formations de droite en France. Si Madame LE PEN veut conforter son programme traditionnel sur l’immigration, les clandestins, les frontières…elle veut aujourd’hui affermir son projet sur le volet économique.
Là où elle a échoué en 2017. Elle veut incarner la droite populaire. C’est une ambition déclarée. Côté Europe, ce serait plutôt la révolution avec le renoncement au FREXIT en conservant l’euro. Les commentateurs attendent des prises de position fermes et définitives.
Les derniers sondages donnent Marine LE PEN très légèrement en tête lors du premier tour de ces présidentielles. Au second tour, l’écart est trop serré pour désigner un vainqueur. Le « front républicain » s’essouffle de plus en plus. Attention, tous les sondages ne tiennent pas compte des dynamiques de campagne.
Il y a pléthore d’électrons libres…
Les « petits Poucets » de l’histoire, s’ils n’ont pas encore déclaré leur candidature pour 2022 se disent fin prêts. C’est le cas de François RUFFIN, en électron libre, voire en dissidence de La France Insoumise (LFI), Nathalie ARTHAUD (Lutte Ouvrière) et sa ritournelle logorrhée sur la lutte des classes, Nicolas DUPONT-AIGNAN (Debout la France), souvent associé à Marine LE PEN.
Il y a aussi le légendaire Jean LASSALLE plus connu par son accent béarnais et ses chants au sein de l’hémicycle que le nombre de ses partisans qui le suivent, ainsi que le centriste de l’UDI Jean-Christophe LAGARDE…
Tous n’ont aucune chance de voir aboutir leur projet. Pour certains, ce sera tout juste l’ambition d’atteindre les 1 % d’électeurs… Mais, il ne s’agit pas d’être moqueur ou désobligeant vis-à-vis de ces citoyens qui ont le courage de se présenter, mais juste de renouveler l’inutilité de participer à l’heure d’enjeux cruciaux pour le pays à ce type d’échéance.
Une autre catégorie se profile à l’horizon : les trublions improbables mais perturbateurs de cette élection. Ils se nomment Cyril HANOUNA, le candidat surprise. Il ferait même douter l’Elysée. Esbroufe ou intox ? Monsieur HANOUNA n’a pas l’étoffe d’un COLUCHE. Jean-Marie BIGARD non plus ! Celui-ci rechercherait les cinq cents signatures nécessaires…
Quant à Eric ZEMMOUR, chroniqueur de C NEWS, il pourrait bien être un candidat surprise de poids. Bénéficiant d’une aura certaine auprès de nombreux téléspectateurs, mais fortement décrié par d’autres, le qualifiant de « facho, d’extrême droite », ce journaliste est doté d’une culture générale hors du commun. Mais, que peut-il faire, seul et sans parti ? Vers quelle alliance ? A voir…
C’est le 13 juillet 2017 que le président MACRON a fustigé le général Pierre de VILLIERS entraînant sa démission. Le chef de l’Etat a ainsi contribué à la mystification de son ancien chef des armées.
Parmi les fans du général, on trouve des militaires bien sûr, mais aussi de nombreux « Gilets jaunes ». L’un d’entre eux écrira : « c’est le premier qui a osé dire m… à MACRON ! ». Personne ne sait cependant si le frère de l’autre (Philippe de VILLIERS) est un candidat potentiel. Pour autant, il pourrait peut-être jouer le rôle de trouble-fête crédible.
Et si un candidat surprise venait à s’imposer…
Parmi tous les candidats potentiels, n’oublions pas le principal : Emmanuel MACRON, lui-même !
Ça non-représentation au poste de président est évoquée. Rumeur ? En tout cas, c’est le candidat le plus probable qui pour l’instant, sera présent au deuxième tour face à Marine LE PEN ! Attention, Vincent BOLLORE, multimilliardaire, semble aduler ZEMMOUR et détester Emmanuel MACRON. Figure de style ? Position d’avant ouverture des débats ?
Si le capital lâche notre président, les médias suivront ! Tout dépend de la sortie de crise sanitaire et des conséquences sociales, économiques et financières. Comment les Français réagiront aux différents programmes proposés ?
Tout le monde n’est pas officiellement déclaré et au final qui aura le passeport pour une candidature, en étant doté des cinq cents signatures ?
Au-delà des noms, on redoute néanmoins la pauvreté des débats. Ils vont tourner autour de statistiques bien manipulées, de promesses inutiles et d’engagements intenables.
Quelques questions subsisteront encore. Quelle sera la place des femmes et des hommes de notre pays ? Quelle sera la place accordée aux valeurs exemplaires de la République : « Liberté-Egalité-Fraternité » ? Au-delà des mots, quelles seront les possibilités données à l’environnement écologique, à la ré-industrialisation, à l’agriculture de taille humaine ?
