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Paris/Lausanne : Marie-Guite DUFAY s’oppose à une décision unilatérale prise par la filiale ferroviaire LYRIA

« A l’origine de la création d’un comité de suivi des dessertes du LYRIA en 2018, Marie-Guite DUFAY, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, réunira bientôt ledit comité en vue d’une audition des responsables de la compagnie franco-helvétique sur le choix de ce parcours qui pénalise notre territoire au profit de Genève… ». « A l’origine de la création d’un comité de suivi des dessertes du LYRIA en 2018, Marie-Guite DUFAY, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, réunira bientôt ledit comité en vue d’une audition des responsables de la compagnie franco-helvétique sur le choix de ce parcours qui pénalise notre territoire au profit de Genève… ». Crédits Photos : Thierry BRET.

Tant sur la forme que sur le fond, la présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté s’oppose à la décision prise de manière unilatérale de supprimer un trajet aller-retour sur la ligne ferroviaire empruntée par le TGV LYRIA, entre Paris et Lausanne. D’autant que cette suppression impacte directement les trois dessertes de Dijon, Dole et Frasnes (Doubs).

DIJON (Côte d’Or) : Trois gares de Bourgogne Franche-Comté ne seront peut-être plus desservies à brève échéance par un trajet aller-retour entre Paris et Lausanne, assuré par le TGV LYRIA.

La filiale partagée entre la SNCF et la CFF (Chemins de fer fédéraux helvètes) envisage en effet la suppression de ce trajet qui desservait jusque-là la capitale régionale mais également les gares de Dole et de Frasne au profit d’une nouvelle infrastructure TGV. Celle-ci devrait être opérationnelle en décembre 2019.

Souhaitant interpeller Elisabeth BORNE, la ministre des Transports, Marie-Guite DUFAY a décidé de monter au créneau et devrait rappeler à l’intéressée ministérielle que « cette prise de décision qui contredit la loi favorable à un nouveau pacte ferroviaire récemment votée, ne se justifie pas ».

La responsable de l’exécutif régional procèdera le plus rapidement possible à l’audition des représentants de LYRIA. Ces derniers devront argumenter leurs choix de parcours, qui évite notre territoire, au profit de la nouvelle gare TGV de Genève.