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Hors Cadre trouve la parade au couvre-feu : quand l’art s’expose dans les encadrements de fenêtres à Auxerre !

« Ingénieuse idée que celle-ci : projeter des œuvres artistiques dans les fenêtres d’une galerie d’art afin de partager la culture et son onirisme vers les passants qui se pressent de respecter le couvre-feu. On doit cette créativité à l’association auxerroise Hors Cadre… ». « Ingénieuse idée que celle-ci : projeter des œuvres artistiques dans les fenêtres d’une galerie d’art afin de partager la culture et son onirisme vers les passants qui se pressent de respecter le couvre-feu. On doit cette créativité à l’association auxerroise Hors Cadre… ». Crédit Photos : Hors Cadre Service Communication.

L’association culturelle dirigée par l’inventive Nathalie AMIOT poursuit son cycle de projections de court-métrages dans le cadre du programme « Des lumières dans la nuit » débuté la semaine dernière. Jusqu’au 23 janvier, les promeneurs matinaux et autres rares noctambules pourront admirer les vidéos d’Annelise RAGNO diffusées sur la façade de la galerie d’art auxerroise de la rue Joubert.

AUXERRE : Deux œuvres filmées de la diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’art de Dijon Annelise RAGNO seront présentées dès ce 16 janvier et ce pour une période de sept jours dans les encadrements de fenêtres de la galerie d’art auxerroise. Celle-ci fait renaître la culture dans un climat conjoncturel hostile malgré les rigueurs du couvre-feu.

L’idée est séduisante. Le concept s’y prête bien. Il suffit pour les lève-tôt d’Auxerre (tranche horaire de 7 à 8 heures 30) mais devant aussi respecter impérativement les nouvelles contraintes du couvre-feu (visibilité entre 17 et 18 heures) de flâner quelques instants devant la galerie d’art au 49 de la rue Joubert pour en apprécier le résultat.

Première des deux vidéos à être soumise à la sagacité curieuse du public, « Inlassablement ». L’œuvre représente un homme âgé qui court dans un cadre champêtre. Son buste passant du côté droit au côté gauche de l’écran permettant de se mouvoir d’une fenêtre à l’autre. Une course vers l’infini dont on ne semble jamais atteindre les limites.

 

 

La seconde fiction montre des chutes d’arbres au sein d’une forêt. Par intermittence, des troncs traversent l’écran avant de tomber alors que des feuillages et des branches s’agitent avec frénésie. La vidéo se nomme sobrement « Lever les yeux/forêt », elle date de 2017.

Des visions artistiques agréables qui peuvent nous rendre espoir : la créativité n’est pas morte avec ce satané virus. Hors Cadre, en accueillant ces artistes à l’imagination fertile, en demeure le bienveillant porte-étendard.

 

Thierry BRET