La période que nous vivons est dangereuse à plus d’un titre. L’histoire nous a montré que dans les périodes de désordres sociaux et politiques, les régimes totalitaires ont eu le vent en poupe et les dictateurs, les faveurs d’électeurs…
Dans les années 80, un sociologue proche de la CFDT répondait à une question sur sa vision de la France des années 2000 : « Les sociologues sont plus humbles que les économistes et ne font pas de prévisions. Cependant, j’ai l’impression que dans les années 2000, la première grande g… qui prendra le micro pour dire, « dénoncez- moi vos voisins » sera écoutée » !
Or, avec ce contexte, un candidat « surprise » peut toujours perturber une élection et nous faire courir des risques. Gardons calme et sérénité : nous sommes encore à quinze mois de ce rendez-vous. Alors, mesdames et messieurs les candidats, n’oubliez pas que « l’enfer est pavé de bonnes intentions »…
Jean-Paul ALLOU
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Le réseau ferroviaire va faire peau neuve dans l’Yonne : 114 millions injectés pour cinquante ans de tranquillité !
mars 20, 2021Sécurité, régularité, accessibilité. Ces trois mots justifient les travaux de modernisation entrepris depuis peu sur le réseau ferroviaire en Bourgogne Franche-Comté. Soit un montant de 423 millions d’euros. L’enveloppe budgétaire a doublé par rapport à 2020 malgré la crise sanitaire et la perte de recettes évaluée à 1,8 milliard pour la SNCF. Rien que la rénovation de l’axe Laroche-Migennes-Auxerre nécessitera 44 millions d’euros. Sur les 114 millions investis dans l’Yonne...
AUXERRE : Ce ne sont tout de même pas les travaux d’Hercule mais nous n’en sommes pas très loin dans leur physionomie ! D’autant que les aménagements à apporter au fil de ces prochaines semaines seront réalisés pour une durée de cinquante ans !
La SNCF met donc les petits plats dans les grands pour atteindre ses objectifs prioritaires avec ces travaux de rénovation de voies : garantir la sécurité maximale à ses voyageurs, leur assurer le confort et surtout la régularité des lignes.
Dans l’absolu, comme il a été confirmé lors d’une conférence de presse inhérente à ce chantier, les travaux ont déjà débuté. Notamment par le biais d’opérations connexes et des ouvrages hydrauliques. Celles-ci se termineront le 27 mars.
Viendra ensuite la phase des travaux préparatoires qui va courir du 29 mars au 10 avril. Ceci à raison de cinq nuits par semaine. Le train-usine prendra le relais. Il réalisera les principaux travaux de modernisation des voies jusqu’au 28 mai. De jour comme de nuit.
Quant aux travaux de finition, ils s’effectueront du 31 mai au 10 juillet (là-aussi en période nocturne) avant que ne soient terminés les travaux complémentaires dans les gares et sur certains passages à niveau, dont celui de MONETEAU entre le 30 août et le 22 décembre 2021.
L’emploi de ce train-usine long de 750 mètres est exceptionnel sur notre territoire. Il n’en existe à l’heure actuelle que trois spécimens qui circulent dans l’Hexagone. Son usage offre la possibilité de réduire les travaux. Constitué d’une succession d’engins, l’appareillage renouvelle la totalité des composants de la voie en un laps de temps record : neuf cents mètres de voie au quotidien en lieu et place des deux cents mètres obtenus d’ordinaire à partir des moyens classiques !
Ainsi, ce sont vingt-cinq kilomètres de voie ferrée qui vont être modernisées avec la pose de 40 300 traverses renouvelées, 43 500 tonnes de ballast remplacé et 52 kilomètres de nouveaux rails.
Des services de substitution par autocar et des fermetures de passage à niveau….
Mobilisant près de quatre cents personnes, ce chantier entre Laroche-Migennes et Auxerre, devrait générer d’importantes retombées économiques. On pense en premier lieu à l’hébergement mais aussi aux commerces de proximité.
Quant aux impacts occasionnés sur la vie des usagers et des riverains, ils seront nombreux. C’est une évidence !
Ainsi, un service de substitution par autocar sera opérationnel du 12 avril au 31 mai dès 03 heures du matin pour les lignes entre Auxerre et Laroche-Migennes et celles du Morvan.
Si le nombre de trajets restera inchangé, c’est le temps à parcourir pour effectuer ces liaisons qui s’en verra modifier. Avec un allongement du voyage légitime.
Conséquence : les horaires de départ seront modifiés. Ils seront avancés pour pouvoir répondre aux exigences des horaires des correspondances.
