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Le discounter « TOUJUST » opérationnel à Monéteau dès la mi-mars : la réponse idoine pour aider le pouvoir d’achat ?

« S’installant dans les locaux laissés vacants par…LIDL à Monéteau, le discounter « TOUJUST » pose l’un de ses premiers jalons à vocation commerciale en France à l’instar d’une dizaine de magasins qui ouvriront à Alès, Saint-Quentin ou à Lens. Objectif : 310 structures à cinq ans et plus de 4 000 emplois créés. Tout juste pour Fabrice GERBER, son fondateur ! ».  « S’installant dans les locaux laissés vacants par…LIDL à Monéteau, le discounter « TOUJUST » pose l’un de ses premiers jalons à vocation commerciale en France à l’instar d’une dizaine de magasins qui ouvriront à Alès, Saint-Quentin ou à Lens. Objectif : 310 structures à cinq ans et plus de 4 000 emplois créés. Tout juste pour Fabrice GERBER, son fondateur ! ». Crédit Photos : D.R.

Non, ce n’est pas un énième commerce de plus qui va accueillir ses premiers clients à la date du 22 mars prochain dans l’Yonne. Une clientèle ciblée sur l’Auxerrois puisque l’enseigne, novatrice dans le paysage de la distribution hexagonale, a prévu l’implantation de l’un de ses dix premiers points de vente sur notre territoire. Son nom de baptême est à retenir parce qu’il sonne bien : « TOUJUST ! » Son positionnement et sa politique de prix, tout autant ! Du pur discount, proposant 70 % de produits sans marque connue…

 

MONETEAU: Le concept devrait faire florès très rapidement dans l’Hexagone. Puisque une cinquantaine de magasins devrait y être opérationnels d’ici la fin de l’année. Avec en guise de perspectives stratégiques, à horizon cinq ans, l’implantation de plus de trois cents boutiques ! Des supermarchés d’un peu moins de mille mètres carrés qui commercialisent une large gamme de produits (plus de 7 000 références) à dominante alimentaire. Nom de code à graver dans les neurones des futurs visiteurs : « TOUJUST » !

Un drôle de patronyme commercial certes, mais très explicite quant à sa fonction première de démocratisation des prix ! Un concept ultra réfléchi par son instigateur, Fabrice GERBER – le personnage possède une très solide expérience de la grande distribution et des politiques de tarifications appliqués en ces lieux (LECLERC, SYSTEME U…) – qui devrait porter un rude coup concurrentiel à des valeurs sûres de ce secteur déjà bien ancrés auprès des habitants de nos territoires, ALDI ou LIDL.

C’est clair et après l’avoir entendu expliquer sa déontologie professionnelle auprès de la journaliste Apolline de MALHERBE sur les ondes de RMC dans l’une de ses matinales, cette semaine, on peut dire aisément que le dirigeant de ce nouvel acteur de la distribution désire placer les prix des produits commercialisés dans ses magasins, juste en dessous de ceux des principaux acteurs du low-cost alimentaire en France. Soit de 2 % moins chers !

 

 

Un défi hors du commun en France avec près de 4 000 emplois…

 

D’ici juin 2023, l’implantation d’une première série de dix supermarchés permettra de poser les jalons de ce nouveau concept encore plus discount que les précédents ! Parmi les villes sélectionnées, citons Alès, Lens, Montauban, Saint-Quentin ou Saint-Maur. Précisons, qu’une trentaine de sites étofferont ce début de maillage hexagonal au cours du second semestre. Particularisme important, il n’y aura pas de MDD (marque de distributeurs) proposées parmi les rayons. Pourquoi ? Afin de ne pas engendrer de coûts supplémentaires chez les industriels.

Se définissant comme « un expert de la distribution désireux se lancer dans un défi hors du commun en France », Fabrice GERBER veut avec cette démarche originale occulter le maximum d’intermédiaires dans les règles du jeu. Celui du commerce de proximité à prix doux ! Un garçon qui en connaît un rayon sur le sujet en sa qualité de petit-fils et fils de commerçants, comme il l’expliquera volontiers sur les ondes de RMC.

Celui qui recherche des réponses appropriées pour soutenir le pouvoir d’achat des Français dans leur consommation quotidienne a conçu ce modèle de supermarchés coopératifs qui s’associe aux fournisseurs.

Une centaine d’entre eux seraient déjà identifiés, participant à la nouvelle aventure pour une durée de vingt ans, en échange de 25 % des profits.

Côté emplois, grâce à ce futur réseau de plus de 300 vitrines commerciales réparties sur l’Hexagone, TOUJUST disposerait d’une force de frappe de près de quatre mille collaborateurs d’ici les cinq prochaines années. De quoi susciter des appétits auprès des villes moyennes de 8 000 à 12 000 habitants qui constituent le vivier naturel pour y implanter l’enseigne.

 

Thierry BRET