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La reprise en filigrane avec son lot d’interrogations : NOGUES prend ses marques dans les starting-blocks…

« L’entité industrielle de Saint-Fargeau n’a pas cessé ses activités depuis le début du confinement même si le rythme de production a changé. Pour autant, Jean-Dominique DAGREGORIO se dit prêt à aborder la reprise prévue le 11 mai avec impatience mais des zones d’ombre subsistent… ». « L’entité industrielle de Saint-Fargeau n’a pas cessé ses activités depuis le début du confinement même si le rythme de production a changé. Pour autant, Jean-Dominique DAGREGORIO se dit prêt à aborder la reprise prévue le 11 mai avec impatience mais des zones d’ombre subsistent… ». Crédit photos : Thierry BRET.

La société industrielle de l’Yonne spécialisée dans la fabrication et le montage de structures métalliques vit au ralenti cette délicate période de confinement. Comme tant d’autres, évidemment. Même si l’amorce de la reprise point à l’horizon de cette date du 11 mai libératoire dans l’esprit de nombreux entrepreneurs, des inquiétudes persistent. Notamment sur la réouverture des établissements liés à l’hôtellerie/restauration…

SAINT-FARGEAU : Jean-Dominique DAGREGORIO conserve le moral. Et sa faconde habituelle pour expliquer que son entreprise fonctionne bon gré mal gré en cette période de crise sanitaire exceptionnelle. Un modus opératoire qui est toutefois bien en deçà de ses capacités de production traditionnelles.

Le fabricant de constructions métalliques servant à ériger des bâtiments clos couverts (usine, hangar, garage, surface commerciale…) destinés à équiper les filières industrielles, commerçantes, artisanales et agricoles de l’Hexagone a maintenu ses activités, vaille que vaille. Tentant de répondre présent pour honorer son carnet de commandes.

D’ordinaire, NOGUES, vieille institution entrepreneuriale de notre territoire puisque la société a été portée sur les fonts baptismaux de la création en 1922, assure une production de plus de 5 000 tonnes de ces structures en métal à l’année. Forte d’une petite centaine de collaborateurs, l’entité génère des activités sur plus de trois cents chantiers chaque année répartis sur l’ensemble du territoire national.

 

 

Un retour à la reprise pavé de questionnement…

 

Or, l’une des préoccupations majeures pour son dirigeant demeure la réouverture potentielle des établissements hôteliers et de la restauration après le 11 mai dans le pays.

Comment alors envisager la reprise de la vie économique et la continuité des chantiers si l’intendance en hébergement et en alimentation ne suit pas !

Le président départemental de l’UIMM (Union des industries et des métiers de la métallurgie) est en proie à une kyrielle d’interrogations. Qui aujourd’hui demeurent sans réponse, naturellement.

Autre sujet qui nourrit ses craintes : la dotation en masques de protection afin de se prémunir contre l’agressivité du coronavirus.

Même si le chef d’entreprise a pu se constituer une réserve après avoir passé commande, qu’en sera-t-il demain où il faudra davantage de ces précieux moyens protecteurs et dans des délais d’acheminement ultra rapides ?

Pour l’heure, le chef d’entreprise ronge son frein et attend patiemment pour voir de quoi sera fait ce retour vers la normalisation économique prévue à la mi-mai…