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Un webinaire en évoquera tous les enjeux : la France ne veut plus être dépendante en matière de collecte du plasma

 « Depuis quelques mois, l’Etablissement Français du Sang accentue sa communication autour d’un don encore assez méconnu, le don de plasma. Dépendante des collectes réalisées aux Etats-Unis, la France veut remédier à cela en proposant plus de 3 000 prélèvements quotidiens à l’avenir… ». « Depuis quelques mois, l’Etablissement Français du Sang accentue sa communication autour d’un don encore assez méconnu, le don de plasma. Dépendante des collectes réalisées aux Etats-Unis, la France veut remédier à cela en proposant plus de 3 000 prélèvements quotidiens à l’avenir… ». Crédit Photo : PIXABAY.

D’une durée moyenne de quatre-vingt-dix minutes et proposé uniquement sur rendez-vous, le don de plasma fait figure de grand méconnu auprès d’un très grand nombre de nos compatriotes. Pourtant, tout aussi important que le prélèvement de sang, le geste est vital, voire irremplaçable pour des milliers de malades au quotidien. Dépendant à 65 % du plasma fourni par les Etats-Unis, la France veut remédier à cela en organisant à l’avenir plus de 3 000 dons journaliers.

 

DIJON (Côte d’Or) : Prendre le temps pour soi mais aussi pour les autres ! C’est le leitmotiv de l’Etablissement Français du Sang qui propose, via son antenne régionale en Bourgogne Franche-Comté, une opération de sensibilisation autour du don de plasma, l’un des dons souvent oubliés en France.

Liquide aux vertus insoupçonnées, le plasma contient des protéines et des anticorps d’un intérêt thérapeutique majeur pour la fabrication de médicaments. Mais, il n’y a pas que cela ! Le plasma est également précieux en dehors de la transfusion car il sert aussi à fabriquer des médicaments. C’est sur ce point que les besoins sont en très forte augmentation pour les patients, créant des tensions mondiales.

L’Hexagone doit faire face à un double défi : assurer sa souveraineté sanitaire et défendre son modèle éthique de non marchandisation du corps humain.

Pour le relever, elle a besoin de rendre publique cette problématique. C’est pourquoi l’EFS propose jeudi 24 août un premier webinaire consacré aux besoins des patients en médicaments dérivés du plasma et à ses enjeux mondiaux.

 

Des spécialistes pour répondre à toutes les interrogations

 

Ce webinaire sera présenté, côté EFS, par le Dr Fanny DELETTRE, directrice Biologie, Thérapies et Diagnostics et le Dr Christophe BARISIEN, responsable régional des prélèvements ainsi que les présidents des commissions médicales des CHU de Dijon et de Besançon, les professeurs Alain BONIN et Samuel LIMAT.

Durant 45 minutes, ces spécialistes répondront aux questions suivantes : pourquoi les besoins sont-ils de plus en plus importants créant des tensions internationales autour de l’approvisionnement en médicaments dérivés du plasma ? En parallèle, ils aborderont aussi les maladies soignées par les médicaments dérivés du plasma. Avant de poser comme équation la question suivante : comment donner son plasma participe à défendre le modèle éthique de non marchandisation du corps humain et à assurer la souveraineté sanitaire de la France en médicaments dérivés du plasma ?

Donneurs et patients partageront également leurs expériences. L’exercice s’adressera également aux donneurs de sang. Logique, car lors d’un don du sang, on récupère des globules rouges, des plaquettes mais aussi du plasma.

Webinaire sur le don de plasma de 18h à 18h45 jeudi 24 août.

 

Inscription sur https://urlr.me/4tRXp

 

Thierry BRET