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La liberté de la presse et ses symboles défendus par la Ville d’Auxerre…

« La Journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce jeudi 03 mai devant l’Hôtel de Ville d’Auxerre en présence de plusieurs personnalités politiques. Une commémoration qui aura permis à Guy FEREZ, maire de la ville et président de la Communauté de l’Auxerrois, d’évoquer à travers un symbole de taille le rôle salvateur exercé par le quatrième pouvoir dans notre démocratie… ». « La Journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée ce jeudi 03 mai devant l’Hôtel de Ville d’Auxerre en présence de plusieurs personnalités politiques. Une commémoration qui aura permis à Guy FEREZ, maire de la ville et président de la Communauté de l’Auxerrois, d’évoquer à travers un symbole de taille le rôle salvateur exercé par le quatrième pouvoir dans notre démocratie… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

AUXERRE : Lui-même lecteur assidu des quotidiens « Le Monde » et « Les Echos », l’édile d’Auxerre et président de la Communauté de l’Auxerrois, Guy FEREZ, a souhaité commémorer au nom de la ville la Journée mondiale de la liberté de la presse ce jeudi 03 mai.

Un visuel évoquant la célèbre « une » du journal « L’Aurore », publiée le 13 janvier 1898 et contenant le fameux article signé de la plume du romancier Emile ZOLA, « J’accuse ! », véritable réquisitoire à l’adresse de Félix FAURE, président de la République française de l’époque, contre l’acharnement dont a été victime Alfred DREYFUS, a été dévoilé, en présence de plusieurs personnalités du conseil municipal, sur le fronton de l’Hôtel de ville.

Prenant fait et cause en faveur du militaire d’origine juive accusé, à tort, d’avoir livré des documents confidentiels à l’ennemi allemand, Emile ZOLA a, avec ces écrits, réalisé un texte, devenu depuis le symbole de l’éloquence et du pouvoir de la presse contre les institutions étatiques dans la quête de la connaissance de la vérité. Dépassant les limites de la liberté d’expression avec ce rédactionnel si controversé, le romancier fut dans l’obligation de partir en exil après sa parution…