Du côté des riverains et automobilistes, signalons que certains passages à niveau demeureront fermés pendant la durée des travaux. Notamment sur la période du 08 avril au 03 juin. D’autres seront fonctionnels à certains horaires ou à certaines dates.
Toutes les informations relatives à ces changements seront disponibles sur le site TER Bourgogne Franche-Comté ou sur la ligne MOBIGO au 03.80.11.29.29. Les gares renseigneront aussi les voyageurs.
Les communes concernées par ces travaux sont Migennes, Cheny, Bonnard, Beaumont, Chemilly-sur-Yonne, Gurgy, Monéteau, Auxerre et Vergigny. La localité proche de Saint-Florentin accueillera la base logistique de ces travaux.
Sont intervenus pour évoquer le déroulement de ces chantiers Jérôme GRAND, directeur territorial de SNCF Réseau Bourgogne Franche-Comté, Michel NEUGNOT, premier vice-président de la Région et Christophe BONNEFOND, vice-président du Conseil départemental de l’Yonne. Ainsi que le préfet de l’Yonne Henri PREVOST.
Quant à l’élu de la ville d’Auxerre et élu communautaire de l’Agglo Nordine BOUCHROU, il précisa que « tout cela était de très bon augure avec le développement de nouvelles locomotives fonctionnant à l’hydrogène… ».
L’autre grand sujet du moment au niveau du l’actualité ferroviaire dans le landerneau !
En savoir plus :
A retrouver la vidéo présentée par la SNCF pour en découvrir davantage sur le fonctionnement du réseau :
https://www.youtube.com/watch?v=9EZfqUpVZKo&ab_channel=SNCFR%C3%A9seau
A retrouver également le site des différentes cartes des déviations mises en place suite à la fermeture des passages à niveau :
https://www.sncf-reseau.com/sites/default/files/2021-03/D%C3%A9viations%20PN%20Laroche%20Auxerre_compressed_3.pdf
Thierry BRET et Maryline GANDON
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L’AJ Auxerre marque les esprits à la Région : son projet de musée retenu dans le cadre de « Tourisme et Patrimoine »
mars 20, 2021Les premiers visiteurs devraient fouler cet espace culturel fin 2021. Peut-être au début de l’année suivante si les travaux accusaient du retard. Quoi qu’il en soit, le musée de l’AJA favorisera le rayonnement du club bien au-delà des frontières de l’Yonne en y exposant trophées et souvenirs. Le concept a reçu un écho favorable de la Région après l’appel à projets « Tourisme et Patrimoine » 2020.
AUXERRE : La candidature de l’AJ Auxerre n’était pas la seule à pouvoir obtenir les faveurs de la Région Bourgogne Franche-Comté. Ni ses précieux subsides qui en découlaient ! Surtout avec un appel à projets qui s’intégrait dans la catégorie réputée éclectique du « Tourisme et Patrimoine ».
Trois prétendants sont d’ailleurs sortis du lot au moment du verdict de cette attribution 2020. Celle-ci permet à ses lauréats de se partager une enveloppe globale de 743 000 euros.
L’AJ Auxerre est l’un d’entre eux. Aux côtés du Fort Saint-André (Jura) avec la valorisation et la restauration de ce site à Salins-les-Bains et du château d’Arcelot à Arceau en Côte d’Or. L’aménagement d’une nouvelle infrastructure dans le parc y offrira l’opportunité d’organiser des réceptions.
On le sait, le patrimoine naturel, culturel et historique de la région ne se présente plus. Huit sites bourguignons-francs-comtois figurent au registre du Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.
Plus d’une centaine de vins de Bourgogne ou du Jura sont classés en AOC (Appellation Origine Contrôlée). Quant à la restauration, autre richesse inéluctable de notre patrimoine culinaire, ils sont des dizaines d’établissements à avoir obtenu les étoiles du Michelin.
En 2019, la Région a voulu accroître la qualité de ces offres en encourageant les projets d’investissements d’envergure : conservation, restauration, valorisation, services novateurs, déclinaisons numériques. Ainsi est apparu l’appel à projets « Tourisme et Patrimoine ».
Sa seconde édition interpella le directeur général de l’AJ Auxerre Baptiste MALHERBE. Logique : la création du futur musée du club sportif, accueilli au cœur du mythique stade Abbé Deschamps, ne pouvait qu’intégrer la notion patrimoniale défendue par l’exécutif régional.
On connaît la suite : l’AJA avec son projet de musée a frappé les esprits ! Il faudra désormais patienter encore quelques mois avant de pouvoir en admirer les collections d’objets hétéroclites qui y seront dévoilées.
Thierry BRET
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